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Guinée: Pays hôte spécial au Salon international du livre de Turin 2013

dimanche 26 mai 2013 à 15:55

La 26ème édition du Salon international du Livre s'est tenue du 16 au 20 mai 2013 à Turin, la capitale du Piémont, en Italie. La Guinée, pays d'Afrique occidentale, dont la langue officielle est le français, a été la seule représentante du continent africain à être invitée en qualité de pays hôte spécial. L'information n'est pas passée inaperçue à Conakry et sur la blogosphère guinéenne  à l'étranger ou internationale.

Maria de Babia donne son avis à propos de la fréquentation du stand guinéen sur le blog guineeconakry.info:

Pour marquer sa participation à ce Salon International du Livre de Turin, les Guinéens ont tablé sur l’organisation de conférences-débats avec les auteurs invités, l’exposition-ventes d’objets d’art  et les rencontres informelles avec les enfants, les jeunes et les personnes âgées. Par exemple, le caricaturiste Oscar Ben Barry  a pu croquer quelques invités en compagnie de petits italiens ; tandis que Tierno Monemebo et Salif Keïta, Justin Morel Junior et Cheick Oumar Kanté débattaient de l’avenir de la littérature guinéenne.

Amadou Tham Camara a écrit sur mobile guineenews.org:

Le stand exotique guinéen, très achalandé, a suscité beaucoup de curiosités. En marge des visites du stand, les auteurs Thierno Monenembo, Cheick Oumar Kanté et le sénégalais Pap Khouma ont animé dans l’après-midi une conférence sur la problématique de la culture orale et de la culture écrite en Afrique occidentale….

A la faveur de la crise économique et de son corollaire de délocalisation, la ville de Turin est en train de remplacer son industrie automobile par une industrie culturelle. A la Guinée, unique pays africain présent à ce salon du livre, de s’en inspirer pour mettre son industrie culturelle à la place de… rien.

Voici une vidéo de la culture guinéenne à l'honneur à Turin, Italie :

zeinabKoumanthio Zeinab Diallo Kazédi, poétesse guinéenne avec sa permission

 

Le site laterzapagina.net présente ainsi la présence de la Guinée à ce Salon et l'espoir qu'elle nourrit de devenir l'année prochaine “Invitée d'honneur”:

La Guinea è ospite speciale del Salone 2013 e presenta la propria candidatura quale Ospite d’onore per il 2014. Il progetto OnGuinea è curato dall’Associazione italo-guineana [Nakiri] in collaborazione con il Ministero della cultura e del patrimonio storico della Guinea, il Ministero degli affari esteri e dei Guineani all’estero e il Ministero del Turismo della Guinea. Numerosi gli incontri con personalità guineane fra cui l’ex ministro dell’informazione e comunicazione Justin Morel Junior, scrittori, giornalisti, antropologi.

Fra i temi affrontati: la cultura orale, le guerre, la cultura come motore di sviluppo per l’Africa. Letture, poesia e musica e sabato 18 alle 21, per il Salone Off, al Jazz Club di via Giolitti 30 concerto dei Ba Cissoko, uno dei gruppi musicali guineani più famosi nel mondo.

La Guinée est l'invitée spéciale du Salon 2013, et elle présente sa candidature pour être l'invitée d'honneur en 2014. Le projet est réalisé par l'association italo-guinéenne en collaboration avec le ministère de la Culture et du patrimoine historique de la Guinée, le ministère des Affaires étrangères et des guinéens de l'étranger et le ministère du Tourisme de la Guinée. De nombreuses rencontres avec des personnalités guinéennes dont l'ancien ministre de l'Information et de la Communication Justin Morel Junior, des écrivains, des journalistes, des anthropologues.
Parmi les sujets abordés: la culture orale, les guerres, la culture comme moteur de développement pour l'Afrique. Des lectures, de la poésie et de la musique, et samedi 18 à 21, pour le Salone Off au Jazz Club à Via Giolitti 30, un concert du groupe Ba Cissoko, un des plus célèbres groupes guinéens dans le monde.

Parmi les autres personnalités venues de la Guinée pour participer au Salon, il y avait la poétesse Koumanthio Zeinab Diallo Kazédi que le site onguinea.org présente ainsi:

Elle est l'héritière d'une tradition poétique peulhe extrêmement riche. Son premier ouvrage est dédié à ses enfants, Dalanda (Lynda), Ousmane (Mawdo), Mamadou (Vieux) et Tiguidanké (Nene). Koumanthio Zeinab Diallo est fondatrice de la section guinéenne du PEN Club International, membre du Comité International des Femmes Ecrivains et de plusieurs autres associations littéraires. Elle a obtenu un premier prix de poésie pular en 1990 et Les rires du silence a reçu le prix du président de la République de Guinée au concours littéraire organisé par la Pan Africaine des Ecrivains en 2005.

Tierno Monénembo, auteur d’une dizaine de romans, y a aussi pris part. Le site fr.starafrica.com le présente:

Stand de la Guinée au Salon du livre de Turin. Photo tirée de la page Facebook On Guinea

Stand de la Guinée au Salon du livre de Turin. Photo tirée de la page Facebook On Guinea

Après l’étape de Casablanca, Monénembo est attendu successivement à Paris et à Genève pour la réception de différents prix remportés par son tout dernier roman « Le terroriste noir ».

Le 15 mai prochain, il est attendu à Turin en Italie, pour animer des conférences, tout en prenant part au Salon International du livre de Turin où seront notamment exposées ses œuvres traduites en Italien.

Monénembo a écrit les Crapauds-brousse (1979), Les Ecailles du Ciel (1986), Un rêve utile (1991), Un attiéké pour Elgass (1993), Pelourinho (1995), Cinéma (1997), L’Ainé des orphelins (2000), Peuls (2004), la Tribu des gonzesses (2006), le Roi de Kahel (2008) et le Terroriste noir (2012).

La préparation de la participation de la Guinée a commencé depuis plusieurs mois. En janvier 2013 Mame Diallo écrivait sur le site boubah.com:

Parlant de la participation de la Guinée au Salon du Livre à Turin (ex-capitale italienne), M. Adramet Barry, président de l’Association Nakiri dira que « la Guinée après sa phase d’essai va bénéficier cette fois-ci en tant qu’invitée spéciale d’un espace plus large de 90 mètres carré ». Pour ce dernier, cet espace qui aura l’occasion d’être visité du 16 au 21 mai 2013 par une moyenne de 360 000 personnes permettra à la Guinée de mettre en valeur son patrimoine culturel.

Dans l’espoir d’être les invités d’honneur en 2014 avec un stand de 300 mètres carré, les représentants guinéens entendent gagner le pari cette année et sollicitent pour ce faire, l’appui financier, technique et moral du gouvernement guinéen et de tout le peuple de Guinée.

Naby Soumah rappelle sur le site galanyi.com que l'invitation avait été confirmée à Conakry à l'occasion de la célébration ‘’des 72 heures du livre’’ organisée chaque année pour marquer la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur:

L’information a été donnée ce matin au cours d’une conférence à la maison de la presse par le Président de l’association ‘’Nakiri’’, Adramet Barry en provenance de l’Italie. Pour cette association composée de guinéens vivant à l’étranger, la Guinée est invitée spéciale cette année en Italie au salon de livre de Turin.

Ainsi, la Guinée va être représentée par le comité des 72 heures libres, qui aura à présenter les œuvres guinéennes sur cette place. Pour l’association, à l’Edition prochaine, la Guinée aura le titre d’invité d’honneur à cette grande Edition. Ensuite, elle pourra être présente au salon international du livre qui se tiendra en Italie en 2014. Une véritable aubaine pour la promotion de la culture guinéenne. 

La capacité de l'association italo-guinéenne Nakiri à organiser cette participation  est la preuve que lorsque les Guinéens oublient les tensions politiques ils peuvent donner au pays un visage plus positif. Au-delà des envois d'argent pour le soutien aux membres des familles restées au pays, la diaspora guinéenne démontre ainsi qu'elle peut aussi participer au rayonnement culturel de la Guinée.

 

Inde : Jugement en faveur des tribus sur le projet de mine de bauxite de Vedanta

dimanche 26 mai 2013 à 13:24

[Tous les liens mènent à des pages en anglais, sauf mention contraire.]

Le 18 avril 2013, la Cour Suprême de l'Inde a statué que c'est aux conseils des villages qu'appartient la décision finale d'autoriser ou non la controversée société britannique Vedanta Resources à extraire la bauxite dans l'État oriental de l'Odisha. Vedanta veut ouvrir une mine sur des terres que la population locale des Dongria Kondh [français] tient pour sacrées.

La controverse sur le projet de mine de bauxite remonte à 2004, et une campagne internationale a été menée contre les intentions de Vedanta. La Cour Suprême a rejeté une demande de la compagnie de lever l'interdiction d'exploiter, et a statué que deux conseils locaux, ou gram sabhas, devaient se prononcer dans les trois mois sur la suite choisie.

Les Dongria Kondh vivent sur les hauteurs des monts Niyamgiri et considèrent les montagnes et forêts comme des déités. La plus haute montagne, qui se trouve dans la zone proposée pour l'extraction, est la demeure de leur dieu le plus révéré, Niyam Raja.

Dongria Kondh woman and child in Chatikona, Rayagada district. Photo by Flickr user Rita Willaert (CC BY-NC 2.0).

Femme et enfant Dongria Kondh à Chatikona, district de Rayagada. Photo sur Flickr de Rita Willaert (CC BY-NC 2.0).

Sur le site d'actualités environnementales Down To Earth, Richard Mahapatra a écrit un article intitulé Mon dieu contre vos  ressources :

Est-ce qu'un conseil de village est qualifié pour traiter de croyances religieuses ? La réponse se trouve dans une récente ordonnance de la Cour Suprême sur l'affaire Vedanta. Les Gram sabhas (conseils de village composés de tous les électeurs d'un village) dans les districts de Rayagada et Kalahandi dans l'Odisha décideront si les activités industrielles de Vedanta violent le droit de culte constitutionnel des communautés tribales. Concrètement, l'ordonnance signifie que les électeurs de quelques villages décideront du destin d'un projet de plusieurs milliards de roupies en se basant sur leurs croyances religieuses. Alors qu'on nous répète souvent que la croyance religieuse est une affaire privée, l'ordonnance de la cour suprême est exceptionnelle car elle fait d'une décision religieuse celle d'une communauté.

Et de poursuivre :

Il y a quelques raisons qui rendent le cas intéressant. Premièrement, c'est un cas parfait où le pouvoir de l'administration d'acquérir des terres dans un intérêt public et avoir des droits sur les richesses minérales est en conflict direct avec les droits religieux des communautés locales. Deuxièmement, la croyance religieuse en question est celle de communautés tribales. Contrairement à de nombreuses religions, les croyances religieuses tribales se manifestent dans des formes de vie tangibles comme la forêt, la terre et l'eau. Dans ce cas, le conflit direct entre croyance religieuse et intérêt public devient intense car les acquisitions d'intérêt public sont les dieux et déesses des membres des tribus. Pour les Dongria Kondhs de l'Odisha, le mont Niyamgiri est le Niyam Raja ou dieu. Troisièmement, les membres des tribus n'ont aucun chef ou entité religieuse suprême pour protéger et interpréter les croyances. Les croyances tribales sont des codes purement fonctionnels destinés à maintenir la fragile équation écologie-économie qui les soutient. C'est là que la décision de la cour de mandater le conseil de village, qui bénéficie de pouvoirs constitutionnels, pour arbitrer sur les droits religieux reconnaît le fait que le droit commun et l'approche religieuse des zones tribales ne fonctionneront pas.

L'environnementaliste Sunita Narain (@sunitanar) a commenté la décision :

@sunitanar : Le jugement de Vedanta est de l'écologie du pauvre. Approfondir la voie de la démocratie pour aller vers une croissance verte. Plus que bienvenu.

Mais le journaliste Prayaag Akbar (@unessentialist) n'a pas apprécié la manière dont la décision a été rapportée :

@unessentialist : Une déité tribale ne décidera pas, Times of India, un gram sabha le fera. Alors arrêtez vos sarcasmes. Horrible article

Inaccurate reporting of Vedanta ruling in Times of India. Image tweeted by @unessentialist.

Compte-rendu inexact de la décision sur Vedanta dans le Times of India. Image tweetée par @unessentialist.

Sur le site de suivi des médias The Hoot, Aritra Bhattacharya a noté :

La plupart des comptes-rendus ont négligé le fait que la cour a, dans un sens, choisi de contourner les questions les plus irritantes concernant les violations des lois environnementales dans l'affaire. La décision de la Cour Suprême, en accordant le ‘droit’ de décider du destin de la mine de bauxite aux gram sabhas, a choisi de mettre de côté toutes les préoccupations écologiques et a fait des droits religieux des tribus des Niyamgiri le pilier central du jugement. [...] Dans les mois à venir, les institutions locales de la région devront traiter la question suivante : est-ce que la déité locale sera perturbée si l'exploitation minière est autorisée dans un rayon de 10 km autour de sa demeure ? Quelle surface et quel genre d'accès seront requis pour préserver mes pratiques et rituels religieux ? À l'évidence, il ne peut pas y avoir de réponses factuelles à de telles questions ;  les réponses seront plutôt basées sur des perceptions.

Il a été avancé que le gouvernement de l'Odisha et Vedanta poussent maintenant les gram sabha à prendre des décision en faveur de l'extraction de bauxite. Le 22 mai, un rassemblement et une réunion publiques des Dongria Kondh ont eu lieu à Munikhol dans le district de Rayagada, après cinq jours de marche. Le journaliste citoyen de CGNet Swara, Litu Minj, a rapporté que les villageois étaient déterminés à ne pas permettre à la compagnie d'exploiter de mine dans les monts Niyamgiri.

La courte vidéo qui suit, chargée sur YouTube par KBKNEWS montre les Dongria Kondh dans les Niyamgiri fêtant la décision de la Cour Suprême :

Tunisie : Une militante de FEMEN devant la justice pour possession d'un spray au poivre

dimanche 26 mai 2013 à 00:19

La militante tunisienne de FEMEN connue sous le pseudonyme d'Amina Tyler, 19 ans, est convoquée devant un tribunal le 30 mai, pour répondre de la possession d'un spray au poivre. Elle avait fait les grand titres locaux et internationaux en mars dernier, lorsqu'elle avait posté sur Facebook des photos d'elle-même, seins nus.

Le 19 mai, Amina se rendait à Kairouan, à 184 km de la capitale Tunis, pour manifester contre l'intention d'Ansar al-Charia [un mouvement islamiste radical réclamant l'application de la loi islamique en Tunisie] d'y tenir son congrès annuel. Le congrès n'a pas eu lieu, car les forces de sécurité ont appliqué l'interdiction du rassemblement par le gouvernement, qui le présentait comme “dangereux pour la sécurité et l'ordre public”. Amina n'en a pas moins mené sa manifestation et graffé le mot FEMEN sur un mur de cimetière près de l'historique Grande Mosquée de Kairouan. Les forces de sécurité sont alors intervenues et ont escorté Amina vers un fourgon de police, quand des habitants du lieu ont crié “Dégage” à son intention.

Au contraire de ce que beaucoup d'organes de médias ont rapporté, ce n'est pas une inculpation d’ “atteinte à la pudeur” que risque Amina. Elle pourrait, en revanche, passer jusqu'à six mois en prison pour la possession non autorisée de spray au poivre. Le portail Nawaat a aussi rapporté que la jeune femme n'a pas été inculpée jusqu'à présent de “profanation de sépulture”, une charge punie de jusqu'à deux ans de prison selon le code pénal tunisien.

La journaliste française basée à Tunis Perrine Massy raconte :

Amina sera jugée le 30 mai pour détention sans autorisation d’une bombe de gaz paralysant. L’objet, selon l’un de ses avocats, Me Souheib Bahri, a été retrouvé dans le sac à dos de la jeune fille, sans que l’on puisse savoir si elle comptait l’utiliser comme une arme ou pour se défendre…

Quant à une éventuelle « profanation de tombeaux », elle est simplement mentionnée dans le procès verbal, mais n’a pas été prise en considération par le procureur général et ne fait (pour l’instant) pas l’objet de poursuites judiciaires.

Enfin, contrairement à ce qu’on a pu lire parfois, nulle part il n’est fait mention ni d’une atteinte à la pudeur ni d’une détention d’arme blanche par Amina.

Nawaat s'est aussi procuré la vidéo d'un entretien avec Amina et de son action de protestation à Kairouan le 19 mai.

Un mathématicien péruvien démontre une conjecture de presque 300 ans

samedi 25 mai 2013 à 23:20

Le mathématicien péruvien Harald Andrés Helfgott a fait la une de la presse lorsqu'on a appris qu'il avait démontré la solution d'un problème de la théorie des nombres vieux de 271 ans.

C'était en 1742 que la théorie du mathématicien prussien Christian Goldbach, connue comme la conjecture de Goldbach, affirma que “tout nombre entier supérieur à 5 peut être écrit comme la somme de trois nombres premiers”.

Cette conjecture, qui est un des problèmes les plus difficiles en mathématiques, a été étudiée par plusieurs spécialistes en théorie des nombres et confirmée par ordinateurs pour tous les nombres pairs inférieurs à 1018. Après avoir travaillé d'arrache-pied sur ce qu'on appelle la conjecture faible de Goldbach, Helfgott a réussi à la démontrer complètement.

Harald Andrés Helfgott, foto compartida en Facebook.

Harald Andrés Helfgott, une image partagée sur Facebook.

Helfgott occupe un poste au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) en France et il a publié deux articles “où il revendique d'avoir amélioré les estimations des arcs majeur et mineur suffisamment pour prouver la conjecture faible de Goldbach sans condition”.

Le blog Cajón de sastre (Caisson de couturier [espagnol]) a répercuté la nouvelle [espagnol] et inclus un lien vers la démonstration complète de Helfgott.

Entre-temps, les usagers de Twitter ont aussi exprimé leur opinion sur le travail de Harald Helfgott, en utilisant les mots clics #Helfgott et #Goldbach.

Alberto Anguiano (@Dr_LAAG) a résumé la nouvelle dans un seul tweet :

@Dr_LAAG: #Goldbach: “Todo número impar mayor que 5 puede expresarse como suma de tres números primos”, conjetura resuelta por un peruano #Helfgott.

@Dr_LAAG: #Goldbach: ” Tout nombre impair supérieur à 5 peut être s'exprimer comme la somme de trois nombres premiers”, une conjecture résolue par un Péruvien #Helfgott.

L'usager de Twitter et physicien V H Satheeshkumar (@VHSatheeshkumar) s'est exprimé dans trois tweets:

@VHSatheeshkumar#Helfgott résout un des problèmes les plus anciens en #mathématiques, la ternaire #Goldbach #conjecture http://arxiv.org/abs/1305.2897 . #numbers

@VHSatheeshkumar: la #Goldbach #conjecture forte: ” Tout #nombre pair supérieur à 2 peut être écrit comme la somme de deux nombres #premiers.”

@VHSatheeshkumar: La ternaire #Goldbach #conjecture: ” Tout nombre impair supérieur à 5 peut être écrit comme la somme de trois nombres premiers.”

Et dmv.mathematik.de (@dmv_mathematik) a demandé :

@dmv_mathematik: du progrès a été fait avec la preuve du #théorème de #Goldbach ? #Helfgott l'affirme, la preuve publiée sur http://arxiv.org/abs/1305.2897 #math #prime #conjecture

La mathématicienne norvégienne Torgunn Karoline Moe (@TorgunnKaroline) a partagé son enthousiasme à propos du travail de Helfgott dans deux tweets :

@TorgunnKaroline: Goldbach-artikkelen ligger her http://arxiv.org/abs/1305.2897 . Les med måte! #helfgott #goldbach #abel

@TorgunnKaroline [norvégien] : L'article de Goldbach peut être lu ici http://arxiv.org/abs/1305.2897. Lisez son travail ! #helfgott #goldbach #abel

@TorgunnKaroline: @alexarje For en fantastisk nyhet!! S2 #goldbach #helfgott

@TorgunnKaroline [no]: @alexarje Pour une nouvelle fantastique !! S2 #goldbach #helfgott

Mexico_Today (@Mexico_Today) a publié un tweet joyeux :

@Mexico_Today: ►PERÚ: ‘INCREÍBLE!! MATEMÁTICO PERUANO RESUELVE CONJETURA DEBIL DE GOLDBACH’ #peru #matemáticas #goldbach

@Mexico_Today [es]: ►PÉROU: ‘INCROYABLE !! UN MATHÉMATICIEN PÉRUVIEN RÉSOUT LA CONJECTURE FAIBLE DE GOLDBACH’ #peru #matemáticas [mathématiques] #goldbach

Mario Daniel (@Desiderantes) a dit avec plus d'ironie :

@Desiderantes: Ok señores, ya probaron la conjetura de #Goldbach, ya se pueden dormir http://arxiv.org/abs/1305.2897

@Desiderantes [espagnol] : Eh bien, Messieurs, la conjecture de #Goldbach a été démontrée, vous pouvez aller dormir maintenant http://arxiv.org/abs/1305.2897

S'agissant du Pérou, une allusion au football était inévitable, et laslo rojas (@amnesico) a écrit :

@amnesico: Confirmado: Harald Helfgott es la Foquita de las matematicas: http://ow.ly/ldsE0  #Goldbach #Math

@amnesico [espagnol] : Confirmé: Harald Helfgott est la Foquita des mathématiques : http://ow.ly/ldsE0  #Goldbach #Math

Jefferson Farfán, connu comme Foquita (petit phoque), est un joueur de foot péruvien qui est actuellement le numéro 4 de l'équipe Schalke 04 de la Bundesliga.

De son côté, Luis Biedma (@LBiedma) a dit simplement :

@LBiedma: Acaban de probar la conjetura debil de #Goldbach!? Que leeeeendoooo!!! #OMG [Oh, Díos mío]

@LBiedma: On vient de prouver la conjecture faible de #Goldbach !? Si bieeen !!! #OMG Oh, mon Dieu.

Enfin, Luis das Cragfeit (@Cragfeit) a joué avec les mots :

@Cragfeit: ¿Entonces #Goldbach decía que si dos primos se casaban, siempre tendrían hijos que se dividieran por la mitad? #Preguntica #PrimeNumbers

@Cragfeit [es]: Alors, #Goldbach disait que si deux cousins se mariaient, ils auraient toujours des enfants qu'on pourrait diviser en deux? #Preguntica [petite question] #PrimeNumbers

Le mot espagnol “primo” signifie à la fois “cousin” et “premier”.

Comme l'a écrit Helfgott sur Facebook [espagnol] :

Me parece que lo importante es – mas alla de donde vivamos o trabajemos – mantener un compromiso con la educacion y la ciencias en el Peru y Sudamerica, y con la matematica local en particular. [...] Quisiera que esto sirva para que el trabajo que muchas generaciones han hecho por la matematica peruana sea apreciado.

Il me semble que ce qui est important, peu importe où nous vivons ou travaillons, c'est de maintenir un engagement dans l'éducation et les sciences au Pérou et en Amérique Latine, et dans les mathématiques locales en particulier… J'aimerais que cela serve à ce que le travail fait par plusieurs générations pour les mathématiques péruviennes soit apprécié.

L’écart entre les sexes s’ẻlargit dans les villes chinoises

samedi 25 mai 2013 à 19:52

Le China Digital Times a mis en évidence des discussions sur l’écart des sexes en Chine. Bien que le pourcentage total des femmes qui travaillent n’est pas si bas, le taux d’emploi des femmes en âge de travailler dans les zones urbaines est tombẻ à 60,8% en 2010 contre 77,4% vingt ans plus tột, et cela compte-tenu de l’urbanisation.