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Grève nationale dans l'industrie cambodgienne de l'habillement pour un doublement des salaires

dimanche 29 décembre 2013 à 10:46
A worker holding a sign calling for a $160 dollar monthly minimum wage. Photo from the blog of Mu Sochua

Un gréviste tient une pancarte réclamant un dalaire minimum mensuel de 160 dollars. Photo du blog de Mu Sochua

[Liens en anglais sauf mention contraire] Des dizaines de milliers de travailleurs de l'habillement ont participé au Cambodge à une grève nationale pour exiger du gouvernement qu'il augmente le salaire minimum mensuel à 160 dollars. Le salaire minimum actuel n'est que de 80 dollars et le conseil du travail n'est prêt à accorder qu'une hausse de 15 dollars sur le salaire de base. Un responsable gouvernemental a aussi indiqué aux ouvriers que leur revendication d'un salaire minimum de 160 dollars ne sera satisfaite qu'en 2018.

Le secteur de l'habillement représente 5 milliards de dollars d'exportations au Cambodge et emploie plus de 600.000 travailleurs.

Les ouvriers en grève ont dressé des barrages à Phnom Penh en plus de leur manifestation devant le Ministère du Travail. Alors que le mouvement continue à prendre de l'ampleur, les usines ont reçu l'ordre de s'arrêter. John Vink raconte :

Le barrage devant le Ministère du Travail a été maintenu toute la journée par les ouvriers en grève pour une augmentation de salaire.

Un autre barrage, devant la Zone Économique Spéciale de Kambol, à quelque 19 km de Phnom Penh, a été monté par des grévistes après avoir été refoulés par la police anti-émeutes quand ils avaient essayé de pénétrer la Zone. La Zone Économique Spéciale a été bouclée avec une double hauteur de caisses et des clôtures de barbelés.

La manifestation des ouvriers de l'habillement devant le Ministère du Travail se poursuit dans le calme mais beaucoup disent leur colère contre le gouvt qui ignore leurs difficultés économiques

Autre photo de ce matin quand 2000 ouvriers d'usine bloquent la rue devant le Ministère du Travail

L'entrée du Ministère du Travail, Phnom Penh

Redistribuer et optimiser la richesse de la nation mieux que [avec] 160 dollars. Voitures de luxe, villas ou niveau de vie décent pour tous

Cette vidéo montre un affrontement entre grévistes et policiers :

 

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Les ouvriers ont eu le soutien du Parti du sauvetage national du Cambodge, dans l'opposition, qui a publié une déclaration en faveur de la revendication d'un salaire minimum de 160 dollars :

Si le salaire minimum n'est pas augmenté à 160 dollars immédiatement, la hausse des prix alimentaires et du coût de la vie rendra impossible aux travailleurs de l'habillement de faire face à leurs besoins élémentaires, et les grèves qui ont récemment engagé le secteur de l'habillement vont continuer.

L'opposition tient des manifestations quotidiennes au Parc de la Liberté à Phnom Penh pour réclamer le renvoi de l'actuel gouvernement, accusé [fr] d'avoir manipulé les résultats des élections de cette année. Le Premier Ministre Hun Sen exerce le pouvoir depuis trois décennies bien que son parti ait perdu beaucoup de siège au dernier scrutin parlementaire.

De nombreux grévistes ont rejoint le rassemblement des opposants, ce qui pourrait fragiliser encore plus le gouvernement Hun Sen. Les syndicats ont promis de poursuivre les actions de protestation jusqu'à satisfaction de leur revendication.

Pendant ce temps, les patrons des usines ont mis en garde que la poursuite des grèves va nuire à l’économie locale et à la situation des ouvriers. Ils ont aussi exhorté le gouvernement à adopter une ‘tolérance zéro envers les grèves illégales.’ Un appel critiqué par le Centre cambodgien pour les Droits de l'homme, qui veut voir traitées les ‘racines du conflit du travail’ :

Le CCDH est inquiet que de telles déclarations appelant à la tolérance zéro envers les grèves illégales ne feront qu'exacerber les problèmes dans le secteur de l'habillement. Que la grève soit légale ou pas, une politique de tolérance zéro ne fera qu'ignorer les causes à l'origine du conflit et conduira très probablement à de nouvelles répressions violentes contre les ouvriers et les syndicalistes.

La grève actuelle a donné un coup de projecteur sur la condition déplorable [fr] des travailleurs de l'habillement au Cambodge et en particulier la nécessité pour le gouvernement et le patronat de l'habillement de s'accorder sur un plan d'amélioration de la condition des ouvriers.

Uruguay : un “Sanctuaire pour baleines et dauphins”

samedi 28 décembre 2013 à 22:12
Fotos de

Photo partagée par @PaipoUruguay sur Twitter.

[Les liens renvoient vers des pages en langue espagnole.]

En septembre, l'Uruguay a adopté la loi 19.128 qui qualifie les eaux territoriales du pays de “sanctuaire pour baleines et dauphins.” La loi ne s'applique pas uniquement aux eaux territoriales mais aussi à la zone économique exclusive de l'Uruguay et interdit poursuite, chasse, capture, pêche ou toute action faisant des cétacés l'objet d'un processus de transformation. 

Cela comprend aussi l'interdiction du transport et le déchargement de baleines et dauphins vivants, sans considération du fait que les navires naviguent sous pavillon uruguayen ou d'autres pays. La loi prévoit des sanctions pour ceux qui ne la respectent pas. Des exceptions seront prévues à des fins scientifiques et médicales, à condition qu'elles soient validées par les autorités de l'Etat. La loi prend aussi en compte les cas d'épuisement, agression, ou tout autre mauvais traitement qui pourrait conduire à la mort de cétacés. 

La loi a été approuvée à l'unanimité par le législateur et promulguée le 13 septembre par le Président José Mujica.

La nouvelle législation renforce les politiques de conservation actuelles de l'Uruguay, mises en oeuvre par le ministre de la vie animale, de l'agriculture et de la pêche (MGAP) et par l'Administration nationale des ressources aquatiques (DINARA). Le directeur de la DINARA, Daniel Gilardoni, s'est exprimé suite à la publication du gouvernement Presidencia en disant : “La plus grande menace à notre pays est la navigation, une grande partie de l'échouage des cétacés est due aux collisions entre les baleines et les navires.”

Le sanctuaire pour baleines et dauphin nouvellement créé dans les eaux uruguayennes sera bénéfique économiquement d'après un article intitulé “Uruguay sanctuary for whales and dolphins: Let the cetaceans come to me” ["Sanctuaire uruguayen pour baleines et dauphins : laissez les cétacés venir à moi"] sur le blogue Ballenas en Uruguay [Baleines en Uruguay].

Le cyberespace a vu poindre des réactions favorables à la validation de la loi. Les médias sociaux témoignaient de l'approbation répandue du nouveau statut de l'Uruguay comme “sanctuaire pour baleines et dauphins.”  

L'an passé, l'utilisateur Jana (@Piper_uy) contribuait à la campagne de promotion de la proposition de loi sur Twitter :

Cliquez pour soutenir la création d'un sanctuaire pour les baleines en Uruguay  http://t.co/N7x1uVMN

En octobre de la même année, d'après la journaliste Lourdes Vitabar (@louvitabar), plusieurs groupes de différentes écoles se sont réunis devant le Palais législatif : 

A neuf heures, des écoliers de Maldonado et Rocha (soutenus par Paez Vilaró) se rendent au Palais législatif pour promouvoir la proposition de loi sur le sanctuaire des baleines.

Le responsable du Parti national du département de la Rivera, Gerardo Amarilla (@GerardoAmarilla), anticipait la réussite de la proposition de loi en mars cette année-là :

Le sanctuaire des baleines et dauphins a été validée aujourd'hui par la Chambre des représentants et sera présentée au Sénat où elle devrait devenir une loi.

Animales Sin Hogar (@ASHcomUY) [Animaux sans frontière] se félicitait de l'information lorsque la loi a été validée en septembre ; au même moment, cependant, ils regrettaient la mort d'une baleine échouée dans la district de Colonia :

D'une part nous fêtons cette merveilleuse nouvelle concernant la création d'un sanctuaire pour nos baleines et dauphins…. http://t.co/DTtyd0hXVQ

Pour plus d'informations quant aux discussions connexes au sujet de l'écosystème maritime de l'Uruguay, vous pouvez suivre l'Organisation pour la protection des cétacés (OCC) sur Facebook et Twitter.

PHOTOS : Humains des Comores, de Madagascar et des Iles Mascareignes

samedi 28 décembre 2013 à 22:07

[Sauf indication contraire les liens dirigent vers des pages en français]

Le concept “Humains de….” (Humans of…) est un projet photographique qui réunit des portraits et des interviews de gens ordinaires du monde entier. Brandon Stanton est à l'origine du projet avec Humains de New York [en], et l'idée a essaimé par centaines dans le monde entier, de l’Amérique Latine au Sud de l'Asie en passant par Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.

L’île de Madagascar dans l'Océan Indien a son propre site ‘Humains de…', mais le phénomène n'a pas encore atteint les Iles Mascareignes voisines ou les Comores au nord-ouest. Nous espérons que de nombreux photographes de talent vont relever le défi. On peut commencer par quelques photos des Comores, de Madagascar, de Maurice et de la Réunion.

Humains des Comores

Les photos suivantes ont été prises par David Stanley à Moroni, la capitale de la Grande Comore  (Ngazidja). On voit une jeune femme qui transporte un jerrican d'eau. L'accès à l'eau potable reste un combat dans une grande partie des Comores:

 

Children collecting water from public taps in Moroni, Grande Comore, Union of the Comoros by David Stanley CC License -BY-2.0

Les enfants vont chercher l'eau aux robinets publics à Moroni, Grande Comore, Union des Comores. Photo de David Stanley, License CC BY-2.0

Humains de Madagascar

Joey Ayoub, contributeur Global Voices qui vient de publier un post de photos Humains du Moyen Orient et d'Afrique du Nord, a aidé à la création d'une page Facebook Humains de Madagascar. Il a ensuite passé la main à Lalah Ariniana, elle aussi contributrice de Global Voices qui vit à Madagascar. Voici le dernier post en date publié sur la page Facebook de Humains de Madagascar [en] :

"Tarika Mainty"a band created by kids playing drums and dancing in the streets of the Capital City by Lalah Ariniaina with her permission

“Tarika Mainty” un groupe créé par des enfants qui font de la batterie et qui dansent dans les rues de la capitale. Photo de Lalah Ariniaina avec son autorisation

Pour accompagner le post du blog, Lalah explique la vie de ces trois enfants qui ont créé leur groupe musical pour gagner leur vie:

j’ai fait la connaissance de trois garçons d’une dizaine d’années du groupe « Mainty » (Noir). Fabrice est à la batterie, Christian fait du bruit avec une corne (comme celle qu’on utilise pendant les fêtes d’anniversaire) et Cédric danse. Ils offrent des petits spectacles de rue en faisant le tour des quartiers du centre-ville.

Humains de Maurice

Il n'y a pas encore de blog ‘Humains de Maurice', mais la page ‘Humains de Dubaï’ a publié quelques photos [en] pour démarrer le projet. Voici une photo d'un snack typique de Port Louis :

Man in front of grocery store in Port Louis via Humans of Dubai with permission

Un homme devant une épicerie à port Louis, avec l'autorisation de Humains de Dubaï

Humains de La Réunion

Il n'y a pas encore de page Humains de la Réunion, mais on trouve de belles photos à partager sur la page Facebook de Ile de La Réunion Tourisme (IRT). On y trouve une grande variété de photos qui illustrent la diversité de l'île. Voici une photo d'artistes de Saint Maxime, Ile de la Réunion:

Maxime Laope and their kids in Reunion with their permission

Maxime Laope et ses enfants à la Réunion, avec leur autorisation

PHOTOS : Humains d'Asie du Sud

samedi 28 décembre 2013 à 21:36

[Tous les liens de ce billet dirigent vers des sites en anglais]

En 2010, le photographe Brandon Stanton a commencé à photographier des inconnus dans les rues de New York, en leur posant quelques questions et en partageant leur histoire en ligne. Après trois ans, il a monté la page Facebook “Humains de New York” (Humans of New York). La popularité du projet s'est vite étendue et des photographes professionnels et amateurs du monde entier ont commencé à copier son idée sur des blogs ou des pages Facebook, mettant en avant les photos et les histoires de personnes de leurs régions. 

Voyez donc comment “Humains de New York” a inspiré les photographes des pays d'Asie du Sud.

Inde

Screenshot of the Humans of India Facebook Page

Capture d'écran de la page Facebook “Humains d'Inde” (Humans of India)

Depuis son lancement le 1er juin 2012, la page Facebook “Hommes d'Inde” (Humans of India) a attiré plus de 108 700 abonnés et a été partagée par plus de 17 800 personnes. Megha Majumder, l'administratrice de la page Humans of India, a expliqué lors d'un entretien sur Mashable:

Il existe ce mot dont je suis tombée amoureuse il y a quelque temps : “sonder” (en anglais), qui correspond à la prise de conscience que chaque passant aléatoire vit une vie aussi dynamique et complexe que la vôtre, aussi complète avec leurs propres pensées, sentiments et émotions. Et pour eux aussi, vous n'êtes qu'une personne croisée dans la rue. Ce mot “sonder” a saisi ma conscience — les gens n'étaient plus des étrangers.

A decoration of the body, an enhancement of the soul ॐ. Image by Humans of India. Used with permission.

Une décoration du corps, un embellissement de l'âme. Photo de “Humans of India”. Utilisée avec leur permission.

"I'm pretty sure that love and light have something to do with each other. That's why Diwali's cool. Lots of love in the air." Image by Humans of India. Used with permission

“Je suis quasiment sûr que l'amour et la lumière sont reliés l'un à l'autre. C'est pourquoi la fête de Diwali est tellement belle. Il y beaucoup d'amour dans l'air.” Photo de “Humans of India”. Utilisée avec leur permission

Des initiatives similaires ont été prises par d'autres villes dont les projets sont intitulés Humans Of BangaloreHumans of Mumbai, Humans of New Delhi (12), Humans of Hyderabad et Humans of Lucknow. La plupart de ces pages acceptent les soumissions provenant des internautes. 

Screenshot of Humans of Bangalore page

Capture d'écran de la page “Humans of Bangalore”

Bangladesh

Humans of Bangladesh est un projet collaboratif des internautes qui a gagné plus de 2 050 abonnés depuis son commencement le 19 juillet 2012.

Screenshot of Humans of Bangladesh blog

Capture d'écran du blog de “Humans of Bangladesh”

Il existe aussi un autre nouveau projet, débuté le 29 novembre 2013 par des photographes bangladais intitulé Humans of Bangladesh, qui compte déjà plus de 4 700 abonnés.

Screenshot of Humans of Bangladesh by Bangladeshi photographers.

Capture d'écran de “Humans of Bangladesh” par des photographes bangladais.

Une page Humans of Dhaka est aussi disponible.

Maldives

La page Facebook Humans of Maldives a été lancée le 10 août 2013 et est suivi par plus de 2300 personnes.

Screenshot from Humans of Maldives Facebook page

Capture d'écran de la page Facebook de “Humans of Maldives”

Bhoutan

Inspiré par “Humans of New York”, la page “Humans of Bhutan“ a été lancée en septembre 2012 et a continué d'étendre sa collection de photos avec un portrait à la fois.

Screenshot of Humans of Bhutan webpage

Capture d'écran de la page web “Humans of Bhutan”

Népal

La page de Humans of Nepal, qui a commencé le 7 juin 2013, célèbre la diversité culturelle, ethnique et religieuse du Népal. 

Screenshot from Humans of Nepal

Capture d'écran de ‘Humans of Nepal”

Pakistan

La page Humans of Pakistan a été lancée en juillet 2012 et une autre page similaire Humans of Pakistan a commencé le 22 août 2013. Ces pages sont suivies par quelques centaines de personnes.

screenshot of the Humans of Pakistan Facebook page

Capture d'écran de la page Facebook de “Humans of Pakistan”

Il semblerait que les pages de villes soient plus populaires, comme Humans of Islamabad et Rawalpindi (3 416 abonnés), Humans Of Kashmir (1 209 abonnés), Humans of Sindh (3 521 abonnés), Humans of Lahore (7 057 abonnés) et Humans of Karachi (99 647 abonnés).

Letter by Sakina. Image courtesy Humans of New York and Humans of Karachi

Sakina Gheewala. Photo cédée par “Humans of New York” et “Humans of Karachi”

Sakina Gheewala a écrit une lettre à Brandon Stanton, le créateur de Humans of New York, qui a été publiée sur la page de Humans of New York, expliquant comment le projet l'a touchée : 

Cher Brandon,

Mon livre HONY (Humans Of New York) est arrivé au Pakistan aujourd'hui. Bien que je l'aie reçu avec cinq mois de retard, il s'agit de mon plus beau cadeau d'anniversaire de l'année. 

Dans ce pays où des gens se battent pour survivre chaque jour, j'appartiens à l'une des ces personnes chanceuses dont le souci principal est d'être acceptée à la faculté de médecine. Dans le monde où je vis, les personnes comme moi, quoi que l'on fasse pour le nier, vivent dans une bulle. Et nos problèmes sont appelés “les plus grands problèmes mondiaux”. Peut-être que cela surprendra les gens de voir qu'une “Pakistanaise” soit tellement en contact avec le Monde Occidental. Pour voir quelque chose d'autre que la haine que le monde voit s'irradier d'ici. Mais dans ma petite bulle ici au Pakistan, je trouve l'inspiration dans les histoires partagées sur “Humans of New York”, car elles décrivent plus que ce qui est perçu par une personne standard. Oui, le Pakistan en tant qu'Etat souffre plus que les autres, nous avons en effet des milliards de problèmes, mais HONY me rappelle qu'au dessus de tout, nous restons des humains. Ainsi, tous les Pakistanais ne sont pas pareils, les Américains ne le sont pas non plus. Cela me rappelle d'aimer et de respecter tout le monde — ce que de nombreuses personnes ici ont tendance à oublier. Les images et les histoires sur HONY me donnent presque toujours l'impression que tout est possible. 

Merci, 

Sakina

Les plaques d'immatriculation “califat islamique” arrivent en Syrie

samedi 28 décembre 2013 à 19:51
A car in Syria bearing the Islamic Caliphate number plate. Photograph tweeted by @ZaidBenjamin

Plaque d'immatriculation du califat islamique sur une voiture en Syrie. Photo tweeté par @zaidbenjamin

 

Zaid Benjamin a partagé cette photo sur Twitter, d'une plaque d'immatriculation du Califat Islamique, vue sur une voiture en Syrie :

La première voiture de Syrie immatriculée Etat du Califat

Ces plaques d'immatriculation sont émises par l’Etat Islamique de Syrie et d'Irak [Liens en anglais].