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L'état de la liberté d'expression en Tunisie en 2012

mercredi 2 janvier 2013 à 09:11

Pour la Tunisie, l'année 2012 n'a pas marqué la fin du combat pour la liberté d'expression. Certes, la censure sur Internet n'a plus lieu, mais les défenseurs de la liberté d'expression ont fait part de leur inquiétude sur le recours à la religion pour justifier les atteintes à la liberté d'expression. Dans le même temps, un vide juridique a caractérisé le paysage médiatique tunisien dans un contexte où le gouvernement continue à ignorer une nouvelle loi sur la presse visant à protéger les journalistes et à limiter les ingérences du gouvernement dans les médias.

Un accès au Web non censuré 

En février, la cour de cassation a cassé un jugement ordonnant le filtrage de la pornographie en ligne. Début septembre, la Tunisie a adhéré à la “Freedom Online Coalition” [en], un groupe de gouvernements “oeuvrant à la promotion de la liberté sur Internet”. La troisième conférence de la coalition se tiendra l'an prochain dans le pays situé à l'extrême Nord de l'Afrique.

En dépit de ces avancées positives de la part d'un pays qui avait été un “ennemi d'Internet”, les activistes restent particulièrement concernés par l'absence d'enquêtes sur la surveillance sur Internet et la censure à l'époque du précédent régime. Dans un entretien accordé Global Voices, le dessinateur politique anonyme _Z_ a déclaré :

19 mois après la chute de la dictature, il n'y toujours pas eu la moindre enquête sérieuse sur la manière dont le régime de Ben Ali a régenté le Web. Cette machine, que nous appelions Ammar 404, et qui était utilisée pour diffuser l'horreur sur le net tunisien (censure, arrestations, menaces…), pourrait simplement rester en place en attendant le signal pour sa réactivation.

En août, un groupe de blogueurs et d'activistes a porté plainte [en] contre le Ministre tunisien de l'intérieur, pour obtenir la divulgation de l'identité des responsables ayant donné les instructions de filtrage.

Les internautes tunisiens restent donc encore exposés à des poursuites judiciaire. En mars 2012, Ghazi Beji et Jabeur Mejri ont été condamnés [en] à sept ans et-demi de prison pour avoir publié de contenus attentant à l'Islam. Mejri, qui est toujours derrière les barreaux après avoir perdu en appel [en], a publié des caricatures du Prophète Mohamed sur Facebook. Beji qui a dû fuir le pays, a publié un livre intitulé “L'illusion de l'Islam” sur le site de partage de documents Scribd.

Poster d'une campagne pour la liberté d'expression organisée par Nawaat et IFEX-TMG en mai 2012

Blasphème 

Le 1er août, le mouvement Ennhadha - le parti qui a remporté l'élection législative l'an passé - a adopté une législation anti-blasphème [fr], pour l'introduire dans le Code pénal du pays. Cette loi n'a pas encore été discutée par l'Assemblée Nationale Constituante (ANC), élue en octobre 2011, afin de rédiger la nouvelle constitution du pays. Une semaine après, le premier projet de la nouvelle constitution tunisienne était promulgué. Le projet comportait une clause criminalisant le blasphème. Cette clause a toutefois été retirée à l'issue des négociations entre les trois partis du gouvernement de coalition.

Le 14 décembre, l'ANC a publié une version modifiée du projet de constitution sur son site Web. Le nouveau projet ne comporte pas de clause sur le blasphème, garantit la liberté d'expression et interdit la censure préalable.

La promesse d'Ennahdha de criminaliser le blasphème a trouvé son illustration lors du controversé Printemps des Arts [fr], une exposition d'art contemporain organisée du 1er au 10 juin. Le 10 juin, des manifestants ultra-conservateurs ont pris d'assaut le Palais Abdelia, où s'est tenue la cérémonie de clôture, et ont détruit des oeuvres artistiques qui y étaient exposées. Les manifestants ont accusé l'exposition de présenter des oeuvres blasphématoires, ce que les organisateurs ont nié. Les manifestations violentes ont été provoquées par des rumeurs circulant dans les réseaux sociaux comme Facebook, en affirmant que l'exposition avait exposé un tableau dépeignant le Prophète Mohamed.

Le 3 mai une cour de première instance de Tunis a condamné Nabil Karoui, le directeur de la chaîne de télévision privée Nessma TV, à verser une amende de 12 000 dinars tunisiens, pour avoir diffusé le film d'animation Persepolis.

Des responsables de médias derrière les barreaux 

Le 15 février, Nasreddine Ben Saida, le directeur général du quotidien arabophone Attounissia était arrêté, en compagnie de deux de ses journalistes, après la publication d'un photo en première page montrant le footballeur Sami Khedira avec son amie dévêtue. Tous trois ont été relâchés ultérieurement.

[de droite à gauche] Le Président Moncef Marzouki, le Premier Ministre Hamadi Jebali et le chef du parti islamiste Ennahdha Rached Ghannouchi ont interprété une chanson dans le spectacle de marionnettes Logique Siyasi.

Fin août, une cour à Tunis a ordonné l'arrestation de Sami Fehri, producteur de télévision et directeur de la chaîne de télévision Attounissia, pour des faits de corruption. Fehri était co-propriétaire d'une société de production avec le beau-fils de Ben Ali.

Avant de se rendre à la police, Fehri a déclaré qu'un conseiller en relations publiques du Premier Ministre Hamadi Jebali, lui avait demandé de se plaindre de la diffusion du spectacle satirique de marionnettes, Logique Siyasi [logique politique]. Le spectacle a été suspendu en août, mais la chaîne de télévision a recommencé à diffuser ses émissions récemment. Fehri n'a pas été relâché malgré un verdict prononcé le 28 novembre par la plus haute juridiction, annulant son accusation et son ordre de détention [en]. Il a entamé une grève de la faim afin de protester contre sa détention. Le 27 décembre, il était transféré dans un hôpital après l'aggravation de son état de santé.

Liberté de la presse 

Manifestations des journalistes contre l'ingérence du gouvernement le 17 octobre. Photo de Rabii Kalboussi

Le 17 octobre, des journalistes tunisiens sont entrés en grève afin de protester contre ce qu'ils estimaient une atteinte du gouvernement contre la liberté de la presse et un contrôle des médias officiels. Les journalistes ont également réclamé du gouvernement de promulguer deux décrets adoptés en novembre 2011 par le précédent gouvernement par intérim. Les deux lois lois[en] (décrets 115 et 116) garantissent la liberté de la presse et l'indépendance des médias officiels.

Armée et censure 

Le 21 mai, un général d'armée confisquait deux caméras appartenant au journaliste Ramzi Bettibi, collaborateur pour le blog collectif Nawaat. Bettibi avait filmé une audience du procès dans l'affaire de la mort de manifestants lors des soulèvements qui ont mis fin au régime de Ben Ali. Bettibi a entamé une grève de la faim pendant plusieurs jours afin de réclamer la fin des restrictions imposées à la couverture des audiences judiciaires dans “l'affaire des Martyrs”.

Ayoub Massoudi, ex-conseiller de l'actuel Président Moncef Marzouki doit être jugé par une cour militaire pour ses déclarations télévisées à propos de l'extradition de l'ex premier ministre Gaddafi de la Tunisie vers la Libye. Massoudi avait décrit l'extradition de Baghdadi Mahmoudi comme “une trahison contre l'état” et avait accusé Rachid Ammar [le chef de l'état-major des forces armées tunisiennes] et Abdelkrim Zbidi [le Ministre de la défense] de ne pas avoir informé le Président Marzouki de la procédure d'extradition en cours le 14 juin. Le 21 septembre, Messoudi a été condamné à quatre mois d'emprisonnement avec sursis. La prochaine audience du tribunal est prévue pour le 3 janvier.

Jugement pour des graffitis 

“Libérez Zwewla” Graffiti de Crazy Boys

Oussama Bouagila et Chahine Berriche, artistes graffeurs et membres de la communauté des artistes de rue, Zwewla [les pauvres en dialecte tunisien] ont fait l'objet de poursuites après avoir dessiné des graffitis exprimant leur soutien pour les pauvres. Ils ont été accusés d'avoir “écrit, sans autorisation, sur un bien public”, d'avoir “troublé l'état d'urgence” et de “publier de fausses informations susceptibles de troubler l'ordre public”. Le 5 décembre, leur jugement était reporté en première instance au 23 janvier 2013.

10 résolutions pour être plus en sécurité sur le Web en 2013

mardi 1 janvier 2013 à 20:03

[Les liens de ce billet renvoient vers des pages web en anglais.]

Notre site Global Voices Advocacy (GVA) œuvre à la défense de la liberté d’expression en ligne. Dans le cadre de ce travail, GVA a déjà publié des guides et des informations relatives à des outils permettant aux internautes de naviguer en toute tranquillité,  de contourner la censure et de se protéger en ligne.

En ayant toujours en tête la défense des libertés numériques, en 2013, GVA compte publier des rapports et des guides concernant l’anonymat, la confidentialité, le journalisme citoyen, la surveillance, le contournement de la censure, l’activisme en ligne, etc.

Pour débuter cette nouvelle année, l’équipe de GVA vous conseille de prendre 10 résolutions sous forme d’outils à utiliser et de stratégies à adopter pour éviter de compromettre votre sécurité en ligne. Cette sélection rassemble les méthodes les plus efficaces à sa connaissance. Toutefois il convient de ne pas perdre de vue qu’aucune stratégie ne permet d’utiliser Internet de manière totalement sûre. Il est donc important de toujours faire preuve de bon sens.

1. Suivre quelques règles élémentaires

Il est toujours bon de se remmémorer les règles de base concernant la sécurité en ligne. Google offre de précieux conseils à ce sujet.

À ce propos, la page de l’Electronic Frontier Foundation (EFF) consacrée à la lutte contre la surveillance reste une lecture indispensable pour les personnes souhaitant s’informer sur les fondamentaux des technologies de cryptage, de suppression sécurisée et des réseaux virtuels privés.

2. Rester anonyme en ligne

Pour empêcher les sites web et les autorités de vous surveiller en ligne, une solution : Tor. Il s’agit d’un navigateur gratuit qui utilise un réseau mondial de serveurs pour vous permettre de naviguer en toute sécurité, en empêchant les outils de surveillance et d’analyse de trafic d’accéder à votre localisation. Il peut être téléchargé sur clé USB et utilisé sur n’importe quel ordinateur.

3. Préserver sa vie privée

Vos habitudes en ligne en disent beaucoup sur vous. La plupart des sites web et des annonceurs en ligne en sont conscients et usent de techniques de surveillance invisibles pour enregistrer des informations personnelles vous concernant.

L'EFF propose un guide en 4 étapes pour mettre fin à toute invasion non désirée de votre vie privée.

Vous pouvez aussi utiliser DuckDuckGo, un moteur de recherche qui, contrairement à Google, n’enregistre pas d’informations relatives aux utilisateurs.

4. Garder l’anonymat sur les terminaux mobiles

Que vous soyez une société désireuse de surveiller les habitudes de navigation de potentiels clients ou un gouvernement souhaitant traquer des dissidents, les téléphones portables ont été créés pour votre plus grand bonheur. Aucune technologie ne s’était autant rapprochée de celles imaginées par George Orwell dans son cauchemar dystopien. Heureusement, ils existent de nombreuses manières pour les utilisateurs d’employer ces dispositifs de manière plus intelligente et plus sûre.

Orbot est une application Android gratuite et open source, conçue par Tor et The Guardian Project, qui utilise le réseau mondial des serveurs de Tor pour masquer la localisation et l’identité de l’utilisateur.

5. Sécuriser ses données

Protégez vos données en utilisant un logiciel de cryptage de disque dur, tel que Truecrypt et utilisez-le sur chacun de vos ordinateurs. TrueCrypt est un logiciel gratuit, facile à utiliser, léger et intuitif qui peut crypter des parties ou la totalité de vos dispositifs de stockage, afin de protéger et de masquer vos fichiers sensibles, particulièrement utile en voyage.

Pour obtenir des informations supplémentaires sur les logiciels de cryptage de disque et leur compatibilité, reportez-vous à cet article Wikipédia.

6. Ne laisser aucune trace

Lifehacker explique comment utiliser Tails, un système d’exploitation portable qui repose sur Linux et permet de naviguer sur la Toile depuis n’importe quel ordinateur sans laisser de traces. Il n’est pas infallible, mais offre une meilleure protection que les systèmes traditionnels.

7. Supprimer les données sensibles

Les fichiers effacés peuvent être facilement récupérés par des tiers. Assurez-vous que vos données sensibles ne puissent pas l’être en utilisant un logiciel de suppression. Parmi les plus populaires, nous pouvons citer Eraser, un programme gratuit pour Windows qui détruit les données en question en les écrasant à plusieurs reprises.

8. Informer en se tenant aux bonnes pratiques depuis les terminaux mobiles

Les journalistes professionnels ou amateurs seront intéressés par le guide Media Workers' Toolkit for Safer Online and Mobile Practices de SpeakSafe. Celui-ci offre des conseils pour les producteurs de contenu sur la manière de se protéger et de protéger leurs sources lorsqu’ils utilisent des dispositifs mobiles.

5. Être prévoyant

Pour les blogueurs, particulièrement ceux qui vivent dans un environnement répressif, il est essentiel de prévoir un plan en cas d’arrestation. Jillian C. York, collaboratrice de GVA, offre des conseils à ce sujet pour les blogueurs menacés dans un article rédigé pour la Electronic Frontier Foundation.

10. Contourner la censure

Puisque la spécificité d’Internet est de permettre à tous de communiquer librement, sans que les gouvernements ou les sociétés n’interfèrent, il est essentiel que les internautes apprennent comment s’opposer à ceux qui tentent de restreindre la liberté d’expression en ligne.

Floss Manuals, une organisation à but non lucratif établie aux Pays-Bas, qui fait la promotion des logiciels libres, a publié en 2012 un livre très complet intitutlé How To Bypass Internet Censorship [« Comment contourner la censure sur Internet », PDF, 240 pages, 12 Mo]. Le livre présente une palette d’outils et de techniques conçues pour contourner la censure et évalue les risques liés à l’utilisation de chacun des outils. Une version « Premiers pas » est également disponible [PDF, 8 pages, 268 Ko].

 

* * *

Autres ressources

- Security In A Box du collectif Tactical Technology : un kit complet d’outils liés à la sécurité en ligne conçu pour les activistes. Disponible en plusieurs langues.

- A Practical Guide to Protecting Your Identity and Security Online and When Using Mobile Phones, d’Access. Disponible en plusieurs langues.

Merci aux collaborateurs de Global Voices Advocacy qui ont compilé les ressources disponibles présentées dans ce billet.

Bangladesh : Améliorer la santé maternelle et infantile par SMS

mardi 1 janvier 2013 à 15:33

[Les liens de ce billet renvoient vers des pages web en anglais.]

Le Bangladesh compte plus de 98 millions d’utilisateurs de téléphone portable, dont une grande partie sont des femmes. Récemment, la Mobile Alliance for Maternal Action (MAMA) a mis en place Apojon, un service de santé maternelle pour les femmes enceintes et les mères de nouveaux nés via téléphone mobile. Ce service à bas prix, gratuit pour le 20 % des utilisateurs les plus démunis, vise à réduire les maladies et les décès infantiles et liés à la maternité.

Kirsten Gagnaire, responsable des partenariats internationaux pour MAMA, explique :

Logo d’Aponjon symbolisant l’importance de l’engagement des pères et des proches pour la santé des mères. Image fournie par le site web d’Aponjon.

 

Aponjon, qui signifie « ami de confiance » en bengali, est un service développé par des partenaires de la Mobile Alliance for Maternal Action (MAMA) au Bangladesh. Son objectif est d’expliquer aux mères via des messages sur leur téléphone portable comment prendre soin d’elles et de leurs bébés au cours de la grossesse et de la première année de vie de leurs enfants. La spécificité d’Aponjon est de cibler, outre les mères, les personnes qui prennent les décisions concernant les soins et les finances de la famille. Au Bangladesh, ces personnes sont généralement les partenaires, les mères, les belles-mères, les sœurs et d’autres figures de la communauté. Les messages destinés à ces personnes, viennent s’ajoutent à ceux envoyés aux mères, tout en soulignant le rôle essentiel que ces gardiens jouent pour garantir que la maternité, la naissance et la petite enfance se passent sans souci de santé et soient des expériences heureuses pour les familles.

Le service Aponjon a été introduit en septembre 2011 dans 13 lieux de 4 districts du Bangladesh avec 1200 utilisateurs pour le projet pilote. Cette étape ayant été couronnée de succès, le service a ensuite été proposé dans tout le pays. Aponjon espère atteindre plus de 2 millions de femmes enceintes et de mères d’ici 2015.

 

Santé des mères et des enfants au Bangladesh

Les taux de mortalité maternelle et infantile sont élevés au Bangladesh. Selon un rapport, chaque 45 minutes, une femme meurt des complications d’une grossesse ou d’une naissance et toutes les 4 minutes, un nouveau-né de moins d’un mois meurt car sa mère n’a pas eu accès aux soins appropriés avant ou après la naissance.

Toutefois, au cours des dernières décennies, les efforts déployés au niveau national et local ont permis de faire baisser ces taux. La mortalité infantile est passée de 97 morts sur 1000 naissances en 1990 à 37 en 2011. Durant la même période la mortalité post-néonatale s’est réduite de moitié et le taux de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans a baissé de 67 %.

Histoire d’une réussite

Asha Rani, 24 ans, mariée et mère de deux enfants, vit dans le bidonville de Vashantek à Mirpur, l’un des bidonvilles les plus peuplés de Dhaka. Après la naissance de son deuxième enfant, un travailleur de secteur de la santé lui a parlé d’Aponjon. Elle s’est inscrite et se réjouit de ce service :

Asha Rani, une utilisatrice satisfaite du service Aponjon. Image tirée du site web d’Aponjon.

 

Mmm… pour vous dire la vérité, maintenant je sais que je dois laisser ma fille quelques minutes sur mon épaule après l’avoir allaitée. Elle ne vomit plus et je suis vraiment soulagée. Le service Aponjon m’envoie des messages précis sur la manière d’élever mon enfant et de prendre soin de ma santé.

Durant les dernières années, les téléphones portables ont rapidement gagné du terrain dans les zones rurales du Bangladesh. La plupart du pays bénéficie du réseau de téléphonie mobile qui est donc devenu un moyen très pratique pour envoyer et recevoir des informations. Dans un article publié par le Daily Star, le docteur Fida Mehran écrit :

Il y a quelques années encore, il était impensable qu'un téléphone portable devienne un objet du quotidien pour la majorité de la population, que même des personnes vivant sous le seuil de pauvreté puissent en acquérir, apprendre comment recevoir et passer des appels et même comment écrire et lire des SMS. Aujourd'hui, au vu de l'utilisation et de la couverture de cette technologie au Bangladesh, le téléphone portable devient le meilleur moyen de faire passer l'information et de sensibiliser la population.

30 start-ups africaines à suivre

mardi 1 janvier 2013 à 11:04

Le blog Ventureburn présente un échantillon des talents que compte l'Afrique en dressant une liste de 30 start-ups du secteur technologique. [lien en anglais]

Les ‘Skype Doctors' thaïlandais

lundi 31 décembre 2012 à 16:18

“Les urgences virtuelles” ont été créées en 2011. Elles permettent au service des urgences de l'hôpital BNH de Bangkok et aux patients de communiquer instantanément grâce à Skype… De n'importe où, les patients ou leurs accompagnateurs peuvent voir les infirmières et leur parler dans la salle des urgences, en utilisant des outils aussi simples qu'une connexion internet, un ordinateur, une tablette PC ou un smartphone qui permet les appels vidéo.

futuregov décrit le service des ‘Urgences Virtuelles' créées par l'hôpital BNH de Bangkok en Thaïlande.