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‘Occupy Central’ à Hong Kong, en photos

samedi 4 octobre 2014 à 00:10
Pro-democracy protesters in central Hong Kong on October 1, 2014. Photo by Flickr user Mario Madrona. CC BY-NC-SA 2.0

Les manifestants pro-démocratie dans le centre de Hong Kong le 1er octobre 2014. Photo sur Flickr de Mario Madrona. CC BY-NC-SA 2.0

Les manifestations pacifiques réclamant des élections libres à Hong Kong sont entrées dans leur sixième jour.

Les habitants de Hong Kong demandent à Pékin de les autoriser à désigner eux-mêmes les candidats à la prochaine élection de leur chef de l'exécutif. La Chine a fait savoir qu'elle permettra à Hong Kong, région administrative spéciale dotée d'une certaine autonomie par rapport au continent, son premier vote direct en 2017, mais que ce sera un comité de nomination largement pro-Pékin qui sélectionnera les candidats autorisés à figurer sur les bulletins.

Les manifestants réclament aussi désormais la démission de l'actuel chef de l'exécutif CY Leung, qui refusait de céder mais a accepté de discuter avec le mouvement. 

Occupy Central, le non du sit-in dans le centre de Hong Kong, a attiré à son apogée des dizaines de milliers de personnes. Les images prises par un drone, déployé par Storyful, donnent à voir l'ampleur de la manifestation le 29 septembre :

Jusqu'à présent, le rassemblement tient bon face aux tentatives de la police de dégager la zone à l'aide de gaz lacrymogènes, de sprays au poivre et de matraques. Les manifestants utilisent des parapluies pour s'abriter de ces méthodes agressives, d'où le nom donné au mouvement de “révolution des parapluies” ou “soulèvement des parapluies.”

Voici quelques photos pour un aperçu d'Occupy Central. 

Protesters tie yellow ribbons to the arms of those who wish during the Hong Kong protest in Causeway Bay on October 1, 2014. Photo by Guillaume PAYEN. Copyright Demotix

Les manifestants nouent des rubans jaunes aux bras de ceux qui le souhaitent lors de la manifestation de Causeway Bay le 1er octobre 2014 à Hong Kong. Photo Guillaume PAYEN. Copyright Demotix

Protesters at the Central Government Offices in Hong Kong use cellophane wrap and surgical masks to protect themselves against the use of pepper spray on September 27, 2014. Photo by Robert Godden. Copyright Demotix

Les manifestants au siège du gouvernement à Hong Kong utilisent du film cellophane et des masques chirurgicaux pour se protéger de l'utilisation de spray au poivre le 27 septembre 2014. Photo Robert Godden. Copyright Demotix

Protesters staged a sit-in outside government headquarters on September 27 at Admiralty, demanding CY Leung, chief executive of Hong Kong, to meet them to have a dialogue. Photo by P H Yang. Copyright Demotix

Les contestataires ont tenu un sit-in devant le siège du gouvernement le 27 septembre dans le quartier d'Admiralty, exigeant de CY Leung, chef de l'exécutif de Hong Kong, de les recevoir pour dialoguer. Photo P H Yang. Copyright Demotix

Protesters in Hong Kong stand together after police begin to tear gas the gathering on September 28. Photo by P H Yang. Copyright Demotix

Les manifestants de Hong Kong se serrent après que la police a commencé à arroser de lacrymogènes le rassemblement, le 28 septembre. Photo by P H Yang. Copyright Demotix

A baracade with a meaning, Causeway Bay, Hong Kong. September 29, 2014. Photo by Pete Walker. Copyright Demotix

“Nous ne sommes pas des ennemis”, message sur une barricade, Causeway Bay, Hong Kong. 29 septembre 2014. Photo  Pete Walker. Copyright Demotix


“Nous combattons pour la démocratie”

Signs in various languages supporting democracy on display in Hong Kong on October 1, 2014. Photo by Flickr user Mario Madrona. CC BY-NC-SA 2.0

Placards en différentes langues soutenant la démocratie, affichés à Hong Kong le 1er octobre 2014. Photo sur Flickr de Mario Madrona. CC BY-NC-SA 2.0

A protester holds a sign of 'civil disobedience' in front of a line up of riot police on September 27, 2014 as part of Occupy Central protest outside government headquarters at Admiralty, Hong Kong. Photo by P H Yang. Copyright Demotix

Un manifestant tient une pancarte de ‘désobéissance civile’ devant une rangée de policiers anti-émeute le 27 septembre 2014, à la manifestation d'Occupy Central devant le siège du gouvernement  à Admiralty, Hong Kong. Photo  P H Yang. Copyright Demotix


Dubbed the politest protesters, Hong Kongers have set up a recycling station to keep the protest sites clean. Photo by Pete Walker. Copyright Demotix

Surnommés les manifestants les plus polis, Les habitants de Hong Kong ont installé un poste de recyclage pour garder propres les lieux de manifestation. Photo Pete Walker. Copyright Demotix



“Désolés pour la gêne. La rue sert actuellement à la démocratie”

Voir notre dossier La révolution des parapluies de Hong Kong

Le trajet interurbain entre Yaoundé et Douala a lancé son service express

vendredi 3 octobre 2014 à 23:29

 Nestor

Gare de Bawa, près de Ngaoundéré. Photo:Nestor Nga Etoga

  La société Camrail, concessionnaire du chemin de fer camerounais, «  a franchi la barre des 100.000 voyageurs le 22 août 2014 », selon les responsables.

Depuis le lancement du Train InterCity, le 03 mai 2014, « 444 trains ont été assurés » ; ont indiqué les responsables de Camrail.

Pour  Dieudonné  Gaibai, responsable de  la communication de CAMRAIL :

 Le taux de remplissage est  de l’ordre  de  95% en première classe et 75 %  en Prenium pour près de 1.400 voyageurs transportés en moyenne chaque  jour, avec un temps moyen de parcours  de 3h30minutes. Ce  service de transport qui relie par le rail Yaoundé à Douala sans arrêt, en 3h40 et en toute sécurité ; a donc  permis à plus  de 100.000 clients de faire l’expérience  d’un train confortable, rapide et sûr ».

Le Innercity train entre Yaoundé et Douala via Cameroon online- Public domain

Le Innercity train entre Yaoundé et Douala via Cameroon online- Public domain

En outre, un service de « snacking » est offert à bord tout autant que les voyageurs peuvent accéder à  des tablettes personnalisées  pour leur divertissement. Hamadou Sali, le président du conseil d’administration de la Camrail a indiqué que :

Avec 100.000 voyageurs sur InterCity, Camrail va continuer aux cotés du gouvernement camerounais à mettre en œuvre les chantiers de modernisation du réseau ferroviaire camerounais et d’amélioration de la qualité de l’offre de transport.

 Malgré ces résultats, certains camerounais restent sceptiques. Fergusson se pose quelques questions :

Voyons voir à quoi tout ca va ressembler dans 6 mois pour juger. En tout cas,  toujours bon à prendre quoi que un peu etonnant qu'après 50ans d'indépendance supposée, nous soyons encore à fêter la mise en service d'une rame de train.

Nkunkuma2, dans la section commentaire, ajoute :

Pour des tarifs allant de 9000 fcfa en vip et 6000 fcfa pour la classe premium. j`hallucine ou alors on parle de quoi là?
265 kms en presque 4h et on parle de révolution en plein 21e siècle quand les trains font 300km/ heure? Shanghai-Pékin, presque 1318km en moins de 5 h. Ca donne des envies n`est ce pas?

Arthur Wandji sur les News du Camer est plus optimiste :

ce train est une aubaine non seulement pour la facilitation des déplacements des Camerounais en provenance de ces deux villes cibles, mais également pour le développement des infrastructures au Cameroun.

AQMI perd du terrain au profit de DAECH au Sahel

vendredi 3 octobre 2014 à 21:37

Alors que le groupe islamiste Boko Haram est entrain d'étendre son califat crée en aout avec l’application de la charria au nord-est du Nigeria dans l'indifférence générale, de graves développements sur le plan de la sécurité de la région et du monde sont en cours dans le Sahel. Kaci Racelma a fait une analyse des liens qui se tissent et se défont entre les mouvements terroristes sur le blog aniamey.com:

Fort d’importants relais au Maghreb et en Afrique subsaharienne, le mouvement qui a déclaré, en juillet 2014, un Califat à cheval entre la Syrie et l’Irak, pourrait entrainer dans son sillage d’autres groupuscules. Et ce malgré les discriminations pratiquées en interne à l’égard des combattants djihadistes africains.

En prenant appui sur plusieurs groupes terroristes présents en Afrique comme le Mujao, Ansar al-Charia et AQMI, l’EI pourrait gagner du terrain dans la sous-région du Sahel. Une zone d’importance stratégique pour le leader Abou Bakr Al-Baghdadi qui souhaite y étendre son influence….

Au Sahel, l’EI avance aussi ses pions. Le leader mauritanien du Mujao, Hamada Ould Mohamed Khayrou, qui a à son actif plusieurs attentats contre les services de sécurité algériens, est la principale cheville ouvrière de cette avancée.

Même s’il s’est affranchi de Mokhtar Belmokhtar, l’émir algérien d’AQMI, pour créer le Mujao qui rassemble des djihadistes subsahariens, Ould Mohamed Khayrou entretient toujours de bons rapports avec lui. Or ce dernier tisse actuellement des liens avec l'EI. Après avoir prêté allégeance à l’EI, le leader du Mujao a par ailleurs créé à Gao, un Conseil de la magistrature destiné à appliquer la charia. “Nous avons réussi à régler de nombreux litiges. La loi coranique nous sert à trancher et rendre justice” a-t-il annoncé le mois dernier.

Même si pour des raisons de compétition, le chef d’AQMI, Abdelmalek Droukdal refuse pour le moment de prêter allégeance à l’EI, beaucoup de ses cadres ont cependant rejoint les rangs de ce mouvement. Cette situation nouvelle fragilise les fondements d’Al Qaida qui perd de plus en plus de terrain. 

Après la désillusion Netflix, où regarder nos séries ?

jeudi 2 octobre 2014 à 12:50

les pubs Netflix découverts par Taro le chien via wikimedia commons.

les pubs Netflix découverts par Taro le chien via wikimedia commons.


Maintenant que Netflix a dévoilé toutes ses cartes, et que les internautes se sont aperçus qu’elles n’avaient rien du quint flush, les voilà comme deux ronds de flanc : toujours aussi avides de séries, mais dans l’impossibilité de satisfaire cette voracité. Numericable, qui a lancé LaBox Séries en même temps que la plateforme américaine de SVOD a encore de sérieux atouts dans son jeu et compte les révéler dans les mois à venir. Tout n’est pas perdu pour les séries addicts, et les autres.

Les journalistes, tout empressés d’abreuver les internautes en scoops juteux, n’ont pas lésiné sur les articles dédiés à la plateforme Netflix lancée le 15 septembre 2014. Depuis, les Français ont donné leurs impressions, et elles ne sont pas à la hauteur des promesses qui ont été faites avec insistance. Après un examen approfondi, il apparaît clairement que Netflix ne s’est pas préparé à l’exigence culturelle française et que Numericable garde l’avantage de mieux connaître son audience.

En témoigne la vidéo parodique de Frank Underwood tournant en ridicule la diffusion de la série « Fais pas ci fais pas ça » visionnée par un Kevin Spacey, vedette de la série House of Cards, totalement désabusé. Car c’est l’une des plus grandes déceptions de la plateforme : la série qu’elle a produite et qui a eu un tel succès outre-Atlantique ne sera même pas disponible. Et oui, les droits appartiennent à Canal Plus.

Après cette première déconvenue viennent toutes les autres. Un internaute s’est chargé d’illustrer l’étiolement du catalogue lors de sa traversée de l’Atlantique en dressant un tableau comparatif de toutes les séries disponibles sur Netflix US qui ne l’étaient pas sur le Netflix français. Il y a en une ribambelle. La faute à l’exception culturelle française ? Peut-être. Il n’en reste pas moins que la pauvreté du choix a eu vite fait de refroidir les plus enthousiastes qui préfèrent payer plus cher que de se contenter des miettes, ou des antiquités.
Benjamin Fau, blogger sur la communauté Express, fait une synthèse des forces et faiblesses de Netflix en France et note par exemple :

Pour les amateurs de séries plus ou moins anciennes qui veulent rattraper leur retard, effectivement, cela ressemble à un petit paradis. Mais attention quand même: si votre sériephilie vous pousse à suivre telle ou telle série au plus près de sa première diffusion américaine, si vous voulez votre Game of Thronesou votre Doctor Who sous-titré dès le lendemain de la “publication” du nouvel épisode, passez votre chemin.

Car la plateforme, également contrainte de respecter la législation française en matière de chronologie des médias, n’est pas en mesure de diffuser de films de moins de 3 ans. Si la fantaisie vous prend de vouloir accéder à la liste de tous les films que vous ne pourrez pas regarder, le site Vodkaster les a répertoriés pour vous sur Notflix.fr.

Après une telle désillusion, d’autres plateformes vont profiter de l’effet boomerang. À commencer par Numericable. Offrant « un accès simple, ergonomique et sur mesure » à « 3000 épisodes par mois pour les abonnés à LaBox Fibre », le catalogue du câblo-opérateur est forcément rehaussé par la retombée du soufflet Netflix. Et il suffit de mettre à jour LaBox pour avoir accès à un contenu dont la haute définition est garantie.

Pour le moment, les 3000 épisodes ne sont pas tous gratuits. Mais que les internautes se rassurent, il s’agit d’un panel évolutif, comme l’a certifié le PDG Jérôme Yomtov :

 il y a des séries qui vont arriver dans l’abonnement gratuit, plus tard dans l’année, mais qui aujourd’hui ne sont disponibles qu’en payant 

.Le temps des recherches laborieuses de séries sur les plateformes streaming peu fiables n’est donc pas encore revenu. Des jours meilleurs attendent les internautes. Gageons maintenant qu’ils arrivent le plus vite possible.

Les musulmans doivent-ils s'excuser pour les atrocités de l'EI ?

jeudi 2 octobre 2014 à 12:41

Screenshot from "#NotInMyName: ISIS Do Not Represent British Muslims" on YouTube.

Capture d'écran de “#NotInMyName [Pas en mon nom] : L'EI ne représente pas les musulmans britanniques” sur YouTube.

Parlant devant l'Assemblée Générale des Nations Unies le 24 septembre, le président des Etats-Unis Barack Obama a dit qu'il était “temps pour le monde – et particulièrement les communautés musulmanes – de rejeter explicitement, énergiquement et systématiquement l'idéologie d'al Qaida et de l'EI”.

Barack Obama a cité les responsables musulmans et les initiatives, comme la campagne #NotInMyName [Pas en mon nom], qui dénoncent l'idéologie et les atrocités macabres de l'EI, une faction dissidente d'Al Qaida qui est venue à contrôler de larges pans d'Irak et de Syrie en usant de méthodes brutales, oppressives et violentes ouvertement assumées.

La Fondation Active Change (ACF) a lancé sa campagne en Grande-Bretagne après la décapitation du travailleur humaitaire britannique David Haines, pour prouver que “EI ne représente pas les musulmans britanniques” et “n'a rien à voir avec eux.”

ACF présente ainsi la campagne sur le site web de la fondation :

L'islam enseigne la paix, le respect et l'amour. EI se cache derrière un faux islam. Il n'a rien à voir avec ce que nous défendons. Dites à EI qu'ils ne peuvent tuer en notre nom.

La campagne est devenue virale sur Twitter avec des milliers de tweets publiés sous le mot-dièse #NotInMyName. Exemples :

Ces gens (EI) n'ont rien à voir avec l'islam, absolument rien à voir avec notre religion. #PasEnMonNom

Le mal d'EI doit être éradiqué et les musulmans du monde entier doivent s'avancer et dire #PasEnMonNom ils ne représentent aucune idéologie islamique

Mais tous les musulmans n'apprécient pas ces attentes ou pressions pour qu'ils s'excusent de crimes auxquels ils n'ont aucune part, ou pour des mouvements qui commettent des atrocités au nom de leur religion.

J'aime et n'aime pas la campagne #PasEnMonNom. C'est bien de dénoncer, mais cela envoie le message qu'on nous tient responsables tout le temps

J'en ai assez de voir les musulmans battre leur coulpe pour prouver leur humanité aux islamophobes avec des campagnes comme #PasEnMonNom

Après tout, ils n'ont pas donné mandat à EI pour enlever et décapiter des journalistes et des travailleurs humanitaires, déplacer et persécuter les minorités religieuses et ethniques, exécuter tous ceux qui se sont sur leur chemin et endoctriner des enfants innocents avec la violence et la haine.

En outre, les musulmans sont eux-mêmes victimes de ce mouvement extrémiste. Le 22 septembre, pour prendre un seul jour, l'avocate et défenseure des droits humains Samira Saleh Al-Naimi a été exécutée par des hommes cagoulés appartenant à EI qui ont ouvert le feu sur elle sur une place publique de Mossoul, en Irak. Selon le Centre pour les droits de l'Homme des pays du Golfe, EI avait enlevé Mme Al-Naimi chez elle la semaine dernière parce qu'elle les avait qualifiés de ‘barbares'.

Sur la section de commentaires du Guardian, Comment is Free, Mehreen Faruqi, une députée Vert du parlement de Nouvelles Galles du Sud en Australie, a écrit que, même si elle sait que les actes d'EI ne sont #PasEnMonNom, elle ‘ne se laissera pas mettre la pression pour s'en excuser'.

Pour Faruqi la campagne #NotInMyName implique que ‘les musulmans sont d'une manière ou d'une autre responsables des atrocités qui ont lieu en Irak et doivent les dénoncer afin de prouver qu'il n'en est rien'. Elle précise :

Nul ne peut nier que les images vidéo de journalistes décapités par des agents d'EI et les informations quotidiennes de massacres atroces sont extrêmement éprouvantes, provoquent une réaction émotionnelle à vif, exigent d'agir. Mais pourquoi imposer à une communauté entière de s'excuser ou de prendre ses distances d'actes méprisables où elle n'a aucune part ?

Sur Twitter, le mot-dièse ironique #MuslimApologies [#ExcusesDesMusulmans] a été créé pour se moquer du fait que les musulmans se sentent souvent obligés de s'excuser et de se désolidariser des agissements d'Islamistes radicaux, groupes ou individus.

A partir d'aujourd'hui je mettrai ce T-shirt chaque jour.

Désolé que de jeunes garçons se radicalisent quand les USA et leurs alliés emploient des drones et tuent toute leur famille en dommages collatéraux.

Désolé que ma barbe vous fasse peur. C'est hormonal, je le jure

Comme musulman je m'excuse pour la Première et la Deuxième Guerres mondiales, même si ça n'a rien à voir avec les musulmans mais juste au cas où.

Désolée d'être une musulmane blanche qui n'a pas l'air arabe. C'est déroutant, et j'ai très honte.

En tant que médecin, je m'excuse de sauver des milliers de vie non musulmanes. Mieux vaut s'y faire car je le ferai encore et encore.

Désolée que vous ayez besoin que je vous dise explicitement que je désapprouve le meurtre, le génocide et le viol.

Pour beaucoup, les contributions des musulmans à l'humanité semblent de peu de valeur devant l'islamophobie montante. Kam Shaheen nous rappelle quelques-unes des inventions qui ont changé le monde en mieux :

Désolé pour l'algèbre, la photo, les universités, les hôpitaux, ah et le café.