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Le projet artistique ‘Indochine’

dimanche 19 mai 2013 à 09:38
Participants of the 'Indochina Project' are asked to submit artworks that answer this question: “What does Indochina mean to you?”

Les participants au projet “Indochine” peuvent soumettre leurs œuvres qui répondent à la question : “Que signifie ‘Indochine’ pour vous ?”

Un nouveau projet artistique sur l'Indochine a lancé un appel à contributions aux artistes et créateurs qui vivent en Asie du sud-est. Les participants doivent répondre à la question de la façon la plus créative possible. Le blog KhmerBird estime que c'est une bonne occasion de faire connaitre l'art cambodgien.

Australie : durcissement des conditions d'accueil des demandeurs d'asile

dimanche 19 mai 2013 à 09:30

Le 17 mai 2013, un blogueur australien qui se décrit comme un “global nomad”, Prenons de la hauteur [en anglais], a publié un post long et détaillé après la décision prise la veille par le gouvernement australien d’exclure le continent australien de la “zone de migration” [ce qui a pour effet de repousser les migrants vers quelques îles]. Il conclut :

Ceci a comme conséquence principale le durcissement d'une politique déjà sévère de détention légale imposée aux demandeurs d'asile. (Je répète, encore et encore et encore, LÉGALE,  bon dieu, est-ce qu'il faut que j'écrive ça en néon avec des petites lumières qui clignotent autour ?)

Kentucky Fried Chicken livre aussi à Gaza…depuis l'Egypte

dimanche 19 mai 2013 à 08:22

Le Palestinien Anas Hamra, qui vit à Gaza, assure que sa commande à domicile faite au restaurant fast food Kentucky Fried Chicken lui a été livrée après une attente de sept heures, depuis l'Egypte. Son témoignage crédibilise un article récent paru dans le New York time, assurant que les Gazaouis se font livrer depuis les restaurants fast food de Al Arish, en Egypte, et que les commandes passent par les tunnels secrets qui relient Gaza à l'Egypte.

Ce jour-là, après avoir commandé un repas KFC par téléphone, Anas Hamra a signalé [arabe] :

راحت علينا الكنتاكي الحكومة صادرت وجبتي يفضح عرظها

@AnsRed: Nous avons perdu notre commande Kentucky. Le gouvernement l'a confisquée, il est [le governement] scandalisé

Il ajoute :

تم الإفراج حسب الإتصال عن 100 وجبة كنتاكي من لجنة الأنفاق التابعة لحكومة حماس الان وجبتي قادمة تباً خوفتيني عليكي يا وجبة!

@AnsRed: On m'a dit au téléphone que 100 commandes Kentucky ont été bloquées puis libérées par le comité des tunnels, dirigé par le gouvernement Hamas, et que maintenant ma commande va arriver. Je m'inquiétais pour mon repas.

Anas Hamra, from Gaza, claims he got his KFC after a seven hour wait

Anas Hamra, de Gaza, assure que KFC lui a livré ce menu après une attente de sept heures

Plus tard :

@AnsRed: j'attends TOUJOURS, en fait, je vais le recevoir pour mon petit-déjeuner demain ! Soupir !!

Hamra a pris une photo qu'il a partagée sur tumblr et Instagram quand la commande est finalement arrivée.

Sur Instagram, les commentaires demandent si tout ceci est vrai, et Hamara confirme qu'il a vraiment commandé un menu famille chez KFC. Son avis sur le repas ?

comme dans un KFC egyptien, lol, mais froid

Mohammed Hassona, de Gaza, tweete [arabe] :

أكل الكنتاكي علينا حق #غزة

@impalestinian: Manger Kentucky est notre droit #Gaza

Michael Heaton plaisante :

@MichaelHeathon5: Kentucky Fried Chicken à Gaza ? Est-ce que ces gens n'ont pas déjà assez souffert ?

Mais la page Facebook égyptienne du KFC qui organise ces livraisons a depuis annoncé qu'elle ne le ferait plus à l'avenir.

زبائننا الاعزاء : تم ايقاف طلبيات الكنتاكي وذلك لظروف خارجة عن ارادتنا… شكرا لاهتمامكم جميعا بهذا الموضوع

Cher clients,
Les livraisons de menus Kentucky à domicile sont interrompues pour des raisons qui échappent à notre volonté. Merci à vous tous pour votre intérêt sur ce sujet.

Anas Hamra a au moins réussi à manger KFC une fois et a pu partager photos et tweets sur l'expérience.

Argentine : réactions à la mort du dictateur Jorge Videla

samedi 18 mai 2013 à 21:15

Jorge Rafael Videla, ancien président de l'Argentine, est décédé le 17 mai 2013 à l'âge de  87 ans dans une cellule de prison.

Videla est resté au pouvoir de 1976 à 1981, durant la dictature militaire argentine, une période marquée par le décès ou la disparition de milliers de personnes [espagnol, es].

En 1983, l'ancien dictateur a été jugé et condamné à la prison à vie pour crimes contre l'humanité. En 2010, Videla a été à nouveau condamné, à la prison à vie [es], pour avoir torturé et exécuté 31 prisonniers politiques, et en 2012, il a été condamné à 50 ans de prison supplémentaires pour le kidnapping [es] de nouveaux nés durant sa dictature.

La nécrologie [es] de BBC World dit : “Il a été l'un des hommes les plus contestés et haïs d'Argentine. Sous son régime, près de 30 000 personnes sont mortes ou ont disparu selon des organisations de défense des droits de l'Homme”.

Jose Alejandro Godoy, du site Desde el Tercer Piso (Depuis le troisième étage) écrit [es] à propos des événements qui se sont déroulés durant les années Videla en Argentine :

Secuestro sistemático de menores de edad, torturas, uso del mundial de fútbol para fines de propaganda (a pocas cuadras de los estadios donde se jugaba, había centros de tortura), un ajuste económico mal aplicado, exilio de cientos de argentinos, cierre de sindicatos. El penoso legado de una dictadura que se inició con él y que se liquidó el día que algún alucinado militar argentino pretendió que hacer una guerra en las Malvinas sería la mejor forma de prolongar la estancia castrense en el poder.

L'enlèvement systématique de petits enfants, les tortures, l'utilisation de la Coupe du monde de football pour sa propagande (à quelques pâtés de maisons des stades, on trouvait des centres de torture), une transition économique mal organisée, des centaines d'Argentins en exil, l'interdiction des syndicats. Le honteux héritage d'une dictature qui a commencé avec lui et s'est achevée le jour où des officiers militaires argentins hallucinés ont cru que faire une guerre pour les îles Malouines était le meilleur moyen d'affermir la dictature militaire.

Pour ce qui est de la mort de Videla, il conclut :

Hoy Videla murió en una cárcel común sin privilegios. Condenado a cadena perpetua. Será enterrado en una tumba, a diferencia de muchas de sus víctimas, arrojadas al mar desde un avión. Repudiado por la sociedad argentina. Con un juicio histórico que lo remite a las páginas más infames de América Latina.

Aujourd'hui, Videla est mort dans une prison pour détenus de droit commun, sans traitement de faveur. Condamné à perpétuité. Il sera enterré dans une tombe, contrairement à beaucoup de ses victimes, jetées dans la mer depuis un avion. Renié par la société argentine. Il a été jugé lors d'un procès historique qui l'a fait entrer dans les pages les plus sombres de l'Amérique latine.

De son côté, LSO a publié une note sur son blog [es] où il fait référence à Videla comme à “un officier digne et un soldat qui [...] a rempli une mission qui l'honore”.

Centro de tortura militar, hoy convertido en Museo de la Memoria - Ciudad de Rosario foto: Laura Schneider

Un ancien centre militaire de torture, aujourd'hui Musée de la mémoire dans la ville de Rosario. Photo de Laura Schneider

Sous le hashtag #MurioVidela [Videla est mort] des milliers d'Argentins ont réagi à la nouvelle, comme @Cami-cotarelo [es] :

@Cami_Cotarelo: No se festeja que #MurioVidela, pero hoy despues de casi 40 años descansan en paz mas de 30.000 personas

@Cami_Cotarelo: Il n'y a pas de fête pour la mort de Videla #MurioVidela, mais aujourd'hui, après presque 40 ans, 30 000 personnes reposent en paix

Cecilia Saia (@Cecisaia) [es] a exprimé un sentiment partagé par beaucoup d'Argentins.

@Cecisaia: Hoy hay un monstruo menos en el mundo. Si hay algo después de la muerte, que le vuelva por mil todo lo que hizo #muriovidela

@Cecisaia:: Aujourd'hui, il y a un monstre en moins dans le monde. Et s'il y a quelque chose après la mort, puisse-t-il subir ce qu'il a fait subir, un millier de fois  #muriovidela

Adolfo Perez Esquivel (@PrensaPEsquivel) [es], lauréat du Prix Nobel de la paix, a écrit sur son compte Twitter :

@PrensaPEsquivel: #MurióVidela, un hombre que ha hecho mucho daño al país y a la humanidad. No se ha cerrado un ciclo, hay [que] buscar más #verdad y #justicia.

@PrensaPEsquivel: #MurióVidela, un homme qui a blessé profondément le pays et l'humanité. Un cycle qui n'est pas achevé. Nous devons trouver plus de #verdad (vérité) et de #justicia (justice).

Infobae a publié une page Storify [es] avec d'autres réactions sur Twitter.

Brésil : près d'une centrale hydro-électrique en Amazonie, un nouveau Far west

samedi 18 mai 2013 à 20:54

Dans le village de Jaci Paranà, dans l'Etat de Rondonia, l'argent disparaît à la même vitesse qu'il apparaît, des milliers d'hommes et femmes se rencontrent et s'affrontent, entre sexe, violence, et manque d'efficacité de la police, dans une ville accablée par la criminalité.

Michelle (nom d'emprunt) a 20 ans. Il y a quatre mois, elle a quitté sa ville natale dans l'Etat de Pará et a débarqué dans le village de pécheurs de Jaci Paraná, à Porto Velho, la capitale de Rondonia. Elle a trouvé du travail et un logement dans un “brega”,  nom local d'un bordel, où elle a commencé à travailler en faisant le ménage. Après seulement deux semaines, elle se prostituait déjà comme “presque toutes les filles”.

Quando cheguei aqui, achei triste, chorava toda noite. Essa poeira, as ruas sem asfalto. Eu trabalhava lavando louça, não lembro como fui pela primeira vez. Ele era estranho, levou pó pra cheirar no quarto, queria beijar na boca, transar de novo. Depois chorei. Se fosse na minha cidade, ia ter vergonha, nojo. Aqui é normal, quase todas as meninas fazem. Eu mudei, não sou a mesma mulher.

Quand je suis arrivée ici je me sentais déprimée, je pleurais toutes les nuits. Toute cette poussière, les rues sans goudron. Je lavais la vaisselle, je ne me rappelle plus comment c'était la première fois. C'était un étranger, il avait emmené de la cocaïne à sniffer dans la chambre, il voulait m'embrasser sur la bouche et avoir sans arrêt des rapports. Après ça j'ai pleuré. Si c'était arrivé dans ma ville, j'aurais eu honte, du dégoût. Mais ici c'est normal, presque toutes les filles se prostituent ; elles ont changé, je ne suis plus la même femme qu'il y a quatre mois.

Prostituta em salão de beleza em Jaci Paraná, a vila mais próxima da usina de Jirau  Foto: Marcelo Min

Prostituée dans un salon de beauté à Jaci Paraná, la ville la plus proche de l'installation hydro-électrique de Jirau. Photo de Marcelo Min

C'est impossible de circuler dans les rues de Jaci sans tomber sur un “brega”. Il y a des bars en plein air qui parfois ont de petites tables en plastique éparpillées sur le trottoir. La nuit, la musique joue à plein volume. Pendant la journée, les femmes qui les fréquentent se déplacent en shorts très courts et maillots qui laissent le ventre à l'air

Ces femmes se trouvent à Jaci pour offrir leurs services à des milliers d'hommes qui entrent et sortent de la ville à 7h et 17h, les horaires d'arrivée et de départ des travailleurs employés dans la construction de la centrale hydro-électrique de Jirau [pt, comme tous les liens suivants], l'un des ouvrages les plus importants du Programme de développement et de croissance en cours dans le pays. La centrale est née d'une digue du Rio Madeira, dans la forêt amazonienne. Jaci est à 20 kilomètres de la ville la plus proche.

La construction emploie 25 000 travailleurs, plus du double prévu dans le plan initial. Quelques ouvriers se sont installés dans la ville tandis que les autres y passent leurs jours de repos. Le Ministère Public de Rondonia a estimé que depuis 2009, année du début des travaux, la population de la ville serait passée de 4 000 à 16 000 habitants. A l'accent des ouvriers, on comprend qu'ils viennent du nord, nord-est, sud et centre-ouest du Brésil. D'autres encore ne parlent pas bien portugais, comme les Haïtiens ou les Boliviens.

“Certains ont envie de se payer du bon temps, d'autres sont tristes. Ils disent qu'ils trompent leurs femmes parce qu'ils en ont besoin, pas parce que ça leur plaît”, raconte Michelle. La majorité voyagent seuls ; ils restent entre trois mois et un an sans retourner chez eux.

É trabalho pesado. Quando acaba, eles querem se divertir, beber.

Le travail est pesant. Quand c'est fini, ils veulent seulement se divertir, boire.

Pour ces raisons, il y a 68 bordels à Jaci. Pour les prostituées, les pires moments sont quand le client devient agressif après avoir forcé sur l'alcool ou la cocaïne, qui dans ces lieux circule en abondance. Ou quand ils demandent à Michelle de passer la nuit ensemble. “Que Dieu me pardonne pour avoir dormi dans leurs bras comme si nous étions mari et femme”.

Quartos onde mulheres se prostituem no fundo de um brega, nome local para bordel Foto: Marcelo Min

La pièce où les femmes se prostituent, à l'arrière d'un “brega”. Photo de Marcelo Min

La ville de pécheurs est devenue un lieu de passage. Les gens recherchent de l'argent, pas des liens. On ressent une tension constante. La sexualité palpite à travers les vêtements très courts qui parfois montrent les parties intimes des femmes à la lumière du jour. Les récits de disputes dans les bordels sont quotidiens. Elles se déroulent entre les travailleurs ou entre les prostituées -il y a une aversion croissante entre Brésiliennes et Boliviennes qui sont venues dans cette ville. De nombreuses querelles se terminent par des coups de couteau, d'autres avec la mort de quelqu'un.

Là où il y a de l'argent, il y a la criminalité

Les jours de paie des travailleurs de la centrale, Jaci Paraná s'enflamme avec leur argent. A commencer par les bordels. Outre les prostituées locales, il en arrive de nouvelles des autres Etats du Brésil, seulement pendant la semaine de paie des travailleurs. Selon Michelle, certaines vivent dans la zone entre Jaci et Belo Monte, la centrale hydro-électrique en construction dans l'Etat de Pará. Leurs déplacements coincident avec les jours de paie de chaque centrale.

Ces semaines-là, les tarifs des prostituées augmentent significativement. Les plus aguerries arrivent à conclure pour 400 Reais (environ 151 Euro) chaque demi-heure avec les fonctionnaires, qui ont un meilleur salaire. Etant donné que Michelle a posé des limites à ne pas dépasser (elle ne pratique pas le sexe anal ni en groupe), le maximum qu'elle a réussi à gagner en une demi-heure est 130 Reais (50 Euro). Les semaines ordinaires, elle gagne 80 Reais (30 Euro), dont 20 (7.50 Euro) sont destinés à sa protectrice pour l'utilisation de la chambre.

Shirley, une des nombreuses coiffeuses qui se sont déplacées à Jaci pour travailler avec ces femmes, raconte :

Quem ganha mesmo são elas, as donas dos bregas, sempre prostitutas muito experientes,

Celles qui gagnent le plus, ce sont elles, les propriétaires des bordels, qui sont souvent les prostituées plus aguerries.

La femme ne veut pas que son nom soit rendu public. Shirley raconte que les propriétaires des bordels tirent profit de la location de la chambre, des consommations des clients et en faisant des prêts aux prostituées.

Etant donnée la forte concurrence, les protectrices offrent de l'aide aux femmes en leur suggérant d'”investir dans la beauté”. Michelle a été convaincue par sa protectrice de couper ses cheveux frisés pour faire poser des extensions longues et lisses. Pour ce faire, elle a du dépenser 1.150 Reais (434 Euro). Elle a contracté une dette  pour les extensions auprès de la propriétaire du bordel dans lequel elle travaille, et avec la coiffeuse pour l'application des mèches. Depuis tous les gains de Michelle reviennent à sa protectrice mais la dette ne diminue pas comme elle le devrait :

É assim mesmo, elas mandam as meninas aqui e depois não passam o dinheiro do trabalho delas.

C'est comme ça, les protectrices envoient les filles chez nous, et puis elles ne leur restituent pas l'argent de leur travail.

Après les bordels, les instituts de beauté sont la seconde activité commerciale à bénéficier de l'argent des travailleurs de la centrale. La ville compte un salon de beauté à chaque angle de rue. Depuis qu'elle a commencé à poser des extensions, Shirley gagne beaucoup plus que son mari, employé dans la construction des turbines de Jirau.

 

Jaci Paraná tem 68 pontos de prostituição e um salão de beleza em cada esquina Foto: Marcelo Min

Jaci Paraná compte 68 bordels et un salon de beauté à chaque angle de rue de la ville. Photo de Marcelo Min

Cependant, accumuler de la richesse à Jaci est très dangereux. La police, très faible, demeure impuissante face au pouvoir de l'argent qui circule dans la ville. Deux semaines avant cet entretien, Shirley a subi un vol chez elle et son mari a été pris en otage. La valeur de la marchandise volée s'élève à un total de 20000 Reais (7500 Euro) entre l'argent et l'équipement électronique, mais elle ne déposera pas plainte, même si tous savent qui sont les voleurs et ce qu'ils font pour vivre. Malgré cela, il ne se passe rien.

La police n'a pas de pouvoir contre le crime local. Les commerçants paient une entreprise privée, qui possède moto et voiture facilement identifiables, pour pouvoir circuler dans les trois plus importantes rues de la ville. En septembre 2012, le commandant de la Police militaire de Jaci a été tué dans un poste de police. Le même groupe de bandits a menacé  les autres policiers, qui ont été obligés de se coucher face contre terre pendant que les criminels faisaient exploser les caisses de la petite banque de Bradesco.

 

Le reportage Vies en transit, de Ana Aranha, sur l'impact des grands chantiers du Rio Madeira en Amazonie dans l'état de Rondônia au Brésil, fait partie d'un dossier spécial, #AmazôniaPública, de Publica, l'Agence Publique de journalisme, publié sur Global Voices sous forme d'une série de cinq articles.

Les reportages visent à explorer la complexité des investissements réalisés en Amazonie,  les négociations et les implications politiques, en donnant la parole à toutes les parties prenantes – gouvernement, les entreprises,  société civile – pour esquisser le contexte dans lequel tous ces projets se sont développés. Le parti pris des reportages, comme celui de Publicà, est toujours l'intérêt public : faire comprendre quel impact ont sur la vie des populations les actions et négociations politiques et économiques.