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Des start-ups africaines remportent le concours “FinTech for Agriculture 2015″

lundi 17 août 2015 à 11:51

Deux start-ups africaines ont remporté un concours régional organisé par Village Capital :

Village Capital a annoncé le 7 juillet dernier le nom des premiers vainqueurs de son programme innovant, FinTech for Agriculture 2015. Ce programme soutient des entrepreneurs afin de rendre les services financiers plus abordables et accessibles pour des petits exploitants agricoles et d'autres personnes non-bancarisées en Afrique de l'Est. Il est soutenu par la Fondation DOEN, la Fondation MasterCard et Duncan Goldie-Scot.

Plus de 65% des Africains sub-sahariens n'ont pas recours aux institutions financières ou aux comptes mobiles pour épargner ou emprunter de l'argent. L'accès aux services financiers peut être particulièrement difficile pour les petits exploitants agricoles, souvent éloignés d'un point d'accès financier. De plus, de nombreux entrepreneurs prometteurs en phase de démarrage, confrontés au problème, ne trouvent pas les ressources dont ils ont besoin pour prendre leur envol.

Le programme East Africa: FinTech for Agriculture 2015 de Village Capital a fourni ces ressources à 12 entrepreneurs prometteurs dans les premières étapes de leur développement et provenant de toute l'Afrique de l'Est. Ce programme les a également soutenus au travers d'une formation en développement commercial, de mentorat et via des opportunités de rencontre de clients potentiels et d'investisseurs. A la fin de ce programme de 12 semaines, les entrepreneurs participants se sont évalués à partir de 6 critères, et ont choisi les deux entreprises qui ont chacune reçu un investissement de 50 000 USD. Les deux entreprises séléctionnées sont :

Atikus Insurance (Rwanda); élargit l'accès au crédit en augmentant la capacité des PME prêteuses via une assurance repensée et une technologie de gestion des risques.

Farmerline (Ghana, se développant à l'Afrique de l'Est); fournit des informations agricoles précises et à jour aux agriculteurs et fournit également aux parties prenantes une technologie leur permettant de mieux travailler.

[Tous les liens de cet article renvoient vers des pages en anglais.]

A la rencontre des déplacés Kachin, au Nord de la Birmanie

lundi 17 août 2015 à 11:47
myanmar Kachin IDPs

De jeunes déplacés internes à Myitkyina. Crédit photo : page Facebook de “Rangoon Revealed”.

Une page Facebook tenue par un groupe de jeunes Birmans publie les histoires d'habitants de l'Etat Kachin contraints de fuir à cause de la guerre.

Les adolescents à l'origine de la page Rangoon Revealed se sont rendus dans les camps de déplacés internes de la ville de Myitkyina, dans l'Etat Kachin au Nord de la Birmanie (Myanmar), afin d'alerter sur la détresse des populations locales et de leur apporter une aide humanitaire.

Rangoon est l'ancien nom de Yangon, la capitale économique et plus grande ville de la Birmanie. La page Facebook s'est faite connaître en documentant la vie ordinaire des habitants de Yangon. Le mois dernier, le groupe à l'origine de la page a annoncé son intention de rendre visite à des camps de déplacés internes de Kachin afin de suivre la situation des personnes déplacées à la suite de la reprise de la guerre civile au Nord de la Birmanie.

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), plus de 100 000 personnes vivent actuellement dans des campements de fortune à cause du long conflit armé qui oppose l'Organisation pour l'Indépendance Kachin (KIO) au gouvernement birman. Les affrontements ont débuté en juin 2011. Le mois dernier, des organisations humanitaires ont alerté sur la dégradation de la situation de nombreux déplacés internes suite au tarissement des aides financières extérieures. Cet état de fait a incité les jeunes bénévoles de Rangoon Revealed à organiser une visite humanitaire.

Avant d'aller sur les lieux, ils ont réussi à amasser plus de 2000 dollars américains. Dans un post Facebook, ils ont indiqué à leurs lecteurs et aux donateurs que l'argent bénéficierait à plus de 1000 étudiants répartis dans trois camps de déplacés internes.

Voici quelques-unes des personnes originaires de Kachin interviewées par Rangoon Revealed.

myanmar Kachin IDPs (2)

Crédit photo : page Facebook de Rangoon Revealed.

What's your happiest moment in your life?

There are no happy moments here in the IDP camp. We are all struggling to live and we are always busy with our lives. I am from Sama province, Ja Pu village. When the war broke out, almost all the villagers from our village as well as the villages nearby fled to places where the war hasn't reached. But my husband…

Quel est le moment où vous êtes le plus heureuse ?

Il n'y a pas de moment heureux ici dans le camp. La vie y est très dure et nous sommes sans cesse occupés à survivre. Je viens du village de Ja Pu, dans la province de Sama. Lorsque la guerre a éclaté, presque tous les habitants de mon village et des villages environnants se sont enfuis vers des lieux que la guerre n'avait pas atteint. Sauf mon mari…

myanmar Kachin IDPs (3)

Crédit photo : page Facebook de Rangoon Revealed.

I'm attending 10th grade right now. I've been going to school on and off lately. I have to help out here in the camp as well so I don't have much time….

Je suis actuellement en classe de Seconde. Depuis quelques temps je ne vais plus en cours très régulièrement. Il faut que je donne un coup de main au camp et ça ne me laisse pas beaucoup de temps…

myanmar Kachin IDPs (5)

Crédit photo : page Facebook de Rangoon Revealed.

I have been volunteering here for 3 years. Well, I'm not alone. It's me and a friend of mine. We aren't IDPs but we have been staying here in this camp (Mi Na) since the first year. There are people from a lot of villages, you know? So sometimes when they get on bad terms with each other, I have to be the one who solves their conflicts. I am like a facilitator…

Cela fait trois ans que je suis bénévole ici. Enfin, je ne suis pas seul. Il y a aussi un ami à moi. Nous ne sommes pas des déplacés internes mais nous vivons dans ce camp (Mi Na) depuis la première année. Les gens ici viennent de beaucoup de villages différents, vous savez ? Ce qui fait que de temps en temps, lorsqu'il y a mésentente, je dois m'efforcer de résoudre les différends. Je suis une sorte de médiateur…

myanmar Kachin IDPs (6)

Crédit photo : page Facebook de Rangoon Revealed.

What's your happiest moment here?

When we all gather around on Sundays at church. Also on evenings like this, when my neighbors, children, and I gather and just talk about our daily lives and the daily struggles here. It helps us forget the problems we are facing in the big picture. It helps us distract ourselves from the war that's going on…

Quel est le moment où vous êtes le plus heureuse ici ?

Lorsque nous nous réunissons tous le dimanche à l'église. Il y aussi les soirs comme celui-ci, lorsque mes voisins, mes enfants et moi nous retrouvons et évoquons nos vies quotidiennes et les difficultés qu'elles comportent. Cela nous aide à oublier les problèmes auxquels nous faisons face de façon plus globale. Cela nous aide à nous faire oublier la guerre qui fait rage…

La page Rangoon Revealed a confié à Global Voices que d'autres interviews seraient publiées dans les semaines à venir. Restez connecté·e·s !

Mon anniversaire

dimanche 16 août 2015 à 21:09
"We did not blow out the candles because there was no electricity." PHOTO: Joey Gannon via Wikimedia Commons

“Nous n'avons pas soufflé les bougies parce qu'il n'y avait plus d'électricité.” Photo : Joey Gannon sur Wikimedia Commons

Ce billet fait partie d'une série d'articles écrits par la blogueuse et militante Marcell Shehwaro, qui décrivent la vie en Syrie pendant le conflit en cours entre les forces fidèles au gouvernement et celles qui cherchent à le chasser [dont traduits en français : ici , iciici, ici, ici, ici, ici, ici,].

12 août 2010

J'ouvre Facebook et j'y trouve un message d'anniversaire. Je saisis l'occasion pour répondre, rattrapant ainsi les trois ans pendant lesquels je n'ai pas pu lui souhaiter le sien. Ce furent les trois années qu'il a passées en prison pour avoir écrit sur internet. Je contribuais à son site. Celui-ci s'appelait Akhawia.

Karim Arabji est un ami magnifique.

Pendant trois ans, j'ai joué avec mon propre gâteau d'anniversaire et j'en ai soufflé les bougies en lui souhaitant liberté et bon vouloir. Il a été libéré de prison et je lui ai écrit sur Facebook. Je lui ai envoyé mes voeux d'anniversaire d'une façon cérémonieuse qui ne pouvait pas rendre à quel point j'étais heureuse qu'il soit libre. Et il y a répondu très gentiment.

Ce fut notre dernière occasion de célébrer l'anniversaire de Karim. Il est décédé d'un arrêt cardiaque à l'âge de trente-trois ans, après être sorti de prison, nous faisant nous demander quelles horreurs ce coeur avait pu vivre qui aient pu lui faire jeter l'éponge. Il a quitté ce monde juste avant la révolution.

Mes souhaits étaient très personnels. Certains concernaient la possibilité de voyager aux Etats-Unis, mes études, l'amour, la vie. Et je soufflais les bougies.

12 août 2011

Chaque année, pour l'occasion, ma mère mettait la famille dans l'ambiance de l'anniversaire. Rien n'aurait pu la convaincre que nous avions grandi et que nous aurions peut-être préféré fêter nos anniversaires ailleurs qu'à la maison.

Le dîner était toujours le même : des mini-sandwiches, du zaatar, des épinards au fromage, des petites pizzas dont elle allait se vanter qu'elles étaient bien meilleures que celles du marché, du taboulé et un gâteau au chocolat qui portait mon nom et des bougies. La maison était rangée et elle invitait quelques amis et des membres de la famille.

J'avais un cadeau, un collier avec un papillon (quand j'étais optimiste, je considérais celui-ci comme un symbole de force et de féminité). Ma soeur et moi nous mettions d'accord sur le cadeau qu'elle m'achèterait.

Cette année-là, ma mère a fait une fête encore plus importante. Elle était heureuse que j'aille bien. Pendant la fête, elle m'a gentiment reproché l'effroi que je lui causais. J'ai soufflé mes bougies en souhaitant le succès de la révolution. Ils m'ont chanté, en plaisantant : “Ce fut un jour sombre que le jour où tu es née”. Avec le temps, j'ai commencé à me dire que c'était vraiment le cas.

Mon voeu : le renversement d'Assad. Je pense qu'aucun autre rebelle n'a exprimé d'autre souhait à son anniversaire.

J'ai donc eu un autre anniversaire avec mes amis, mes amis d'enfance.

Ce jour-là, nous avons plaisanté de nos différences politiques et n'avons abordé que timidement nos disputes intellectuelles. Nous avons soufflé mes bougies pour la dernière fois.

12 août 2012

Après la mort de ma mère, il ne m'a pas paru correct de fêter quoi que ce soit dans la maison sans elle. Je portais encore du noir. Mes amis d'enfance ont oublié mon anniversaire, ou ont fait semblant. La peur d'être associé avec moi est devenue le facteur clé de nos relations. Nos différences sont devenues politiques, une différence éthique nette et qui ne pouvait plus être comblée par l'humour ou même le sarcasme.

Le matin, j'ai dû me rendre à l'interrogatoire hebdomadaire au bureau de la sécurité politique. J'ai dit à l'interrogateur combien il était ridicule que ça se fasse le jour de mon anniversaire, et il s'est mis à rire bêtement.

Mon anniversaire fut célébré avec un nouveau groupe d'amis, que j'ai rencontrés dans les écoles de soutien après que la moitié d'Alep a été libérée et que l'autre moitié s'est mise à fournir de l'aide d'urgence.

Mes souhaits furent que Bachar Al Assad parte, que le bombardement d'Alep se termine et que les interrogatoires épuisants s'arrêtent. J'ai soufflé mes bougies pour la dernière fois dans la maison familiale de l'ouest d'Alep, qui est encore aujourd'hui sous le contrôle du régime et dans laquelle je ne peux même pas entrer.

12 août 2013

Ça fait un moment que je vis dans la partie libérée d'Alep, entourée d'amis merveilleux que j'appelle “la moitié pleine du verre”.

Ils sont aujourd'hui comme ils ont toujours été. Ce sont des amis qui ne savent rien de mon enfance et qui n'ont jamais mis les pieds dans la maison familiale. Tout ce qui nous unit, c'est la révolution. Ce jour-là, dans ma ville, EI a commencé ses enlèvements. La veille, Abu Maryam a disparu et nous ne savons rien sur la faction qui l'a pris et s'il a vraiment été enlevé.

Pour mon anniversaire, un “jour sombre” comme tous les précédents, Samar et Mohammed ont été enlevés par EI. Ils sont toujours portés disparus.

La fête fut interrompue par le bruit des explosions auquel nous étions habitués et qui ne nous a pas gênés du tout. Les gâteaux offerts furent modestes. Le bouquet de fleurs, allez savoir, aurait paru normal à un enterrement. Ils m'en ont apporté un autre par le dangereux passage pendant lequel vous pouvez être la cible d'un franc-tireur juste pour tenter de le traverser. Mon ami l'a fait pour fêter mon anniversaire avec moi.

Mes voeux furent de revenir à l'Alep que j'ai connu, qu'Abu Maryam aille bien, et que EI disparaisse de ma vie. Mes souhaits furent étroits, de la taille de mes soucis locaux. Je n'étais plus capable de faire des voeux qui englobent le pays entier. Nous n'avons pas soufflé les bougies parce qu'il n'y avait plus d'électricité.

12 août 2014

Je suis à Gaziantep, en Turquie, et je ne peux plus retourner à Alep. Je suis obsédée par la personne que j'aime et inquiète à l'idée de le perdre. Il n'y a rien en moi de sain, si je peux m'exprimer ainsi. Il rassemble toutes ses forces pour organiser une fête surprise pour mon anniversaire. Il invite des amis et quelques membres de sa famille. Ils achètent des cadeaux et choisissent un lieu. C'est difficile de trouver une surprise qui puisse convenir à ce que nous pensons être ma “profonde dépression”.

Au moment où je suis entrée et les ai tous vus, je n'ai pas été bouleversée de joie. Au contraire, ça m'a déprimée. Je lui ai fait des reproches injustes, comme toutes mes crises de colère : “Je t'avais dit que je ne voulais rien fêter.” La musique commence à ce moment-là. La musique turque me fait sursauter. Je ne retournerai jamais à Alep. Je m'asseois sur une chaise du restaurant, entourée de tant d'amis. Je pleure. Je craque.

Je quitte la fête.

12 août 2015

C'est un jour comme les autres. C'est comme ça que j'ai décidé que je fêterai mon anniversaire.
Peut-être ai-je fini par m'habituer à vivre en exil.

Le matin, je dois me rendre à une conférence sur le rôle de la société civile.
L'après-midi, je vois mon psychologue.

Le soir, je verrai quelque amis avec qui nous discuterons de politique : la monnaie turque, la zone tampon, les manifestations dans les régions côtières.

Rien de personnel.

Pas de voeux.

Pas de bougies.

Les Afghans en famille : “Grandir à l'Afghane” sur Twitter

dimanche 16 août 2015 à 20:32
Mother's Day in Afghanistan 2010. Wiki image.

Fête des mères en Afghanistan, 2010. Wiki image.

[Billet d'origine publié le 27 juillet] Pour les Afghans dans leur pays et ailleurs, les traditions nationales, depuis le thé à la cardamome jusqu'au retard perpétuel, sont inséparables de leur identité.

Ces dernières semaines, les Afghans partagent avec le hashtag #GrowingUpAfghan [Grandir à l'afghane] leurs réflexions sur la famille, le pilaf, les mariages géants et bien d'autres choses encore.

A l'arrivée : nostalgie, humour, et affection débordante pour leur pays.

Les parents restent toujours des parents…

Les jeunes Afghans vivent généralement avec leurs parents jusqu'au mariage, et l'autorité de leurs aînés sur la maisonnée n'est jamais contestée. Les parents afghans sont très exigeants avec leurs enfants et ne manquent pas une occasion de leur rappeler qu'il existe quelqu'un qui réussit mieux qu'eux. Ceci pour encourager leurs enfants à travailler d'arrache-pied :

Quand en famille c'est tout le temps “Pourquoi tu ne peux pas être comme untel” Ce soir avec @HabibKhanT

… mais vraiment toujours !

Grandir à l'afghane résumé en une phrase : “Que vont dire les gens ?”

Et de fait, les Afghans sont les éducateurs les plus opiniâtres du monde. Je n'ai pas oublié comment ma mère me forçait à parler au téléphone aux gens de la famille, me rappelant de leur demander des nouvelles de leurs enfants sans oublier personne de chez eux. Elle n'était pas la seule !

Quand vos parents vous forcent à parler au téléphone à la famille

Quand les Afghans rendent visite à leur famille et y restent déjeuner ou dîner, leurs mères s'assurent qu'avant de repartir toute la vaisselle des hôtes est impeccablement propre. Preuve que leurs enfants sont bien élevés :

Quand votre mère vous faisait laver la vaisselle chaque fois que vous rendiez visite à de la famille

La grasse matinée, c'est pour les mauviettes, jour de semaine ou pas :

Votre père vous réveille à 6 h du matin sans raison le week-end parce qu'il ne faut pas être paresseux dans la vie.

Les punitions sont toujours collectives :

Quand un de vos frères et soeurs a fait une bêtise mais que votre mère vous punit tous

Tout peut servir au rangement :

Non, il n'y a pas de gâteaux secs là-dedans, c'est la boîte à couture

Photo from afghan aid.org.uk. Licensed to reuse.

Source photo afghan aid.org.uk. Reproduction autorisée

Le thé est au centre de la vie quotidienne afghane, rares sont ceux qui se contentent d'une théière par jour.

Mon père me demande de lui préparer du thé et il fait 29° dehors

Manger et avoir des invités sont le meilleur d'une enfance afghane. Surtout manger :

Super fête de l'Aïd, l'hôte n'a pu s'empêcher de ne toucher à aucune de ces [bonnes] choses

Au sommet du répertoire culinaire afghan, on trouve Bolani (une galette farcie aux légumes gratinés ou frits), pilaf (du riz avec viande, raisins secs, carottes, pistaches et amandes) et mantu (raviolis fourrés à la viande) :

Le meilleur de #GrandirAL'Afghane

Mais si vous avez le choix entre repas et invité, préférez l'invité, car n'oubliez pas, les parents restent toujours des parents :

Quand vous ne pouvez pas manger les noix et fruits secs offerts sans que votre mère vous assassine après le départ des invités

Même si cet invité est votre parent le moins généreux :

Quand tu demandes ton cadeau d'Aïd à cet oncle afghan… 😂 argh pourquoi kaka jan est-il si radin

Le journaliste Frud Bezhan évoque les mariages géants, avec des milliers d'invités. Pas seulement occasions de retrouvailles familiales, mais aussi pour les parents de rechercher des femmes pour leurs fils :

Quand tu vas à un mariage et que ta mère et tes tantes essaient de te choisir une épouse

Et chaque invité doit être salué sans exception :

Quand il faut dire bonjour à plus d'un million de personnes à la moindre réception

Magré d'autres grandes qualités, ou peut-être à cause d'elles, les Afghans ne sont jamais à l'heure. S'ils disent qu'ils seront là dans 5 à 10 minutes, comprenez qu'ils cherchent encore quelle tenue mettre, ou qu'ils viennent juste de sortir de chez eux, et attendez-vous à une demi-heure ou une heure de retard.

Quand 10 minutes peuvent être aussi bien une demi-heure qu'une journée entière

Quand vous dites à quelqu'un au téléphone que vous serez là dans 5 minutes, sachant très bien que vous venez de partir et que vous n'êtes pas près d'arriver ;)

Cerise sur le gâteau, la mode c'est “il faut souffrir pour être belle”.

La robe la plus lourde que vous essayerez jamais, avec des tas de bracelets et un [lourd] diadème

Le hashtag reste en tendance et les Afghans continuent à échanger des souvenirs.

Une jeune créatrice de mode israélienne imprime la première collection 3D au monde

samedi 15 août 2015 à 13:18
3D printed skirt, top, and shoes from the collection of Israeli fashion designer Danit Peleg. (Source: DanitPeleg.com)

Jupe, top et chaussures imprimées en 3D, de la collection de la créatrice de mode israélienne Danit Peleg. (Source: DanitPeleg.com)

La créatrice de mode et innovatrice Danit Peleg, 27 ans, a de quoi faire parler d'elle dans le monde entier. La créatrice de la première collection au monde de vêtements imprimés en 3D explique :

Mon objectif était de créer une collection de prêt-à-porter imprimée entièrement à la maison en utilisant des imprimantes accessibles à tous. J'ai passé l'année dernière à chercher la meilleure solution.

Elle ajoute :

Imaginez le potentiel… si vous avez froid, imprimez votre propre veste. Vous voyagez sans bagages ? Imprimez simplement vos vêtements dans votre chambre d'hôtel. Serons-nous bientôt capables de créer, partager et imprimer nos propres vêtements à la maison ?

Postée sur YouTube le 22 juillet 2015 et sur la page Facebook de Start Up Nation le 29, la vidéo promotionnelle de Peleg présentant la ligne de vêtements et expliquant sa fabrication a récolté 2,8 millions de vues et a été partagée 50.000 fois à ce jour.

La collection est faite d'une étoffe de plastique similaire à du fil appelée Filaflex et utilise une imprimante Witbox. L'impression en trois dimensions se fait par une série de juxtapositions et d'assemblages d'étoffes pour créer un effet d'empilement de chaque couche successive. Le magazine Fashionista explique que chacune des créations de Peleg a nécessité 400 heures pour être imprimée ; l'impression des chaussures a pris plus de temps.

À une époque où la technologie de l'impression 3D progresse et devient plus rapide et plus abordable, les utilisateurs pourraient télécharger et imprimer les fichiers depuis chez eux, comme ils le font avec les patrons de vêtements en deux dimensions. Peleg prédit :

Je pense que c'est seulement le début. Avec l'évolution des technologies, nous serons bientôt en mesure d'imprimer nos vêtements à la maison.