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Ayotzinapa : dénoncer en ligne, et après ?

samedi 13 décembre 2014 à 23:33

Sur Mujeres Construyendo (Femmes bâtisseuses), la blogueuse Vero Flores Desentis s'interroge sur le comportement des internautes vis-à-vis de la disparition des 43 étudiants à Ayotzinapa et apostrophe ceux d'entre nous qui utilisent le cyberespace pour de nobles causes. Elle nous appelle à un véritable examen de conscience : la dénonciation et l'indignation en ligne sont-elles suffisantes pour changer les choses, ou ne sont-elles qu'une simple catharsis ? L'auteure souligne ainsi dualité de la dénonciation en ligne des évènements d'Ayotzinapa :

Creo que es un tema que duele a la sociedad, y duele mucho. Lo que me sorprende es la dualidad de la denuncia social. Por un lado, cada vez tenemos más acceso a plataformas que nos sirven para denunciar o para establecer públicamente algún posicionamiento frente a un tema, y cada vez somos más las personas que las utilizamos. Y estas denuncias son una herramienta muy poderosa de denuncia social sin duda. Pero por otro, la denuncia ahí se queda, no hay un eco de ejecución que realmente ayude a disminuir los casos que lamentablemente siguen sucediendo.

Je pense que c'est quelque chose qui fait mal à la société. La dualité de la dénonciation sociale me sidère. D'un côté, nous avons à chaque fois davantage accès à des plates-formes qui nous permettent de dénoncer ou d'affirmer publiquement une position sur un sujet donné, et à chaque fois de plus en plus de gens les utilisent. Ces condamnations sont un outil très puissant de dénonciation sociale. Mais d'un autre côté, la dénonciation ne fait que rester là. Il n'y a aucun écho de suites, ce qui pourrait aider à réduire le nombre de cas qui, malheureusement, continuent d'arriver.

Fotografía extraída del blog Mujeres Construyendo, utilizada con autorización

Illustration du blog Mujeres Construyendo, reproduit avec autorisation.

Vero ajoute que, pour Ayotzinapa comme pour d'autres cas troublants, les réseaux sociaux canalisent notre indignation. Pourtant, rendre celle-ci publique ne change rien à la situation. Pour changer les choses, nous devons agir en dehors du monde virtuel, nous devons changer nos actions.

Vous pouvez suivre Vero Flores Desentis sur Twitter.

Ce billet fait partie du 28e Lundi des blogs de GV (#LunesDeBlogsGV) du 10 novembre 2014.

#ICantBreathe : des milliers de manifestants bloquent le trafic pour demander justice à Boston

samedi 13 décembre 2014 à 23:30
Les manifestants à Boston. Photo parwindowlej @windowlej via Twitter.

Les manifestants à Boston. Photo parwindowlej @windowlej via Twitter.

Des milliers de personnes et moi sommes descendues dans Boston Common la nuit du 4 décembre pour crier notre indignation contre la décision de la justice de ne pas retenir de charges contre les policiers qui ont tué Michael Brown [fr] à Ferguson dans le Missouri, et Eric Garner [fr] à New York. Une foule composée de jeunes, pour la plupart, a inondé le grand parc au centre de la ville, submergeant la cérémonie d'allumage des lumières de l'arbre de Noël qui avait lieu à quelques centaines de mètres de la mairie, qui se trouve à la fin du parc.

Des émeutes ont éclaté à Ferguson, dans le Missouri, la semaine dernière après que douze jurés – neuf d'entre eux blancs – ont décidé de ne pas inculper Darren Wilson, l'agent de police qui a tiré et tué Michael Brown, un adolescent noir agé de 18 ans dont la mort a déclenché plusieurs jours de manifestations et, en réponse, la militarisation des forces de police. Cette semaine, un autre grand jury à New York a rejeté, lui aussi les accusations contre un policier, Daniel Pantaleo, qui a étouffé Eric Garner à mort au cours d'une altercation pour une accusation de vente illicite de cigarettes en vrac sans permis.

Les séquences d'une vidéo réalisée avec un téléphone portable montrant l'assassinat de Garner prouve que celui-ci avait supplié les officiers, en répétant maintes et maintes fois  ”Je ne peux pas respirer !” . La vidéo de l'incident réalisée par Ramsey Orta, un ami de Garner, qui a ensuite été inculpé pour port illégal d'armes, est devenue virale.

Les communautés à travers les États-Unis sont révoltées et en colère contre les décisions des grands jurys des deux affaires Cette semaine, à New York, Chicago, Philadelphie et Boston, les manifestants ont ajouté leurs voix aux hashtags comme #BlackLivesMatter et #ICantBreathe qui ont rempli les médias sociaux depuis que le verdict de la ville de Ferguson a été rendu public. Et le retour des chants de protestation classiques qui ont depuis longtemps précédé les hashtag nous a rappelé que ce problème n'est pas nouveau:

“Hey-Hey! Ho-ho! Ces flics racistes ont obtenu l'acquittement. “

“Pas de justice, pas de paix. Non à la police raciste.”

Les manifestants se rassemblent à State House à Boston Common. Photo par Ellery Roberts Biddle.

Les manifestants se rassemblent à State House, à Boston Common. Photo par Ellery Roberts Biddle.

À Boston, les policiers sont arrivés dans des bus publics avec la direction “police de l'État”, là où généralement apparait la destination finale. Vêtus de gilets jaunes fluorescents et de chapeaux en laine, les agents alignés rangée après rangée, derrière les portes majestueuses qui séparent la State House du parc public où il se trouve. Les policiers se tenaient épaule contre épaule sur les grands escaliers de la State House, les mains jointes devant eux. Quatre hommes en costumes et manteaux longs debout sur le balcon de la State House, le regard tournés vers le bas, sur nous. Malgré les questions et les cris des manifestants, les policiers étaient étrangement silencieux. On devait leur avoir demandé de ne pas dialoguer ni répondre.

Les manifestants ont alors commencé une marche froide mais déterminée dans le froid de Boston – des principaux ponts jusqu'à l'entrées de l'autoroute, notre groupe comprenant des milliers de participants a bloqué la circulation dans de nombreuses directions, pour des heures.

Les automobilistes envoyaient des textos, parlaient de nous par téléphone, prenaient des photos et des vidéos de la foule qui passait. Beaucoup d'entre eux agitaient les mains ou klaxonnaient en guise de soutien. Certains ouvraient leurs fenêtres malgré le froid glacial et tendaient leurs mains gantées, échangeant les salutations avec les manifestants qui passaient. D'autres renfrognés attendaient que les routes soient dégagées.

Les manifestants se trouvent sur Rutherford St à Charlestown, Boston

Nous avons marché à travers le pont Charlestown, criant des slogans contre les incidents brutaux provoqués par les violences policières qui ont provoqué notre manifestation. Encore et encore durant la nuit, des milliers de mains, des peaux de toutes les teintes, se sont levées dans lld froid mordant de la nuit et les slogans étaient forts : “Les mains en l'air! Ne tirez pas !”. Encore et encore, les manifestants ont scandé : “Je ne peux plus respirer”. Des pancartes en carton commémoraient tous ceux qui ont été abattus par la police, de Oscar Grant à Rodney King et à Amadou Diallo [fr] l'immigré guinéen tué en 1999 par des policiers de New York, qui ont tiré 41 fois quand le jeune homme de 23 ans a mis la main dans sa poche pour en tirer son portefeuille.

Nous comptons.  #HandsUpDC Nous sommes prêts.

Comment se fait-il que tant de gens aient perdu la vie et sont devenus des symboles d'une crise systémique, quelque chose de trop grand pour être simplement appelé un problème, quelque chose qui dure depuis des siècles?

Au pied de Bunker Hill, le site de l'une des plus importantes batailles de la Révolution américaine [fr] nous nous sommes tous couchés dans la rue devant de longues files de voitures attendant que nous passions Au lieu de continuer à chanter, applaudir ou nous tenir les mains en l'air, nous sommes restés un long moment en silence. Puis, comme une envolée d'oiseaux, chacun répondant à l'autre, nous nous sommes levés et avons recommencé à marcher.

Les manifestants à Boston. Sur la pancarte on peut lire «silence blanc = consentement blanc." Photo par Ellery Roberts Biddle.

Les manifestants à Boston. Sur la pancarte on peut lire “silence blanc = consentement blanc” Photo par Ellery Roberts Biddle.

Ellery Roberts Biddle est l'éditeur de Global Voices Advocacy et Berkman Fellow à l'Université Harvard.

Les tigres de l'Asie du Sud-Est sont aux abois

samedi 13 décembre 2014 à 23:20
Malayan tiger. Photo from the Facebook of MYCAT

Tigre de Malaisie. Photo de la page Facebook de MYCAT

[Tous les liens de ce billet renvoient vers des sites web en anglais]

L'Asie du Sud-Est abrite plusieurs espèces de tigres qu'on juge menacées en raison d'une détérioration de leur habitat naturel et du braconnage.

En Malaisie, il ne reste plus que de 250 à 340 tigres à l'état sauvage. Au Cambodge, on estime leur population à 30 individus, pas plus. Le Vietnam et le Laos en possèdent également 30 chacun. Il ne reste environ plus que 350 tigres indochinois dans la région du Grand Mékong et à peu près 400 tigres de Sumatra en Indonésie.

Afin d'augmenter leur nombre à l'état sauvage, MYCAT , l'Alliance malaise pour la conservation des tigres, a proposé de déployer davantage d'unités de patrouille et de réexaminer l'exécution du National Tiger Conservation Action Plan [Plan d'action national pour la conservation du tigre] et du Central Forest Spine Master Plan [une initiative du gouvernement malais pour relier plusieurs forêts au moyen de corridors écologiques dans le but de créer un seul sanctuaire forestier.] Le groupe a également exhorté le gouvernement à mener une autre étude nationale sur le sujet et cherche à augmenter le nombre de ces félins pour arriver à 1000 individus dans les cinq années à venir.

Tiger locations in the Greater Mekong Region. Image from WWF

Localisations de tigres dans la région du Grand Mékong. Image du WWF

Entre-temps, le World Wildlife Fund [Fonds mondial pour la nature], ou WWF, s'est dit alarmé par l'important déclin de tigres sauvages dans la région du Grand Mékong ; région qu'il considère comme leur habitat naturel le plus vaste de la Terre. En 1998, il y avait 1200 tigres indochinois dans les forêts du Cambodge, du Laos, du Myanmar, de la Thaïlande et du Vietnam mais désormais leur nombre est tombé à 350.

Selon le WWF, les braconniers ont pris les félins pour cible afin de “répondre à une demande croissante, la médecine traditionnelle utilisant les parties du corps de ces animaux”. Ces derniers souffrent, par ailleurs, de “la fragmentation de leur habitat naturel” causée par le “développement d'infrastructures non viables”. La demande de viande de tigre dans les restaurants explique aussi pourquoi on continue de chasser et tuer les tigres sauvages. Dans le même temps, la rapide déforestation de Sumatra reste la menace principale pour l'espèce qui vit sur l'île.

Cette vidéo prise à Sumatra par une caméra cachée a permis de fournir des données sur les petits de tigres vivant dans la nature :

Les gouvernements de l'Asie du Sud-Est devraient travailler avec les écologistes pour protéger les tigres sauvages qui subsistent encore dans la région. Il est important de redire au public que ces animaux sont plus précieux vivants que morts.

Etes-vous bien sûr(e)s que l'espagnol n'est pas parlé aux Philippines ?

samedi 13 décembre 2014 à 16:07
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Vue panoramique de Manille. Photo de joiz sur Flickr, utilisation sous licence Creative Commons Attribution-NoDerivs 2.0 Generic (CC BY-ND 2.0).

Les Philippines, archipel de 7107 îles, constituent un pays du sud-est asiatique avec une grande histoire qui a un point commun avec les pays latino-américains. Pendant trois siècles, elles firent partie de la couronne espagnole et appartenaient à la Vice-Royauté de la Nouvelle Espagne. Pendant cette période, la langue dominante dans les îles était évidemment l'espagnol. Cependant, en 1898, suite à la guerre hispano-américaine, l'Espagne céda les îles aux Etats-Unis pour 20 millions de dollars, ce qui entraîna la promotion de l'anglais comme langue officielle des îles. 

Pendant le 20ème siècle, l'usage de l'espagnol déclina fortement et davantage encore avec l'impulsion que les Nord-Américains donnèrent à l'usage de l'anglais, après la destruction du bastion espagnol des Philippines, à Manille, (plus particulièrement intramuros), pendant la Bataille de Manille. Avec la modernisation ultérieure du pays après la Seconde Guerre Mondiale, l'anglais acheva son glissement vers un usage commun dans presque toutes les instances. Enfin, en 1956, les Philippines s'affranchirent de la dépendance des Etats-Unis mais conservèrent l'anglais comme l'une de ses deux langues officielles, l'autre étant le filipino. Aujourd'hui, les Philippins ont l'anglais comme langue maternelle ou une autre des langues locales. On estime que moins de 1% de la population philippine actuelle parle espagnol. 

Gaspar Canela, du blog Reino de Siam, estimait en 2008 que la situation était bien pire. Selon lui, les Espagnols ne réussirent pas du tout à imposer leur langue sur les langues locales. Il indiquait en outre que :

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Intramuros. Image de shankar s. sur Flickr, Utilisation sous licence Creative Commons Attribution 2.0 Generic (CC BY 2.0).

Beaucoup de Philippins, les moins lettrés,  ignorent qu'ils furent sous l'emprise d'un royaume ibérique pendant plus de trois siècles. Les Américains, outre le fait d'expulser les Espagnols, ont amené aux Philippines des bateaux remplis de professeurs d'anglais. Ils eurent plus de succès que les Espagnols à étendre l'usage de leur langue, tout le monde dans les îles maîtrise aujourd'hui la langue de Shakespeare.

Cependant, l'espagnol n'a pas complètement disparu. Les traces de la langue espagnole sont présentes dans les noms de famille de beaucoup de Philippins, dans les villes et les sites historiques, ainsi que dans les rues et les places. De plus, la littérature philippine classique était complètement rédigée en espagnol, y compris pendant une bonne partie du 20ème siècle. Parmi les nombreuses oeuvres de la littérature philippine en espagnol se distingue Noli me tangere [ne me touche pas], de l'écrivain José Rizal, qui selon les dires des critiques, joua un rôle significatif dans la consolidation du nationalisme philippin.

Rizal, considéré comme le héros national philippin, fut fusillé le 30 décembre 1896, accusé par les autorités espagnoles de sédition. La nuit précédant son exécution, il écrivit le poème “Mon dernier adieu“, qui décrit son amour pour les Philippines. L'utilisateur de YouTube Hispanic Filipino a posté une vidéo où il récite le poème en question :

Pour autant, l’espagnol est-il une langue morte aux Philippines ? En dépit des chiffres relatifs à l'usage de la langue, qui sont loin d'être élevés, l'espagnol est fortement ancré dans les îles, bien que cela ne se remarque pas à première vue. Le blog Filipinas Única recueille les propos de Guillermo Gomez Rivera, Directeur de l'hebdomadaire manillois en espagnol Nueva Era [Nouvelle ère], lequel se montre optimiste à cet égard :

L'espagnol est facile pour quiconque aux Philippes parlant tagalog, bisaya, bicolano et ilocano parce qu'il subsiste dans ces langues autochtones de nombreux hispanismes. Dans ces langues autochtones, tous les vêtements qui recouvrent le corps se disent en espagnol : sombrero [chapeau], camiseta [chemise], cinturón [ceinture] [...] Tous les meubles et accessoires que l'on trouve à la maison se disent en espagnol : cocina [cuisine], quarto [salle], sala [salle] [...] Tout ce qui touche les infrastructures urbaines se dit en espagnol : [...] esquinta [coin], avenida [avenue], plaza [place]…

On peut apprécier un échantillon de cela dans la vidéo suivante publiée par Neptuno Azul, dans laquelle une poésie de Eloiodoro Ballesteros est lue en chavacano, une langue créole dérivée de l'espagnol et de diverses langues locales :

Cependant, l'intérêt pour la langue espagnole renaît récemment aux Philippines. Avec les efforts de l’Institut Cervantès, d'autres institutions espagnoles et philippines, de même que de personnes qui souhaitent sauver l'héritage linguistique philipin, la situation de l'espagnol sur les îles commence à se faire ressentir comme prometteuse. Ces efforts ont trouvé un appui officiel pendant le gouvernement de l'ex-présidente des Philippines Gloria Macapagal-Arroyo, qui a initié la réincorporation partielle de l'espagnol dans l'enseignement secondaire en 2009. Cependant, il ne s'agit pas seulement d'intérêt académique. Dans les affaires, l'usage de l'espagnol est en hausse aux Philippines. 

Le blog Filipinas Única recueille les déclarations du directeur de l'Institut Cervantès à Manille, José R. Rodríguez, en 2010,

Il y a quatre ans, l'Institut Cervantès de Manille enregistrait trois mille étudiants et aujourd'hui nous en avons plus de sept mille. Notre siège est un de ceux qui comptent le plus d'étudiants en espagnol dans le monde entier. Nous avons tous types d'étudiants, des juges qui souhaitent étudier les lois de l'époque coloniale aux personnes qui cherchent un travail dans un “call-center” qui fournit des services en espagnol, en passant par le jeune qui souhaite retrouver la langue de ses ancêtres ».

A titre d'exemple, je vous laisse avec cette vidéo publiée sur YouTube par “Enseñando Español en Filipinas” [enseigner l'espagnol aux Philippines] sur laquelle des étudiants philippins témoignent de leur apprentissage.

Post initialement publié sur le blog Globalizado.

Pérou : le Sommet des peuples face au changement climatique défie la COP20

samedi 13 décembre 2014 à 08:12

Simultanément à la vingt-et-unième Conférence des parties des Nations Unies (COP20), destinée à débattre des solutions possibles pour faire reculer le changement climatique, se déploie également à Lima au Pérou, un autre espace de réflexion sur ce sujet, le Sommet des Peuples face au changement climatique, lequel, à la différence de la COP20 est composé de milliers de jeunes et de personnes appartenant à des organisations sociales, des syndicats, des communautés aborigènes et des groupements paysans.

Fotografía de la Cumbre de los Pueblos frente al Cambio Climático, extraída del sitio Claves 21, utilizada con autorización

Photographie du Sommet des Peuples face au changement climatique, extrait du site Claves 21, utilisée avec permission

Le Sommet des Peuples face au changement climatique se démarque en ce qu'il définit ce phénomène comme une conséquence directe du système capitaliste, en particulier du rôle de fournisseurs en matières premières que ce dernier a attribué aux pays latino-américains. 

Damián Profeta, un journaliste argentin assistant aux deux événements, résume l'approche du Sommet des peuples :

Pour les participants du Sommet des Peuples, le réchauffement global est intrinsèque au système capitaliste et la réponse à ce problème doit être le changement des modes de production et de consommation. Dans divers discours, les orateurs ont évoqué la “Terre Mère” et ont critiqué les méthodes d'extraction minière dans les pays latino-américains. 

Dans le programme du Sommet sont prévues des discussions, des conférences et des activités diverses, une radio communautaire et une foire de producteurs locaux. 

Où? Parc des expositions, Lima.
Quand? Du 8 au 14 décembre 2014.

Pour ceux qui ne peuvent pas y assister, il est possible de suivre le déroulement du Sommet sur Facebook.