PROJET AUTOBLOG


Global Voices (fr)

Archivé

source: Global Voices (fr)

⇐ retour index

Un interview avec l'épouse de Sombath Somphone, disparu en 2012

samedi 28 juin 2014 à 10:17

Kearrin Sims, qui écrit pour le média Southeast Asia Globe a interviewé Mme Shui Meng, l'épouse de l'agent laotien de développement M. Sombath Somphone. M. Sombath, responsable d'une ONG de premier plan au Laos, a disparu en 2012. De nombreuses associations militantes au niveau mondial soupçonnent les autorités locales de l'Etat d'avoir joué un rôle dans sa mystérieuse disparition [fr]. Dans l'interview, l'épouse de M. Sombath a précisé que son mari est un éducateur et qu'il travaillait pour une ONG, mais n'était pas un militant:

Depuis sa disparition, on l'a parfois décrit comme il n'a jamais été en réalité. Par exemple, beaucoup disent qu'il est militant. Oui, il est très préoccupé par les questions sociales, mais jamais un militant de quoi que ce soit, son activisme est de savoir comment améliorer l'éducation du peuple laotien.

 

Le super-héros masqué colombien qui distribue du pain aux affamés

vendredi 27 juin 2014 à 16:42
Superpan captura

Super Pan sur sa Vespa. Capture d'écran de YouTube.

Un superhéros en chair et en os qui combat la faim et la pauvreté sillonne les rues de Bucaramanga, une ville de Colombie à 300 kilomètres au nord de Bogotá. Il se présente comme Pancracio Levadura (Paincrace Levain), un jeu de mot sur pan qui signifie pain en espagnol. Pour beaucoup, il est simplement Super Pan.

Les lundis, mercredis et vendredis matins, ce bienfaiteur original distribue 50 pains et 50 jus de fruits à des sans-abris, indique Señal Radio Colombia [en espagnol, comme les liens suivants].

Le personnage masqué refuse de rendre public son nom véritable, mais sa page Facebook est active. Il y écrit :

Buenos días Panceros!
[...]
Pido disculpas si no respondo enseguida los mensajes, ya que han llegado mas de 300 mensajes! lose {sic], es una lluvia de bendiciones! y estoy muy emocionado porque se que las ayudas seguirán creciendo como Levadura
Hablen con Dios, hagan su voluntad y todo, Todo! Cambiará para bien Les mando muchas bendiciones y un gran abrazo con Vendaje!
[...]
Gracias por su bonitas Panlabras…los Amo!

Bonjour, amateurs de pain !
[...]
Je vous prie de m'excuser si je ne réponds pas tout de suite aux messages, il en est arrivé plus de 300 ! Je sais, c'est une pluie de bénédictions ! Et je suis très ému parce que je sais que les aides continueront à pousser comme le levain.
Parlez à Dieu, respectez la volonté de Dieu et tout, Tout ! changera en bien. Je vous envoie beaucoup de bénédictions et une grande accolade !
[...]
Merci pour gentilles paroles… Je vous Aime !

Son entreprise a reçu beaucoup d'attention des médias. Le magazine du dimanche El Frente raconte :

La acción filantrópica de este súper héroe enmascarado lo ha convertido en un verdadero referente de los bumangueses quienes no pierden la oportunidad de acercarse a él y ofrecer su apoyo, o darle las gracias, que al final es el objetivo primordial de ‘Pancracio Levadura’ más conocido como ‘Súper Pan’.
[...]
Aunque ‘Superpan’ tiene capa no vuela, por lo que utiliza su motocicleta para transportarse por todos los lugares donde Dios lo lleve para entregarle un pan y un café a los más necesitados de la capital santandereana.

L'action philanthropique de ce super-héros masqué l'a transformé en véritable modèle pour les habitants de Bucaramanga, qui ne perdent pas une occasion de l'approcher et de lui offrir leur aide, ou de le remercier, ce qui au final est l'objectif premier de ‘Pancracio Levadura', mieux connu comme ‘Super Pan'.
[...]
Si Super Pan a une cape, il ne vole pas, il utilise donc sa motocyclette pour se transporter dans tous les lieux où le mène Dieu pour remettre un pain et un café aux plus nécessiteux du chef-lieu du [département de] Santander.

Ce reportage vidéo du site d'information Vanguardia via YouTube montre Super Pan à l'oeuvre :

Sur Twitter, les gens ont dit leur admiration pour cette action, sous le mot-dièse #SuperPan :

Il y a vraiment des superhéros #SuperPan. Un grand exemple que nous pourrions tous suivre. Des petites actions pour faire de grands changements.

Félicitations, vous faites un travail que seuls font les superhéros, vous avez un très grand coeur. #SuperPan

Si seulement il y avait beaucoup de gens faisant de bonnes actions comme #SuperPan.

Voilà le genre de personnes dont la Colombie a besoin. Toute mon admiration et mon respect.

Situation sentimentale : Voudrais être le biscuit roulé de #SuperPan.

Super Pan fera-t-il des émules en cape et masque ? @MegaJexux s'interroge :

#SuperPan, qui sera son archi-ennemi ? Qu'en pensez-vous ?

Pourquoi un film remarquable sur l'amitié entre une bouddhiste et une musulmane au Myanmar déclenche-t-il tant de haine ?

vendredi 27 juin 2014 à 11:56
open sky

L'affiche du film sur la page Facebook du festival

[Sauf indication contraire les liens dirigent vers de pages en anglais.]

Pour la deuxième année, le Festival Cinématographique ‘Droits humains, Dignité humaine’ s'est déroulé à Yangon au Myanmar, du 15 au 19 juin, et a présenté 67 films, dont 32 films nationaux consacrés à Aung San Suu Kyi, l'icône de la démocratie, et à U Win Tin [fr], le plus ancien prisonnier politique du Myanmar maintenant décédé.

Noble cause, mais elle a été ternie cette année par l'annulation de dernière minute de la projection de ‘The Open Sky', film documentaire de 20 minutes qui raconte l'amitié entre une femme bouddhiste et une femme musulmane au milieu de la violence[fr] collective qui s'est emparée de la ville de Meikhtila l'année dernière. Les émeutes se sont étendues à d'autres villes du Myanmar central et ont fait plus de 40 morts.

Les organisateurs ont décidé de retirer le documentaire de la programmation après avoir reçu des menaces de mort sur les réseaux sociaux lancées par des internautes furieux, qui estiment que le film fait partie d'une ‘conspiration musulmane’ contre la majorité bouddhiste du Myanmar.

On a assisté ces dernières années à un regain [fr] d'extrémisme religieux dans différentes régions du Myanmar, qui a provoqué des affrontements, des émeutes et autres formes de violences. La minorité musulmane est notamment persécutée et accusée par des groupes d'extrémistes bouddhistes de vouloir ‘dominer’ le Myanmar. Les propos haineux prononcés contre les musulmans salissent [fr] le web, ils sont activement partagés ainsi que des échanges de vues intolérants contre les minorités religieuses et ethniques.

Min Htin Ko Ko Kyi, l'un des organisateurs du festival, explique [my] pourquoi le film a été retiré de la programmation:

Ce festival n'a pas pour objet de créer des conflits. Je ne peux pas laisser se développer une atmosphère haineuse et conflictuelle. Ce n'est pas ce que nous souhaitions, nous avons donc décidé d'annuler la projection.

Mais il défend le film et le thème du film lors d'un entretien [my] avec la BBC birmane:

Ce film parle d'une relation amicale, d'aide mutuelle, de protection et de gentillesse entre deux voisines de confessions différentes.

Selon l'un des organisateurs, on a menacé d'incendier le cinéma, de tuer le directeur et de provoquer de nouvelles émeutes s'ils persistaient à programmer la projection du film. Le 15 juin, un article critique à l'égard du film et comportant des propos haineux est devenu viral [my]. L'article laisse entendre que le film est favorable aux musulmans.

On a entendu dire que ce film avait été financé par l’ [Organisation de la Conférence Islamique]. Inutile de voir le film puisqu'il est évident qu'il est en faveur des musulmans s'il est financé par les musulmans. [...]

L'article accuse aussi les activistes pour les droits humains d'opportunisme en faisant la promotion d'un film ‘partial':

[...] Je voudrais seulement savoir si la morale du film est du côté des droits humains ou des droits des Kalars [sic]. Maintenant, si l'on part du fait qu'il n'y a pas de position objective, quel activiste des droits humains peut détenir la vérité? Ils vont surement se taire. Si je peux me permettre d'exprimer mon opinion, les activistes des droits humains sont des opportunistes.

L’interview [my] de Min Htin Ko Ko Kyi à la BBC birmane explique les raisons qui ont poussé les organisateurs à céder à la pression des forces anti-musulmanes:

Je n'ai pas de commentaires à faire sur les propos haineux, car la situation de notre pays est très sensible. Il y a aussi des gens qui veulent créer des conflits. Et nous ne faisons pas ce festival pour provoquer des conflits. Si je dois choisir entre la bonne tenue de notre festival, le film que nous produisons ou notre pays, je choisirai notre pays qui se trouve dans un situation très sensible. Je ne critiquerai pas les personnes ou les organisations.

Selon David Scott Mathieson de Human Rights Watch, le retrait du film a gâché le succès du festival qui bat tous les records tout en ayant eu le courage de choisir le thème des droits humains:

Du fait même de son existence, le festival est la preuve d'un engagement contre les divisions et la haine. Mais la réaction de certains birmans montre aussi que la lutte pour les droits humains en Birmanie a encore du chemin à parcourir.

L'ambassadeur des Etats Unis, Derek J. Mitchell, qui assistait à l'évènement, a parlé de la défense de la liberté d'expression et a fait allusion aux menaces en ligne contre les organisateurs:

Il y aura toujours des gens moins courageux qui se sentent menacés par des paroles qu'ils n'apprécient pas, ou une histoire qui n'est pas conforme à leur façon de penser.

Cet état d'esprit étroit et frileux est le contraire de ce qu'est ce festival. Tous ceux qui reconnaissent les qualités et la signification de l'évènement doivent s'opposer à l'utilisation des menaces et des intimidations pour contrôler la liberté d'expression et censurer les artistes.

L'incident est la dernière manifestation de l'intolérance religieuse grandissante et inquiétante qui règne au Myanmar. Si un film sur l'amitié peut provoquer si facilement des réactions hostiles, que dire des initiatives politiques comme l'intégration, la laïcité et la non-discrimination?

Les disparités salariales entre hommes et femmes aux USA, sous le prisme des médias sociaux

jeudi 26 juin 2014 à 21:51
Activists, community leaders and politicians gather on the steps of City Hall in New York to rally against pay disparity on Equal Pay Day. April 8, 2014. Photo by Richard Levine. Copyright Demotix.

Des militants, des représentants locaux et des politiciens rassemblés sur les marches de l'Hôtel de Ville de New York, unis contre les disparités pendant la Journée de l'Egalité Salariale. 8 avril 2014. Photographie de Richard Levine. Copyright Demotix.

La nouvelle récente selon laquelle Chelsea Clinton, fille de l'ancien président des Etats-Unis Bill Clinton, aurait gagné 600 000 dollars l'an dernier en tant qu'envoyée spéciale pour la chaîne NBC, en a agacé plus d'un sur les médias sociaux, journalistes comme sympathisants.

Si ce chiffre est exact, cela veut dire que Chelsea Clinton a gagné davantage et pour moins de travail, que l'ancienne directrice du New York Times Jill Abramson qui a été licenciée le mois dernier, à cause d'un conflit sur son salaire.

Une seule femme surpayée ne peut représenter toutes les femmes qui travaillent dans les principaux médias, ou même la population active en général, mais le choc causé par cette annonce à réussi à raviver une fois de plus le débat sur l'inégalité salariale entre hommes et femmes aux Etats-Unis.

De nombreuses études et reportages ont été consacrés aux différences de salaires et explorent les raisons pour lesquelles les femmes gagnent en moyenne moins que les hommes. Cette question a encore plus attiré l'attention en avril grâce au décret du président Barack Obama, ordonnant aux sous-traitants du gouvernement de publier leurs données sur les salaires, par sexe et origine ethnique. L'idée est que la transparence sur les salaires pourrait pousser les femmes à réclamer un salaire égal pour un travail égal, et forcer les employeurs à analyser, dans leurs organisations, des disparités salariales auxquelles ils ne s'intéresseraient jamais en temps normal.

Ce problème est également un sujet de discussion populaire sur les médias sociaux. Certains, sous des pseudonymes, y partagent des anecdotes personnelles sur la disparité des salaires.

Les femmes, souvent plus timides que les hommes lors des négociations, réclament moins d'argent lors d'une offre de poste, et se retrouvent avec un salaire de départ plus bas qui impactera leurs revenus tout au long de leur vie. Twoxchromosomes, cadre d'une multinationale écrit sur Reddit :

I work for a large multinational tech company, I regularly hire woman for 65% to 75% of what males make.

Our process, despite the pay gap, is identical for men and women. We start with phone interviews, and move into a personal and technical interview. Once a candidate passes both of those, we start salary negotiations. This is where the women seem to come in last.
The reason they don't keep up, from where I sit, is simple. Often, a woman will enter the salary negotiation phase and I'll tell them a number will be sent to them in a couple days. Usually we start around $45k for an entry level position. 50% to 60% of the women I interview simply take this offer. It's insane, I already know I can get authorization for more if you simply refuse. Inversely, almost 90% of the men I interview immediately ask for more upon getting the offer.

Je travaille pour une grande entreprise internationale de technologie et j'embauche régulièrement des femmes, pour 65 % à 75 % du salaire d'embauche des hommes.

Malgré les différences de salaires, notre processus est le même pour les hommes et les femmes. Nous commençons par des entretiens téléphoniques, puis nous passons à un entretien personnel et technique. Quand un candidat a franchi ces deux étapes, alors nous commençons les négociations salariales. C'est là que les femmes montrent leurs faiblesses.
Vu de ma place, la raison pour laquelle leurs salaires ne suivent pas ceux des hommes est simple. Quand une femme entre dans la phase de négociations, je leur dis qu'un chiffre va leur être envoyé d'ici un ou deux jours. D'habitude, nous commençons à 45 000 dollars pour un poste de base. 50 % à 60 % des femmes que j'interviewe vont tout simplement l'accepter. C'est de la folie, puisque je sais déjà que je peux les payer davantage si elles refusent. De leur côté, presque 90% des hommes vont immédiatement demander plus.

Les femmes ont leurs raisons pour hésiter à négocier. Une étude Carnegie Mellon a montré que les femmes qui négocient sont perçues de façon négative par les évaluateurs, qu'ils soient hommes ou femmes.

En mars 2014, le blog The Philosophy Smoker a raconté l'histoire d'une jeune diplômée à qui une université de l'Etat de New York avait offert un poste universitaire avec possibilité de titularisation. Quand elle a négocié, entre autres, un salaire supérieur et un semestre de congé maternité, l’offre a été retirée.

Inside Higher Ed a repris cette histoire, et le commentaire de “MJL”, a expliqué ce qu'on attend des candidates :

Female candidates are told never, ever to bring up maternity leave or imply in any way that child or elder care responsibilities will be an issue. Some are even advised to leave wedding rings at home and not admit to having a spouse or children, or ever wanting a spouse or children. We are also told to negotiate, and never warned that the offer could be withdrawn. Terror of unemployment has kept me from ever negotiating for more than increased moving compensation, though.

On dit aux candidates femmes de ne jamais, sous aucun prétexte, mentionner le congé maternité ou sous-entendre de quelque façon que ce soit que des questions de garde d'enfants ou de soins à parent âgé puissent être un problème. On conseille même à certaines de laisser leur alliance chez elles, ne pas admettre avoir époux ou enfants, et prétendre ne même jamais vouloir ni l'un ni l'autre. On nous dit aussi de négocier, mais on ne nous a jamais averties que l'offre pourrait être retirée. En dépit de tout, le spectre du chômage m'a toujours empêchée de négocier plus qu'une meilleure indemnité de déménagement.

Les choix de vie contribuent également à cet écart. Hommes et femmes maintiennent une égalité de salaire jusqu'à la trentaine. Ensuite, quand les couples fondent leur famille et ont des enfants, les femmes diminuent leurs heures travaillées et perdent ainsi en revenu pour le restant de leur vie, comme le montre ce graphique du Pew Research Center, un groupe de réflexion américan indépendant.

Plus de mères que de pères affirment avoir interrompu leur carrière pour s'occuper de leur famille

La question se pose : “La disparité des salaires entre hommes et femmes est-elle vraiment due à de mauvaises décisions professionnelles de la part des femmes ? Erica Friedman, écrivain et intervenante, a répondu sur le site de questions-réponses Quora :

Women are subject to internal and external pressures and societal expectations that are different from men's. Little things like being expected to stop working to have a family and the very natural human tendency to prefer people similar to ourselves around us mean that a woman is unlikely to learn to negotiate her worth, be expected to leave at some point and generally not be one of the guys. This leads to “bad decision making” like needing a suboptimal job when her husband can't/won't/doesn't support the family, not having the internal and external power to change the terms of an agreement, or working too long and too hard for people who are disinclined to notice.

Les femmes font l'objet de pressions internes et externes, ainsi que d'attentes sociétales qui sont différentes de celles des hommes. De petites choses, comme de s'attendre à ce qu'elles arrêtent de travailler pour s'occuper de leur famille, et la tendance tout à fait humaine de préférer se trouver parmi des gens qui nous ressemblent, font qu'une femme n'apprendra probablement pas à négocier sa propre valeur, qu'on s'attende à ce qu'elle parte à un moment ou un autre, et plus généralement, qu'elle ne soit pas “l'un des types”.  Ceci mène à de “mauvaises décisions”, comme celle de préférer un travail sous-optimal quand son mari ne peut pas / ne veut pas / ne subvient pas aux besoins de sa famille ; celle de ne pas avoir le pouvoir, interne ou externe, de changer les termes d'un accord ; ou celle de travailler trop et trop longtemps pour des gens qui ne le remarqueront pas.

Dr. Claudia Goldin, professeure d'économie, titulaire de la chaire Henry Lee à l'université Harvard, et directrice du Bureau national pour le Développement de la recherche en économie du programme pour l'Economie américaine, est convaincue que l’évolution des mentalités sur le lieur de travail va finir par réduire les disparités :

The gender gap in pay would be considerably reduced and might vanish altogether if firms did not have an incentive to disproportionately reward individuals who labored long hours and worked particular hours

La disparité salariale serait considérablement réduite et pourrait même disparaître si les entreprises ne récompensaient pas de façon disproportionnée les individus qui travaillent de longues heures ou selon des horaires particuliers.

Chelsea Clinton gagne peut-être plus que la plupart de ses homologues masculins, mais les Etats-Unis ont beaucoup à faire pour parvenir à la parité salariale. Bien que le chemin vers la parité ne soit pas évident, il faut continuer à faire une priorité de l'examen constant de cette question et des changements progressifs. Autrement, comme la présidente du groupe de réflexion Center for American Progress Neera Tanden l'a dit :

“Une société qui sous-évalue la moitié de sa population est destinée à la médiocrité.”

Le Mozambique a accueilli le premier “TechCamp” d'Afrique Australe

jeudi 26 juin 2014 à 21:30
No final do evento, houve oportunidade para uma foto em família.

Photo de famille à la fin de la rencontre ” Ferme De La Technologie”. 

L'ambassade des Etats Unis a organisé avec la coopération de l'ambassade de Suisse le 5 et 6 juin 2014 à Maputo la première édition de la rencontre TechCamp en Afrique Australe, appelée “La Ferme De La Technologie- Pour Une Génération Innovante“ [en]. Le TechCamp est une série de sessions durant lesquelles des organisations de la société civile ont la possibilité de faire découvrir et enseigner l'utilisation de la technologie pour régler des problèmes. 

L'événement a réuni des responsables mozambicains de la société civile ainsi que des experts en technologie du Mozambique (tel que Olho do Cidadão [pt]), du Zimbabwe, Kenya, Cap-Vert, Portugal, Suisse et Inde. Les responsables ont pu exposer les défis auxquels ils sont confrontés dans leurs domaines d'activité, et les experts ont été en mesure de présenter une série d'outils technologique pouvant résoudre les problèmes rencontrés. 

 Pritam Kabe, un des organisateurs de l'événement, a partagé sur twitter des moments de cette rencontre :

Les organisations de la société civile et les experts en technologie recherchent des solutions technologiques aux problèmes locaux –  deuxième jour du  #techcamp au Mozambique. 

Les principaux défis exposés sont : 

Participante apresentando soluções encontradas no #TechCamp para os desafios da sua OSC

Un participant présentant des solutions trouvées durant le TechCamp.

Le dernier jour de cette rencontre, les participants ont présenté des solutions pour faire face à tous ces défis.