PROJET AUTOBLOG


Global Voices (fr)

Archivé

source: Global Voices (fr)

⇐ retour index

La “dénaturalisation” de 200.000 Dominicains d'origine haïtienne soulève l'indignation mondiale

samedi 16 novembre 2013 à 10:41

["# YouDon'tDoThat: Retirer la nationalité à des milliers de Dominicains"]. Image prise de la page Facebook de la campagne “Reconoci.do« [reconnu].

La décision de la Cour constitutionnelle dominicaine de retirer la citoyenneté à toutes les personnes du pays nées depuis 1929 de parents immigrés sans statut légal a rendu apatrides au moins 200.000 Dominicains d'origine haïtienne.

La décision n° 168 de 2013 (PDF) [espagnol], émise par la Cour constitutionnelle, s'est jouée de la communauté internationale. La polarisation dans le pays est également devenue plus nette, et les débats sur les réseaux sociaux et la presse n'ont pas cessé un seul instant.

Le lauréat du prix Nobel de littérature, Mario Vargas Llosa, a publié dans El País un article controversé intitulé ”Les Parias de la Caraïbe“ [espagnol],  dans lequel il compare cette décision aux lois nazies contre les juifs. Il met également en évidence la complicité de l'Etat dominicain dans ce processus de migration clandestine :

A la crueldad e inhumanidad de semejantes jueces se suma la hipocresía. Ellos saben muy bien que la migración “irregular” o ilegal de haitianos a la República Dominicana que comenzó a principios del siglo veinte es un fenómeno social y económico complejo, que en muchos períodos —los de mayor bonanza, precisamente— ha sido alentado por hacendados y empresarios dominicanos a fin de disponer de una mano de obra barata para las zafras de la caña de azúcar, la construcción o los trabajos domésticos, con pleno conocimiento y tolerancia de las autoridades, conscientes del provecho económico que obtenía el país [...]

L'hypocrisie s'ajoute à la cruauté et à l'inhumanité de pareils juges. Ils savent très bien que l'immigration “clandestine” ou illégale des Haïtiens en République dominicaine qui a débuté à l'aube du 20e siècle est un phénomène social et économique complexe, qui, à certains moments – précisément, au temps de la grande prospérité – a été encouragée par les propriétaires terriens et les entrepreneurs dominicains afin de bénéficier du travail bon marché pour la récolte de la canne à sucre, la construction ou les travaux ménagers. Tout cela en pleine connaissance et tolérance des autorités, elles-mêmes conscientes de l'avantage économique que le pays en tirait [...]

Les organisations internationales Amnesty International et Human Rights Watch ont également dénoncé la décision de la Cour constitutionnelle.

L'économiste et historien Bernardo Vega, a fait des déclarations sur le sujet pour le programme El Despertador [espagnol] réitérant que :

Es el estado que tiene un compromiso moral con esas personas por traerlos aquí.

L'Etat a un engagement moral envers ces personnes pour les avoir fait venir ici.

Après avoir étudié l'histoire du pays depuis avant la Première Guerre mondiale à nos jours, il conclut avec véhémence que la République dominicaine est sciemment responsable de ces irrégularités.

D'autre part, l'article de l'historienne Rosario Espinal, Matanza électorale [espagnol] (boucherie électorale), donne un angle différent. Publié sur son blog et dans plusieurs journaux à diffusion nationale, le texte affirme que les mesures drastiques prises par la Cour constitutionnelle répondaient à des intérêts politiques et non à une guerre raciste. Selon ses mots :

Desnacionalizar los dominicanos de ascendencia haitiana tiene como objetivo inmediato sacarlos del registro electoral para que no puedan votar, y para eso tenían que sacarlos del registro civil, y para eso, el Tribunal Constitucional hizo vericuetos jurídicos hasta llegar a 1929. Los mataron electoralmente a todos de un porrazo, haciendo legal lo ilegal. He aquí el nuevo orden constitucional dominicano.

L'objectif immédiat de cette dénationalisation des Dominicains d'origine haïtienne est de les retirer de la liste électorale, pour les empêcher de voter. Pour cette raison, ils ont dû être retirés du registre de l'état civil et pour ce faire, la Cour constitutionnelle a utilisé plusieurs subtilités juridiques pour arriver à la date de 1929. Elle les a tués électoralement d'un seul coup et, ce faisant, elle a légalisé l'illégal. Voici le nouvel ordre constitutionnel dominicain.

Quelle que soit la raison de cette décision, l'agitation s'étend. Le 4 novembre, la coalition Dominicanos y Dominicanas por el Derecho (Dominicains et Dominicaines pour les droits) de la région d'Enquillo se sont rassemblés pour défiler dans la zone de bateyes [des communautés rurales situées dans la périphérie de la région productrice de sucre], réaffirmant leur rejet de la dénationalisation des Dominicains d'origine haïtienne. Une myriade d'ONG et de militants sociaux ont également manifesté contre le jugement.

Pendant ce temps, un mouvement néo-nationaliste ressasse des slogans comme “Mort aux traîtres” et “eux, là-bas, nous ici”

Imagen tomada de la página de Facebook de la campaña "reconoci.do".

Image prise de la page Facebook de la campagne “Reconocido” [Reconnu].

dans une cérémonie célébrée dans l’Altar de la Patria, [espagnol] [l'Autel de la Patrie] le 5 novembre. Les responsables de cette manifestation ont plaidé en faveur de la souveraineté nationale sur la base de la prémisse que “plus tard, il n'y aura plus de patrie” si la décision n'est pas défendue.

La position du président Danilo Medino n'a pas calmé le jeu ; loin de se prononcer contre ces mesures, il a tenu des réunions diplomatiques avec des dizaines d'ambassadeurs pour expliquer le contexte du jugement.

Reste à savoir si la pression internationale et les manifestations internes pourront pousser les différentes entités politiques à modifier les effets de la sentence No.168-2013.

Le racisme n'a-t-il plus de frein en France ?

samedi 16 novembre 2013 à 00:04

Après les railleries raciales contre la ministre française de la Justice Christiane Taubira, originaire de Guyane française, en couverture de l'hebdomadaire [d'extrême-droite] Minute, de nombreux observateurs déplorent la multiplication des comportements racistes en France. Un de ces observateurs est Harry Roselmack, un journaliste très connu né à la Martinique, qui écrit dans une tribune que l'ambiance actuelle en France réduit sa citoyenneté à la couleur de peau  :    

Ce qui me chagrine, c'est le fond de racisme qui résiste au temps et aux mots d'ordre, pas seulement au sein du FN, mais au plus profond de la société française. C'est un héritage des temps anciens, une justification pour une domination suprême et criminelle : l'esclavage et la colonisation. [..] Tant que l'on laissera ces peaux de Banania traîner dans nos cerveaux, des glissades et dérapages vers l'injure raciste sont à craindre. Surtout par les temps qui courent, avec cette crise qui alimente la xénophobie de son bien étrange carburant : la jalousie envers plus mal loti que soi.

“Qu'on dise à l'Arabie saoudite” d'arrêter de réprimer les immigrants éthiopiens

vendredi 15 novembre 2013 à 23:47

Le 4 novembre 2013, l’Arabie Saoudite s'est lancée dans une chasse aux immigrants sans-papiers. Plus de 7 millions de travailleurs étrangers et leurs familles vivraient en Arabie Saoudite. En avril 2013, les autorités saoudiennes ont décrété une période d’amnistie donnant aux sans-papiers 7 mois pour régulariser leur situation ou quitter le pays.  

Les immigrés originaires d’Ethiopie sont les plus touchés par cette répression qui a provoqué des émeutes et des violences. L'Ethiopie est en train de procéder au rapatriement de ses citoyens en situation irrégulière en Arabie Saoudite après appris qu’un Ethiopien avait été tué par la police saoudienne.

Le ministre éthiopien des Affaires Etrangères, Tedros Adhanom, a reconnu le droit de l’Arabie Saoudite à expulser les sans-papiers de son sol mais il a condamné l’utilisation de la force et du viol comme les immigrés éthiopiens comme cela a été reporté sur divers chaînes et réseaux sociaux.

Ci-dessous, une vidéo postée sur YouTube par l’utilisateur Amharictube montre l’exode des immigrés en Arabie Saoudite :

Une pétition a été ouverte sur MoveOn.org afin d’alerter les Nations Unies ainsi que les organisations des droits humains telles que Amnesty International sur la situation des immigrés éthiopiens en Arabie Saoudite.

Les Ethiopiens et les amis de l’Ethiopie utilisent le mot-dièse #SomeoneTellSaudiArabia pour condamner le traitement des immigrés éthiopiens par l’Arabie Saoudite.

Mahlet (@Mahlet_S) dit que les immigrés ne sont pas des criminels mais des chercheurs d’emploi :

Qu'on dise à l'Arabie Saoudite que les immigrés ne sont là que pour le travail, ils ne sont pas des criminels.

Addis Standard (@addisstandard), une revue éthiopienne mensuelle, écrit :

il faut une moralité humaine et non un fanatisme religieux pour comprendre ce que c'est qu'être humain ! 

Certains utilisateurs ont démontré le lien historique qui existe entre l’Islam et l’Ethiopie. Hafsa Mohamed (@hafsamohamed1) a souligné que:

Le Prophète Mohammad (PBUH) a commandé à ses disciples de ne jamais provoquer/ou causer du tort à l'Ethiopie. Ils ont oublié.

Kali (@KaliDaisyy) a écrit :

l’Ethiopie a ouvert les bras aux immigrés musulmans de la Mecque qui étaient persécutes par la tribu des Quraïshites & maintenant ils nous tuent ?

Le psychologue Antonio Mulatu (@AntonZfirst) s’est référé au conseil du Prophète Mahomet à propos de l’Ethiopie :

le Prophète #Mohammed a dit “Allez en  Ethiopie si vous le souhaitez.  Il y a [là-bas] un chef qui ne tourmente pas son peuple.

Le lien entre l’Ethiopie et les Musulmans date du temps où l’Ethiopie a été une terre d’accueil pour les Musulmans qui fuyaient les persécutions des dirigeants de la Mecque. Bilal ibn Rabah al-Habash, l’un des éminents compagnons de Mahomet et le premier muezzin, celui qui appelle à la prière, était Ethiopien.

Harar, en Ethiopie, avec 82 mosquées, dont trois datent du 10ème siècle, ainsi que 102 lieux de pèlerinage, est considérée comme la quatrième ville sainte de l’Islam.

L’Ethiopie est aussi le site de la première Hijrah, dans l’histoire de l’Islam, la migration des musulmans pour échapper à la persécution.

Cependant, anoof (@anoofesh) de Riyadh, en Arabie Saoudite n’est pas d’accord avec la comparaison entre les immigrés Ethiopiens en Arabie-Saoudite et les immigrés musulmans en Ethiopie :

Les immigrés musulmans n’étaient pas illégalement en Ethiopie :)

Melak Mekonen (@melak_m) a noté :

Vous avez le droit de vous attaquer à l’immigration illégale mais vous n’avez pas le droit d’abuser, de tuer, de persécuter ! 

Lee Jasper (@LeeJasper), un sympathisant du parti anglais Respect, a comparé la situation des immigrés Ethiopiens à celle des Palestiens sous occupation israélienne :

Qu'on dise à l'Arabie Saoudite que le traitement raciste des Ethiopiens vaut à bien des égards le comportement des Israéliens envers les Palestiniens

جبرتينهو (@iabj) a noté:

Les étrangers ne sont pas des esclaves et la pauvreté n’est pas une tare. 

Le spécialiste éthiopien des droits de l’Homme Yehenew Walilegne (@YeheneWalilegne), basé à Genève est contre la candidature de l’Arabie Saoudite au Conseil des Nations Unies pour les Droits de l’Homme :

L'Assemblée générale des Nations Unies doit rejeter la candidature de l'Arabie Saoudite au Conseil des Droits de l'Homme. Il y va de la crédibilité de l'Assemblée Générale et du HCR

L’Arabie Saoudite, la Chine, la Russie et Cuba ont été élus membres du Conseil des Nations Unies pour les Droits de l’Homme mardi 12 Novembre 2013.

Anoof dit aux Ethiopiens :

@anoofesh Je dis que les Saudiens devraient avoir la “BONTÉ” de leur permettre de rester comme nous l'avons fait autrefois pour nos frères et soeurs musulmans
@KaliDaisyy Vous voulez juste nous traiter de mauvais et nous dire combien vous êtes en colère. La plupart d’entre vous n’a aucune idée de ce qui se passe vraiment.

La Corée du Sud veut réguler les jeux en ligne au même titre que la drogue ou l'alcool

vendredi 15 novembre 2013 à 22:48

[Les liens renvoient à des sites en anglais sauf mention contraire]

Drogue, alcool et jeux d'argent. Le gouvernement sud-coréen veut ajouter à cette liste de domaines déjà sous contrôle un quatrième vice – les jeux en ligne.

En octobre 2013, les législateurs sud-coréens ont présenté un projet de loi qui régulerait les jeux en ligne d'une manière similaire à la drogue et l'alcool. Comme l'ont relaté les médias locaux, le Ministère de la santé et de la protection sociale est allé encore plus loin [coréen] en désignant les jeux en ligne comme l'un des quatre générateurs d'addiction [coréen] nécessitant un contrôle de l'Etat.

Si la réaction des internautes oscille entre railleries et critiques, la proposition a sans surprise subi les foudres des représentants de l'industrie des jeux, furieux d'être associés aux drogues et aux jeux d'argent.

 

New main image of the Korea Internet and Digital Entertainment Association's website

Nouvelle image d'accueil du site de l'Association coréenne du divertissement numérique et en ligne qui affiche ses “condoléances à l'industrie des jeux en Répubique de Corée”, faisant référence à la décision du gouvernement qui signe l'arrêt de mort de l'industrie du jeu coréenne. Utilisation non commerciale.

L'association coréenne de divertissement numérique et en ligne (Korea Internet and Digital Entertainment Association) a mis en ligne une pétition [coréen], proclamant que la décision du gouvernement signerait l'arrêt de mort de l'industrie coréenne du jeu, qui représente plus de 60% du marché des contenus du pays. En quelques jours seulement, la pétition rassemblait plus de 55 000 signatures.

Les médias sociaux coréens ont été envahis par les commentaires sarcastiques se moquant du projet de loi, certains utilisateurs déclarant qu'ils pousseraient sa logique au maximum en se faisant porter malades :

J'accueille avec joie l'idée de l'addiction au jeu reconnue comme une maladie. Je vais définitivement me faire diagnostiquer comme souffrant d'addiction au jeu par le médecin du travail de mon entreprise.

Maintenant que l'addiction au jeu est reconnue comme une maladie, je vais pouvoir partir en congé maladie, et on va peut-être même me déclarer handicapé ! Je pourrais utiliser l'autocollant handicapé sur ma voiture, et échapper aux frais de stationnement.. Ça vaut le coup de jouer !

Quelques voix plus sérieuses ont exprimé leur inquiétude que les législateurs et le gouvernement comprennent mal l'industrie du jeu vidéo ou le comportement du joueur :

La raison pour laquelle le problème de l'addiction aux jeux en ligne a pris des proportions énormes, c'est l'incompréhension par beaucoup du concept de “réalité virtuelle”. Les gens ont tendance à développer une peur irrationnelle de ce qu'ils ne connaissent pas. En fait, je pense que personne n'a réellement une idée claire des développements futurs de l'industrie des jeux vidéos.

Il y a quelques années, les autorités avaient présenté des statistiques sur l'addiction aux jeux, qui se sont avérées plus tard être des statistiques relatives à l'addiction à Internet. On ne pouvait pas utiliser ces chiffres comme preuves contre l'addiction aux jeux. Par ailleurs, cette étude s'avère infondée. De nos jours, ils n'essaient même pas de fournir des données et décrètent aveuglément que les jeux vidéos mènent à l'addiction. Les problèmes soulevés par l'addiction au jeu ne font désormais plus l'objet d'un débat rationnel.

La récente évolution de l'affaire fait écho à une autre controverse à propos d'un système de coupure mis en place par le Ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, qui imposait un temps de jeu en ligne limité pour les jeunes de moins de 16 ans — un autre exemple de décision bureaucratique impopulaire dont les internautes ont dénoncé l'ignorance et l'inefficacité :

Quatre points que les pro-coupure ont en commun. 1. Ils ne connaissent pas les détails de cette loi. 2. Ils ne connaissent pas les droits des étudiants. 3. Ils ne connaissent pas les véritables causes de l'addiction au jeu. 4. Ils ne connaissent pas la structure de l'industrie des jeux (ils ont appris que les société de jeux gagnent beaucoup d'argent et en déduisent qu'elles sont comparables aux grosses entreprises)

De nombreux internautes ont souligné que les autorités n'ont pas su prendre du recul, consciemment ou non :

@idgmatrix:게임 중독이란 없다. 다만 여가와 놀이 시간의 심각한 부족이 있을 뿐이다. 원인과 결과를 뒤집지 말라. 우리의 연간 근무시간은 세계 1위를 달리고 있고[...]

@idgmatrix: L'addiction au jeu n'existe pas. Ce que l'on constate c'est un manque notable de temps libre dédié au loisir et au divertissement. Ne confondez pas les causes du problème avec ses symptômes. La quantité annuelle d'heures de travail en Corée compte parmi les plus élevées du monde [...]

En fait, ça ne m'étonne pas que nos jeunes soient addicts aux jeux vidéos, avec tous les problèmes émotionnels auxquels ils sont confrontés — il est compréhensible que, prisonniers d'un système éducatif de m**** pendant 12 ans, ils souhaitent échapper à la réalité (en jouant).

@kinophio: 게임중독 여론은 최소한 3개 층위의 크로스다. 학부모의 지지율이 절실한 정치권, 지위의 안전과 돈줄을 확보하고픈 정부부처/민간단체, 그리고 ‘진심으로’ 게임이 미운 학부모들이다.

@kinophio: Il y au moins trois groupes d'intérêts concernés par le débat sur l'addiction au jeu : les groupes politiques qui cherchent désespérément le soutien des parents, les secteurs de l'administration et les organisations privées qui souhaitent sécuriser leurs statut et sources de bénéfices, et enfin les parents, qui eux détestent vraiment les jeux.

Les Wikicités: un projet brésilien au forum mondial pour la démocratie à Strasbourg

vendredi 15 novembre 2013 à 22:39

Considérée comme la “capitale de la démocratie participative”, Porto Alegre sera un des thèmes de discussion du Forum mondial pour la démocratie [en anglais], qui se tiendra à Strasbourg, en France, du 23 au 29 novembre. Cet événement organisé par le Conseil de l'Europe et soutenu par le gouvernement français, s'intéressera, entre autres, au projet PortoAlegre.cc, développé à l'Université de la vallée du Rio dos Sinos (Unisinos).

Cette initiative est née du concept de Wikicidade (wikicité): une plate-forme numérique qui, comme il est expliqué sur le site du projet, rend possible une discussion interactive sur le développement de la ville.

PortoAlegre.cc est un espace de radicalisation de la démocratie, un lieu où l'on vous donne la parole, où vous avez l'opportunité de parler de la ville, de montrer ce qu'elle a de bon et ce qu'il est nécessaire d'améliorer. Mieux encore vous pouvez donner votre opinion sur les moyens de ces améliorations et aider les personnes concernées à transformer ces idées en réalité.

Pendant la conférence, le concept  portoalegre.cc  sera détaillé sur un tableau décrivant l'importance et le futur des wikicités [en anglais] :

Donner aux citoyens l'initiative et le contrôle des politiques inverse le modèle traditionnel de modèle d'élaboration de politiques – quels ont été les résultats des expériences de wikicity,  et quels ont été les défis rencontrés ?

Vous pouvez visionner ci-dessous la  vidéo commémorant la première année de portoalegre.cc :