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L'influence de l'Afrique francophone sur la langue française

vendredi 23 août 2013 à 22:38

Le site d’infos Afrik.com fait un article sur la manière dont l’argot africain inspire la langue française et nous apprend que le verlan n’est plus la langue préférée des rappeurs :

Certes depuis longtemps certains mots comme « salam alaykum, hamdu’llah… » étaient compris par tout le monde, bien qu’ils ne fassent pas partie de la langue française, de nos jours on assiste à une nouvelle vague de mots d’origines africaines (noir et Maghreb) entre autres, qui passent crème (qui s’adaptent) à la langue parlée par beaucoup de jeunes, qu’ils soient originaires d’Afrique ou d’Europe … Aussi étonnant que cela puisse paraître, cet « enrichissement » trouve sa source dans le « bzèze » (sein) des mères. Car la plupart intègrent des mots parlés dans la langue maternelle des parents.

Les Ivoiriens quant à eux se sont forgés un argot appelé Nouchi. Sur son blog Behem dans son billet Top 10 des expressions Nouchi les plus usuelles écrit :

Né dans les années 80, c’est un langage familier particulier qui se base sur la langue française en intégrant la multiplicité de langues vernaculaires disponibles dans notre pays. Les jeunes abidjanais mal scolarisés ne maitrisant pas bien le français ont dû coder une langue qui intégrait leurs différents patois. Cette langue était collée à l’image des délinquants. Son étymologie pourrait bien l’expliquer.  « Nou », en Malinké, ethnie du Nord de la Côte d’Ivoire signifie « le nez », tandis que « chi » veut dire poil. Cela donne en un mot, « poil de nez » donc « moustache » pour désigner le voyou de qui tout le monde a peur. Aujourd’hui encore un Nouchi signifie à Abidjan, un voyou.

Longtemps restée l’apanage des enfants de la rue, la langue Nouchi a réussi à étendre son influence, à telle enseigne qu’aujourd’hui elle est parlée par toutes les franges de la population. Le Président de la République lui-même ne faisant pas exception. Elle a également su s’exporter grâce au Zouglou, musique ivoirienne par excellence, et ainsi gagner le monde entier.

En Thaïlande, “liker” sur Facebook peut vous mener en prison

vendredi 23 août 2013 à 21:25

La semaine dernière en Thaïlande, les utilisateurs de téléphones mobiles ont exprimé haut et fort leur opposition aux projets du gouvernement de surveiller les conversations échangées sur LINE, une application de messagerie très utilisée. Le Premier Ministre Thaïlandais, Yingluck Shinawatr, a répondu en assurant à ses électeurs que les libertés individuelles seraient respectées et en promettant de suivre soigneusement la proposition de contrôle soumise par Division de la Suppression de la Criminalité Technologique (TCSD).

Pour dissiper l'idée que son gouvernement tente de restreindre la liberté en ligne, Yingluck devrait demander au Général en Chef de la Police Pisit Pao-in, responsable de la Division de la Suppression de la Criminalité Technologique, de s'abstenir de menacer les utilisateurs d'internet.

Lors d'une interview avec les journalistes de The Nation, un quotidien thaïlandais, Pisit a averti les utilisateurs de Facebook qu'ils pourraient être arrêtés s'ils ‘aimaient’ un article qui menaçait la sécurité nationale :

[Vous pourriez être arrêté] si vous ‘aimez’ un message estimé contraire à la sécurité nationale. Si vous cliquez sur ‘j'aime', c'est que vous acceptez le message, ce qui veut dire que vous le cautionnez. En faisant cela vous participez à donner plus de crédibilité au message et ainsi votre responsabilité est engagée.

Je ne vous interdit pas de cliquer sur ‘j'aime'. Mais si vous ‘aimez’ ce genre de message vous serez arrêté.

Il a ensuite ajouté que ‘partager’ des articles subversifs était aussi un crime :

Si vous partagez pour soutenir le message original, ce n'est pas bien. Mais si vous faites un commentaire contre le message, c'est correct.

Il a répondu que ce n'est “que pour le maintien de la paix sociale” que ses services ont convoqué quatre utilisateurs de Facebook pour avoir publié des messages qui informaient sur des menaces de coup d'état.

Pisit a oublié de précisé que les rumeurs de coup d'état ont été sans doute déclenchées par la présence inhabituelle de chars militaires à Bangkok, la capitale du pays. De plus, des discussions houleuses sont en cours au Parlement sur la proposition d'une Loi d'amnistie qui divise le pays depuis maintenant plusieurs mois. Etant donné le contexte et le fait que les coups d'état se sont succédé dans l'histoire récente du pays, les discussions en ligne sur l'éventualité d'un coup d'état ne sont pas surprenantes.

Certaines autorités ont averti les utilisateurs d'internet de ne pas soutenir des déclarations qui menacent la sécurité nationale, mais la définition du gouvernement de ce que sont la rébellion, la subversion et la sécurité nationale est vague et contestable. On peut trouver de nombreux commentaires absolument pas menaçants ou des plaisanteries qui pourraient être interprétés comme tels. Dans une autre interview, Pisit avoue que ses services surveillent déjà les activités des internautes à l'aide de logiciels “qui identifient les mots qui menacent la sécurité nationale, comme coup d'état, monarchie, lèse majesté, drogues, contrefaçon et prostitution”.

C'est un aveu exceptionnel de la part du gouvernement. Il est aussi étonnant que la prostitution soit considérée comme une menace pour la sécurité nationale. L'intention cachée de Pisit est peut-être d'éviter que les Thaïlandais ne discutent ouvertement de problèmes politiques qui pourraient ternir l'image et la popularité des responsables politiques.

Pisit devrait écouter les conseils de Mme Surangkana, la responsable du ministère de l'Information qui a rédigé le projet de loi sur la criminalité informatique, et qui dit que la loi ne donne pas tous les pouvoirs aux autorités pour surveiller l'activité des internautes thaïlandais.

Photo : Rassemblement Pro-Morsi au Caire

vendredi 23 août 2013 à 19:14
Pro-Morsi supporters on the Arab League street in Cairo. Photograph shared by @evanchill on Twitter

Des manifestants Pro-Morsi dans la rue où se trouve la Ligue Arabe, au Caire. Photo @evanchill sur Twitter

Le journaliste Evan Hill partage cette photo des pro-Morsi, qui se sont rassemblés dans la rue de la Ligue Arabe au Caire aujourd'hui.

Une équipe de foot brésilienne lance une campagne contre le racisme

vendredi 23 août 2013 à 19:07

[Tous les liens mènent à des pages en portugais, sauf mention contraire]

Dans une vidéo présentée le 12 août  l'équipe de foot Grêmio of Porto Alegre a rassemblé certains des joueurs les plus célèbres de son équipe, blancs et noirs, pour parler du racisme. L'initiative est née avec le soutien de la FIFA, qui a décidé en mai de cette année, à l'unanimité, de rendre plus sévères les sanctions contre le racisme dans le foot. 

Les campagnes pour sensibiliser contre le racisme sur les terrains de foot se sont intensifiées en Europe ces dernières années mais le sujet est rarement abordé à l'intérieur des stades au Brésil.

Dans la vidéo, Zé Roberto, le milieu de terrain de l'équipe tricolore, ancien joueur de l'équipe nationale du Brésil, dit qu'il n'a jamais été victime de racisme sur le terrain, mais qu'avant de devenir célèbre, il a été écarté d'un interview en raison de la couloir de sa peu; Le milieu de terrain défensif Matheus Biteco se souvient d'un incident, durant son enfance : un garde de sécurité d'un supermarché l'avait taclé, son père et son frère Guilherme, qui joue dans la même équipe.

La campagne de l'équipe a fait le tour des médias sociaux brésiliens sous le mot-clic #azulpretoebranco (bleu, blanc et noir, qui sont les couleurs de l'équipe).

Syrie : des photos de munitions

vendredi 23 août 2013 à 18:57

Sur le blog Brown Moses [en anglais] on trouve de nouvelles photos et vidéos de que l'on pense être des munitions utilisées dans les  ”bombardements à l'arme chimique” du 21/08/2013 en périphérie de Damas, en Syrie. Le blog avance qu'ils sont similaires à d'autres trouvées durant cette guerre, et dont ferait usage les forces d'Assad à Daraya, Adra, et Khalidiya.

Photo de munition prises à Ein Tarma le  21 Août 2013. Source : Page Facebook de coordination de ‎EinTarma