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Equateur : Les candidats à l'élection présidentielle de 2013 se préparent

jeudi 29 novembre 2012 à 09:28

Bien que la réélection de Rafael Correa, l'actuel Président de l'Equateur, semble assurée, la présence de huit candidats à ce mandat montre le caractère fragmenté et l'instabilité de la politique intérieure équatorienne.

Marc Becker s'exprime sur la prochaines élection présidentielle en Equateur, programmée pour le 17 février 2013. On peut lire son analyse sur Upside Down world [en].

Manifestations en soutien aux Guarani-Kaiowá au Brésil et dans le monde

mercredi 28 novembre 2012 à 23:16

Menacée d'expulsion de ses terres, victime d'un empoisonnement de sa ressource en eau, et prête à résister jusqu'à la mort, la communauté indienne Guarani-Kaiowá de Pyelito Kue / Mbarakay, à Iguatemi, Mato Grosso do Sul (MS), trouve dans les réseaux sociaux et dans la rue le soutien qu'elle ne reçoit pas des autorités, et de façon très timide par la Fondation Nationale de l'Indien, la FUNAI.

Les Guarani-Kaiowá représentent l'une des plus importantes communautés autochtones au Brésil (46 000 personnes sur environ 734 000), mais au cours des dernières décennies  ils ont été la cible d'attaques constantes car les territoires ancestraux qu'ils occupent dans l'état du Mato Grosso do Sul sont devenus les plus profitables pour la culture en pleine expansion de bio-carburants. Sous la menace d'une nouvelle expulsion, début octobre  2012, la communauté de Pyelito Kue / Mbarakay a publié une lettre ouverte qui a provoqué une énorme réaction. A la fin du mois d'octobre, le 30, le Tribunal fédéral régional de la troisième région, à São Paulo, a suspendu l'ordre d'expulsion des Guaraní-Kaiowá de leur campement. La suspension devrait être prolongée durant l'identification et de la démarcation définitives des territoires autochtones par l'agence FUNAI.

Pendant plus d'une semaine, du 26 octobre au 9 novembre, des militants de tous pays sont descendus dans les rues pour soutenir les Guarani-Kaiowá, et protester contre leur expulsion et l'abandon des communautés indiennes par le pouvoir. Sur les réseaux sociaux, des militants du monde entier ont adopté le nom “Guarani-Kaiowá” comme nom de famille sur leurs profils Facebook.

 Convocação para as manifestações em todo o país que circulou pelo Facebook

Annonce des manifestations dans tout le Brésil qui a circulé sur Facebook

A propos de la manifestation à São Paulo, Ana Paula de Souza er Débora Camargo écrivent [en portugais] sur le blog Vírus Planetário:

Des danses indiennes et des slogans comme “Nous sommes tous des Guarani- Kaiowá”, “Ils en tuent un, ils en tuent mille, ils tuent tous les indiens du Brésil”, et des extraits musicaux  de “Pais e filhos” de Renato Russo ont résonné durant tout le parcours et ont attiré l'attention de nombreuses personnes qui se promenaient dans les rues de São Paulo. Le silence aussi a été présent, en mémoire des Indiens qui ont perdu la vie lors de conflits pour le partage des terres dans le Mato Grosso do Sul. A cette occasion, de nombreux passants qui ne participaient pas au défilé ont été sensibilisés aux revendications des manifestants, et sont entrés dans le mouvement occupant environ trois blocs de rues de São Paulo. Avec le nombre croissant de personnes se joignant à la protestation, les autorités locales ne savaient plus quel était le nombre exact des participants.

Sandra Benedetti a posté [en portugais] sur youtube, une vidéo des faits à São Paulo:

Alexandre Guarani-Kaiowá a partagé une série de photos sur son album Facebook:

Manifestação em São Paulo. Foto de Alexandre Guarani-Kaiowá, usada com permissão.

Manifestation à São Paulo. Photo d'Alexandre Guarani-Kaiowá, utilisée avec sa permission.

Manifestação em São Paulo. Foto de Alexandre Guarani-Kaiowá, usada com permissão

Manifestation à São Paulo. Photo d'Alexandre Guarani-Kaiowá, utilisée avec sa permission.

Le journaliste Alex Haubrich présente sur son profil Facebook une série de photos des protestations à Porto Alegre, Rio Grande do Sul:

Manifestação em Porto Alegre. Foto de Alex Haubrich, usada com permissão.

Manifestation à Porto Alegre. Photo d'Alex Haubrich, utilisée avec sa persmission.

Manifestação em Porto Alegre. Foto de Alex Haubrich, usada com permissão.

Manifestation à Porto Alegre. Photo d'Alex Haubrich, utilisée avec sa persmission.

A Porto Alegre encore, Carol Nugem partage [en portugais] sur youtube la vidéo d'une discussion avec le Cacique Vherá Poty à propos de l'extermination des Guarani-Kaiowá:

Le blog du Comité International de Solidarité avec le peuple Guarani et Kaiowá (Comitê Internacional em Solidariedade ao povo Guarani e Kaiowá) met à disposition [en portugais] plusieurs vidéos des manifestations à Dourados dans l'Etat du Mato Grosso do Sul.

Sur Youtube, Agnaldo Mattos a posté une vidéo [en portugais] des rassemblements à Salvador, dans l’État de Bahia :

Rossanna Pinheiros partage [en portugais] sur Youtube une vidéo de la manifestation de Rio de Janeiro :

Ainsi qu'une série de photos :

Manifestação no Rio de Janeiro. Foto de Rossanna Pinheiro. Foto usada com permissão.

Manifestation à Rio de Janeiro. Photo de Rossanna Pinheiro, utilisée avec sa permission.

Manifestação no Rio de Janeiro. Foto de Rossanna Pinheiro. Foto usada com permissão

Manifestation à Rio de Janeiro. Photo de Rossanna Pinheiro, utilisée avec sa permission.

Des mobilisations ont eu lieu également dans d'autres villes du pays, comme à João Pessoa, Feira de Santana, Osasco, Sorocaba, et ailleurs.

Sur Vimeo, Robson met à disposition une vidéo de la manifestation de Brasília :

Des mouvements de soutien ont eu lieu au delà des frontières du Brésil; ici devant le Quartier Général des Nations Unies, à New York :

Protesto em frente às Nações Unidas, Nova Iorque. Foto de Leandro Viana, Masayuki Azuma e Sebastian Loaysa, usada com permissão

Manifestation devant les Nations Unies à New York. Photo de Leandro Viana, Masayuki Azuma et Sebastian Loaysa, utlisée avec leur permission.

Protesto em frente às Nações Unidas, Nova Iorque. Foto de Leandro Viana, Masayuki Azuma e Sebastian Loaysa, usada com permissão

Manifestation devant les Nations Unies à New York. Photo de Leandro Viana, Masayuki Azuma et Sebastian Loaysa, utlisée avec leur permission.

Porto (Portugal) et Hambourg (Allemagne) ont elles aussi connu des mouvements de soutien au peuple Guarani- Kaiowá. Vous trouverez la liste complète des manifestations et de leurs groupes Facebook respectifs sur ce lien [en portugais].

Macédoine : 7e Masse Critique à vélo à Skopje mercredi

mercredi 28 novembre 2012 à 21:57
Promotional banner for Critical Mass #7 in Skopje under the motto 'The Streets are for Bikes, Too'

Bannière promotionnelle pour la Masse Critique nº7 : ‘Les rues sont pour les vélos, aussi'

La 7e Masse Critique à vélo a eu lieu dans les rues de Skopje le 28 novembre (mercredi) à partir de 17h30, organisée via le mot-clé #КМ7 et l'événement FB [liens en macédonien].

Brésil : Les étudiants en sciences humaines interdits de voyage

mercredi 28 novembre 2012 à 21:10

Le 20 novembre 2012 a été annoncée l'exclusion des sciences humaines du projet d'échange et mobilité internationale pour les étudiants de l'enseignement supérieur au Brésil: Science sans frontière (CsF). Cette décision a révolté de nombreux étudiants qui ont lancé une campagne en ligne pour son abrogation. Se retrouvent exclus les étudiants d'au moins 24 cursus dont 20 en sciences humaines, entre autres : Communication sociale (information, publicité et journalisme), Etude des médias, Systèmes et médias informatiques, Science de l'information, Gestion de l'information et Documentation. Le projet est focalisé sur le domaine des technologies, laissant de côté le domaine des secteurs créatifs propres aux étudiants en sciences humaines.

Cristiane Nascimento et Davi Lira commentent cette décision sur le site Estadão ( portail d'information de l'état de São Paulo) ;

Cette décision est justifiée par le fait que ces formations n'auraient pas de lacunes à combler comme les sciences exactes et la recherche technologique ; de ce fait, elles n'auraient pas besoin d'être complétées par l'apport d'universités étrangères.

Pour riposter, les étudiants ont créé sur Facebook, le 21 novembre, le collectif “Ciência Com Fronteiras” (science avec frontières) qui compte, au moment de la publication de cet article, le soutien de plus de 2100 personnes. Le but est de faire pression pour obtenir le retrait de cette décision.

Página de Facebook Ciência Com Fronteiras

La page Facebook Ciência Com Fronteiras (Science avec Frontières)

Larissa Goulart écrit sur le site du collectif:

Je pense qu'on devrait finalement manifester pour l'inclusion de toutes les formations, pas seulement celles qui ont été exclues, mais également celles qui n'ont jamais été incluses ; et pour l'amour de Dell ne venez plus me raconter que les sciences humaines ne sont pas des sciences.

Kátia Flavia ajoute :

Ah mes amis quel pays merveilleux! Il ne suffisait pas d'avoir les “sans terre”, les “sans toit”, les “sans emploi”, les pauvres, les bidonvilles, les exclus de l'informatique ! Voici désormais une nouvelle catégorie de misérables fabriquée par ce merveilleux pays : les exclus de la Science. Il y vraiment des choses que l'on réussit bien ici !

Fernando Strongren propose d'aller plus loin :

Une telle page ne doit pas évoquer l'image de “nourrissons réclamant la tétée”. Il faut avant tout présenter des arguments montrant l'importance du but de toute science sociale : le développement humain, pour le développement du pays. Il n'y a que de cette façon que nous mettrons en évidence l'absurdité de ce choix.

Un article publié sur Facebook par le collectif le 26 novembre, précise :

Foto da capa do grupo Facebook Ciência com Fronteiras

Photo de couverture du collectif Facebook Science avec frontières

Ce qui nous importune réellement, et nous a poussé à aller en justice, c'est la situation de plus de 1100 étudiants en sciences humaines et sciences de la santé qui avaient été accepté par le passé et qui se voient écartés sans le moindre avertissement du fait de ce changement brutal. Ils se retouvent avec de gros frais, épreuves de compétence, cours préparatoire, passeports et frais de déplacements que tout cela entraîne. Cette même note annonce également avoir à disposition près de 36 pages de pièces justificatives de personnes attestant les dépenses nécessitése par leur participation au processus de sélection. Ceci amène les questions suivantes :
1. Comment le gouvernement espère-il gérer le problème des étudiants qui se sont investis dans une langue dans le but d'obtenir un bourse d'étude ?

2. Qu'est ce qui fait la différence entre les étudiants homologués au début de cette année et nous ? La chance ? Alors que faites vous du principe d'égalité de traitement inclu dans l'article 5 !

3. Pourquoi ne pas nous avoir averti de cette décision dès la publication du programme de cette année ( valable pour les deux rentrées: janvier et août/septembre 2013) ? Est-il légal de modifier à ce point un programme alors qu'il est en cours de réalisation ?
Vous pouvez faire des découvertes révolutionnaires dans le domaine de la santé, la robotique, l'écologie, et bien d'autres choses encore, mais n'oubliez pas que nous nous efforçons de faire évoluer la pensée humaine, et sans elle aucune société démocratique ne perdure.

Les étudiants déclarent qu'ils remettront personnellement au siège de la CAPES (coordination des formations) à Brasilia le lundi 26 novembre, une lettre ouverte énumérant les frais des personnes qui s'étaient préparés en vue de ce programme et signée par tous.

Il est également réclamé une ordonnance ou une mesure conservatoire suspendant le processus de sélection jusqu'à ce que soit réglé le problème généré par les formations exclues.

Une pétition sur Avaaz, destinée au Gouvernement fédéral, au Ministère de l'éducation, à la coordination des formations de niveau supérieur (CAPES), a déjà recueilli près de 2650 signatures. En fin de journée, vers 19h à Brasilia, un tweet a été édité portant le hashtag #CienciaComFronteiras.

En Russie les fausses informations sonnent vrai

mercredi 28 novembre 2012 à 20:27

RuNet Echo a relevé à maintes reprises le côté autarcique de l'internet russe, à côté du fait que de nombreuses nouveautés des médias en ligne y sont des équivalents d'homologues anglophones. Un site web de plus semble avoir rejoint Lurkmore, VKontakte et Yandex dans cette catégorie : il s'appelle FogNews [en russe], et a subrepticement infiltré la blogosphère russe depuis un an.

Fognews est la version russe de The Onion. les internautes anglophones sont sans doute nombreux à être familiarisés avec cet organe satirique d'informations imaginaires. Si la plupart de ses lecteurs ne prennent pas les articles de The Onion au sérieux, il arrive que la satire mette dans le mille, comme récemment lorsqu'un journal chinois a pris à la lettre un article déclarant Kim Jung Un le plus sexy des hommes actuels.” Ce sont plutôt les gens qui prennent ces articles au sérieux qui sont le véritable sujet d'amusement.

La page d'accueil de FogNews. A la Une : “l'OTAN envahit les mondes parallèles.” Capture d'écran, 28 novembre 2012.

Créé pendant l'hiver 2012, FogNews est un site complet jusqu'au marteau et la faucille en guise de favicon, et a déjà réussi à répliquer des hauts faits de The Onion. Cela a commencé avec un article d'avril annonçant que la femme de Vladimir Poutine était enceinte [en russe], interview à la radio à l'appui. La nouvelle paraissait plausible, puisque Lioudmila Poutina avait été de plus en plus absente de la scène publique dans les mois précédant l'élection présidentielle de mars 2012.

Raison probable pour que la nature satirique de l'article et du site web passent inaperçues. Le Moscow Times (publié en anglais) a présenté FogNews comme un “obscur portail d'informations” qui a “publié un article.” Les commentaires du texte étaient convaincants dans leurs voeux à Lioudmila et leur détestation de Vladimir. La féministe russe notoire Maria Arabatova a blogué [en russe] :

Молодец! Уважаю! […] Всех желающих слить политическую агрессию на женщину, решившую забеременеть в таком возрасте, имея в анамнезе тяжелейшую аварию с переломом основания черепа, модерировать буду безжалостно.

Super ! Respect ! […] Tous ceux qui veulent déverser leur agression politique sur une femme qui a décidé d'être enceinte à cet âge, avec un antécédent de fracture du crâne suite à un grave accident, je les modérerai sans pitié.

Inutile de dire que l'information était purement fantaisiste. Depuis, le cycle s'est répété plusieurs fois : une histoire imaginaire est reprise par des médias mal avisés et des blogueurs crédules la disséminent en la tenant pour vraie.

Ainsi, la récente histoire [en russe] voulant que la vénérable personnalité télévisuelle Vladimir Posner émigre de Russie à la suite d'une prise de bec sur les médias avec un député de Russie Unie. Dans une citation bidonnée que rapporte l'article, Posner traite ses détracteurs de “singes” et refuse de vivre dans le même pays qu'eux. L'histoire a été reprise [en russe] par une des blogueuses les plus lues de Russie, Natalia Radulova, qui l'a prise au sérieux jusqu'à ce qu'un commentaire en souligne la fausseté. Radulova avait utilisé l' “information” pour illustrer la tendance à quitter la Russie. Vladimir Posner, doté de la nationalité française, faisait certainement un bon client.

Un autre article [en russe], rapportant cette fois un projet de réglementation qui contraindrait tout blogueur ayant plus de 1.000 lecteurs à s'enregistrer pour une licence de mass médias, a été repris par au moins trois autres organes d'information et a fait paniquer quantité de blogueurs, selon Lenta.ru [en russe]. Malgré le communiqué [en russe] de démenti du Ministère des Communications, l'information s'affiche toujours, telle quelle, sur deux [en russe] des sources [en russes] qui en ont originellement fait état.

Mais le canular le plus significatif [en russe] peut-être était celui d'août, au plus fort du procès des Pussy Riot. A en croire FogNews, le célèbre chef d'orchestre russe Valery Gergiev avait interrompu son concert à Londres pour prononcer des propos cinglants sur la politique russe. L'article détaillait le discours, et a réussi à en duper plus d'un, au nombre desquels la chroniqueuse de potins et blogueuse controversée Bojena Rynska [en russe] :

Сама речь, написанная якобы от лица Гергиева, была потрясающей. И я, не разобравшись, тут же поверила. Надо же, думаю, вот и у Гергиева, который кормился от власти, агитировал за Путина, есть своя точка невозврата. Надо же, какой молодец. […] И страшно зауважала, даже расплакалась. […] Любимый сразу сказал, что это фейк, что не дале, как вчера Гергиев дал лизоблюдское интервью […] Короче, обломалась я и опять заплакала, теперь уже от обиды.

Le discours lui-même, soi-disant écrit par Gergiev, était bouleversant. Et moi, sans l'analyser, je l'ai tout de suite cru. Ça alors, me suis-je dit, même Gergiev, qui est nourri par le pouvoir, qui a fait campagne pour Poutine, a son point de non-retour. Ça c'est un homme. […] Et j'ai ressenti un énorme respect, j'en ai eu les larmes aux yeux. […] Mon chéri a tout de suite dit que c'était un faux, que pas plus tard que hier Gergiev a donné une interview flagorneuse […] Bref, ça m'a cassée et je me suis remise à pleurer, cette fois de colère.

De tels articles ne peuvent qu'engendrer des ennemis. On trouve même un compte sur LiveJournal, whoisfognews [qui est fognews, en russe], qui contient une unique note assurant que FogNews est une publication pro-Poutine financée par le pouvoir. Whoisfognews affirme que la base de données du Ministère des Communications liste FogNews parmi ceux qui émargent aux fonds publics. Hélas le Ministère ne publie pas d'information sur les autorisations émises après 2010, on ignore donc d'où vient cette information. Cependant voici l'opinion affichée par whoisfognews :

Теперь вы понимаете, почему РИА FogNews “прощают” то, за что любую другую газету уже давно бы закрыли […] Теперь вы понимаете, почему на сайте нет рекламы, хотя с их трафиком они могли бы грести деньги лопатой? Зачем нужен FogNews? Ответ очевиден: чтобы люди перестали верить лживым СМИ и учились думать самостоятельно.

Vous comprenez maintenant pourquoi “on pardonne” à RIA FogNews ce pour quoi n'importe quel autre journal aurait été fermé depuis longtemps […] Vous comprenez maintenant pourquoi le site n'a pas de publicité, alors qu'avec leur trafic ils pourraient ramasser l'argent à la pelle. A quoi sert FogNews ? La réponse est évidente : à ce que les gens cessent de croire les mass médias mensongers et apprennent à penser par eux-mêmes.

Contredisant cet argument, le gouvernement tchétchène menace de poursuivre FogNews [en russe] à propos d'un autre vrai-faux article. (celui-ci fleurit sur le nationalisme russe : “La Tchétchénie supprime les paiements des loyers et des charges.” [en russe]) La nouvelle que Ramzan Kadyrov pourrait faire un procès à une publication satirique relève en soi-même de la satire. Tant que ne cesseront pas de paraître des histoires vraies comme celle-ci, on peut s'attendre à ce que les gens croient à celles qui sont inventées. D'ici là, si vous lisez quelque chose de grotesque provenant de Russie, demandez-vous un instant si son origine est dans la version russe de The Onion.