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Répression des dissidents en Chine: arrestation du milliardaire et activiste Wang Gongquan

mardi 17 septembre 2013 à 13:48

Sauf indication contraire, les liens dirigent vers des sites en anglais.

La police de Pékin a arrêté et mis en détention l'homme d'affaire milliardaire Wang Gongquan le 13 septembre 2013, soupçonné d'inciter à des “rassemblements de masses en vue de troubler l'ordre social”. C'est une nouvelle avancée de la répression qui vise les leaders d'opinion, les intellectuels et les activistes en ligne et hors ligne.

Wang Gongquan [chinois] a été autrefois responsable de la propagande du Parti Communiste Chinois pour la province de Jilin. En 1988, il a quitté cette fonction pour aller faire du commerce dans la province de Hanan, au sud. Arrêté et emprisonné pendant un an lors de la répression du 4 juin Place Tiananmen [fr], il a ensuite repris les affaires en 1993 et est devenu vice-président de la société Vantone, une entreprise de promotion immobilière. Il est entré dans l'industrie du capital-risque en 2005 et est devenu milliardaire grâce à des investissements heureux au début de l'année 2000.

Wang Gongquan is a legendary figure in China because of his wealth and choice. He was made a cover story of Nanfang People magazine in 2011 because of his story story.

Wang Gongquan est une figure légendaire en Chine à cause de sa richesse et de ses choix. Il a fait la couverture du Nanfang People magazine en 2011.

Contrairement aux autres hommes d'affaires, Wang a toujours été actif au sein de la société civile. En 2005, il a rejoint l'Open Constitution Initiative de Xu Zhiyong [fr], plus connue sous le nom de Gongmen (organisation non-gouvernementale d'avocats et d'universitaires chinois), et a commencé à militer pour les droits des citoyens et le développement de la société civile en Chine, par l'édition de pétitions et de publications en ligne. En 2010, Wang Gongquan et un certain nombre de défenseurs des droits de l'homme ont publié un manifeste, du nom de “engagement citoyen”, qui pose les principes et paramètres pour un engagement social et politique des citoyens tel que défini et garanti par la constitution. Cette action est le lancement officiel du Mouvement des Nouveaux Citoyens.

En juillet 2013, Xu Zhiyong a été arrêté et emprisonné pour incitation à des “rassemblements de masses susceptibles de troubler l'ordre public”, à cause de ce nouveau mouvement. Wang faisait partie des activistes à l'origine d'une pétition pour demander la libération de Xu qui a recueilli plusieurs milliers de signatures.

Actuellement Wang a été arrêté à son tour et une campagne de signatures en faveur de sa libération a été lancée par ses amis. Une lettre commune a été signée par plus de 200 intellectuels [chinois] le 14 septembre 2013:

王功权先生是新公民运动的坚定支持者,但他支持新公民运动的全部初衷,无非是通过和平、合法之途,来争取宪法规定的公民权利,通过争取公民权利的进程带动公民社会的成长,最终推动中国的和平转型,让我们的社会更多人性,更多自由与公义,更多爱与温暖。
这是王功权先生的价值观所注定的。他是一个真诚的佛教徒,一个彻底的人道主义者与和平主义者。柔软,善良,悲悯与责任,是他与生俱来的气质。他对这个世界、对所有人充满了善意。

Wang Gongquan est un défenseur du mouvement des nouveaux citoyens. Son intention est de faire valoir le droit des citoyens dans un environnement pacifique et légitime, tel que défini par la Constitution. En défendant les droits des citoyens la société civile se développera et permettra à la Chine une transformation pacifique. L'objectif est de construire une société humaine basée sur la liberté et la justice, l'amour et l'honneur.

Ses actions sont soutenues par sa foi. Il est bouddhiste, humaniste et pacifique. Il est doux, gentil, compatissant et responsable. Il est ouvert au monde et à ceux qui le peuplent.

放了王功权,给善一条出路,给自由与公义一条出路,给和平转型一条出路。同胞们,覆巢之下无完卵,不要听任我们国家在与现代文明背道而驰的野蛮深渊中无限沉沦。用实际行动保卫公民社会,那其实是保卫我们每个人自己。

Libérez Wang Gongquan, faites place à la compassion, la liberté, la justice et une transformation pacifique. Chers camarades, quand le nid est renversé, les oeufs sont cassés. Ne laissez pas le pays se développer contre la civilisation et sombrer dans l'abîme de la barbarie. Nous devons défendre la société civile et agir pour la protection de tous, y compris la nôtre.

De nombreux micro-blogueurs se sont exprimés en faveur de Wang. Bien que Sina Weibo, site populaire de micro-blogging, ait signalé son nom à la censure en tant que terme “sensible” le 15 septembre 2013, on trouve encore de nombreux messages de soutien. “Le bulletin d'enquêtes du sud du week-end” (@南周深度) fait l'éloge du choix fait par Wang [chinois]:

一个放弃几十亿资产的人,为弱者发声。宁愿当一个堂堂正正的普通公民,而不愿意当一个拥有百亿资产的奴才,带着微笑走进监狱。。这是他自己的选择,自由的选择。。虽然身体在监狱里,但心是自由的。。。。当更多的人选择做公民的时候,当更多的人选择坐牢也不当奴才的时候,,,中国改变了。。。祝福。

C'est quelqu'un qui a abandonné son empire commercial de milliardaire pour défendre les minorités. Il a choisi d'être un citoyen ordinaire mais droit plutôt qu'esclave de ses milliards. Il est parti en prison avec le sourire. C'est son choix, le choix de la liberté. Bien qu'il soit physiquement en prison, son esprit est libre… Comme plus en plus de gens choisissent de devenir des citoyens, de plus en plus de gens choisissent la prison pour ne pas être des valets. La Chine va changer. Merci.

“Frère du couteau du poète” a fait suivre [chinois] le profil de Wang sur son microblog:

诗人王功权,公民企业家。投资培育了360、汉庭、民生银行、俏江南等企业。可安享无尽荣华富贵,午饭却只是一个卤肉套餐。他站在弱者一边,他为弱者流泪,他为弱者呐喊,他为弱者奔走,他戴着风雪帽,和访民一起敲打“黑监狱”的大铁门,高喊着“开门放人”。他做了这么多,请我们做一点点,为他呐喊。

Wang Gongguan est un poète, un citoyen et un entrepreneur. Il a créé 360 [une entreprise de software], Hanting [un complexe hôtelier], la Banque Minsheng, South Beauty [un restaurant]. Il aurait pu vivre dans le luxe. Mais il déjeunait de viande hachée et de riz. Il est du côté des plus faibles, pleure avec eux, parle en leur nom et s'occupe d'eux. Une fois par une froide nuit d'hiver, il est allé visiter une prison clandestine [prison illégale où sont détenus sans procès les signataires de pétitions], il a secoué les grilles avec les autres pétitionaires et appelé les gardiens pour faire libérer les personnes détenues illégalement. Il a tant fait, s'il vous plaît faites quelque chose pour le défendre.

L'avocat des droits de l'homme Tengbiao défend  Wang sur Twitter:

Parmi les milliardaires chinois, une petite poignée seulement n'est pas corrompue. Je connais Wang depuis de nombreuses années et j'ai travaillé avec lui. Je crois en lui. Non seulement il est honnête, mais il est aussi très actif pour la défense des droits des citoyens. Il se bat pour les mêmes droits à l'éducation pour les étudiants des zones rurales et des zones urbaines, il se préoccupe des affaires juridiques injustes, il défend l'état de droit. Ce sont des choix courageux.

Une communauté agricole exemplaire au Mozambique

mardi 17 septembre 2013 à 13:36

Un exemple positif (lien en anglais) d'agriculture, épargne et alphabétisation communautaires au Mozambique a été mis en évidence dans le blog de l'ONG Justiçà ambiental (justice écologique) à la suite d'une visite fin juillet à la communauté de Nacoma à environ 83 km au nord de Nampula. Cette ONG a relevé les bonnes pratiques de cette association agricole orientée vers une agriculture communautaire et une amélioration des récoltes par une meilleure adaptation aux sols pauvres. Le collectif, composé en majorité de femmes, “augmente son revenu permettant d'améliorer leur vie et celui de leurs familles”.

Nous avons été impressionnés par l'organisation, la méthodologie et la capacité d'un collectif si petit et pourtant si efficace dans la gestion de ses intérêts. Un bon exemple d'autonomie économique qui a étonné tous ceux qui étaient présents. Mais pour nous, c'est plus que cela, c'est une fois de plus la preuve des ressources du peuple de Mozambique, des femmes de Mozambique, leur ingéniosité, leur courage et leur obstination à dépasser leurs difficultés et s'assurer un avenir meilleur. Pour nous, une vraie leçon de vie.

L'ONG fait part également, à la fin de ce billet, de ses préoccupations concernant l'avenir de ces expériences de bonnes pratiques, évoquant le controversé plan de développement économique ProSavana (rapporté par Global Voices) et les projet d'accaparement de terres par les pouvoirs du Japon, Brésil et Mozambique.

Nouveau gouvernement australien : et les femmes ?

lundi 16 septembre 2013 à 19:56

Sur son blog YaThink?, Noely Neate demande pourquoi il n'y aura probablement qu'une seule femme ministre dans le nouveau gouvernement de Tony Abbott, le nouveau premier ministre australien. Où sont les “Femmes de mérite” ? :

Mariés, non mariés, homosexuels, avec enfants, sans enfants, minorités… Le précédent cabinet, notamment sous Mme Gillard, avec des femmes ET des hommes, s'il n'était une image parfaite de toutes les facettes de la population, était probablement l'un des plus ‘représentatifs’ de l'opinion australienne que nous ayons jamais eu, hélas ces jours sont maintenant derrière nous :(“.

Déraillement de “La Bestia” et réforme de l'immigration aux Etats-Unis

lundi 16 septembre 2013 à 19:41
Migrants on "la Bestia". Photo by Peter Haden on Flickr (CC BY 2.0)

Migrants à bord de “la Bestia”. Photo par Peter Haden sur Flickr (CC BY 2.0)

Ce poste fait partie de notre série sur L'Amérique Latine : Voyages de Migrants en collaboration avec le Congrès nord-américain sur l'Amérique Latine (NACLA).

Le 25 août 2013, un train de marchandises a déraillé dans le sud du Mexique, faisant 11 morts parmi des migrants d'Amérique centrale qui voyageaient sur le toit des wagons. On estime qu'au moins 250 Centre-américains voyageaient à bord du train avant son déraillement au cours duquel 18 autres migrants ont été blessés.

Tous les ans, des milliers de personnes en provenance d'Amérique centrale voyagent à bord des trains de marchandises mexicains en direction du Nord dans l'espoir d'atteindre la frontière des États-Unis à la recherche de travail et d'une meilleure vie. Les migrants voyagent souvent à bord des trains afin d'échapper aux agents de l'immigration mexicains qui fouillent les bus aux postes de contrôle à la recherche de ressortissants Centre-Américains pour les expulser.

Connu parmi les migrants sous le nom de “la bestia” (la bête), le train mexicain offre aux Centre-Américains une alternative pour atteindre les États-Unis, mais c'est une route semée d'embûches. Des gangs et fonctionnaires mexicains corrompus maraudent les lignes de trains et extorquent ou kidnappent les migrants, ceux-ci sont souvent capturés et forcés à travailler pour des gangs de crime organisé.

Alors que les déraillements de la bestia sont fréquents, pour bon nombre de migrants qui passent à travers le Mexique, la plus grande difficulté vient des gangs qui profitent de leur situation précaire. La plupart des migrants d'Amérique centrale, dont la vaste majorité viennent du Honduras, le pays qui à l'heure actuelle connaît le plus fort taux de meurtres au monde, ont souvent fait l'expérience de la violence induite par les gangs avant même de quitter leur pays d'origine.

Au cours de cette dernière année, j'ai eu l'opportunité de faire du bénévolat dans un petit refuge pour migrants à Mexico. En mars dernier, nous avons accueilli au refuge une femme hondurienne, Juana Morelos, qui voyageait à bord de la bestia avec son fils de sept ans. Juana a quitté le Honduras lorsque un gang local qui extorquait de l'argent au petit magasin dont elle était la propriétaire, à commencé à proférer des menaces de mort contre sa famille lorsqu'elle n'avait plus les moyens de les payer. Craignant pour sa vie, Juana a fui le Honduras avec son fils et a commencé à passer d'un train de marchandises mexicain à l'autre, en direction du nord, vers la frontière des États-Unis.

Juana et son fils ont passé plusieurs mois à Mexico, pendant lesquels je leur ai donné un cours d'anglais de base intensif, avant qu'elle ne reprenne avec son fils, son dangereux périple vers le Texas. Lorsque Juana est finalement arrivée à la frontière des États-Unis, nous avons reçu des nouvelles au refuge qu'elle avait essayé de traverser avec un coyote [un passeur] et a été expulsée. Je m'inquiétais pour la sécurité de Juana, mais lorsque j'ai appris qu'elle était parvenue à la frontière, où le risque d'enlèvement est souvent accru, j'étais encore plus terrifié.

Juana a atteint la frontière deux mois après que les sénateurs [étatsuniens] du “Gang des 8” eurent publié leur projet de réforme complète de la loi sur l'immigration, qui est passé devant le Sénat américain en juin dernier, et inclut une augmentation de 3 500 agents chargés des patrouilles à la frontière et 4,5 milliards de dollars pour mettre en place des nouveaux systèmes de surveillance, des drones aériens et la construction de clôtures supplémentaires le long de la frontière des États-Unis et du Mexique. Au lieu d'aborder les raisons qui poussent Juana et les centaines de migrants qui étaient à bord du train mexicain qui a déraillé la semaine dernière, à migrer vers le nord, aux États-Unis, le projet de réforme de la loi sur l'immigration oppose une porte fermée dans leur tentative de fuir une violence largement causée par la consommation de drogues illégales en Amérique.

La présente réforme de la loi sur l'immigration ressemble beaucoup à l'Immigration Reform and Control Act (IRCA) de 1986 [loi sur la réforme et le contrôle de l'immigration], qui a régularisé près de trois millions de migrants sans papiers aux États-Unis et a quintuplé le nombre d'agents chargés des patrouilles à la frontière pour atteindre près de 22 000. Aujourd'hui, on estime que 11 millions de personnes vivent clandestinement aux États-Unis, ce qui montre que l'IRCA a peu fait pour résoudre les problèmes qui ont initialement forcé ces personnes à migrer.

Cette année, alors que je visitais une petite ville du Querétaro, un Etat du centre du Mexique, j'ai rencontré un homme de 81 ans, Jose Ramírez, qui a obtenu la nationalité américaine grâce à l'IRCA. Lorsqu'il était jeune, Ramírez passait la moitié de l'année à travailler dans des fermes aux États Unis et rentrait chez lui le reste du temps pour voir sa femme et ses enfants. Lorsque traverser la frontière est devenu trop cher et dangereux, Ramírez ne pouvait plus retourner légalement aussi souvent au Mexique et il a donc déménagé toute sa famille en Floride. L'augmentation de la sécurité aux frontières au cours du dernier demi-siècle, qui était censé faire en sorte que les gens comme Ramírez restent hors des États-Unis, est devenu sa motivation à relocaliser sa famille en Floride.

S'il est vrai que de nombreux ressortissants du Mexique et d'Amérique centrale entrent aux États-Unis sans autorisation et s'y installent de manière permanente, ce n'est pas nécessairement ce qu'ils veulent faire. Comme la plupart des hommes et femmes des petites villes américaines, les travailleurs migrants viennent souvent de zones rurales où les habitants accordent de la valeur à leur maison et à la famille. Si vous proposiez à la plupart des résidents de l'Amérique rurale un travail payé jusqu'à sept fois leur revenu actuel mais qui demande d'emménager dans un pays étranger avec une autre langue, et de risquer leur vie en traversant un désert à pied pour y parvenir, la plupart choisiront de rester chez eux. Cependant, pour les personnes comme Juana Morelos, le manque d'opportunités économiques et la violence causée par le commerce de la drogue ne leur laissent souvent pas d'autre choix.

L'augmentation de la sécurité le long de notre frontière sud [celle des Etats-Unis] empêchera bon nombre de futurs migrants d'entrer sur le territoire mais non pas d'essayer. Au cours de la dernière année, mes recherches sur la migration au Mexique m'ont amené à rencontrer beaucoup de Mexicains qui avaient travaillé plusieurs décennies aux États-Unis avec des faux papiers, juste pour mettre de côté de quoi s'acheter un terrain et commencer leur propre affaire dans leur pays d'origine. Et si au lieu d'investir des milliards de dollars dans les drones et les clôtures, nous utilisions une partie de cet argent pour créer des prêts en partenariat avec le gouvernement mexicain afin que ces futurs entrepreneurs puissent créer leur affaire et employer leurs voisins ?

Une réforme de la loi sur l'immigration réellement complète devrait aussi inclure un plan pour réduire la violence en Amérique centrale, qui force beaucoup d'habitants de la région à migrer. Le Honduras et El Salvador détiennent couramment les plus hauts taux de meurtres au monde. Cette violence est principalement due aux cartels qui ont commencé à utiliser l'Amérique centrale pour faire passer clandestinement les drogues aux États-Unis.

Les photos montrant les migrants à côté du train renversé sur le site du déraillement de la la bestia la semaine dernière constituent un sujet facile pour les médias qui cherchent à susciter une réaction forte chez leur lecteurs ou téléspectateurs. Mais l'accident de train représente juste un incident d'une longue chaîne de violence et de dangers croissants qui poursuit les migrants d'Amérique centrale jusqu'à la frontière des États-Unis. C'est un problème que beaucoup de politiciens américains veulent résoudre en militarisant la frontière sud ; cependant, tout comme lorsque l'IRCA est devenu loi il y a 25 ans, les vrais problèmes à résoudre demeurent loin de la frontière des États-Unis.

Plusieurs jours après son expulsion, Juana a retenté de traverser la frontière américaine avec son fils. Au refuge à Mexico, un membre de la famille de Juana m'a dit qu'elle avait réussi cette fois à atteindre Houston en toute sécurité.

Alors que la Chambre se prépare à voter sur la réforme de l'immigration d'ici la fin de l'année, des milliers de nouveaux migrants comme Juana et son fils continuent d'entrer aux États-Unis par l'intermédiaire de passeurs. Si le projet de réforme de la loi sur l'immigration actuel est adopté par la Chambre, il offrira la citoyenneté seulement aux émigrés sans papiers qui sont entrés aux États-Unis en 2011 ou avant. Sans changement à l'avenir dans la manière dont notre nation aborde l'immigration, le déraillement de la bestia continuera d'être un petit incident au sein d'une tragédie bien plus vaste, et Juana et son fils feront partie de la prochaine génération d'immigrants sans papiers contraints de vivre dans notre ombre.

Certains noms dans cet article ont été changés afin de protéger l'identité des personnes concernées.

Levi Bridges est journaliste et boursier Fulbright basé à Mexico. Il écrit à l'adresse : www.bridgesandborders.com et tweete sur @levi_bridges.

Hong Kong : Une pétition appelle à bannir le commerce de l'ivoire

lundi 16 septembre 2013 à 19:02
Two girls, Lucy Lan Skrine, aged 11, and Christina Seigrist, aged 8, who both live and go to school in Hong Kong, launched a petition at AVAAZ,org demanding the Hong Kong Government to destroy its entire stockpile of confiscated ivory, as a symbolic gesture to highlight the plight of tens of thousands of elephants that are being killed to supply the ivory trade.

Deux fillettes, Lucy Lan Skrine, 11 ans, et Christina Seigrist, 8 ans, qui toutes les deux vivent et vont à l'école à Hong Kong, ont lancé une pétition sur AVAAZ.org demandant au Gouvernement de Hong Kong de détruire tout son stock d'ivoire confisqué, comme geste symbolique pour mettre en lumière les dizaines de milliers d'éléphants tués pour fournir le commerce de l'ivoire.

Tom Grundy donne plus de renseignements [anglais] à propos de la loi locale hongkongaise sur le commerce illégal de l'ivoire.