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Portraits d’enfants devenues mères au Guatemala

dimanche 17 novembre 2013 à 21:47
Heidy, from Guatemala, was 12 when she became a mother. Photograph by Linda Forsell, used with permission.

Heidy, du Guatemala, est devenue mère à 12 ans. Photographie de Linda Forsell, publiée avec son autorisation.

Linda Forsell, photographe et journaliste suédoise, a lancé un Tumblr où elle présente son projet sur les « jeunes filles victimes d’abus sexuels devenues mères suite à une telle agression ». Elle explique :

En réalisant cette représentation photographique des vies de quelques jeunes filles ayant des enfants, je souhaite illustrer la situation au Guatemala et, de manière plus générale, donner un visage aux abus sexuels dont les filles sont victimes. L’idée est de passer un certain temps avec 3 à 5 filles, lors de 3 voyages dans le pays. Je vais tenter de décrire leur quotidien, leurs problèmes et leurs espérances. Je réaliserai aussi des entretiens audio qui seront utilisés dans un diaporama final publié sur le Web et, je l’espère, dans d’autres médias. Ce matériel donnera aussi lieu à une exposition que je souhaiterais monter en Suède, au Guatemala et dans d’autres pays.

Vous pouvez la suivre sur Twitter.

“Mes rêves à moi” : Une révolte contre le patriarcat au Kazakhstan

dimanche 17 novembre 2013 à 13:39

Une blogueuse du Kazakhstan écrit [en russe] sur sa transformation d’ “épouse et mère”, le rôle assigné aux femmes par la société patriarcale, en “femme libre”. Elle appelle ce processus une “révolution dans ma tête” :

Et alors j'ai eu une illumination… J'avais des rêves à moi, des rêves qui ont peu à voir avec ma famille ou mon mari. C'est mon droit d'avoir ces rêves ! Je veux me réaliser dans un métier ; je veux que mon cerveau, mes diplômes et mes compétences soient utilisés au profit de la société. Je veux être indépendante financièrement. Je veux que mon mari et mon fils soient fiers de moi, pas seulement parce que je suis une bonne cuisinière et ménagère au quotidien. [Je veux qu'ils soient fiers de moi] comme professionnelle, citoyenne, une femme qui a accompli beaucoup tout en restant une mère et une épouse aimante. Je veux m'intéresser à plus que le terrain de jeu des enfants, les rhumes, la cuisine et l'armoire à vêtements. Je veux être moi-même !

Elle donne ensuite une liste de conseils aux jeunes filles et femmes désireuses de rompre avec les règles et conventions sociales de la société patriarcale.

Des étudiants péruviens conçoivent un fauteil roulant commandé à la voix

dimanche 17 novembre 2013 à 13:01

Des étudiants du Service national de formation en travail industriel (Senati) de Piura ont développé un prototype de fauteuil roulant qui peut être dirigé « par la voix et […] par des capteurs placés sur les poignets, le cou et les chevilles ».

Le principal avantage de cette invention, présentée lors de la deuxième Semaine nationale des sciences, de la technologie et de l’innovation, organisée par le Concytec (Conseil national des sciences, de la technologie et de l’innovation), est son moindre coût comparé aux fauteuils électriques.

Le journal El Comercio, a partagé l’information sur Twitter [Liens en espagnol] :

Ils développent un fauteuil roulant qui fonctionne avec la voix et les mouvements du corps. http://t.co/zbwwSy917Z

Un archevêque espagnol fait publier un livre ordonnant aux femmes de “se marier et être soumises”

samedi 16 novembre 2013 à 21:43

[Les liens renvoient à des pages en espagnol sauf mention contraire.]

Constanza Miriano interviene en el congreso «La figura del padre en las series televisivas», abril de 2013. Foto del usuario lafiguradelpadre Congreso, con licencia CC BY 2.0

Constanza Miriano à une conférence sur “l'Image du père dans les séries télé”, avril 2013. Photo de lafiguradelpadre Congreso, sous licence CC BY 2.0

Nuevo Inicio [Nouveau Commencement], la maison d'édition appartenant à l'Archevêché de Grenade, en Espagne, vient de sortir un livre sous le titre “Marie-toi et sois soumise”. Le livre, de l'Italienne Constanza Miriano, est présenté sur le site internet de l'éditeur en ces termes :

…ahora es el momento de aprender la obediencia leal y generosa, la sumisión.

Le temps est venu d'apprendre l'obéissance loyale et généreuse, la soumission.

Constanza Miriano, une journaliste mariée et mère de quatre enfants, a initialement publié le livre en Italie en février 2011, et il s'en est vendu 70.000 exemplaires. Sur son blog, l'auteur affirme :

el hombre debe encarnar la guía, la regla, la autoridad. La mujer debe salir de la lógica de la emancipación y abrazar con júbilo el rol de la hospitalidad y del servicio

L'homme doit incarner la voie, la règle, l'autorité. La femme doit sortir de la logique de l'émancipation et embrasser avec joie le rôle de l'hospitalité et du service. 

Constanza Miriano est inspirée par les mots de Saint Paul aux Ephésiens, “Femmes, soumettez-vous à vos maris.” Dans un entretien publié par Religión en Libertad, Mme Miriano a fait les déclarations suivantes :

San Pablo nos recuerda que a las mujeres nos gusta controlarlo todo, decir la última palabra, manipular por detrás. Ser sumisas significa, literalmente, estar por debajo para ser el apoyo de todos los miembros de la familia, para acompañar a los más débiles. Es una cualidad propiamente femenina, a pesar de lo que diga la revolución feminista.

Saint Paul nous rappelle que les femmes aiment tout contrôler, avoir le dernier mot, manipuler dans les coulisses. Être soumise signifie, à la lettre, être en-dessous pour être l'appui de tous les membres de la famille, pour accompagner les plus faibles. C'est une qualité propre aux femmes, malgré ce que dit la révolution féministe.

Le livre a été publié en Espagne en juillet 2013, mais ce n'est que le 9 novembre qu'il a capté l'attention du public, quand plusieurs sites d'information l'ont cité. Sur Twitter, les mots et expressions “Archevêque”, “soumise” et “marie-toi” ont été en tête de tendance toute la journée. Les intenautes ont fustigé l'initiative de l'Archevêque par des commentaires tels que “je ne sais plus où me mettre“, “Non, ce n'est pas le 12ème siècle, c'est l'Espagne au 21ème siècle“ ou “ringard et déplaisant.”

L'archevêché [est] de son temps. Pour que 50 Nuances de Gris ne soit pas le seul best-seller  http://t.co/GlIQDea8Sn pic.twitter.com/9C0KNsI83r 
— Fran Martínez (@_FranciscoDavid) November 10, 2013

Cocher la case de l'Eglise pour que l'Archevêché de Grenade publie un livre qui enseigne la soumission à la femme http://t.co/zNteLmna14
— Guille #SiSePuede (@itoguille) November 9, 2013

De nombreux tweets ont accusé l'Eglise d'avoir des idées anachroniques :

“Marie-toi et sois soumise” ?????? cette église n'avance pas avec la vie, elle se traîne derière elle.
— Yolanda (@yolisanca) November 9, 2013

L'archevêché de Grenade publie un livre qui enseigne aux femmes à être soumises !! Lamentable !! il ne manque que le manuel de la ceinture de chasteté !
— Arantxa Alvarez Muñi (@Aranzazucina) November 10, 2013

Avec des informations comme celle-ci, je me demande en quel siècle nous sommes…
— Angelita (@AngSerr) November 10, 2013

Imagen subida a Twitter por El Caín con el comentario: «Mujer, ¡CÁSATE Y SÉ SUMISA! Misoginia subvencionada con dinero público»

[Texte de la bulle : Marie-toi et sois soumise ! Parce que le Seigneur a dit : Je multiplierai les souffrances de tes grossesses ; tu accoucheras dans la douleur ; tu désireras ton mari, et il te dominera.] Image mise en ligne sur Twitter par El Caín avec ce commentaire : “Femme, marie-toi et sois soumise ! La misogynie subventionnée par les caisses publiques.”

Pour d'autres, le livre incite à la violence sexiste : 

Après ‘femme, apprends à être soumise, viendra “femme, laisse-toi fouetter”, non ? Et ensuite la comédie musicale http://t.co/A0I5WceZG3 UNE HONTE !
— Laura Cornejo (@lauracorama) November 10, 2013

Et s'il te frappe, tends l'autre joue, allez ! L'archevêché de Grenade publie “Marie-toi et sois soumise” http://t.co/6NLQgbvj9Y via @andalucesdiario
— Chus Azor (@chusazor) 
November 10, 2013

Ma fille “Marie-toi et sois soumise.” Et si parfois sa main dérape, pense que ton seigneur et maître le fait pour ton bien. http://t.co/SuxXnJP6UJ
— Karloto (@KalkuMadrid) November 10, 2013

En réalité, l'archevêque de Grenade, Mgr Francisco Javier Martínez, qui préside aussi la maison d'édition Nuevo Inicio, est une figure controversée. Non content d'être le premier évêque reconnu coupable d'injures et harcèlement, il est célèbre pour ses formules lapidaires contre l'avortement, les homosexuels et même la contraception. Le 20 décembre 2009, l'archevêque avait dit dans son homélie :

El arzobispo de Granada en una imagen subida a Desmotivaciones.es por el usuario DelicateMotherFucker

L'Archevêque de Grenade, image mise en ligne sur Desmotivaciones.es par l'utilisateur DelicateMotherFucker

Pero matar al niño indefenso, y que lo haga su propia madre, eso les da a los hombres, a los varones, la licencia absoluta, sin límites, de abusar del cuerpo de la mujer, porque la tragedia se la traga ella.

Mais tuer un enfant sans défense, et que sa propre mère le fasse, voilà qui donne aux hommes, aux mâles, la licence absolue, illimitée, d'abuser du corps de la femme, parce que la tragédie c'est elle qui l'appelle sur soi.

En janvier 2011, il évoquait la conquête de Grenade par les Rois Catholiques Isabelle et Ferdinand :

…estuvo marcada por una extraordinaria humanidad y gestos de amor a las personas a las que se incorporaba a la comunidad de la Corona española. Y ese pensamiento español fue el antecedente de los derechos humanos (…)

[elle fut] marquée par une extraordinaire humanité et des gestes d'amour pour ceux qui rejoignaient la communauté de la Couronne espagnole. Et ces Lumières espagnoles furent le précurseur des droits humains (…)

Dans la presse en ligne, l'information sur le livre a attiré d'innombrables commentaires oscillant entre sarcasme et indignation. Pajarraco Blanco a écrit sur 20minutos.es :

Me espero mejor al próximo libro: “Monaguillo se sumiso y complaciente”.

Je me réjouis encore plus pour le prochain livre : “L'enfant de choeur doit être soumis et accommodant.”

Barraca a écrit sur El País :

¡Qué pena, esta genial obra llega tarde a España! En efecto, hace mes y medio se suicidaba una mujer de 24 años cuyo marido la había forzado a prostituirse desde los 16. No cabe duda de que los maravillosos consejos de la Sra Miriano para asumir su condición de esclava sexual habrían transformado el calvario del ultraje continuo en orgullo de hembra sumisa.

Quel dommage, cet ouvrage génial arrive tardivement en Espagne ! En effet, il y a un mois et demi se suicidait une femme de 24 ans, que son mari forçait à se prostituer depuis l'âge de 16 ans. Il ne fait pas de doute que les merveilleux conseils de Mme Miriano d'assumer sa condition d'esclave sexuelle aurait transformé le calvaire de l'outrage permanent en fierté d'être une femme soumise.

Arros a laissé cette note sur ABC.es :

Sería divertido, o incluso serio, un libro sobre el clero sumiso.

Ce serait drôle, ou même approprié, un livre sur le clergé soumis.

Pytykli a commenté sur le Huffington Post :

Buenooooo, yo me voy a dejar el pelo largo, para que me puedan arrastrar hasta la cueva.

Bieeeeeen, je vais me laisser pousser les cheveux, pour qu'ils puissent me traîner à la caverne.

Dans la même publication, Juanjo Montes s'exprimait ainsi :

Lo que más me fastidia de todo ésto es que se editen estos vergonzantes libelos fascistas y discriminatorios con el dinero de los impuestos que reciben los curillas porque alguien marca la cruz en la casilla correspondiente de la declaración del IRPF. Como siempre digo, depende de nosotros.

Ce qui m'énerve le plus dans tout ça, c'est que ces honteux pamphlets fascistes et discriminatoires soient édités avec l'argent des impôts que reçoivent les curetons, parce que quelqu'un a coché la case correspondante de la déclaration de revenus. Comme je dis toujours, ça dépend de nous.

VIDEO : ‘Retrouvailles', une publicité de Google qui touche au coeur Indiens et Pakistanais

samedi 16 novembre 2013 à 12:21

[Sauf indication contraire les liens dirigent vers des pages en anglais.]

Une série de courtes annonces publicitaires de Google Inde est devenue virale en Inde et au Pakistan. Cette série montre comment le moteur de recherche facilite les échanges et aide les personnes séparées par la distance ou les frontières à se retrouver.

Sortie le 13 novembre 2013, la publicité de Google Inde Google Search : Retrouvailles est ressentie comme émouvante et touchante. Une liste de cinq vidéos publicitaires composent la série, dont ‘Fenouil’, ‘Cricket’, ‘Anarkali’, et ‘sans sucre’, mais la plus regardée est ‘Retrouvailles', qui a déjà été vue plus de 1.523.788 fois.

La publicité ‘Retrouvailles’ dure trois minutes et demi, et parle de l'amitié, des doux souvenirs d'enfance, de la séparation et du retour à la tendresse passée. Sur le petit film publicitaire, disponible sur YouTube avec des sous-titres en français, un Indien du Pendjab raconte à sa petite-fille Suman des souvenirs de son enfance heureuse à Lahore, au Pakistan. Il se souvient de son ami d'enfance Yousuf et de la boutique de bonbons que son père avait dans le vieux Lahore, et lui raconte comment lui et son ami ont été séparés à cause de la partition de 1947 [fr]. Suman recherche alors sur Google les coordonnées de l'ami d'enfance de son grand-père et le contacte. Les deux amis finissent par se retrouver.

La vidéo Retrouvailles touche le problème sensible de la partition qui a séparé des amis et des familles. En 1947, avant de quitter l'Inde, les dirigeants britanniques l'ont séparée en deux, d'un côté le Dominion du Pakistan (devenu ensuite La République Islamique du Pakistan [fr] puis La République Populaire du Bangladesh [fr]) et de l'autre côté l’Union Indienne (plus tard la République Indienne), à l'origine selon des frontières religieuses provoquées par les tensions entre communautés hindoue et musulmane. Cependant la partition a laissé les deux nations dévastées. Les populations ont été forcés de migrer massivement d'un côté ou l'autre de la frontière, et les émeutes et actes de violence ont marqué profondément l'inconscient collectif. Encore maintenant, les blessures de la partition ne sont pas guéries et les relations entre les deux pays sont souvent tendues, marquées par les guerres, les luttes frontalières, les confrontations militaires et un conflit au Cachemire qui n'en finit pas. La partition a séparé des amis et des familles qui ne se sont pas retrouvés et/ou ont perdu le contact. Bien que les deux pays aient tenté d'améliorer leurs relations, même maintenant les relations restent fragiles et il est très difficile aux personnes de nationalité indienne ou pakistanaise de traverser la frontière, à cause des procédures d'obtention de visa très contraignantes.

Dans ce contexte, il est intéressant de voir comment l'annonce publicitaire joue sur la corde sensible, avec des blogueurs qui réagissent positivement dans les deux pays à cette publicité qui fait chaud au coeur.

Beena Sarwar, journaliste, blogueur, activiste des droits humains et responsable actif de la campagne Aman ki Aasha, une campagne pour la paix entre l'Inde et le Pakistan, a fait un lien sur la vidéo publicitaire dans la campagne ‘Milne Do’ contre les restrictions de visas entre l'Inde et le Pakistan :

Si cette vidéo ne vous émeut pas vous avez un coeur de pierre. Et si oh, c'était si facile. Pour les Pakistanais et les Indiens, il est pratiquement impossible d'obtenir un visa pour se rendre dans leurs pays respectifs.. Si la publicité Retrouvailles vous a ému, alors allez sur le lien de la pétition Milne Do (Pour que les gens se retrouvent) et signez (et faites suivre) la pétition contre les restrictions de visas entre l'Inde et le Pakistan. Chaque voix compte.

Mehreen Kasana écrit sur son blog :

De nombreuses familles, dont je fais partie, n'ont pas de famille en Inde, mais en même temps nous sommes nombreux à avoir des êtres aimés de l'autre côté de la frontière. C'est sans doute la plus belle vidéo que j'aie vu sur le sujet.. J'ai versé quelques larmes, sans mentir.

Umar Alam au Pakistan, commente la vidéo sur YouTube :

Quelle surprenante réalisation de Google. Amour et respect du Pakistan.

On relève des tweets intéressant en Inde comme au Pakistan qui discutent de l'impact de la vidéo sur ceux qui l'ont vue, qui sont touchés et émus.

Un auteur et éditeur pakistanais, Musharraf A. Faroqi tweete :

Google mérite le paradis pour cela: http://t.co/JzyI2yqjPZ#Reunion

Anthony Permal, connu sous le pseudo Tony Khan parmi les utilisateurs de Twitter au Pakistan, tweete :

Je viens de regarder la publicité #India de Google pour la 4ème fois et je suis encore ému aux larmes. :')

Le blogueur Muna Khan tweete pour dire que cette publicité a rendu son père nostalgique et qu'il souhaite retrouver ses anciens amis :

J'ai montré la vidéo Retrouvailles à mon père qui m'a demandé de rechercher sur Google les noms de ses anciens amis de classe en Inde pour avoir lui aussi des retrouvailles. Hé hé.

Le journaliste et photographe Sukanto Mukherjee (@Humerus) de Kolkata, Inde, s'est connecté sur la pâtisserie dont on parle dans la vidéo :

C'est la pâtisserie Fazal aujourd'hui à Lahore, celle dont parle la publicité de Google http://t.co/YS08rRAjoz [merci de faire suivre @ShirazHassan ]

Un journaliste indien, Tripti Lahiri tweete :

Plus d'un réfugié Pendjab de Delhi va soupirer, peut-être même verser une larme sur la publicité Partition/Retrouvailles du moteur de recherche Google http://t.co/VRIzdNy8HW

Twilightfairy (@twilightfairy), photographe professionnel basé en Inde, commente :

Tant d'âmes blessées par la partition ont besoin de guérir ! la publicité de Google Inde – Retrouvailles -http://t.co/hKPYcE6x6o

Roopa Gulati (@roopagulati), blogueuse indienne approuve. Selon elle :

Publicité Google pleine d'émotion… qui trouvera un écho auprès de tous ceux de la génération de mon père qui ont connu la partition Indo-Pakistanaise en 1947 http://t.co/cbQwOJGN6F

Quelques personnes sont plus critiques sur cette annonce publicitaire. Par exemple, Shivani Mohan, un professionnel de la communication en entreprise indien, tweete :

J'ai bien aimé la publicité Retrouvailles de Google mais il ne vaut mieux pas prendre les choses au pied de la lettre !

Quelques internautes font remarquer que l'idée et le scénario de l'annonce publicitaire de Google ont été “volés” ou “totalement inspirés” d'un court métrage pakistanais intitulé “Respect”, un petit film sur l'amitié et le pouvoir de la communication dans le contexte du Pakistan et de l'Inde, produit par Pak Sar Zameen Productions en août 2012.

Taha Kirmani (@TahaKirmani1), metteur en scène du film, réagit :

#GoogleIndia#Reunion#Ad est totalement inspiré de #Pakistan#ShortFilm#RESPECT.

Voici la vidéo sur YouTube du court métrage mentionné ci-dessus. Elle montre un jeune homme qui utilise les moyens technologiques pour permettre à son grand-père de reprendre contact avec ses amis d'enfance séparés par la Partition de 1947 :

Photo de la vignette: capture d'écran de la vidéo sur YouTube Google Search:Reunion