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Une importante décision de justice confronte le Brésil aux heures sombres de son passé

jeudi 12 juin 2014 à 00:12
Deputy Rubens Paiva with his wife, Eunice. (Photo: Sao Paulo Legislative Assembly)

Le député Rubens Paiva avec sa femme, Eunice. Photo provenant du Parlement de Sao Paulo

[Tous les liens mènent à des pages en langue portugaise, sauf mention contraire.]

Cinq officiers militaires brésiliens à la retraite sont formellement accusés de torture et de la mort du député Rubens Paiva [anglais] en 1971, lorsque le pays était sous la dictature militaire. Le 26 mai 2014, par ce qui est considéré comme une décision historique, une Cour fédérale de justice a jugé recevable la procédure à l'encontre des officiers retraités, ouvrant ainsi un chapitre dans le passé sombre du Brésil.

En mars dernier, l'ancien colonel Paulo Malhães a avoué [anglais] le meurtre de Rubens Paiva ainsi que la mutilation et la dissimulation de son corps. Il est par la suite revenu sur son témoignage, disant qu'il craignait pour sa vie. Un mois plus tard, Malhães était assassiné [anglais] lors d'un supposé vol à main armée dans sa résidence, une affaire en cours d'investigation. De nouvelles preuves découvertes à son domicile, tels des documents mentionnant l'implication des cinq officiers mentionnés ci-dessus, ont été utilisées par le bureau du procureur pour engager une procédure contre eux.

La décision de la Cour était sans précédent. L'ancienne ministre des droits de l'Homme, Maria do Rosário, a écrit sur Twitter :

Fondamental pour l'histoire démocratique du pays, des poursuites contre des militaires pour la torture, disparition et mort de Rubens Paiva. 

Pendant ce temps, le blogueur de droite Reinaldo Azevedo disait que la décision du juge était le “plus exotique raisonnement que j'aie jamais lu.” La Loi d’amnistie du pays, qui a été réinterprétée pour protéger les membres de la dictature de toute poursuite, demeure valide. Aussi, selon Azevedo, même si le régime militaire n'a jamais eu le droit légal de torture et de meurtre (comme c'est le cas particulier du député, qui n'était pas un “terroriste”), les accusations actuelles ne devraient pas avoir de valeur juridique.

Cependant, le juge Caio Márcio Gutterres Taranto a relevé que les accusations à l'encontre des cinq officiers étaient qualifiées de crimes dans le code pénal, et non de crimes politiques. Néanmoins, les accusés ne sont pas protégés par le rideau de la Loi d'amnistie du pays.

Les accusés peuvent encore faire appel de la décision.

Décision historique

La dernière décision du tribunal fait partie d'un chapitre commémoratif de l'histoire du Brésil, où la nation oeuvre à faire amende honorable pour les années de silence concernant la période sombre de sa dictature. Depuis la création de la Commission nationale de la vérité en 2012, le pays fait face aux souvenirs enfouis de son passé. Un rapport préliminaire a découvert qu'il y avait 17 centres clandestins de torture dans le pays à cette époque. 

L'affaire Rubens Paiva est l'une des plus emblématiques. En tant que député du parti travailliste brésilien [anglais] de Sao Paulo, il a été obligé d'abandonner son mandat après le coup d'Etat militaire en 1964.

Avant le coup d'Etat, Paiva était aussi membre d'une commission d'enquête créée pour examiner [anglais] les activités de deux importantes ONG – l'Institut pour la recherches et les études sociales (Instituto de Pesquisas e Estudos Sociais) et l'Institut brésilien pour l'action démocratique (Instituto Brasileiro de Ação Democrática). La commission a découvert que ces organisations corrompaient des officiers de l'armée pour obtenir des informations qui étaient par la suite utilisées pour diffuser l'idée de “la menace rouge”- pour susciter la crainte que le Brésil soit soumis aux communistes. L'argent servait en retour à financer le coup d'Etat militaire.

Après une période d'exil au Chili, Paiva est retourné au Brésil et a été arrêté par la police en 1971 à son domicile à Rio de Janeiro. Suite à sa disparition et malgré la version officielle fournie à l'époque selon laquelle il avait été enlevé lors de son transfert en prison, on a fortement soupçonné qu'il avait été tué. Il est établi aujourd'hui qu'après avoir été torturé, il a été tué brutalement et ses dents ainsi que le bout de ses doigts ont été ôtés du corps pour empêcher toute identification [anglais]. 

Un long chemin

Après la mort de Paiva, on a supposé qu'une autre affaire, le “Masssacre du parc national de Foz do Iguaçu” pourrait aussi se retrouver devant le tribunal.. Connu sous le nom du “massacre du parc”, l'épisode s'est terminé par la mort de six militants politiques – cinq Brésiliens et un Argentin – mais leurs dépouilles n'ont jamais été trouvées. L'affaire fait désormais de nouveau l'objet d'une enquête des institutions académiques et de la Commission nationale pour la vérité afin que cette affaire soit élucidée et le(s) coupable(s) identifié(s), et ainsi mettre un terme aux interrogations concernant la mort mystérieuse et la disparition de militants politiques.

En dépit des avancées réalisées jusqu'à présent par la Commission nationale pour la vérité, beaucoup reste à découvrir au sujet de la véritable histoire de la dictature brésilienne. La journaliste Dal Piva déclarait au cours de l'une des sessions de la commission que tous ceux oeuvrant à exhumer la vérité – journalistes, la commission et même le bureau du procureur doivent encore se battre pour obtenir des informations de la part des forces armées. 

Peut-être que la condamnation criminelle de certains tortionnaires du régime militaire pourra marquer le début d'une réel changement.

S'ils sont condamnés, deux des cinq anciens officiers mis en accusation devant le tribunal pourraient subir une peine de 37 ans de prison pour homicide, tandis que les trois autres pourraient être condamnés à 10 ans pour vice de procédure, association criminelle armée et crime de dissimulation de cadavre.

Journée de l'environnement: “Arrêtons de polluer sous prétexte de bâtir”

mercredi 11 juin 2014 à 16:27

 

Cette année encore la communauté internationale a multiplié les évènements pour attirer l'attention des humains sur les dégâts et les risques qu'ils font courir à la planète par leurs comportements, à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement (JME), célébré le 5 juin.

Le thème rassembleur autour duquel la JME a été célébrée était “Elevez votre voix, pas le niveau de la mer“. En Afrique, du nord au sud, aussi bien des états continentaux qu'insulaires sont sérieusement menacés par les changements climatiques. C'est pour cela que les publications de billets et les initiatives ont été nombreuses pour contribuer à rendre aussi bien les décideurs que les populations plus conscientes des dangers qui menacent l'humanité et les responsabilités de chaque habitant de la terre.

Le blog newsmada.com a publié un billet signé Arch dans lequel on peut lire:

Avec le développement des villes côtières en Afrique et en Asie, les plus pauvres de leurs résidents sont pour la plupart rejetés aux confins des zones habitables, là où les conséquences du changement climatique entraînent les plus grands dangers.

En Afrique subsaharienne, les chercheurs ont identifié la question de la sécurité alimentaire comme le défi suprême, en raison des risques de sécheresse et d’inondation et sous l’effet de la modification des régimes de précipitations. Avec un réchauffement de 1,5 à 2 °C, sécheresse et aridité rendront entre 40 et 80 % des terres agricoles impropres à la culture du maïs, du millet et du sorgho à l’horizon 2030-2040.

C'est justement ce lien entre autosuffisance alimentaire et changement climatique que Raphael KAFANDO analyse en rapportant le concept d’économie verte aux réalités de son pays, le Burkina Faso, et se demande sur le blog cnpress-zongo.ning.com:

Dans un Etat où l’autosuffisance alimentaire reste une priorité, où l’industrie reste embryonnaire et que l’Etat veut à tout prix attirer les investisseurs, l’environnement est-il la première préoccupation ? ? Dans un pays où le boom minier est considéré comme une aubaine inespérée et où l’objectif est de donner du travail aux chômeurs sans forcément tenir compte de la pollution de ces industries, peut-on vraiment parler d’économie verte ?

Mamadou BALLO annonce dans un billet sur maliweb.net le Lancement au Mali de la quinzaine de l’environnement:

Elevez votre voix, pas le niveau de la Mer » « Les terres appartiennent aux générations futures“. A l'évènement ont participé le Premier ministre en compagnie de plusieurs ministres dont les activités ont trait à l'environnement, ainsi que des représentants de la société civile et les responsables religieux.

Julien DEMBELE, étudiant au Sénégal a écrit sur son blog un vibrant hommage à l'ancien vice-président des États-Unis Al Gore pour avoir engagé une lutte personnelle en faveur de l’environnement. Il a écrit un autre billet intitulé Tops 10 des raisons de protéger l’environnement où il mentionne:

Un environnement sain égal une santé assurée : Les conditions de l’environnement jouent un rôle important dans l’état de santé des populations. En 2003, l’OMS a rapporté que 21% des maladies de l’homme étaient directement liés à l’environnement. Trois facteurs principaux ont été identifiés comme responsables de près des trois quarts des maladies dues à l’environnement. Il s’agit de – l’eau, l’assainissement et l’hygiène ; – la pollution de l’air domestique ; – les traumatismes d’origine physique. Des actions sur ces trois facteurs permettront une réduction importante des maladies liées directement à l’environnement, ainsi que sur d’autres qui le sont indirectement.

Preuve de prise de conscience du problème de l'environnement, il a aussi écrit une lettre de protestation au Directeur de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS-Télévision), suite à la publicité d'un insecticide qu'il juge dangereux pour les êtres humains aussi.

La chanteuse et militante mauritanienne  pour les droits humains Malouma a consacré un vidéo clip à la JME dont le texte a été illustré par Frédéric Bacuez et publiée sur ornithondar.blogspot.fr. Elle y chante:

Arrêtons de massacrer Arrêtons de polluer Sous prétexte de bâtir Y aura-t-il un sauveur ? Le ciel, votre protecteur Et la terre, votre mère Les plantes vos soeurs Et l'eau votre source Eh compagnons ! Protégez la nature

Capture d'écran du vidéo clip de la chanson de Malouma "Tous responsables"

Capture d'écran du vidéo clip de la chanson de Malouma “Tous responsables”

Le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), une initiative lancée par l'ancien Secrétaire d'état américain Colin Powell, en 2002, publie au cours de l'année de nombreuses études et articles sur l'environnement. Dans un billet, Dr Denis Sonwa analyse les difficultés à concilier sauvegarde du patrimoine forestier et les nécessités du développent sur le portail du PFBC:

Contrairement aux perceptions dans le monde développé, le développement et la conservation ont été perçus comme antagonistes dans les pays en voie de développement. La forêt et la production agricole intensive semblent être incompatibles. Selon un récent rapport de la Banque mondiale, certaines des conditions (éloignement, faible niveau de financement et d’investissement dans le secteur agricole, peu d’exploitation minière, faible consommation énergétique par ménage, etc.), qui ont contribué au maintien de la biodiversité et au stockage du carbone forestier en Afrique centrale, changeront dans un avenir proche, avec un risque d’augmenter la déforestation. Sans forte volonté et sans changement en profondeur, consistant à aller au-delà du secteur de la biodiversité pour la sauver, les efforts actuels risquent d’être vaines. Il est difficile de croire que le bassin du Congo sera sauvé par la manière dont la CDB et la CCNUCC sont mises en œuvre.

L’UNEP fait savoir que la JME 2013 avait été traité dans 200 000 blogs et plus de 26 000 articles entre le 1er et 10 juin 2013 uniquement et que les vidéos qu'elle avait produites sur la JME ont été vues par près de 120 millions de personnes sur des écrans numériques au Times Square de New York, au Piccadilly de Londres et à Live Windows (magasins Benetton) à Milan, Londres, Munich, Barcelone et Almaty. Sur les médias sociaux, parmi les 200 millions d’utilisateurs actifs de Twitter, la JME était parmi les 10 sujets les plus discutés dans 15 pays au moins le 5 juin, avec 47,6 millions d’impressions le jour même.

Toute cette diffusion d'informations est une preuve que les humains commencent à prendre conscience de l'importance de l'environnement. Mais cela ne veut pas dire nécessairement qu'ils soient prêts à sacrifier certaines de leurs mauvais comportements pour un futur plus serein.

Livre à découvrir : “Un voyageur curieux”

mercredi 11 juin 2014 à 13:47
viajerocurioso

Image de Laura Schneider, utilisée avec autorisation.

Sur son blog, Laura Schneider nous invite au lancement du livre “Un viajero curioso” [Un voyageur curieux], le premier livre du photographe et écrivain Esteban Mazzoncini, où il raconte ses voyages et ses aventures autour du monde. Dans son billet, Laura présente rapidement l'auteur :

Desde 1993 fotografió más de 60 países en 400.500 kilómetros. El autor comparte, entre otras historias, el día que jugó al fútbol al lado de las pirámides de Egipto, cuando recorrió barrios talibanes en Afganistán con 25º grados bajo cero, el día en que sobrevivió a la muerte cuando contrajo malaria en Uganda, aquella vez que hizo dedo en un tanque en el Líbano o el día en que fue invitado a un casamiento en una aldea de Polonia.

Depuis 1993, il a photographié plus de 60 pays et parcouru 400 500 kilomètres. L'auteur raconte, parmi d'autres histoires, le jour où il a joué au football au pied des pyramides en Égypte, quand il a traversé les zones des Talibans en Afghanistan à -25°C, le jour où il a défié la mort après avoir contracté la malaria en Ouganda, la fois où il a été pris en stop dans un tank au Liban ou bien encore le jour où il a été invité à un mariage dans un village en Pologne.

Elle termine son billet en nous invitant à visiter le blog de l'auteur : Un viajero curioso [Un voyageur curieux; espagnol].

Cette brève du 2 juin 2014 fait partie du cinquième #LunesDeBlogsGV [le Lundi des blogs sur GV].

Un Président pour le Liban ? oui, non, peut-être, pourquoi faire ?

mercredi 11 juin 2014 à 13:45

Merci, je vous aime, je serai toujours avec vous.

C'est avec ce tweet que le président libanais Michel Sleiman a marqué le terme de son mandat le 25 mai 2014. Le blog politique Moulahazat a donné une évaluation intéressante et détaillée de sa présidence [Le présent billet a été publié le 9 juin sur GV en anglais].

“(…) Pendant 36% du temps de Michel Sleiman en fonction il n'y a pas eu de pouvoir exécutif en état de marche. Inutile de dire que le parlement libanais ne peut pas légiférer en l'absence de gouvernement en fonction, ni siéger en été, ce qui veut dire que pendant les 6 années [de présidence) Sleiman, le parlement a eu au maximum 3 ans pour voter lois et amendements (environ la moitié du temps)."

Beirut Report remarque les panneaux à la gloire de Sleiman le long de l'autoroute, et médite sur son héritage :

"(…) quel souvenir gardera-t-on de Sleiman ? Son tweet en faveur du mariage civil, ou ses critiques et désaccords très médiatisés avec la force la plus puissante du Liban, le Hezbollah ? Ou bien son pardon de fait à la rock-star indie arrêtée pour avoir cité son nom dans une chanson ? Pendant que d'autres twittos et journalistes encourent toujours des poursuites pénales pour l'avoir insulté."

Mais ça, c'est le passé. Ce que chacun brûle de connaître, c'est la suite. Le Liban est entré dans un vide présidentiel prévisible et prévu après l'incapacité du Parlement à élire un nouveau président dans le délai constitutionnel, mais ce n'est pas la première fois que Baabda (le palais présidentiel libanais) est sans locataire. Le président précédent, Michel Lahoud, était lui aussi parti sans successeur annoncé en 2008 et le pays avait passé six mois entiers sans chef de l'Etat.

Aujourd'hui, les Libanais abordent le retour du vide avec un mélange à parts égales de cynisme, d'humour et de philosophie. S'ils se montrent indifférents, c'est probablement parce que des années de déceptions leur ont appris à ne pas espérer grand chose de la politique locale.

D'où le constat de @DyalaBadran :

Nous vivons dans la crainte d'un "vide" présidentiel comme si nous avions en ce moment une fonctionnalité optimale ?

Voire l'approximation de @Georges_Sassine :

Scénarios libanais : (1) un personnage consensuel élu Président après un vide prolongé ; (2) la sécurité se détériore et l'armée prend le pouvoir dsans cérémonie

Mais on peut toujours compter sur @KarlreMarks pour trouver le côté positif :

Un Président arabe quitte ses fonctions à la fin de son mandat. La presse arabe se demande comment expliquer cela au peuple.

Mais c'est très sérieusement que le blogueur Elias Muhanna s'interroge sur la nécessité pour le Liban d'un président :

"Plus pertinente que la question de qui sera le prochain président, est celle de savoir si le Liban a même besoin d'un président, un quart de siècle après l'Accord de Taïf. Quels sont les pouvoirs et devoirs du Président (articles 49-63 de la constitution libanaise) ? A part de servir de “symbole de l'unité nationale” et de sauvegarder “la constitution, et l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale” du Liban, le Président de la République agit très peu sans aval du Conseil des Ministres. Il ou elle accrédite les ambassadeurs et promulgue les lois, mais n'a pas de voix dans le gouvernement, ne peut choisir de Premier Ministre sans consultations obligatoires avec le Parlement, ne peut pas dissoudre le Parlement sans autorisation du Conseil des Ministres, et ne peut pas empêcher efficacement une loi d'être adoptée."

Deux semaines plus tard, aucune issue n'est encore en vue à l'impasse politique, et les trop nombreux problèmes à l'ordre du jour relèguent peu à peu la vacance présidentielle à l'arrière plan de l'actualité au profit des discussions sur la Coupe du Monde :

Nouvelle théorie au Liban : le gagnant de la Coupe du Monde 2014 au Brésil influera sur le choix du prochain président. 

Les 50 sites web les plus visités du Kenya

mercredi 11 juin 2014 à 13:40

Connaissez-vous quels sont les sites web les plus visités du Kenya? Découvrez-les sur le blog de James Wamathai:

Beaucoup de choses ont changé depuis février, quand j'avais établi la dernière liste des Top 50 sites les plus visités du Kenya. Le jet Jambo de la compagnie aérienne Budget venait d'être lancé, le journal local Nairobi News (Nouvelles de Nairobi) de la NMG venait d'être lancé, puis coulé, le site de divertissement izvipi venait d'être relancé et Sauti Sol venait de publier une vidéo controversée, mais populaire, pour leur nouvelle chanson “Nishike”.

Sur le front de popularité des sites Web aussi, il y a eu quelques changements.

Kenya Post a dépassé Ghafla comme le blog le plus populaire du Kenya. 
Jumia, KRA, Career Point Kenya, Helb et Techweez ont monté dans le classement. 
Niaje, The Star, Orange et Michezo Afrika sont descendus dans le classement. 
Ben Kiruthi, KU, Kenya Aujourd'hui et Kopo Kopo ont rejoint le top 50 du classement.