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Des cartes postales anciennes révèlent les souvenirs enfouis de la Première Guerre Mondiale en Macédoine

mardi 26 janvier 2016 à 18:21
Carte postale allemande de la 1e Guerre Mondiale montrant une vue d'Ohrid, Macédoine. Photo issue des collections numériques de la Bibliothèque publique de New York.

Carte postale allemande datant de la 1e Guerre Mondiale montrant une vue d'Ohrid, Macédoine. Photo issue des collections numériques de la Bibliothèque publique de New York.

En janvier 2016, la Bibliothèque publique de New York a transféré dans le domaine public plus de 180 000 objets numérisés. Nombre de ces documents de la bibliothèque sont des documents historiques qui peuvent être cités dans des travaux universitaires, téléchargés, utilisés ou remixés gratuitement puisqu'ils ne sont plus protégés par le droit d'auteur.

Global Voices a déjà souligné l'existence de précieux documents anciens rendus publics par la Bibliothèque concernant le Vietnam, le Japon et l’Inde. Une ressource intéressante pour l'Europe est celle de la collection de cartes postales photographiques allemandes datant de la Première Guerre Mondiale. Réalisées entre 1914 et 1918, ces photos non seulement fournissent des informations sur les aspects militaires de la guerre, mais elles donnent également un aperçu des lieux et des personnes prises dans ce maelström.

On peut lire sur la carte postale ci-dessus :

L'ancienne forteresse d'Ohrid (Macédoine). Une partie de la côte rocheuse du Lac Ohrid. A l'arrière-plan, les montagnes enneigées d'Albanie.

En fait, les montagnes albanaises sont situées derrière le photographe, pas sur la photo. La montagne à l'arrière-plan est Galichica, et elle est aujourd'hui un parc national en danger.

Dejan2008, utilisateur de Panoramio, a posté une “version” plus récente de cette photo, prise à peu près au même endroit. Aujourd'hui, la côte rocheuse sert de plage pendant les mois d'été.

Alors que la Macédoine était l'un des principaux champs de bataille pendant la Première Guerre Mondiale (le “Front Macédonien“), les histoires et anecdotes locales liées à cet événement ne sont pas très connues parmi les jeunes générations. Pour contrebalancer cette tendance, la Open Society Foundation Macedonia a publié en 2008 une collection digitale de lettres rédigées par les soldats macédoniens qui avaient été enrôlés par les armées des pays frontaliers en guerre comme la Bulgarie, la Serbie et la Grèce. Une de ces lettres, de la collection “Témoignages révélés”, contient le texte suivant :

“On s'est dit que cette guerre n'avait pas de fin. Je devais écrire des lettres, donc tous les jours je demandais à une personne différente de rédiger mes lettres. Personne ne les écrivait comme je l'aurais voulu. Je connaissais déjà quelques lettres de l'alphabet et j'ai appris à écrire, donc ce qu'il reste de ces temps de guerre, c'est ma capacité à écrire des lettres, quoiqu'avec beaucoup de fautes.” — Ilija Stanoev

Troupes allemandes logées dans la banlieue de Skopje, dans les maisons des Albanais locaux. Photo issue des collections numériques de la Bibliothèque publique de New York.

Troupes allemandes logées dans la banlieue de Skopje, dans les maisons des Albanais locaux. Photo issue des collections numériques de la Bibliothèque publique de New York.

Ces dernières années, dans un effort pour promouvoir le souvenir et la réconciliation, la région française de Basse-Normandie et la Macédoine ont co-organisé une exposition marquant le centenaire de la Première Guerre Mondiale ainsi que des visites d'étude et une exploration des vestiges de l'héritage culturel existant encore sur les anciennes lignes de front.

Les cartes postales allemandes de la Bibliothèque publique de New York offrent un regard sur les vies des gens ordinaires et constituent un témoignage de la diversité culturelle si propre à la Macédoine d'aujourd'hui. Elles pourraient aussi donner de l'inspiration aux chercheurs de différentes disciplines et explorant le passé, des ethnographes aux historiographes.

La diversité ethnique se reflète dans la variété vestimentaire au marché de Skopje pendant la 1e Guerre Mondiale. Photo issue des collections numériques de la Bibliothèque publique de New York.

La diversité ethnique se reflète dans la variété vestimentaire au marché de Skopje pendant la 1e Guerre Mondiale. Photo issue des collections numériques de la Bibliothèque publique de New York.

Des cartes postales anciennes illustrent la vie au Vietnam à l'aube du XXème siècle

mardi 26 janvier 2016 à 12:41
Ha Long Bay is now a famous tourism destination and UNESCO World Heritage Site. Photo from The New York Public Library Digital Collections. 1900 - 1909.

La baie d'Along est désormais une célèbre destination touristique et un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Photo des collections numériques de la Bibliothèque Publique de New York. 1900 – 1909.

Le 6 janvier 2016, la Bibliothèque Publique de New York a annoncé que plus de 180 000 documents numérisés font désormais partie de sa collection publique. Cela signifie que les lecteurs en ligne peuvent avoir accès et télécharger gratuitement tout un trésor de documents extraordinaires archivés. Par ailleurs, la Bibliothèque encourage le public à explorer la collection numérique et à utiliser les documents de façon à créer et à partager de nouveaux contenus.

Parmi les archives numériques se trouvent des cartes postales anciennes de l'Asie du sud-est qui nous montrent comment vivaient les gens dans ces pays alors colonisés. Certaines de ces cartes postales présente le Vietnam sous la colonisation française au début des années 1900. Les cartes postales offrent de rares aperçus des paysages vietnamiens, des traditions locales, du commerce et de la vie dans les centres-villes coloniaux. Jetez-y un coup d'œil.

Hanoi Théâtre, Rue Paul-Bert. Photo from The New York Public Library Digital Collections

Théâtre d'Hanoï, Rue Paul-Bert. Photo des collections numériques de la Bibliothèque Publique de New York.

Tiger caught and killed in a trap. Photo from The New York Public Library Digital Collections. 1909

Tigre pris et tué au piège. Photo des collections numériques de la Bibliothèque Publique de New York. 1909

A wagon in a Saigon road. Photo from The New York Public Library Digital Collections. 1908

Une charrette sur la route de Saïgon. Photo des collections numériques de la Bibliothèque Publique de New York. 1908

A Cantilever bridge in Hanoi. Photo from The New York Public Library Digital Collections

Un pont Cantilever à Hanoï. Photo des collections numériques de la Bibliothèque Publique de New York.

Saigon Opera House. Photo from The New York Public Library Digital Collections, 1910

Opéra de Saïgon. Photo des collections numériques de la Bibliothèque Publique de New York. 1910

The silver chariot of the Chetties. A religious procession in Vietnam. Photo from The New York Public Library Digital Collections

Le char d'argent des Chettys. Procession religieuse au Vietnam. Photo des collections numériques de la Bibliothèque Publique de New York.

A houseboat in a river in Nam Dinh province. Photo from The New York Public Library Digital Collections

Habitations flottantes sur une rivière de la province de Nam-Dinh. Photo des collections numériques de la Bibliothèque Publique de New York.

Vietnamese children in Saigon. Photo from The New York Public Library Digital Collections

Enfants vietnamiens à Saïgon. Photo des collections numériques de la Bibliothèque Publique de New York.

Nam-Dinh Pier. Photo from The New York Public Library Digital Collections, 1911

Port de Nam-Dinh. Photo des collections numériques de la Bibliothèque Publique de New York. 1911

Log rafts in Tuyen-Quang province. Photo from The New York Public Library Digital Collections, 1900 - 1909.

Radeaux de bois dans la province de Tuyen-Quang. Photo des collections numériques de la Bibliothèque Publique de New York. 1900 – 1909.

De la Syrie à l'Allemagne, cette Palestinienne est réfugiée depuis 70 ans

lundi 25 janvier 2016 à 17:58
Nadera Aboud and her family were refugees in Syria. Now they're refugees once more -- in Europe. Credit: Rebecca Collard. Used with PRI's permission

Nadera Aboud et sa famille étaient des réfugiés en Syrie. Maintenant, ils sont de nouveau réfugiés, en Europe cette fois. Crédit photo: Rebecca Collard. Utilisé avec l'accord de PRI.

Cette article de Rebecca Collard pour The World a été publié pour la première fois sur PRI.org le 4 janvier 2015, et est reproduit ici dans le cadre d'un accord d'échange de contenu entre Global Voices et PRI.

Le jour où Nadera Aboud a quitté sa maison à Nazareth, elle a juste pris un petit sac contenant quelques affaires essentielles.

Listen to this story on PRI.org »

“J'avais des devoirs à faire, alors j'ai emporté mes livres”, dit-elle.

C'était en 1948. L’État d'Israël, qui venait juste d'être déclaré, était en guerre contre ses voisins. Le père de Nadera Aboud pensait qu'il était sage de se diriger vers le nord pour quelques jours, en attendant que les affrontements se calment. Elle avait 9 ans.

Alors la famille a traversé la frontière syrienne et attendu.

“Nous étions sûrs de revenir” dit Nadera Aboud. “Ma mère m'avait dit que je serais de retour à l'école très vite.”

Les parents de Nadera Aboud en étaient tellement sûrs qu'ils ne l'envoyèrent pas à l'école en Syrie: elle serait bientôt chez elle et pourrait alors retourner en classe.

Mais les années passèrent.

Sa famille trouva refuge dans le camp de réfugiés de Yarmouk, dans la banlieue de Damas. Nadera Aboud rangea ses livres d'école dans une boite. Ils construisirent une maison de béton, mais la famille garda les clés de la maison de Nazareth.

“C'était une grande maison,” explique Aboud en se remémorant la maison familiale à Nazareth, “elle était faite de pierres, et elle avait deux étages.”

Quand Nadera Aboud se maria, dans les années 1960, le temps avait passé et Yarmouk était devenu un quartier animé, rempli de milliers de réfugiés palestiniens.

Puis la guerre civile syrienne arriva dans leur quartier. En décembre 2012, des rockets s'écrasèrent à côté de leur maison. Des éclats d'obus touchèrent le mari de Nadera Aboud à la tête: elle l'emmena donc à l'hôpital de Damas. Mais quand ils voulurent revenir à Yarmouk, ils trouvèrent la route bloquée.

“Nous n'avions rien du tout,” raconte Nadera Aboud. “Pas d'argent, rien.”

Ils se dirigèrent alors vers la ville syrienne de El Hami. “Mais où que nous allions, les bombes nous suivaient,” dit-elle.

Ils réussirent finalement à atteindre Istanbul, où son mari mourut à l'hôpital. La famille attendit un peu en Turquie, mais il ne voyaient pas de futur là-bas.

En septembre, ils décidèrent de se joindre au flux des dizaines de milliers de réfugiés qui allaient en Europe de l'Ouest.

“Nous n'avions pas de papiers officiels, pas de maison, pas de futur, rien,” raconte Mona, la fille de Nadera Aboud. “Si nous allions dans un pays européen, nous aurions des papiers officiels et même une nationalité.”

Quand j'ai rencontré Nadera Aboud et sa famille à la frontière entre la Serbie et la Hongrie, ils étaient entassés dans un bus qui se dirigeait vers un camp, pour rejoindre le quasi million de réfugiés et de migrants qui a parcouru le chemin qui mène à l'Europe cette année.

A ce moment là, Nadera Aboud avait déjà traversé la mer Égée entre la Turquie et la Grèce, puis voyagé à pied, en chaise roulante et en taxi jusqu'au Balkans.

Nadera Aboud, with her daughter Mona (l). Credit: Rebecca Collard. Used with PRI's permission

Nadera Aboud avec sa fille Mona. Credit photo: Rebecca Collard. Utilisé avec l'accord de PRI.

Elle détenait le document de voyage que le gouvernement syrien lui avait délivré – le document le plus proche d'un passeport ou d'une nationalité qu'elle n'ait jamais possédé.

“Nous n'avons pas de maison, nous n'avons pas de nation, où pourrions nous aller ? Où que nous allions, la guerre nous suit”, dit Nadera Aboud. “Nous avons entendu de bonnes choses sur l'Allemagne”.

Une semaine plus tard j'ai eu un message vocal. Elle avait réussi à aller en Allemagne. Elle racontait qu'elle était encore une fois dans un camp, mais je que je devrais venir la voir.

Quand je l'ai rappelée un peu plus tard, elle m'a dit que la famille partageait désormais un appartement à Warstein, en Allemagne. Et ils espéraient bientôt déménager dans un appartement plus grand. Nadera Aboud m'a dit qu'elle était heureuse, mais qu'elle pensait toujours à Nazareth et sa grande maison de pierres.

La guerre est loin et Nadera et sa famille sont en sécurité, mais pour eux, être en Allemagne signifie un peu plus qu'être simplement en sécurité. Nadera Aboud a été une réfugiée pendant presque 70 ans et ses enfants sont nés réfugiés. L'Allemagne représente leur première possibilité de devenir autre chose que des réfugiés : devenir les citoyens d'un État.

Elargissez vos horizons cinématographiques avec ces 16 films d'ailleurs

dimanche 24 janvier 2016 à 23:00
Photo by Flickr user weegeebored. CC BY-ND 2.0

Photo sur Flickr de weegeebored. CC BY-ND 2.0

Cet article a été compilé et édité par Taisa SganzerlaL. FinchGeorgia Popplewell et la communauté Global Voices.

Il existe un monde riche et immense de films par-delà nos frontières, mais nous n'avons pas souvent l'occasion d'accéder à cette diversité dans les cinémas près de chez nous, et il peut être un peu intimidant de sortir de la facilité et d'explorer seul le vaste monde du cinéma.

Nous avons donc fait le travail pour vous. Nous avons demandé à la très internationale communauté Global Voices de suggérer des films de leur pays. Nous vous proposons une liste de seize films de cinq régions du monde différentes, de films anciens jusqu'aux plus récents, qui ont eu une reconnaissance internationale ou qui sont restés dans l'obscurité.

Voir des films est le moyen idéal de visiter un lieu ou une époque dont nous ignorons à peu près tout. Prêts pour un voyage en fauteuil ? Lisez ce guide.

Manille dans les griffes de la lumière (Manila Under the Claws of Light, Philippines, 1975)

Screenshot from Manila Under the Claws of Light.

Capture d'écran de Manila Under the Claws of Light.

Un classique absolu du cinéma philippin qui figure régulièrement sur les listes des meilleurs films du monde. Le film de Lino Broca décrit la pauvreté et le désespoir sous la dictature de Ferdinand Marcos dans les années 70. La bande annonce est disponible sur YouTube en Tagalog. (Recommandé par notre auteur Karlo Mongaya)

To Singapore, With Love (Singapour, 2013)

Screenshot from To Singapore, With Love

Capture d'écran de To Singapore, With Love

Ce documentaire, interdit à Singapour, regroupe les portraits de neufs exilés politiques qui ont quitté la nation-île dans les années 1960 durant la répression par Lee Kuan Yew des militants de gauche. Ceux-ci, craignant d'être traduits en justice, ne sont jamais revenus. L'actuel gouvernement de Singapour assure que le film donne  “une vue biaisée et mensongère des circonstances qui ont poussé [ces individus] à quitter Singapour”. Bande-annonce sur Vimeo, disponible en intégralité en streaming payant. (Recommandé par notre auteure Kristen Han)

Siti (Indonesie, 2014)

Screenshot from Siti.

Capture d'écran de Siti.

Lauréat du prix du meilleur film du Festival du film indonésien en 2015 et du meilleur scénario original du Festival international du film de Shanghai, Siti décrit le combat d'une jeune épouse qui travaille pour nourrir sa famille comme hôtesse de karaoke dans lla station balnéaire Parangtritis Beach, à Jogjakarta. Bande-annonce avec sous-titres en anglais disponible sur YouTube. (Recommandé par notre traductrice Juliana Harsianti)

Lovely Man (Indonésie, 2011)

Screenshot from Lovely Man.

Capture d'écran de Lovely Man.

Voici une autre production indonésienne, sur les relations entre membres d'une famille. Ce film suit le voyage d'une femme pieuse qui retrouve son père disparu, devenu prostitué transgenre à Jakarta. Interprété par l'acteur indonésien Donny Damara, qui a reçu des prix, c'est un exemple rare de film d'Asie du sud-est abordant les questions LGBT. Bande-annonce disponible sur YouTube en indonésien. (Recommandé par notre auteure Juke Carolina).

La Operación (Porto Rico, 1982)

Screenshot from The Operation

Capture d'écran La Operación

Un court documentaire sur la politique de stérilisation des Etats-Unis imposée à Porto-Rico dans les années 1950 et 60. Plus d'un tiers des femmes de la nation ont été stérilisées. Les hôpitaux refusaient d'admettre les femmes enceintes en bonne santé si elles ne consentaient pas à la stérilisation ensuite.(Recommandé par notre éditrice pour la langue espagnole Firuzeh Shokooh Valle)

L'ile des fleurs (Brésil, 1989)

Screenshot from Isle of Flowers

Capture d'écran de ‘L'ile des fleurs’

Un classique absolu : ce petit film de treize minutes, couvert de prix, a été projeté sans fin dans les lycées du Brésil dans les années 1990. Avec son narrateur en voix off et ses illustrations bizarres, le film suit le voyage d'une tomate pourrie depuis une petite ferme jusqu'à une décharge d'ordures où vit un groupe de familles. (Recommandé par notre auteur Fabiano Post)

La loi de Herod  (Mexique, 1999)

Herod's Law

Capture d'écran de La loi de Herod

Cette comédie mexicaine raconte l'histoire d'un gardien d'immeuble devenu maire d'une ville au milieu du désert mexicain. Peu à peu, il réalise jusqu'où son nouveau pouvoir et la corruption peuvent le mener. Le titre fait référence à ce que certains voient comme le principe qui gouverne la vie politique au Mexique : fais-le avant qu'ils ne te le fassent. Bande-annonce disponible sur YouTube en espagnol. (Recommandé par notre auteure  Elizabeth Rivera)

Magallanes (Perou, 2015)

Screenshot from Magallanes

Capture d'écran de Magallanes

Nominé aux Prix Goya (Espagne) de  cette année, ce film suit un ancien soldat devenu chauffeur de taxi à Lima, son combat contre les souvenir du déploiement de l'armée dans la région des Andes péruviennes, Ayacucho, ancienne base de la guérilla maoïste du Sentier lumineux. Bande-annonce sur YouTube avec sous-titres en anglais.  (Recommandé par notre auteur et traductrice Gabriela Garcia Calderón)

La plus longue distance (Venezuela, 2014)

Screenshot from The Longest Distance

Capture d'écran de La plus longue distance

L’histoire émouvante d'un garçon de 10 ans qui part à La Gran Sabana pour rencontrer sa grand-mère et rétablir les liens familiaux. Un road-movie qui amène les spectateurs d'un Caracas turbulent aux paysages ruraux de l'Etat de Bolivar au Venezuela puis au sommet du Mont Roraima. Bande-annonce disponible sur Vimeo avec sous-titres en anglais (Recommandé par notre auteure Marianne Díaz)

Voyage au Karabagh (Géorgie, 2005)

Screenshot from A Trip to Karabakh

Capture d'écran de Voyage au Karabakh

Un groupe de jeunes hommes géorgiens qui cherchent à acheter de la drogue traversent la frontière du Nagorno-Karabagh—la région contestée entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan que les deux pays se disputent depuis la chute de l'Union soviétique. Mais ils sont arrêtés par les autorités locales. (Recommandé par notre auteure Mirian Jugheli)

Les ombres des ancêtres oubliés (Ukraine, 1965)

Screenshot from Shadows of Forgotten Ancestors

Capture d'écran des ‘Ombres des ancêtres oubliés’

Considéré comme une oeuvre cinématographie centrale en Ukraine, le film explore en profondeur la culture des Hutsuls, un groupe ethno-linguistique des Carpates. (Recommandé par notre éditrice de Global Voices en russe, Tetyana Lokot)

Le malfrat (Azerbaidjan, 1988)

Screenshot from The Scoundrel

Capture d'écran du ‘Malfrat’

Si vous avez aimé le film sélectionné pour les Oscars Leviathan (2013) et aimeriez en savoir plus sur la Russie de l'ère soviétique, ne manquez pas Le Malfrat (Yaramaz en Azerbaidjanais), une comédie qui s'attaque à la corruption de la bureaucratie soviétique, dernière période, en Azerbaïdjan. (Recommandé par notre auteure Arzu Geybullahyeva)

Les histoires de nos vie (Stories of Our Lives, Kenya, 2014)

Screenshot from Stories of Our Lives

Capture d'écran de ‘Stories of Our Lives’

Ce film, produit par un collectif artistique de Nairobi, est composé de cinq histoires courtes sur les problèmes des LGBT dans le pays. Le film est interdit au Kenya, en raison des lois anti-gays. Bande-annonce disponible sur YouTube en anglais. (Recommandé par notre auteure Pernille Baerendtsein)

Tabataba (Madagascar, 1988)

Screenshot from Tabataba

Capture d'écran de ‘Tabataba’

Le titre peut se traduire par “Décousu” en malgache mais le mot était aussi un code pour parler du soulèvement et des massacres de 1947. Ce film se déroule dans un village malgache en lutte pour son indépendance des colonisateurs français durant cette période. (Recommandé par Lova Rakotomalala)

Personne ne connait les Chats persans (Iran, 2009)

Screenshot from No One Knows About Persian Cats

Capture d'écran de One Knows About Persian Cats

A travers les yeux de deux musiciens en quête de succès à Téhéran, le film offre aux spectateurs une plongée dans la scène musicale underground d'Iran. De célèbres talents iraniens figurent dans la BO, comme le rapper Hichkas et le groupe de rock Yellow Dogs, dont le chanteur et le batteur ont été assassinés à New York en 2009. Bande-annonce disponible sur YouTube avec des sous-titres en anglais. (Recommandé par notre éditrice pour l'Iran  Mahsa Alimardani)

Où allons-nous maintenant ? (Liban, 2011) 

Screenshot from Where Do We Go Now?

Capture d'écran de Where Do We Go Now?

Ce film transporte les spectateurs dans les montagnes d'un Liban au bord de la guerre civile dans les années 70. Quand l'animosité monte entre les chrétiens et les musulmans dans un village, des femmes conspirent pour empêcher les hommes de se faire la guerre.  Bande-annonce disponible sur YouTube avec sous-titres anglais. (Recommandé par notre contributeur Mohammed Najeen)

PHOTOS : lever de soleil brumeux au-dessus de Mandalay, la dernière capitale birmane

dimanche 24 janvier 2016 à 17:00
Photo by Zaw Zaw / The Irrawaddy

Photographie de Zaw Zaw / The Irrawaddy

Cet article de Zaw Zaw provient de The Irrawaddy, un journal en ligne indépendant de Birmanie. Il est reproduit sur Global Voices dans le cadre d'un accord de partage de contenus.

Située au nord-est des douves qui entourent le palais de Mandalay, la colline du même nom est un point de vue célèbre pour les touristes et les photographes qui espèrent capturer l'aube au-dessus de la dernière capitale royale birmane.

Zaw Zaw, photographe pour The Irrawaddy, est arrivé au sommet de la colline de Mandalay le 12 juillet 2015 de bonne heure. À une température de 12 degrés, le temps et l'endroit étaient parfaits pour capturer le moment où les rayons du soleil percent la brume matinale de Mandalay.

Mais que les visiteurs soient avertis : il vous faudra arriver au sommet avant 6h du matin si vous voulez saisir toute la beauté de ces souvenirs brumeux.

Photo by Zaw Zaw / The Irrawaddy

Photographie de Zaw Zaw / The Irrawaddy

Photo by Zaw Zaw / The Irrawaddy

Photographie de Zaw Zaw / The Irrawaddy

Photo by Zaw Zaw / The Irrawaddy

Photographie de Zaw Zaw / The Irrawaddy

Photo by Zaw Zaw / The Irrawaddy

Photographie de Zaw Zaw / The Irrawaddy