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Bahreïn : Un militant des droits humains emprisonné pour des tweets

lundi 31 décembre 2012 à 14:36

Sayed Yousif Almuhafda est le vice-président et le responsable de l'unité de documentation du Centre bahraïni pour les droits humains (Bahrain Center for Human Rights, BCHR). Il milite par ailleurs au sein des groupes de défense des droits humains Front Line Defenders et Amnesty International. Il a été arrêté le 17 décembre alors qu'il couvrait une manifestation non-violente dans la capitale Manama et qu'il rapportait ses observations sur Twitter.

Sayed Yousif a été accusé de diffuser des informations inexactes sur son compte Twitter. Il est accusé, en particulier, entre autres choses, d'avoir publié une photo (le lien comporte des documents photographiques pouvant choquer) sur Twitter le 17 décembre, d'un jeune manifestant blessé et prise deux jours auparavant.

Dans une lettre adressée à notre site Global Voices Advocacy, sa famille indique que Sayed Yousif, dont le moral reste bon, pense que sa détention résulte de motivations politiques - dans une tentative de l'empêcher de faire son travail d'observateur des droits humains :

Sayed Yousif pense qu'il a été abusivement arrêté [par la police] alors qu'il faisait son travail d'observateur lors d'une marche qui a eu lieu au Bahreïn […] Les faits qui lui sont ainsi reprochés ne devraient pas avoir donné lieu à un enlèvement perpétré lors d'une manifestation par des policiers en civil protégés par un cordon d'au moins une trentaine de policiers anti-émeute. Il estime qu'il aurait dû avoir reçu une convocation officielle émanant du procureur général et qu'elle aurait dû lui épargner la prison.

Sayed Yousif estime que sa détention constitue de simples représailles pour avoir exercé son métier à l'occasion duquel il est amené à rendre public des cas de violations des droits humains lors de manifestations pacifiques. Ces représailles sont un message pour qu'il cesse de parler de ces violations au Bahreïn.

Le 25 décembre, Sayed Yousif a été convoqué devant le procureur général de Manama, qui a décidé de prolonger sa détention de 15 jours supplémentaires. Une décision condamnée par des défenseurs de la liberté d'information comme Reporters Sans Frontières, qui a publié la déclaration suivante :

Muhafda paie à nouveau pour son engagement en faveur de la circulation de l'information concernant les violations des droits humains au Bahreïn […] Les autorités doivent cesser de bafouer sans relâche la liberté de l'information et permettre aux fournisseurs d'informations de travailler librement.
L'information fournie par les défenseurs des droits humains au Bahreïn est capitale dans la mesure où les autorités restreignent les visites par des journalistes étrangers et font souvent obstacle aux comptes-rendus faits par ceux qui sont admis à assister à ces évènements.

Ce n'est pas la première fois que Sayed Yousif est arrêté pour avoir rapporté des atteintes aux droits humains au Bahreïn. Ainsi, le 2 novembre 2012, il a été détenu 12 jours durant après avoir couvert un assaut brutal de la police contre une manifestation à Diraz, à l'Ouest de Manama.

Affiche de la campagne #FreeSaidYousif, publiée sur Twitter par @OsamaJaleel

La dernière visite faite à Sayed Yousif remonte au 25 décembre, au poste de police Hoora, dans le quartier Nord-Est de Manama. Ses proches, qui l'ont vu ce jour-là, rapportent qu'il est isolé des autres prisonniers politiques, dans une cellule qu'il partage avec des détenus de droit commun non arabophones.

Dans un message adressé à Global Voices Advocacy, son frère Sayed Osama Almuhafda (@OsamaJaleel) écrit :

C'est une brimade supplémentaire qu'il doit supporter. Il n'a personne avec qui communiquer.
Tous les autres prisonniers d'opinion et politiques sont regroupés dans la prison “Cale sèche” [l'unité de détention provisoire du ministre de l'intérieur à Manama], à l'exception de Sayed Yousif. Nous considérons que ce traitement est à la fois cruel et injustifié !

Les proches de Sayed Yousif appellent tous les défenseurs des droits humains à faire pression sur le gouvernement bahreïni afin d'assurer un jugement équitable et une égalité de traitement par rapport à tous les autres prisonniers d'opinion.

Soutiens

Vous pouvez suivre le compte Twitter de Sayed Yousif, @saidyousif ou tweeter sous le hashtag (mot-clé) #FreeSaidYousif pour manifester votre soutien.

Vous pouvez aussi contacter les médias et les organismes de défense des droits humains et faire connaitre l'histoire de Sayed Yousif autour de vous.

Le viol de Delhi a suscité un mouvement pour la justice au Népal

lundi 31 décembre 2012 à 11:34

[liens en anglais] Le récent cas de viol collectif à Delhi n'a pas seulement provoqué la fureur en Inde mais a aussi semé l'indignation jusque dans les pays voisins. La société népalaise dominée par les hommes n'est pas tellement différente de celle de l'Inde, ou de la majorité des pays de l'Asie du Sud, en termes de femmes faisant face au harcèlement et aux agressions sexuelles et d'autorités qui ne sont pas en capacité de répondre à ces problèmes. L'affaire du viol de Delhi a ramené à la surface des cas similaires au Népal et des groupes ont monté un mouvement pour la justice et la primauté du droit dans le pays.

Les protestations ont commencé au Népal avec le viol de Sita Rai (nom changé), volée et violée par des personnels de sécurité à l'aéroport international Tribhuvan à Katmandou alors qu'elle revenait d'Arabie Saoudite le mois dernier. Depuis quelques jours, des activistes au Népal manifestent en face de la résidence du Premier ministre à Baluwatar pour réclamer justice pour Sita Rai. Les activistes ont préparé une pétition qu'ils ont mise en ligne pour être signée et soumise au Premier ministre Dr. Baburam Bhattarai pour obtenir justice et attirer l'attention sur les récents cas de violence faites aux femmes.

Des étudiants de Birgunj (Népal) participent à une veillée aux bougies en solidarité avec la victime du viol collectif de Delhi. ( Sur les affiches : ‘Donnez-nous la liberté, pas la peur' Un vrai homme respecte une femme, protégez une femme') Image de Manish Paudel. Droits d'auteur Demotix (24/12/2012).

Des histoires récentes de viols se sont diffusées sur les médias sociaux après une couverture intensive des médias. Des utilisateurs actifs de Facebook et Twitter ont partagé leurs opinions et ont commencé à comprendre qu'il faut faire changer les choses. Certains d'eux ont pris les devants et suggéré de manifester en occupant la résidence du Premier ministre à Baluwatar. Le mouvement s'est maintenant étendu sur Twitter sous le nom #OccupyBaluwatar:

@UjjwalAcharya Exprimer sa solidarité avec #OccupyBaluwatar chercher  justice pour Sita Rai, victime de #TIAViol. Joignez-nous aux bureaux du Premier Ministre à 10h samedi !

@manjushreethap Voici nous espérons que #OccupyBaluwatar peut mener l'état à se concentrer et en finir avec l'impunité concernant ce viol et les autres cas - des milliers de cas s'étant produit lors de la guerre sont toujours en suspens.

@anitapthapa Nous sommes assurés que le premier ministre examinera la pétition aujourd'hui et que le bureau nous répondra sur le sujet d'ici deux jours #TIArape #occupybaluwatar

L'héroïne de CNN de cette année, Pushpa Basnet s'est aussi joint au mouvement et supportait la pétition. Voici une image d'elle s'impliquant dans les manifestations et démontrant sa solidarité dans la campagne actuelle :

Puspa Basnet CNN Hero in Rape Case Campaign

Puspa Basnet, héroïne de CNN 2012 démontrant sa solidarité envers la campagne - Photo publiée avec l'aimable autorisation d'Ujwal Thapa (un des activistes de la campagne).

Le gouvernement avait décidé de compenser la victime de viol en lui donnant 150.000 Roupies népalaises. Les protestataires ont cependant demandé un sévère châtiment aux coupables au lieu de cette maigre compensation. Les protestations de #OccupyBaluwatar continuent selon les tweets et les statuts Facebook de ceux qui y participent. Pour résumer, voici l'un des statuts Facebook de l'activiste Stuti Basnyet:

La manifestation #OccupyBaluwatar va continuer - demain, 29 décembre, à partir de 10h. Des progrès majeurs se sont accomplis aujourd'hui avec le Premier ministre qui a promis de soulever la question des cas de Sita Rai & de Saraswati Subedi dans la décision du Cabinet ce mardi. Jusque-là la pression du public qui demande que le gouvernement prenne ses responsabilités - s'assurer que justice soit faite - doit continuer d'être exercée et de croître. Rejoignez le combat !

Retour sur 2012 en Asie du Sud - 2e partie

lundi 31 décembre 2012 à 11:09

Le mauvais bilan du Pakistan en matière de les droits de l'homme a empiré, le nombre croissant de viols en Inde a jeté la société dans une mutation, le Bangladesh a rejeté les réfugiés Rohingya du Myanmar, le pays relativement stable de la région - les Maldives - a connu une crise politique sans fin, et des manifestations contre la hausse des prix dans le Sri Lanka d'après guerre se sont heurtées à la brutalité policière.

2012 a été une année difficile en Asie du Sud. Et nous avons couvert le bon comme le mauvais, tout au long de l'année à Global Voices. Voici quelques temps forts de cette couverture.

La situation critique des minorités

Au Pakistan, nous avons observé l'essor d'une nouvelle vague de terrorisme se déchaîner contre les minorités. De nombreux chiites, de Karachi au Kohistan, ont été particulièrement persécutés et assassinés. Dans la province du Baloutchistan, où un mouvement séparatiste prend de l'ampleur, nous avons vu des enlèvements extrajudiciaires de nationalistes baloutches, de séparatistes et de leaders. Cette année les violences ciblant la communauté Hazara, membre de la minorité chiite [en anglais], par des groupes militants hors-la-loi ont repris au Baloutchistan. De plus, nous avons montré que, chaque jour, des personnes présentant un handicap physique ou mental font l'objet de discrimination au Pakistan.

The Hazara members were travelling by bus before the shooting attack occurred in Quetta. Image by RFE/RL RFE/RL, copyright Demotix (04/10/12).

Des Hazara voyageaient en bus avant l'attaque armée qui eut lieu à Quetta. Image by RFE/RL RFE/RL, copyright Demotix (04/10/12).

Au Bangladesh, après des accès de violence confessionnelle entre Rohingya et Arakanais dans l'Ouest du Myanmar, le gouvernement a limité l'afflux de réfugiés Rohingya traversant les frontières [en anglais]. Une action à laquelle de nombreux internautes se sont opposés évoquant des raisons humanitaraires. Des extrémistes religieux au Bangladesh attaquèrent des temples et maisons bouddhistes [en anglais] accusant un membre de cette communauté d'avoir profané le Coran. Néamnoins, plusieurs analystes y virent des motifs plus politiques [en anglais] que communautaires.

Indigenous students hold placards at a protest rally in Dhaka against the attack on the indigenous people in Rangamati. Image by Firoz Ahmed. Copyright Demotix (24/9/2012)

Étudiants de minorités ethniques brandissant des pancartes lors d'un rassemblement de protestation à Dhaka contre l'attaque contre les populations indigènes perpétrée à Rangamati. Image de Firoz Ahmed. Copyright Demotix (24/9/2012)

Au Sri Lanka, quelque 2 000 moines bouddhistes et habitants locaux organisèrent une violente protestation [en anglais] dans la ville de Dambulla, exigeant qu'une mosquée et un temple hindou situés dans une zone considérée sacrée par les bouddhistes soient démolis.

En Inde, des affrontements entre tribus indigènes Bodo et colons musulmans dans l'État d'Assam [en anglais] se sont achevés avec au moins 32 morts et de nombreux blessés. Les médias sociaux furent accusés d'avoir avivé les tensions [en anglais]. En novembre, un mariage inter-caste a enflammé une foule de 2 000 personnes qui a attaqué trois villages de Dalits dans le District de Dharmapuri dans le Tamil Nadu.

Violence envers les femmes

Un certain nombre d'ouvrières ont été enlevées et violées dans la ville de Gurgaon, située à 30 kilomètres de la capitale indienne. La réponse de la police fut de demander aux ouvrières d'arrêter de travailler après 20h pour éviter les incidents de viols, ce qui a suscité un vif débat dans les médias sociaux. En mai, la ville de Kolkata (Calcutta) a officiellement rejoint le mouvement mondial SlutWalk ('marches des Salopes') [en anglais] pour faire campagne contre la violence envers les femmes.

Les viols se sont aussi accrus dans l'État indien d'Haryana, avec pas moins de 19 cas reportés en un mois. Suite aux viols, les femmes se sont vues conseiller d'éviter d'aller dans les pubs, d'utiliser leur téléphone portable et de porter des jeans.

Illustration by Samia Singh. CC BY-NC-ND 2.5

Illustration de Samia Singh. CC BY-NC-ND 2.5

Une jeune femme de 23 ans fut déshabillée, battue et violée dans un bus en circulation dans le sud de Delhi le 16 décembre 2012 [elle est morte entre-temps], suscitant choc et indignation en Inde. Choqués par la brutalité de l'incident, les Indiens demandent des lois plus strictes et des sanctions plus sévères pour les violences contre les femmes. Ému par ce scandale, un groupe d'activistes du Népal voisin ont entamé des protestations exigeant justice pour Sita Rai [en anglais], violée à Kathmandu.

Au Pakistan, la loi sur le blasphème a, encore une fois, été au cœur d'un intense débat, après qu'une jeune mineure chrétienne prénommée Rimsha fut accusée de blasphème et jetée en prison.

L'”Eve teasing” est devenu une maladie dans la société bangladaise à cause du silence des citoyens. Mais un blogueur s'est dressé contre un de ces incidents [en anglais] et demanda à d'autres blogueurs de l'aider à dénoncer les harceleurs.

Droits de l'Homme et manifestation

Au Pakistan, des attaques terroristes et les violences confessionnelles sont monnaie courante. Elle sont devenues si fréquentes que nous n'avons pu couvrir que quelques explosions de bombes et attaques de bases militaires [en anglais]. Karachi a vécu d'incessantes violences confessionnelles [en anglais] qui ont tué plus de 300 personnes en trois mois.

Badauds et agents de sûreté sur le lieu d'explosion d'une bombe près de Imambargah Hyder-e-Karrar dans le quartier d'Orangi Town à Karachi. Image by Owais Aslam Ali. Copyright Demotix (21/11/2012)

Plusieurs activistes des droits de l'homme furent ciblés et attaqués au Pakistan. Faisant partie de la liste sont Fareeda Kokikhel Afridi [en anglais], une inlassable activiste de premier plan, Ghazala Jawad [en anglais], chanteuse pachtoune charismatique, Malala Yosufzai, activiste pour l'éducation des femmes et Mehzar, la plus jeune victime de violence contre les chiites.

Encore au Pakistan, une foule en colère lyncha un supposé blasphémateur et le brûla vif [en anglais]. La foule s'engouffra dans la prison, sortit le supposé blasphémateur et le brûla sur place. Les vies de 240 000 enfants innocents sont en jeu à cause de la récent interdiction de la vaccination contre la polio par les talibans dans les Régions Tribales (FATA, Régions tribales fédéralement administrées). Récemment, des personnels de santé administrant des vaccins contre la polio furent assassinés.

Le meurtre brutal d'un couple de journalistes au Bangladesh a choqué la nation et l'incapacité des autorités à appréhender les tueurs a enragé les internautes. Des blogueurs organisèrent une marche pour le couple de journalistes assassiné.

Les Forces Sécurité aux Frontières Indiennes ont tué plus de 1 000 Bangladais ces dix dernières années. Pour protester contre les meurtres, des blogueurs appelèrent à une campagne de boycott des produits et services le 1er mars 2012 qui obtint beaucoup de soutien en ligne.

Le Sri Lanka d'après-guerre a connu des turbulences économiques avec la hausse des prix et l'imposition de charges supplémentaires cette année, ce qui provoqua de vastes manifestations. Des internautes protestèrent contre les brutalités policières.

Screenshot of the video showing the protest of the evictees of the Omkareshwar Dam project

Capture d'écran de la vidéo montrant la manifestation des habitants évincés par le projet de barrage à Omkareshwar

S'opposant à un barrage, 51 habitants du village de Ghongalgaon, dans le district de Khandwa de l'État indien du Madhya Pradesh lancèrent une manifestation ‘Jal Satyagraha', en se tenant dans l'eau jusqu'au cou dans un réservoir du barrage de Omkareshwar sur le fleuve Narmada.

Manifestations contre les coupures d'électricité 

Alors que l'Asie du Sud observait ‘Une heure pour la planète' en éteignant ses lumières non essentielles pendant une heure, des internautes se demandèrent si c'était une campagne appropriée pour aborder le changement climatique alors que des millions de personnes en Asie du Sud [en anglais] n'ont pas accès à l'électricité.

Installation nucléaire de Koodankulam, Tamil Nadu, Inde. Image du membre Flickr Eunheui. CC BY-NC 2.0

Des activistes anti-nucléaires et des habitants des villages du district de Tirunelveli dans le Tamil Nadu, en Inde, protestèrent contre le projet de centrale nucléaire à Kudankulam. Ils veulent que soient arrêtées les opérations [en anglais].

À Phulbari, au Bangladesh, des communautés locales se sont rassemblées pour élever leurs voix contre le projet de mine à ciel ouvert de Phulbari.

Corridors politiques

Les Maldives sont entrées dans une profonde crise politique lorsque les forces de police et quelques militaires se revoltèrent contre le gouvernement à la suite de trois semaines de manifestations citoyennes. Mohamed Nasheed, le président des Maldives bien connu comme champion du climat, fut contraint d'annoncer sa démission le 7 février. La crise prit mauvaise tournure après sa démission lorsque la police frappa brutalement et blessa ses partisans, qui manifestaient contre ce qu'ils prétendent être un coup d'État qui a écarté du pouvoir le premier président démocratiquement élu du pays.

Soldats échangeant des poignées de mains avec le public. Image de MUHA. Reproduite avec permission

En avril en Inde, un quotidien respecté annonça une tentative de coup d'État [en anglais] dans la capitale indienne. Tout le monde, du gouvernement au peuple, écarta l'histoire en première page de l'Indian Express. Les élections pour l'Assemblée Législative Indienne furent l'un des sujets les plus discutés dans la blogosphère indienne. Nous avons vu d'intéressantes nouvelles telles que le drapage de statues car elles ressemblaient au symbole d'un parti. Dans l'Uttar Pradesh, le plus grand État du pays connut un résultat inattendu qui choqua tout le monde [en anglais].

Une union religieuse de 40 différents partis sous le nom de Difa-e-Pakistan Council (DPC) [en anglais] a émergé comme représentante des partis d'extrême droite du Pakistan. En mars, Karachi (Sindh) accueillit un rassemblement massif pour l'indépendance du Sindh qui fut organisé par le Front National Longue-Vie du Sindh (JSQM - Long-Live Sindh National Front) sous le leadership de Bashir Khan Qureshi. Des internautes pakistanais exprimèrent leurs réactions sur la mort soudaine et prématurée de Bashir Khan Qureshi [en anglais] le mois suivant.

La Cour Suprême pakistanaise décida que le Premier Ministre Yusuf Raza Gilani avait été disqualifié [en anglais] déjà depuis le 26 avril, quand elle donna sa décision finale dans une affaire d'outrage, l'emprisonnant pour quelques secondes.

Art et culture

Durant la dernière décennie, des centaines de salles de cinéma [en anglais] ont été fermées au Bangladesh. Un dessin animé populaire doublé en hindi aviva les débats au Bangladesh.

Signboard of the office. Screenshot from the video The Musalman

Enseigne du bureau. Capture d'écran de la vidéo The Musalman

En Inde, The Musalman est probablement le dernier quotidien au monde écrit à la plume.

Une nouvelle émission de débats télévisés intitulée Satyamev Jayate (Seule la vérité l'emporte) présentée par l'acteur et réalisateur de Bollywood Aamir Khan débat des tabous et problèmes sociaux à sensation qui intéressent de plus en plus d'Indiens.

Nous nous sommes rafraîchi la mémoire avec des internautes pour rendre hommage au légendaire chanteur de Ghazal Mehdi Hasan [en anglais] du Pakistan, et à l'écrivain et metteur en scène Humayun Ahmed [en anglais] du Bangladesh.

Nous avons également écrit des articles sur le couronnement de Miss Népal 2012 [en anglais], les célébrations de la Nouvelle Année bengalie Pahela Baisakh (premier jour de l'été) [en anglais], le Hay Festival [en anglais] de Dhaka, le Festival de la Littérature à Karachi, une campagne sociale utilisant le théâtre de rue en Inde appelée Biennale de Kochi-Muziris [en anglais] et le premier Oscar pour le Pakistan décerné à Sharmeen Obaid Chinoy.

La 1ère partie de cet article portait un regard approfondi sur le rôle croissant des médias sociaux en Asie du Sud.

Promotion du recyclage en Macédoine

dimanche 30 décembre 2012 à 19:41

Les faiseurs d'arbre. Photo @teksega, utilisée avec sa permission.

Perpétuant une tradition inaugurée l’an passé (en anglais, macédonien, néerlandais, espagnol), la communauté Twitter de la Macédoine a dressé un nouvel arbre de Noël fait de bouteilles en plastique (macédonien, macédonien, photos 1, 2, 3) dans le parc de
la ville de Skopje, afin de sensibiliser la population à l’importance du recyclage. L’événement était de nouveau organisé sous le mot-clic #елкамк (signifiant sapin en macédonien) et aussi grâce à des instructions publiques, annoncées trois semaines à l’avance par plusieurs blogueurs. Une entreprise locale de recyclage achètera l’arbre et la recette sera versée à une œuvre caritative.

Un centre de réhabilitation pour pangolins au Cambodge

dimanche 30 décembre 2012 à 19:29

On trouve la moitié des espèces de pangolins du monde en Asie, où on constate une forte dégradation de la population, attribuée à une chasse excessive. Aujourd’hui la seule espèce indigène au Cambodge, le Pangolin Sunda (Manis javanica) se raréfie du fait d’une chasse abusive fournissant le marché illégale international.

Un nouveau centre pour pangolins ou fourmiliers écailleux, a été ouvert au Cambodge.