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Le 11 février, les internautes disent non à la surveillance de masse

lundi 10 février 2014 à 12:43
Cartoon by Doaa Eladl via Flickr, Web We Want (CC BY-SA 2.0)

Dessin de Doaa Eladl sur Flickr, Web We Want (CC BY-SA 2.0)

Au Nigeria une nouvelle législation pour combattre la cybercriminalité peut aussi museler les critiques. En Argentine ils engrangent des données sur l'ADN, l'iris et la façon de marcher. Les activistes tunisiens craignent que l'Agence Technique des Télécommunications qui vient d'être créée annonce une nouvelle ère pour la surveillance de masse.

Aucun doute : la surveillance de masse par les Etats est un problème mondial.

Le 11 février, des individus, des organismes de la société civile, et des milliers de sites internet vont ensemble dénoncer la surveillance de masse. Tout le monde, partout, peut participer – que ce soit dans la rue comme sur le net.

Les programmes de surveillance de masse violent notre vie privée et portent atteinte à nos droits à la liberté d'expression et d'association. Ils vont à l'encontre de la liberté et de l'ouverture de l'Internet mondial, et sont contraires aux valeurs démocratiques. Les documents révélés par Edward Snowden en juin dernier ont exposé l'existence de dizaines de programmes de collecte de renseignements à grande échelle et ont été une onde de choc dans le monde entier. Mais en même temps que les fuites de Snowden ont mis en lumière quelques-unes des plus flagrantes violations de la vie privée par le gouvernement américain, elles ont insufflé une nouvelle énergie pour débattre sur la surveillance et les violations de la vie privée partout dans le monde, comme mentionné ci-dessus.

Vous voulez vous engager ? voici comment participer :

REJOIGNEZ L'ACTION

Dans tous les pays du monde des groupes montent des manifestations, organisent des “hackathons”, lancent des campagnes en ligne. Trouvez ce qui se passe près de chez vous:

ArgentineAustralie • Autriche • Brésil • Canada • ColombieAllemagne • France

Inde • MexiquePays-BasPérou • Pologne • Србија • ประเทศไทย • Ouganda

Royaume Uni Etats-Unis

Vous ne trouvez pas votre pays? Trouvez du matériel sur nos sites partenaires pour alimenter votre propre campagne ! Lisez sur notre page surveillance les articles publiés par Global Voices sur la surveillance dans le monde.

MONTREZ VOTRE SOUTIEN

Montrez que vous êtes solidaire avec la campagne du 11 février ! Affichez un bandeau sur votre site. Partagez le message – ou un dessin humoristique sympathique (comme ceux que vous pouvez trouver ci-dessous) – sur les réseaux sociaux.

The Day We Fight Back banner, by Alec Perkins via Wikimedia Commons, (CC BY-4.0)

Bandeau La Journée de la Riposte, par Alec Perkins via Wikimedia Commons, (CC BY-4.0)

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Cartoon by Xpectro & Web We Want via Flickr (CC BY-SA 2.0)

Dessin de Xpectro sur Flickr, Web We Want (CC BY-SA 2.0)

Cartoon by Doaa Eladl & Web We Want via Flickr (CC BY-SA 2.0)

Dessin de Doaa Eladl & Web We Want via Flickr (CC BY-SA 2.0)

DITES “OUI” AUX PRINCIPES GLOBAUX SUR LA SURVEILLANCE DES COMMUNICATIONS

Signez les Treize Principes sur la Surveillance Internationale des Communications, rédigés par des spécialistes des droits humains du monde entier. Ces principes forment la colonne vertébrale des efforts fournis par la société civile globale pour protéger les droits à la vie privée des internautes: une série de recommandations claires qui rappellent aux gouvernements l'obligation de respecter les droits humains en termes de surveillance.

Lisez et signez ces principes dans les langues suivantes:

Русский • Español • Hrvatski • Македонски • Shqip • Polski • Čeština • Svenska • Nederlands

Français • हिन्दी •  العربية • Italiano • Ελληνικά • Română • Slovenčina • Eesti • Slovenščina • Dansk

Magyar • Suomi • Deutsch • فارسی • Български • Latviešu • Lietuvių • Português • Quechua

繁體中文 • Tiếng Việt • 한국어 • Українська • ภาษาไทย • اردو

Montrez votre soutien à ces principes grâce à un bandeau ou un badge.

Un film montre comment le ‘développement’ peut transformer des indigènes en mendiants

lundi 10 février 2014 à 11:54

Un nouveau film, ‘There You Go!’ ['Voilà !'], a été diffusé par Survival International, le mouvement mondial pour les droits des tribus indigènes’, qui jette un regard satirique sur la façon dont les tribus sont souvent détruites au nom du ‘développement’. Le clip de 2 minutes montre comment ‘le développement’ peut ôter aux indigènes leurs terres, leur subsistance et leur fierté et en faire des mendiants. Regardez le film ici.

Les bus publics de retour dans la capitale du Cambodge

dimanche 9 février 2014 à 23:49
Promotional poster of the Phnom Penh bus trial.

Affiche de communication sur la mise en service test du bus à Phnom Penh.

Les habitants de Phnom Penh, au Cambodge, ont un mois pour emprunter les bus publics et prendre part à une expérimentation pour réduire les embouteillages dans la capitale par la remise en service des bus publics.

Phnom Penh compte un million de deux-roues (moto-taxis ou moto de transport) et 300.000 voitures mais cette métropole en expansion ne possède étonnement pas de système de transports publics.

Le gouverneur de Phnom Penh espère que ce test d'une durée d'un mois, qui se terminera le 4 mars, aidera à convaincre les Cambodgiens d'utiliser les bus publics :

…l'objectif de ce projet pilote est de réduire les accidents de la circulation et les embouteillages, autant que de changer les habitudes des Cambodgiens qui utilisent leurs voitures personnelles plutôt que les bus publics.

Les bus publics ont été mis en service une première fois en 2001 mais le programme n'a duré que deux mois à cause du manque de fonds publics et du faible intérêt des usagers. Hormis la conduite de motos-taxis, les résidents de Phnom Penh utilisent aussi les populaires tuktuks.

Abigail Gilbert voit plusieurs avantages à l'utilisation du bus :

La dernière tentative de bus public, il y a plus de dix ans, n'était pas populaire, puisque les habitants préféraient un service à domicile composé de divers deux-roues. Ce nouveau test de bus urbain, en partie financé par l'Agence de coopération internationale japonaise, constatera si les comportements ont changé. Il y a des avantages avérés pour les touristes de la ville, dont l'air-conditionné, empêcher le vol à l'arraché, un prix fixe et un itinéraire clairement identifié.

Le résident et blogueur de Phnom Penh Tharum Bun est ravi de l'arrivée des bus :

Nous avons beaucoup parlé de la circulation, trop de deux-roues et voitures, et aucun transport public. Mis en circulation tôt ce mois de février, le bus roulera sur le boulevard Monivong. C'est une chance pour beaucoup d'entre nous, qui souhaitons reprendre le bus.

Mais Tharum a appris que certains conducteurs de motos-taxis s'inquiètent des conséquences de la mise en service des bus sur leurs moyens de subsistance :

Le conducteur du moto-taxi m'a dit qu'il s'inquiétait au sujet de ce transport en commun parce qu'il n'a qu'une seule source de revenus.

Ce test impliquera 10 bus circulant chaque jour de 5h30 à 20h30.

De nombreux résidents de Phnom Penh étaient enthousiastes au sujet du bus à l'essai et ont rapidement publié des photos des bus publics sur Twitter :

Vitou attend le bus. C'est la première fois de sa vie.

Premier jour d'un mois de test du bus public à #phnompenh #Cambodge Vue depuis mon bureau à Monivong

L'un des arrêts du nouveau bus public de #PhnomPenh. Ouais, le bus public arrive dans la ville. ENFIN.

La capitale du #Cambodge Phnom Penh se dote d'un réseau de bus publics

Un service de bus urbain est enfin arrivé à Phnom Penh #Cambodia mais sera-t-il utilisé ?

*Vignette provenant de @KhiriCambodia

Retranché 26 heures au sommet d'un arbre : le combat d'un chef indigène de 64 Ans

dimanche 9 février 2014 à 23:32
Urutau resisted for 26 hours at the top of a tree in protest against the removal of the occupation of Aldeia Maracanã. Photo: Facebook/ Mídia NINJA

Urutau retranché au sommet d'un arbre durant 26 heures en signe de protestation contre l'expulsion des occupants du site Aldeia Maracanã. Photo : Facebook/Mídia NINJA

[Sauf indication contraire, tous les liens renvoient à des pages en portugais. La version originale de cet article en portugais a été publiée le 19 Décembre 2013.]

À Rio de Janeiro le matin du 16 décembre, une brigade anti-émeute de la police militaire brésilienne pénètre soudain dans un bâtiment de l'ancien Musée de l’Indien Aldeia Maracanã. Tandis que les commandos délogent de force les occupants activistes, José Urutau Guajajara, chef de la tribu Guajajara, réussit à prendre la fuite. Âgé de 64 ans, Urutau – qui signifie hibou en dialecte Tupi – grimpe au sommet d'un arbre en signe de protestation contre la répression. Il y restera 26 heures.

Ce n'est que le 17 décembre 2013, en fin de matinée, que les pompiers descendent Urutau de l'arbre et l’emmènent en ambulance. Si en raison de son diabète A, la police lui donnait un accès contrôlé à l’eau pour s'hydrater, le collectif média activiste « MIDIA NINJA » a révélé que dans le même temps, les forces de l’ordre contraient toute tentative d’approvisionner Urutau en nourriture. En effet, les sympathisants des activistes, et témoins de la résistance du chef indigène, essayaient de contourner l’embargo en lui lançant des vivres. Selon les sources du groupe de média indépendent ZUMBI, Urutau fut ensuite emmené directement au commissariat.

L’homme indigène demanda à voir le mandat judiciaire à l’origine de son expulsion. Apparemment, l'arrêté d'éviction présenté par la police était périmé et donc non valide. C’est ce qu’a révélé « OLHAR INDEPENDENTE » (Independent Look), un groupe de médias indépendant. Un article publié dans le journal EXTRA confirma cette anomalie, en révélant la déclaration d’un officier de police anonyme, à savoir que les mandats n’auraient pas dû déclencher les expulsions car l’action était « illégale ».

L’Aldeia résiste et persiste

Depuis le 14 décembre, début de l'occupation, la mobilisation autour de cet événement et le combat de Urutau étaient suivis sur Facebook et sur Twitter, grâce au mot-dièse #AldeiaResiste (Aldeia résiste). Des mouvements internationaux tels que l'organisation espagnole Take the Square [anglais] et Occupy Wall Street [anglais], avaient aussi exprimé leur soutien aux Brésiliens.

Le terrain de 14000 mètres carrés que constitue Aldeia Maracanã, ou Village Maracanã, avait été légué au Service de Protection des Indiens en 1910. De 1953 à 1977, les bâtiments servaient de siège au Musée de l'Indien, mais depuis son transfert, les locaux restaient abandonnés. En 2006, des Indiens de 20 ethnies différentes revinrent occuper le site. 

Indians in one of the buildings of the complex. On the wall, it reads "Do you want to kill a people? Then, rob them of their culture.". Photo: Facebook/Aldeia Maracanã

Les Indienss dans un bâtiment du complexe. Sur les murs on peut lire, ” Si vous voulez tuer un pauvre, dépouillez-le de sa culture.” Photo: Facebook/Aldeia Maracanã

En août 2012, le gouvernement et la ville de Rio de Janeiro annoncèrent que la zone serait démolie pour faire place nette au chantier de la Coupe du monde 2014. En effet, le site jouxte le stade Mário Filho Stadium, plus connu sous le nom de Maracanã, qui désigne aussi le quartier des anciens musée et stade. Une pétition pour la reconnaissance de la propriété indigène du village fut lancée sur Avaaz, elle expliquait:

Neste local, indígenas de várias etnias vêm difundindo sua cultura há seis anos e em escolas particulares e públicas,exercendo direito garantido pela lei. Defendemos a criação de um centro de referência da cultura indígena.

Comme la loi les y autorise, les indigènes de diverses ethnies ont exercé leurs droits et diffusé six ans durant leur culture dans cet endroit ainsi que dans les écoles privées et publiques. Défendons la création d’un centre de référence de la culture indigène.

À cette époque des représentants indiens qui luttaient pour leur village avaient d'ailleurs témoigné dans une vidéo :

Le site fut occupé 4 fois en 2013, dont la première en mars [anglais]. En août, date de la dernière occupation, Eduardo Paes [1] signa un décret, reconnaissant d'une part, la présence de la communauté villageoise Macaranã, et accordant d'autre part, une une protection définitive au bâtiment principal - excluant de fait toute démolition au profit de constructions pour la Coupe du monde. Fin septembre, « le juge de la 7ème Cour du Trésor Public Fédéral signa un mandat contre la démolition » qui statuait qu'en l'absence de déclaration officielle du gouvernement, la zone serait donnée aux occupants, c'est-à-dire les Indiens.

Mais Demian Castro, le représentant du Comité Populaire pour la Coupe du monde et les Jeux olympiques, déclara à la presse brésilienne que le processus de privatisation du complexe Maracanã devait être annulé et que selon lui, en dépit du décret et du mandat du juge en faveur de la communauté, il n’y avait aucune garantie sur le devenir de la zone. Le consortium qui remporta l’appel d’offres pour réhabiliter et gérer le stade pour les trois prochaines décennies, était le Maracana S.A., regroupant les sociétés Odebrecht, IMX and AEG. Son nouveau plan soumis au gouverneur de Rio pour la restructuration de la zone est toujours à l’étude. 

À nouveau dans l'impasse, les activistes n'eurent d'autre solution que de retourner occuper le site le samedi 14 décembre 2013. Après une première tentative d’expulsion le dimanche,150 policiers de la brigade anti-émeute encerclèrent la zone le lundi matin puis menèrent de force l'éviction ordonnée par le gouvernement. Parmi les 30 personnes qui étaient dans le bâtiment, 25 furent arrêtées, mais relâchées depuis.

Le soir du mardi 17 décembre, après avoir reçu l’interdiction de retourner dans le village, Urutau et les autres représentants du groupe chassés du bâtiment, furent rejoints par des étudiants pour occuper le rectorat de l’université de Rio de Janeiro (UERJ). Ils exigèrent la tenue d’une table ronde pour débattre du projet du Musée de l’Indien.

Enfin le 6 janvier 2014, le gouvernement de Rio publia un communiqué, annonçant la modification du contrat de la société Macarena S.A., pour exclure les bâtiments du musée de l’Indien de toute démolition.

[1] Eduardo Paes est le maire de Rio

La cuisine africaine pour fins gourmets, en cinq chaînes YouTube

dimanche 9 février 2014 à 23:17

Dans le cadre de la célébration du mois de février comme le mois de la bonne chère, sur Global Voices Online, jetez un oeil à ces cinq délicieuses chaines vidéo sur YouTube sur la façon de cuire les aliments en Afrique.

1. Nigerian Food Channel (Chaine de la cuisine nigériane) :

Des recettes nigérianes de soupe, d'en-cas et bien plus encore. Les recettes de cuisine nigériane gagnent de plus en plus une reconnaissance mondiale et je suis fier d'être en mesure d'utiliser cette plate-forme pour partager de savoureuses recettes nigérianes en suivant des étapes faciles.

La vidéo ci-dessous montre comment préparer la spécialité nigériane Efo Elegusi, une soupe faite avec des graines de melon et de différentes sortes de viande :

2. Afro Food TV:

Abonnez-vous maintenant et regardez comment la chef et animatrice, Yeti Ezeanii, vous emmène faire un voyage épicurien de spécialités africaines. Vous découvrirez des recettes populaires de différents pays et régions d'Afrique et vous apprendrez comment préparer de la bonne cuisine africaine.

La vidéo ci-dessous montre comment préparez un pilaf :

Le pilaf, un plat de riz de l'Afrique orientale est un excellent exemple de l'influence de l'Inde sur la cuisine africaine. Le plat national de la Tanzanie.

3. Kadi Recipes :

Je cuisine et mange des aliments africains [un jeu de mots intraduisible]

Sur ma chaîne, vous trouverez de simples et délicieuses recettes africaines faciles à suivre. Vous y trouverez la cuisine de presque tous les pays africains. Alors rejoignez-moi sur ma chaîne pour en savoir plus sur la cuisine africaine

La vidéo ci-dessous montre comment préparer la soupe d'arachide au poisson fumé :

4. Taste of Tanzania (Saveurs de Tanzanie) :

Cette chaîne vous apporte des recettes saines et simples de la Tanzanie et de temps en temps d'autres pays d'Afrique de l'Est. Les recettes tanzaniennes sont les mêmes que les recettes swahili. Ici, vous apprendrez la cuisine swahili et je vais aussi ajouter plus d'informations sur chaque recette. Vos commentaires et vos questions seront prises très au sérieux.

La vidéo ci-dessous enseigne aux téléspectateurs comment faire du chapati, un plat simple :

5. African Food Recipes (Recettes de cuisine d'Afrique) :

Mon but est de vous faire découvrir la cuisine africaine et espagnole d'une manière délicieuse et saine —

Apprenez avec la vidéo ci-dessous à faire des beignets de banane, un casse-croûte populaire en Afrique :

* Source de l'image: la page Facebook de la chaine Nigerian Food Channel. Image utilisée avec permission.