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Monde arabe : Des formations en ligne sur la sécurité numérique

mercredi 29 janvier 2014 à 13:16

Depuis le début du Printemps Arabe, de nombreux régimes ont compris que pour étouffer un soulèvement il leur faut contrôler, filtrer ou manipuler l'Internet pour en minimiser l'impact. C'est ainsi que citoyens du net, révolutionnaires et journalistes des pays arabes, s'ils sont capables de se faire entendre plus bruyamment qu'auparavant, sont maintenant plus que jamais les les victimes des gouvernements qui sévissent contre les communications et activités en ligne. Il y a un besoin grandissant pour les activistes de protéger leurs identités, données et réseaux, pendant qu'ils poursuivent la lutte pour un monde arabe démocratique et sans corruption.

Une nouvelle plate-forme en arabe vient d'être créée, qui fournit des ressources à travers des ateliers en ligne en langue arabe : the Cyber Arabs Online Academy [Académie en ligne des Cyberarabes].

The home page of the Cyber Arabs Online Academy

La page d'accueil de la Cyber Arabs Online Academy

“Ce projet est spécial en ce que les activistes et les internautes peuvent participer à des cours en ligne, dans lesquels des spécialistes chevronnés vont apporter une information de qualité sur les questions de sécurité numérique,” a indiqué Mariwan Hama lors d'un entretien de vive voix. Hama est le chef de projet à l’Institute for War and Peace Reporting (IWPR, Institut de Journalisme de Guerre et de Paix,[anglais]), qui soutient l'Online Academy. “Ils n'ont pas besoin de quitter leur logement ou leur pays, tous les cours sont dispensés en arabe et ouverts à tous, et sont gratuits.”

Le site internet récemment lancé de l'Online Academy fait partie du projet plus vaste Cyber Arabs, qui a l'avantage d'être entièrement en arabe et se propose de conseiller sur la sécurité numérique, le paidoyer et le cyber-activisme, avec des :

Formations en face-à-face : pour que les activistes se forment aux dangers sécuritaires numériques et aux techniques pour limiter les risques qu'ils prennent dans leurs activités ;

Cours en ligne : pour aider les activistes à connaître les bases en matière de données, de réseau, de sécurité internet et mobile ;

Formation de formateurs : pour les activistes qui souhaitent former les membres de leus groupes ;

Ressources en ligne : à la disposition du public.

“C'est un projet enthousiasmant et nous sommes impatients de faire de notre mieux pour répondre aux défis de sécurité numérique qu'affrontent les activistes et les net-citoyens dans la région,” a dit Hama. “Et le retour est phénoménal. Nous venons d'annoncer notre premier atelier en ligne, et en quelques jours avons eu plus de 100 inscriptions aux cours.”

L'IWPR vient en appui à tous ceux qui sont en première des ligne des guerres et crises à travers le monde, en mettant l'attention sur les relations avec la société civile et les pouvoirs pour garantir que l'information atteint ses cibles.

Enseigner l'art pendant la guerre du Vietnam

mercredi 29 janvier 2014 à 10:29

Le blog de ​​la British Library expose plusieurs œuvres d'art réalisées à l'époque de la guerre du Vietnam ainsi que des citations de Nguyễn Thi Toan, un guérillero artiste pendant la guerre :

Les cours d'art se tenaient en plein air dans la forêt jusqu'à ce que les lieux de nos cours soient bombardées : les classes ont ensuite eu lieu dans les souterrains.Les professeurs d'art et les élèves partageaient les mêmes tranchées. Nous combattions et dessinions ensemble, pour enregistrer des images spontanées et réalistes des champs de bataille et de notre vie dans la forêt.

 

La pollution de l'air extérieur à Bhopal

mardi 28 janvier 2014 à 23:50

Proloy Bagchi rapporte que la pollution de l'air extérieur à Bhopal, la capitale de l'Etat indien du Madhya Pradesh, a atteint des proportions alarmantes, cette pollution étant causée principalement par l'émission de gaz à effet de serre des transports. Le blogueur dénonce l'inaction du gouvernement de cet État et met l'accent sur l'importance de réduire cette pollution. Selon l'OMS, la pollution extérieure provoque davantage de cancers que le tabagisme passif.

La microfiction nicaraguayenne d'Alberto Sanchez Arguello

mardi 28 janvier 2014 à 23:45

Dans son blog « 1001 Trópicos », Mildred Largaespada nous parle d'Alberto Sanchez Arguello, un écrivain nicaraguayen qui publie ses micronouvelles sur son compte twitter : @7tojil

Elle nous dit : «  Il est sans aucun doute un représentant exceptionnel des écrivains 2.0 d'Amérique Centrale qui utilisent des formats et des genres nouveaux ». Mildred nous fait également partager deux micronouvelles écrites par Sanchez Arguello, ainsi qu'un lien vers son blog. [liens en espagnol].

Félicitations, la Tunisie, pour la nouvelle constitution !

mardi 28 janvier 2014 à 23:22

Les blogueurs du monde arabe ont salué la Tunisie qui vient d'adopter une nouvelle constitution, trois ans après le renversement du dictateur Zine el Abidine Ben Ali.

Le pays, le premier où a éclos ce qu'on a appelé le printemps arabe, est sur la bonne voie, applaudissent-ils.

La blogueuse yéménite Noon Arabia félicite les Tunisiens :

Vote majoritaire à l'Assemblée Nationale de Tunisie sur la constitution. Félicitations la Tunisie, un pas en avant et un exemple d'espoir pour le Printemps Arabe

L'Algérien Megari Larbi prend le relais :

Suis heureux, la Tunisie a une nouvelle constitution. Un pas de géant vers la stabilité. Bonne chance frères.

En Egypte, Mohamed El Dahshan se lamente sur la situation dans son pays :

ON A UNE CONSTITUTION ! Oh pardon, je me réjouis juste avec mes amis de Tunisie. La constitution égyptienne vaut moins que du papier hygiénique. 

Les comparaisons avec l'Egypte continuent.

Borzou Daragahi tweete :

Incroyable : en Tunisie les laïques et les islamistes se réjouissent ensemble lors de la lecture à voix haute de la constitution ; gros contraste avec l'Egypte

Et l'Israélienne Elizabeth Tsurkov d'entrer dans la ronde :

Si heureuse pour la Tunisie. Ils ont maintenant la constitution la plus démocratique du Moyen-Orient. Tout ça grâce au courageux peuple tunisien

Laissons le dernier mot au ministre suédois des Affaires Etrangères Carl Bildt :

Trois ans après avoir allumé le processus du changement dans le monde arabe la Tunisie adopte sa nouvelle constitution démocratique.