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Alexander Sodiqov de Global Voices est en sécurité avec sa famille à Toronto, Canada

mercredi 17 septembre 2014 à 19:56
Alex Sodiqov avec sa femme et sa fille. Photo de la campagne.freesodiqov.org

Alex Sodiqov avec sa femme et sa fille. Photo de la campagne.freesodiqov.org

Ce billet fait partie de notre campagne #FreeAlexSodiqov: un auteur de GV détenu auTadjikistan. 

Le réseau en ligne Global Voices est heureux de relayer l'information selon laquelle Alexander Sodiqov, un de ses auteurs et ancien rédacteur en chef pour l'Asie centrale, a atterri à Toronto et est prêt à continuer sa vie d'universitaire au Canada. Alex est parti pour Toronto le mercredi. Il a été rejoint par sa femme et sa fille Erica Musharraf aujourd'hui [12 septembre].

Il continuera ses études de doctorat à l'Université de Toronto sous la supervision du Dr Edward Schatz, qui, aux côtés de John Heathershaw, était responsable de la coordination de la campagne de freealexsodiqov (libérezalexsodiqov) .

Un message publié par Schatz sur Facebook informe :

 John Heathershaw et moi sommes ravis que Alexander SodiqovMusharraf Sodiqova et leur fille Erica sont maintenant de retour à Toronto ! Une demande officielle avait été présentée aux autorités pour permettre son retour, et elle a été accordée. Formellement, Alexandre est toujours sous enquête, mais le fait que les autorités tadjikes aient jugé bon de le laisser voyager à l'étranger suggère fortement qu'elles sont également convaincues de la nécessité de le disculper. Nous tenons à remercier les nombreuses personnes et institutions qui ont plaidé publiquement et travaillé en privé pour le retour d'Alexandre à son travail de doctorat à l'Université de Toronto. Comme vous pouvez l'imaginer, ça a été une période difficile pour chacun d'entre eux, et on pense que le retour à la vie à Toronto sera un peu difficile. Accueillons les et souhaitons-leur bon retour, mais respectons aussi leur besoin d'intimité.

Arrêté le 16 juin alors qu'il effectuait une recherche universitaire dans la ville politiquement rebelle de Khorog, au Tadjikistan, Alex a été libéré par le GKNB (l'ancien KGB) le 22 juillet. Néanmoins, l'anxiété sur son sort s'est accrue quand les autorités tadjikes ont décidé le 19 août de prolonger leur enquête criminelle, un blogueur tadjik ayant soutenu qu'un désaccord au sein du gouvernement tadjik pouvait retarder son cas.

Comme le relève un billet de Schatz l'accusation n'a pas encore été officiellement abandonnée, mais il semble que la vie pour Alex, Musharraf et Erica est sur le point de prendre un virage vers la normalité après un été de peur et de stress.

Voici les photos de la veillée mondiale le 16 juillet 16 organisé en soutien à Sodiqov:

FREEALEX26FREEALEX25freealex22freealex23freealex20freealex17
Till
Kanykei
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Anasal University Gurgaon, India
lauren

E-IR

Eric

American Political Science AssociationbermetFREEALEX31Free alex 2
free alex sodiqovFreealex 3
Freealex 4freealex 5
dm
freealex7
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Laura Adams Harvard
freealex10
Sfera
freealex12
freealex13
freealex14
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freealex15freealex16
freealex18
berlin
freealex19
freealex21
freEALEX24
yfs
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FREEALEX30

Bloquer le plus grand port charbonnier du monde pour dénoncer le changement climatique

mercredi 17 septembre 2014 à 19:47
Des membres de l'association Pacific Climate Warriors (Guerriers climatiques du Pacifique) du Vanuatu lancent leurs canoës. Photo crédit: 350.org

Des Guerriers climatiques du Pacifique posent autour de leur pirogue. Crédit photo : 350.org 

Cet article a été écrit par Aaron Packard pour 350.orgune organisation oeuvrant pour la construction d'un mouvement climatique mondial. Il est republié sur Global Voices dans le cadre d'un accord de partage de contenus.

En octobre de cette année, trente Guerriers climatiques du Pacifique provenant de 12 différentes îles arriveront sur les côtes australiennes pour affronter l'industrie du charbon et du gaz. Ils vont utiliser des pirogues qu'ils ont construites pour pagayer dans la rade du plus grand port de charbon du monde, Newcastle (Australie) [fr], pour arrêter les exportations de charbon toute une journée.  

Le port de Newcastle exporte la destruction des îles du Pacifique à une échelle sans précédent, et des plans d'expansion sont en cours d'étude. Si le port était un pays, il serait classé au 9e rang dans le monde en termes d'émissions. Si rien n'est fait pour abandonner l'industrie des combustibles fossiles, la plupart des îles du Pacifique risquent de tout perdre.

Les pays insulaires du Pacifique ont passé plus de 20 ans en négociation et plaidoyer avec des pays comme l'Australie afin de réduire leurs émissions et arrêter de creuser à la recherche de combustibles fossiles – pour sauver leurs terres et leurs cultures contre les conséquences du changement climatique, comme l'élévation du niveau des mers. Mais, le secteur charbonnier et gazier continue à faire le contraire. Il procède à l'extraction à un rythme sans précédent, tout en continuant à attaquer l'industrie de l'énergie renouvelable. Il s'agit d'une attaque radicale contre de ces îles et de leurs cultures.

Pour l'avenir de leurs cultures et de leurs îles, les Guerriers climatiques du Pacifique ne peuvent pas assister en spectateurs passifs à ce processus. C'est pourquoi des Etats insulaires de tout le Pacifique se sont préparés pour cette expédition en Australie et ont construit des pirogues traditionnelles. Pour plusieurs d'entre eux c'était leur première expérience – les guerriers renouent avec leurs cultures ancestrales afin de mener la lutte nécessaire pour préserver leur avenir.

Le mois prochain, ces canoës traditionnels iront en Australie pour arrêter la destruction de leurs îles à sa source.

Cela va être une action historique incroyable, et enverra un message puissant : nous ne resterons pas les bras croisés pendant que l'industrie du charbon coule l'avenir des îles du Pacifique. Il s'agit d'une entreprise coûteuse et nos équipes des îles du Pacifique ont levé des fonds au niveau local pour construire des canots qui pourront effectuer le voyage. Toute contribution à ces coûts serait grandement apprécié.

Si vous êtes en Australie et à proximité, venez nous rejoindre. Plus nous serons nombreux, plus largement et mieux le message sera entendu. Inscrivez-vous ici pour l'événement. Pour ceux en dehors de l'Australie, visitez le site Web pour découvrir comment vous pouvez nous apporter votre solidarité avec les Guerriers climatiques du Pacifique.

Puis enfin, partager l'histoire des guerriers du climat du Pacifique avec le monde !

Tokelau school-kids with canoe and banner which reads: "We Are Not Drowning We Are Fighting." Photo credit: 350.org

Ecoliers de Tokelau et leur pirogue. Sur la banderole : “Nous ne nous noyons pas, nous combattons” Crédit photo : 350.org 

Un appel urgent pour la protection et la préservation de la langue tibétaine

mercredi 17 septembre 2014 à 19:29

Khenpo Tsultrim Lodoe est un éminent religieux bouddhiste et professeur à l'Institut bouddhiste de Larung Gar au Tibet. Dans son article, paru le 4 juillet 2014 sur un site Web officiel consacré à l'éducation dans les collèges tibétains, il s'intéresse à la relation entre la langue et l'identité, et il défend la préservation du tibétain. High Peaks Pure Earth a publié sur son site la traduction [en anglais] de cet article de réflexion.

Au Pérou, des pélicans affamés sauvés par une ONG

mercredi 17 septembre 2014 à 12:23
Pelícanos blancos. Foto en Flickr del usuario  jacinta lluch valero (CC BY-SA 2.0).

Des pélicans blancs. Photo publiée sur Flickr par l'utilisatrice jacinta lluch valero (CC BY-SA 2.0).

Au nord de la province péruvienne de Trujillo, dans l'estuaire du fleuve Moche, des membres de l'ONG Corazones Bondadosos (Cœurs généreux) ont nourri plus de 400 pélicans avec du poisson frais pour leur éviter de mourir de faim.

Le collectif Corazones Bondadosos (Cœurs généreux) nourrissent les pélicans à Trujillo. Un noble geste. Ils demandent aux autorités de leur prêter main forte.

Les pélicans morts sont un danger pour la santé publique.

Fin août, près de 120 cadavres de pélicans ont été enterrés à six pieds sous terre dans le sable de la plage de Las Delicias, située dans cette même zone, et recouverts de chaux pour éviter la propagation d'éventuelles maladies.

Le ‘Projet Speargun’ de surveillance secrète échauffe les esprits en Nouvelle-Zélande

mercredi 17 septembre 2014 à 10:47

ANNA MAJAVU du Pacific Media Watch rend compte pour The Daily Blog d'un événement sans précédent à Auckland le 15 septembre 2014 :

NEW ZEALAND Prime Minister John Key has been accused of allowing the secret installation of equipment that would enable spooks to tap into New Zealand’s undersea fibre optic cable as part of a covert mass surveillance system of citizens.

This was the word from globally acclaimed whistleblower Edward Snowden and Wikileaks founder Julian Assange (both speaking via video link), Kim Dotcom and US Pulitzer prize-winner Glenn Greenwald last night at a packed meeting of more than 2000 people in Auckland.

Le premier ministre néo-zélandais John Key a été accusé d'avoir autorisé l'installation secrète d'un équipement qui permettrait aux espions de s'introduire dans le câble sous-marin en fibre optique de la Nouvelle-Zélande dans le cadre d'un système secret de surveillance massive des individus.

C'est ce qu'ont dit hier soir le lanceur d'alerte mondialement célébré Edward Snowden et le fondateur de Wikileaks Julian Assange (parlant tous deux par liaison vidéo), Kim Dotcom et le lauréat du prix Pulitzer américain Glenn Greenwald devant une salle bondée de plus de 2.000 personnes à Auckland.