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VIDEO : Une “maison d'attente” accueille les femmes enceintes au Pérou

dimanche 4 mai 2014 à 07:10

Sauf indication du contraire, les liens dirigent vers des pages en anglais.

Cette vidéo de Oscar Durand et Elie Gardner pour The World est paru sur PRI.org le 23 février 2014, il est publié sur Global Voices dans le cadre d'un accord de partage de contenus.

Dans les zones rurales du Pérou, les femmes sont encouragées à passer leurs dernières semaines de grossesse dans des maisons d'accueil spécialisées qui proposent un accueil, un environnement confortable et des soins. Cependant, l'attente reste difficile. Voir la vidéo :

Pour éviter que les femmes accouchent à domicile, où le risque de décès est plus élevé, le Pérou a mis en place un réseau de maisons d'attente maternelle. Ces résidences accueillent les femmes des zones rurales pendant les dernières semaines de la grossesse pour qu'elles puissent accoucher entourée de personnel qualifié. Ana María Bolege, âgée de 21 ans, est venue à la maison d'accueil dans la ville andine d'Ayacucho, à trois heures de route de sa maison. 

Cet article fait partie de la série The Ninth Month de PRI.org, un voyage à travers la grossesse et l'enfance, à travers les cultures et les continents. Rejoignez la communauté The Ninth Month community sur Facebook pour partager vos histoires sur l'enfance là où vous vivez. Mot-clic #ninthmonth

VIDEO : Januka, enceinte de 7 mois, travaillant aux champs

dimanche 4 mai 2014 à 07:07

Sauf indication du contraire, les liens dirigent vers des pages en anglais.

Cette vidéo de Sonia Narang pour The World est parue sur PRI.org le 23 février 2014, elle est publiée sur Global Voices dans le cadre d'un accord de partage de contenus. 

Januka Rasaeli vit dans un village rural au Népal, où les femmes assurent de pénibles corvées toute la journée. Enceinte de 7 mois, elle s'inquiète du fait que son travail mette la santé du bébé en danger. 

Ces dernières années, le Népal a fait un grand pas vers l'amélioration de la santé des femmes enceintes et le nombre de femmes mortes en couches a diminué. Les femmes enceintes font encore souvent des tâches éreintantes qui peuvent nuire à leur santé et à celle de leur enfant à naître. Alors qu'elle travaille toute la journée, Januka Rasaeli, 28 ans, partage avec nous ses espoirs et ses peurs. 

Cet article fait partie de la série The Ninth Month de PRI.org, un voyage à travers la grossesse et l'enfance, les cultures et les continents. Rejoignez la communauté The Ninth Month sur Facebook pour partager vos histoires sur l'enfant là où vous vivez. Mot-clic #ninthmonth

 

Tragédie et confusion à Odessa

samedi 3 mai 2014 à 23:08

 

The besieged Odessa Union building. A Molotov cocktail explodes in the top right corner of the frame. Dozens died in the ensuing fire. YouTube screenshot.

La Maison des syndicats d'Odessa assiégée. Un cocktail Molotov vient d'exploser en haut à droite de la photo. L'incendie qui a suivi a fait plusieurs dizaines de morts. Capture d'écran sur YouTube.

Le séparatisme en Ukraine a pris une tournure plus menaçante qu'on ne s'y attendait, et cela à l'endroit le plus inattendu, quand une trentaine de manifestants pro-Russes sont morts le 2 mai dans un incendie à Odessa, l'insouciant port de la Mer Noire. Des vidéos sur YouTube il ressort que l'incendie a été allumé par des assaillants pro-Ukraine, dont de nombreux supporters de football, qui ont voulu déloger les quelques dizaines de séparatistes occupant une maison locale des syndicats. Les séparatistes auraient tiré sur les assaillants, en tuant deux [russe] et en blessant plusieurs autres. Les attaquants ont riposté avec des cocktails Molotov, qui ont allumé l'incendie meurtrier.

Les utilisateurs de RuNet sont pour la plupart scandalisés par cette tragédie, et leur indignation se nourrit de photographies explicites [AVERTISSEMENT, image insoutenable] de corps carbonisés, tandis que les blogueurs pro-Ukrainiens comme le prolifique @yyasyaa, dont de nombreux tweets ont été re-tweetés aujourd'hui des centaines de fois, affirment [russe] que les activistes ukrainiens qui avaient encerclé la Maison des syndicats avaient tenté d'aider les séparatistes à fuir le brasier.

Un blogueur a fourni un récit circonstancié et de première main de l'origine de l'affrontement. D'après Maxim Motin [russe], un conseiller municipal moscovite, le noyau dur des supporters des équipes de football d'Odessa et de Kharkov, dont le match était prévu le 2 mai, ont tenu un rassemblement conjoint de soutien à l'unité ukrainienne. (Les “Ultras,” ou supporters engagés, étaient un élément nombreux des manifestations de Maïdan cet hiver.) Le rassemblement a été attaqué par un petit nombre de séparatistes, qui ont été repoussés. Après l'échauffourée, le rassemblement s'est transformé en foule furieuse qui s'est dirigée vers le QG séparatiste et a “mis le feu aux tentes et rossé plusieurs personnes.” Motin a qualifié les événements de “provocation,” sans dire de qui selon lui.

Provocation ou pas, la violence a fait des morts, et Internet a rapidement appelé à la vengeance. Une série d'images en particulier a causé une fureur disproportionnée : celle de jeunes filles confectionnant des cocktails Molotov, puis marchant joyeusement, ces armes mortelles à la main :

Two alleged participants in May 2 violence. Faces have been redacted.

Deux participantes supposées aux violences du 2 mai portent des cocktails Molotov. Les visages ont été barrés.

Les photos ont fait le tour des réseaux sociaux russes et ukrainiens, republiées [russe] par les deux bords opposés — un blogueur pro-ukrainien a tweeté [russe], approbateur, qu'il était “impossible de ne pas en tomber amoureux”. Les jeunes femmes ont rapidement été identifiées, les liens de leurs comptes VKontakte et Facebook diffusés [russe] sur [russe] Twitter [russe]. Leurs comptes ont été supprimés ou fermés dans les heures qui ont suivi.

Au moment où les blogueurs pro-russes se mettaient en chasse des fabricantes de cocktails Molotov, les blogueurs ukrainiens diffusaient l’information sans preuve [russe] que 15 des morts dans l'incendie étaient des ressortissants russes, 10 autres venaient de Transnistrie, et qu'il “n'y avait pas le moindre individu d'Odessa.” Ceci a été réfuté [russe] plus tard par la polce d'Odessa, qui a indiqué avoir identifié déjà 8 corps, tous d'habitants de la ville.

Pendant ce temps, la classe politique ukrainienne commentait les événements sur Facebook. Le gouverneur de la région d'Odessa, Vladimir Nemirovski, a déclaré [russe] qu'il considère “légitime” les actions des Odessites qui ont voulu “neutraliser des terroristes armés.” La député ultra-nationaliste ukrainienne fêlée Irena Farion s'est montrée provocatrice à son habitude, écrivant [russe] ”Les diables doivent brûler en enfer. Les supporters de foot font les meilleurs rebelles. Bravo.”

Qu'on rende attribue aux supporters de foot ultras, aux agents provocateurs russes, à la faiblesse des autorités centrales de Kiev, ou à Poutine [russe] directement, la responsabilité des événements d'Odessa, une chose ne fait pas de doute : l'escalade est inéluctable. Comme l'a tweeté [russe Alexeï Venediktov d'Echo de Moscou : "le point de non-retour a probablement été atteint."

Pourquoi le Rwanda accuse la France d'avoir soutenu le génocide, en cinq points

samedi 3 mai 2014 à 15:49

A l'occasion des commémorations en mémoire des victimes du génocide rwandais, le Président Kagame a déclaré que la France devait “regarder la vérité en face” sur le rôle qu'elle a tenu pendant le génocide de 1994. La France n'a pas assisté aux commémorations en réponse aux accusations du Président rwandais. Et l'ancien ministre français des Affaires étrangères a demandé au Président Hollande de défendre l'honneur du pays et de ses forces armées.

Sur le site Rue89, Rémi Noyon énumère les raisons des accusations de soutien au génocide perpétrées contre la France :

 1) La France va « de facto » prendre le commandement de l’armée rwandaise face au rebelles du Front patriotique rwandais (FPR).

2) La France craint alors que l’offensive tutsi ne soit télécommandée via l’Ouganda par les Anglo-saxons, et ne vise à enfoncer un coin dans l’influence de la France sur la région

3) La France ne semble pas s’intéresser outre mesure aux négociations de paix.

4) Les soldats n’embarquent pas le personnel tutsi présent à l’ambassade de France (sauf une personne). Ils seront tous massacrés.

5) Quant à l’opération Turquoise, elle continue à diviser : elle a certainement permis de sauver des vies tutsi, mais l’armée est accusée d’être restée passive – et donc complice – face aux atrocités.

 

 

Le moteur de recherche chinois Baidu censure le site New Citizens Movement

samedi 3 mai 2014 à 13:50

Le site New Citizens Movement [chinois] a disparu du moteur de recherche Baidu, après que l'un de ses fondateurs, Xu Zhiyong, également avocat et activiste chinois, a été condamné à quatre ans de prison. La Cour chinoise a déclaré Xu Zhiyong coupable d'avoir organisé un rassemblement troublant l'ordre public. Ce n'est pas la première fois que des informations concernant l'activiste chinois disparaissent du moteur de recherche Baidu et d'autres sites chinois [anglais].