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Argentine : la Patagonie a la cote

mardi 5 février 2013 à 18:00

Que ce soit dit : la destination pour cet été 2013, c'est la Patagonie argentine ! Dans sa rubrique tourisme, le journal Perfil évoque l'attractivité des prix et la diversité des activités comme étant un atout pour les sites touristiques.

Mais ce n'est pas tout ! La Patagonie plait aussi à ceux qui veulent la parcourir à vélo, à l'image des blogueurs de La Vida de Viaje, qui retracent leur parcours, leurs aventures et leurs… mésaventures sur leur site :

Après de longues heures à pédaler pour rejoindre Tolhuin, nous avons fait une halte de deux jours chez la famille Ullua, qui était entrée en contact avec nous via Facebook pour en savoir plus sur notre projet, et nous proposer un lieu où dormir une fois sur place.

Cette communauté encourage vivement le cyclotourisme. Le mouvement Cicloturismo por la vida organise des randonnées cyclistes en mémoire du Docteur René Favaloro. La boulangerie La Unión, devenue culte grâce à ses innombrables photos de voyageurs passés par là, met à disposition une chambre réservée aux cyclo-touristes, ainsi qu'un cahier où chacun peut laisser sa trace (nous avons eu l'honneur d'inaugurer le deuxième tome…).

D'autres blogueurs argentins optent pour l'auto-stop. Juan et Laura, de Acróbatas del Camino, ne se cantonnent pas à la Patagonie : ils ont entamé un tour du monde. Dans l'une de leurs publications, ils font part de leur expérience à Puerto Madryn et de leur engagement pour l'environnement. Chaque année dans la péninsule Valdés, on peut observer les baleines franches australes qui viennent mettre bas le long des côtes patagoniennes :

Avant même de voir la première baleine, nous nous sommes fait cette réflexion. Pour l'homme, les cétacés sont des créatures intelligentes, sensibles et dotées d'un langage mystérieux. Pour les baleines, en revanche, l'homme ne doit être qu'un curieux, un maraudeur, un paparazzi de l'espèce animale, un voyeur qui fait la cour à des espèces dont il vante le parcage. Quel bel aperçu de nos mœurs sociales… Certaines vérités ne sont pas bonnes à dire, mais c'est un fait : remplir le réservoir de notre voiture, c'est participer au réchauffement de la planète ; et participer au réchauffement de la planète, c'est contribuer à une moindre concentration de krills, dont se nourrissent les baleines.

Ils reprennent de plus belle :

Il est bien évident que tous les touristes viennent ici en voiture ; d'ailleurs, si chaque membre de la famille pouvait avoir son propre véhicule, la vie leur semblerait bien plus savoureuse… Parce que, bien sûr, il faut emmener les enfants à l'école. Pour leur apprendre à ne pas maltraiter la nature, par exemple. Le problème, c'est que l'on agit exactement comme eux. Faire du stop aussi, suppose de prendre la voiture. Mais l'on se console en nous disant que nous ne faisons qu'occuper un espace vide dans un véhicule déjà en mouvement. Et les baleines, alors ? Elles nous attendaient presque, naïves, toutes nageoires dehors, un geyser monté sur le dos, suivies de près par leurs petits. Parfois chassées par des braconniers anglais à la recherche d'huile de baleine pour la revendre à prix d'or, elles font aujourd'hui l'objet d'une sauvegarde stricte. Ne dit-on pas que tout ce qui est rare est précieux…?

Foto tomada por la autora del post.

Il y aussi les blogueurs, comme ceux de Magia en el Camino via le Proyecto Educativo, qui se rendent dans des écoles, des hôpitaux et des maisons de quartier pour apporter un peu de magie aux enfants :

Nous sommes heureux de voir que les enfants viennent nombreux, mais lorsque l'on va dans les hôpitaux, c'est différent. Moins il y en a, mieux c'est. Ce n'est pas leur place. Ils devraient être dehors, à jouer et courir et salir leurs vêtements. C'est pourquoi nous répétons toujours cette même phrase avant de partir des hôpitaux : “nous espérons de tout cœur que vous sortirez tous d'ici très vite”. Alors leurs parents ferment les yeux, et hochent la tête. “Si seulement c'était vrai…”

La Patagonie argentine est un lieu unique,  comme il n'en existe nulle part ailleurs sur la planète.

“Haut les mains ! c'est un hold-up !”: Les manifestations continuent en Espagne

mardi 5 février 2013 à 17:49

Cet article fait partie du dossier de Global Voices sur l'Europe en crise.

Le week-end passé les Madrilènes sont descendus en foule dans les rues exprimer leur fureur contre le Premier Ministre Mariano Rajoy après de nouvelles allégations de corruption. Jeudi, le quotidien national El País a publié [en espagnol] des images de registres où M. Rajoy et d'autres dignitaires du Parti Populaire émargent à des paiements illégaux (#lospapelesdebarcenas [en espagnol]). Les manifestants ont convergé devant le siège du PP tout le week-end.

Lundi, le Parti Socialiste espagnol, dans l'opposition, a réclamé la démission de Rajoy. Celui-ci persiste à dire que les accusations sont “totalement fausses” et nie avoir reçu de tels paiements. Il a rejeté les appels à sa démission et affirme que son parti est le mieux placé pour faire traverser au pays ses difficultés économiques actuelles.

Voici une collection de photos des événements du week-end par l'auteur du présent billet.

<strong>Presidente Delincuente</strong><br />Our President the Crook<br />Photo by Anna Williams

Presidente Delincuente
Président délinquant
Photo Anna Williams

<strong>Por un Jaguar, Yo "mato"</strong><br />For a Jaguar, I'd "kill" - a reference to Health Minister Ana Mato, who is alleged to be part of the scandal.<br />Photo by Anna Wiliams

Por un Jaguar, Yo “mato”
Pour un Jaguar, je “tue” – allusion à la Ministre de la Santé Ana Mato, soupçonnée de participation au scandale.
Photo Anna Wiliams

<strong>¡No falta dinero sobran ladrones!</strong><br />There's not a lack of money, there are too many thieves!<br />Photo by Anna Williams

¡No falta dinero sobran ladrones!
L'argent ne manque pas, il y a trop de voleurs !
Photo Anna Williams

<strong>¡Chorizo!</strong><br />Thief!<br />Photo by Anna Williams

¡Chorizo!
Voleur !
Photo Anna Williams

¡<strong>Manos arriba esto es un atraco!</strong><br />Hands up! This is a robbery!<br />Photo by Anna Williams.

¡Manos arriba esto es un atraco!
Haut les mains ! C'est un hold-up !
Photo Anna Williams.

Cet article fait partie du dossier de Global Voices sur l'Europe en crise.

Zambie: Interview avec un co-fondateur de BongoHive

mardi 5 février 2013 à 16:31

(Liens en anglais) BongoHive, un pôle d'innovation basé en Zambie a attiré l'attention des amateurs de technologie informatique et d'Internet dans tout le pays. Global Voices a récemment rencontré Simunza Muyangana, l'un des quatre co-fondateurs, qui a expliqué comment BongoHive fournit un endroit permettant à la communauté technologique locale de se rencontrer, échanger son expérience, participer à des séances de formation, réseauter, et participer à des événements hackathon.

Muyangana a expliqué que BongoHive, qui a officiellement été lancé en Mai 2011, a émergé d’un weekend de sessions au cours desquelles un groupe d’experts des TIC a organisé bénévolement des ateliers pratiques pour un groupe de jeunes diplômés en TIC de l’université Evelyn Hone basée à Lusaka, en stage a VVOB Zambia. Encouragés par Eric Hersmann et Julianna Rotich de iHub Nairobi, les ateliers de travail se sont finalement formalisés en pôle d’innovation.

Un aspect intéressant de ce projet est la croissance et le soutien du réseau féminin appelé Asikana qui signifie dans une des langues locales ‘jeunes femmes qui apprécient les technologies de l’information et de la communication'.

BongoHive

Global Voices (GV): Avant toute chose, qu'est-ce que BongoHive et quelles sont ses activités principales?

Simunza Muyangana (SM): BongoHive est un centre de technologie et d’innovation qui offre aux amateurs de technologie à Lusaka un espace pour se rencontrer, échanger leur expérience et assister à des formations, réseauter et participer à des évènements geeks comme des hackathons, barcamps, etc.

GV: Qui est impliqué? Faut-il être un “geek” pour être impliqué?

SM: Il y a un certain nombre de personnes impliquées dans BongoHive. L’équipe dirigeante est constituée de Lukonga Lindunda, Silumesii Maboshe, Bart Cornille, et moi même avec Lukonga impliqués dans la gestion journalière du centre. Elle est assistée par Charles Mwanza et George Lupupa qui sont respectivement responsables de la gestion du centre et de la communication avec le public. Nous avons également différents membres qui sont à l’orgine d’initiatives au sein desquelles BongoHive est impliqué, comme le réseau Asikana, le Google Developers Group de Lusaka, Barcamp Lusaka et Mobile Monday Lusaka.

Même si la plupart des personnes qui viennent à nous sont soit des étudiants soit de jeunes diplômés qui ont étudié les technologies de l’information, BongoHive est un centre communautaire ouvert qui accueille même ceux qui ne sont pas spécialisés en TIC. Nous avons la chance d’avoir des personnes participant activement au centre en tant que mentors, que vous ne qualifieriez pas d’ordinaire de geek.

GV: Quelle population prend part aux activités de BH ?

SM: Je dirais que la majorité des personnes qui utilisent le centre ont entre 20 et 26 ans. Les événements organisés en soirée ou pendant les week-ends attirent une population plus âgée uniquement parce que c’est le moment où ces personnes sont le plus susceptibles d’avoir du temps pour venir. Nos dames sont clairement devenues partie prenante dans BongoHive en formant leur propre forum intitulé “Asikana Network” (“Réseau Asikana”) qui utilise le centre de manière intensive.

GV: Nous avons vu le lancement de deux apps intéréssantes provenant soit de Zambie ou concernant la Zambie. La première est une app sur le projet de constitution et la seconde est une app qui agrège des informations sur la Zambie. Est-ce que BH a été impliqué dans la réalisation de ces apps? Quelles sont les autres apps que vous avez développées ou qui sont en cours de développement?

SM: L’agrégateur de news sur la Zambie est très pratique mais BongoHive n’a pas été impliqué dans son  développement.

Gilbert Mwiinga, le développeur de l’app Zambia Draft Constitution (Projet de Constitution Zambien) est un membre actif de la communauté BongoHive. Il a conceptualisé l’idée en 2011, lors d’un atelier de travail que nous avions organisé sur le développement d’app sur Android avec Dale Zak de WhiteSpaces au Canada.  Les autres applications mobiles provenant de la communauté sont : Fist Drive, une application de partage de données développée par Daryl Lukas. Fist Dive a été demi-finaliste lors de la dernière compétition Google Apps pour la région de l’Afrique Subsaharienne. Bantu Babel est une application de traduction qui a été développée par la communauté lors du dernier événement Random Hacks of Kindness pour le poste des Peace Corps américains en Zambie.

En fin d’année dernière nous avons organisé une soirée de promotion sous l'égide de Mobile Monday Lusaka. Ce fut encourageant de constater qu’il y a beaucoup plus d’applications en cours de développement par des personnes qui utilisent le pôle. En revanche, je pense que la plupart d’entre eux préféreraient avoir leurs apps annoncées après leur lancement. Il faut s’attendre à beaucoup plus d’applications zambiennez en 2013. Notre Groupe de développeurs Google est en train de réaliser un autre cours sur le développement d’app sur Android.

GV: Quelle est votre opinion sur lesmesures prises par le gouvernement Zambien à l’encontre du site Zambian Watchdog (Chien de garde zambien) ? Pensez-vous que ce type de répression pourrait s'étendre à d'autres sites Web de presse citoyens si elle réussit à l'arrêter?

SM: La majorité, si ce n’est tous les développements informatiques ont pour but de faciliter l’accès à l’information. Certains diraient même que le développement logiciel est en soi une forme d’expression personnelle. Nous soutenons le droit à la liberté d’expression. Nous encourageons également la responsabilité dans son utilisation. Je pense personnellement que les personnes qui estiment que leur droit à la dignité a été attaqué devraient être autorisées à exprimer leurs préoccupations ou disposer d’une forme de recours.

GV: Récemment ZICTA (Zambia Information and Communications Technology Authority – Autorité de l’Information et des Communication en Zambie) a entrepris l'enregistrement des cartes SIM pour raisons de « sécurité». N'est-ce pas une menace à la liberté numérique ?

Cela dépend vraiment de qui détient cette information et qui y aura accès ! ZICTA est supposé être un organisme indépendant. Je n'ai aucun problème avec le fait que mon fournisseur de service ou l'autorité bancaire lient mon nom à mon numéro à des fins commerciales. Je ne vois pas pourquoi quelqu'un d'autre en aurait besoin. Si cela est nécessaire dans le cadre d’une enquête criminelle, je préférerais qu'ils obtiennent d’abord une ordonnance du tribunal leur permettant de parler à mon fournisseur d’accès.

Incrédulité et indignation autour de la rumeur du licenciement d'un professeur défendant les droits des LGBT

mardi 5 février 2013 à 16:16

Comme si les libéraux russes n'étaient pas déjà assez indignés à cause d'un projet de loi fédérale [adoptée le 25 janvier] interdisant la “propagande homosexuelle” [GV], le sort d'un militant qui protestait contre cette loi a suscité une nouvelle vague d'indignation en ligne.

Kolmanovsky's bio page on his school's website. Screenshot. January 31, 2013.

[Tous les liens renvoient vers des pages en russe] Le 28 janvier 2013, Ilya Kolmanovski, un professeur de lycée et journaliste scientifique, a fait savoir sur son compte Faceboook qu'il avait été renvoyé de l'école où il travaillait depuis sept ans. La cause était une discussion qu'il avait eue avec des partisans de la loi anti-homosexuels alors qu'il assistait à un rassemblement pour les droits des LGBT le 25 janvier :

В ходе полемики я упомянул, что я ученый, и учитель; а потом в репортажах журналисты называли мое имя. Мои оппоненты быстро вычислили меня и мою школу, послали жалобы администрации, и уже в понедельник директор сообщил мне, что увольняет меня ради спасения школы.

En plein milieu de la discussion, j'ai mentionné que je suis un scientifique et professeur, plus tard dans leurs articles des journalistes ont cité mon nom. Mes interlocuteurs m'ont rapidement retrouvé ainsi que mon école et ils ont envoyé des plaintes à l'administration. Le lundi, ils sont venus voir le directeur de l'école qui m'a dit qu'il me renvoyait pour sauver l'école.

Le billet de M. Kolmanovski a été partagé par plusieurs centaines de personnes, qui réagissaient toutes avec incrédulité et indignation que l'on puisse être congédié pour avoir simplement exprimé son opinion et s’être politiquement engagé. Ksenia Larina du blog Echo Moskvy a écrit sur Facebook que la Russie pouvait être désormais considérée comme un pays “fasciste” . L'artiste contemporain Dmitri Vroubel est d'accord, comme le journaliste Alexander Ryklin, qui a écrit :

Еще вчера наше государство было просто смешное, дурацкое, нелепое, вороватое…А сегодня уже – мрачно-фашистское…

Pas plus tard qu'hier notre pays était tout simplement risible, ridicule, grotesque, corrompu … Et en plus, aujourd'hui – avec son sombre visage fasciste …

Une partie de l'indignation vient du fait que l'école de M. Kolmanovski, le lycée No. 2 de Moscou, est un établissement prestigieux avec une riche histoire. Considéré pendant des décennies comme l'un des meilleurs lycées du pays pour les sciences et les mathématiques, avec des cours dispensés par des professeurs d'université, dans les années 1970 une partie de son corps professoral a été congédié par les autorités soviétiques pour avoir été trop libres-penseurs. En fait, M. Vladimir Ovchinnikov, l'homme qui aurait dit à M. Kolmanovski qu'il avait été congédié lundi, était le principal du lycée jusqu'en 1971.

En outre, il s'avère que les plaintes contre M. Kolmanovski ont été émises par courriels anonymes. Un e-mail par exemple, publié par PublicPost.ru, qui prétend provenir d'un parent préoccupé, accuse M. Kolmanovski de “se proclamer homosexuel lui-même” et déclare que “ce genre de personnes ne devrait pas être parmi les enfants.” Cependant, il se trouve que M. Kolmanovsky est marié et père de deux enfants, mais l'auteur de la plainte n'avait probablement pas pris la peine de se renseigner.

Pour ajouter l'insulte à l'injure, l'un des directeurs adjoints du lycée a répondu à cette accusation anonyme (la réponse est publiée dans le même article) d'une manière étrangement positive, en disant qu'il avait parlé à l'enseignant et constaté qu'il n'était pas gay, ajoutant:

Я объяснил И.Колмановскому, насколько он неумно поступил и что всем нам будет очень плохо. [...] Будем выбивать глупость из молодого человека, каким бы кандидатом наук он ни был”.

J'ai expliqué à I. Kolmanovski à quel point ce qu'il a fait n'était pas intelligent et que ça aurait été mauvais pour nous tous. [...] Nous allons extirper sa stupidité à ce jeune homme, même s'il possède un doctorat.

Heureusement, il semble que l'attention publique ait permis d'éviter la crise – le lendemain même l'école et M. Ovchinnikov ont annoncé que M. Kolmanovski n'avait en fait jamais été licencié, et qu'il continuait d'y travailler. Il n'est pas clair si c'est l'administration de l'école qui est revenue sur sa décision initiale, ou s'il y avait eu un malentendu qui a conduit à penser que M. Kolmanovski avait été congédié. M. Kolmanovski a lui-même utilisé un langage conciliant dans une déclaration sur Facebook :

Я виню в случившемся только систему, которая заставляет всех бояться и делает свободу слова непозволительной роскошью.

Le seul reproche pour ce qui s'est passé réside dans le système qui oblige tout le monde à vivre dans la peur et fait de la liberté d'expression un luxe prohibitif.

En outre, il s'est également avéré que M. Kolmanovski ne travaille comme professeur qu'un jour par semaine, consacrant le reste de son temps au journalisme scientifique et à la rédaction pour diverses publications, y compris Radio Svoboda, où il a publié un article sur ce qui s'est passé. Cela a conduit le journaliste Oleg Kachine à noter :

В формулировке “учитель” вместо “известный журналист, много лет работающий с Машей Гессен и подрабатывающий учителем” дохуя лукавства.

Il y a une fâcheuse ruse dans la qualification “d'enseignant” au lieu de “journaliste bien connu, qui a collaboré de nombreuses années avec Macha Gessen et qui travaillait aussi à temps partiel comme professeur.”

Présenter M. Kolmanovski comme professeur à plein temps l'a fait paraître beaucoup plus vulnérable qu'il l'était réellement. En effet, il semble que M. Kolmanovski ait suivi la controversée éditrice Maria Gessen [fr] dans la plupart de ses projets, y compris Snob, et bien sûr, plus récemment, Radio Svoboda. Kachine semble indiquer que M. Kolmanovski lui-même, ainsi que d'autres journalistes, ont exploité cette histoire à cause de son impact émotionnel, au détriment de la vérité. Comme toute cette affaire semble maintenant avoir fait fait beaucoup de bruit pour rien, l'une des commentatrices de Kachine, la journaliste Natalia Osipova, est allée encore plus loin dans ses conclusions en écrivant sur la page Facebook :

Зато новость о том, что не уволили, снимает вопрос о том, кто Илья Колмановский – учитель или журналист.

Au moins l'information selon laquelle il n'a pas été réellement licencié clarifie la question de savoir qui est vraiment M. Ilya Kolmanovski – un enseignant ou un journaliste.

Que manque-t-il à la Côte d’Ivoire pour remporter la CAN ?

mardi 5 février 2013 à 14:31

Après l'élimination des “Éléphants” de Côte d’Ivoire en quarts de finales de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2013, SUY Kahofi se pose des questions sur l'équipe nationale de football :

Et si l’histoire footballistique de la Côte d’Ivoire était écrite d’une manière particulièrement étrange ? Une histoire écrite pour que jamais les grandes stars ne puissent poser leurs mains sur le trophée continental, que manque-t-il à Didier Drogba comme à Pokou Laurent pour remporter une coupe d’Afrique ? Ils sont tous les deux talentueux [..] mais ils échouent là où d’autres footballeurs moins talentueux réussissent.