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Crise politique à Madagascar : la lueur au bout du tunnel?

lundi 2 septembre 2013 à 12:53

L’organisation envisagée d'élections présidentielles vers fin octobre 2013 après de multiples délais laisse envisager une solution à l'impasse politique à Madagascar. Les crises post-électorales à répétition dans le pays incitent cependant à la prudence face à un optimisme prématuré sur les élections comme une étape vers une sortie de crise durable. Car si d’aucuns entrevoient enfin la proverbiale “lueur au bout du tunnel”, le chantier de la reconstruction économique est encore en lambeaux. En effet, la pauvreté endémique dont souffrent la population malgache ne date pas de cette crise, même si les indicateurs économiques montrent qu'elle s'est aggravé fortement ces 4 dernières années. De nombreux observateurs de la grande île se sont penchés sur les causes et les solutions potentielles à la crise qui mine le pays. Cette première partie traite de la crise politique et des conditions pour en sortir. La deuxième partie se penchera sur le volet économique de la crise et les solutions à envisager.

Elections et accès équitable à l'information

La tenue d'élections en 2013 serait un début de sortie de crise mais certainement pas la panacée. Beaucoup ont du mal à croire à des élections qui changeront le cycle de crise périodique à Madagascar mais veulent quand même y croire, comme Sahondra Rabenarivo, juriste et experte en droit international :

Je rentre de la campagne où les élections n’ont aucune, alors aucune, résonance. Quand on n’évite pas de parler des affaires nationales, on s’en remet à Dieu pour résoudre les problèmes, tellement le sentiment d’impuissance face à l’énormité du problème met le citoyen à l’écart de tout pouvoir d’agir [..] Les élections de sortie de crise étaient censées être différentes : la liste électorale allait être revue en long et en large, mais qu’en est-il ? Où était la société civile ? [..] Il n’est pas encore trop tard mais il le sera bientôt. Les médias doivent ne pas laisser les uns et les autres occuper la place médiatique. Car pour y croire, il faut avoir confiance, et pour avoir confiance, il faut une démonstration crédible de progrès (carte d’électeur, bulletin final orienté vers la compréhension des électeurs et pas les préférences des politiques, accès égalitaire aux antennes nationales, abandon de prérogatives ministérielles)

 

Vote d'un citoyen malgache via Andrimaso avec leur permission

Vote d'un citoyen malgache via Andrimaso avec leur permission

Tsilavina Ralaindimby, ancien ministre de la culture, abonde dans ce sens et plaide pour un accès aux médias équitable pour tous les candidats:

Si le suffrage universel est sacré c’est parce que l’opinion exprimée par le choix du citoyen est sacrée. Mais comment avoir un véritable choix si on ne dispose pas de l’intégralité des informations ? Comment sera assuré l’accès équitable des candidats aux médias publics en particulier ? Sachant aujourd’ hui que les médias privés dominants sont ancrés à des candidats, les prix du temps d’antenne risquent d’y être prohibitifs.
Ne rêvons toutefois pas de conditions idéales et respectées. Nous avons empilé tellement de couches de complexités dans nos façons de penser et de faire qu’appliquer des idées justes et simples est devenu compliqué. Mais si ces diverses conditions sont remplies dans la majorité des lieux de vote et qu’au travers de leurs représentants dans les différentes régions, les candidats en compétition l’admettent, sont-ils d’accord pour signer un document commun où ils s’engagent à respecter les résultats et à donner une nouvelle chance à la démocratie à Madagascar ?

 

Les causes cachées de la crise de 2009

La périodicité des crises politiques à Madagascar s'accélèrent de manière inquiétante: 1975, 1991, 1996, 2002 et 2009. Pour la crise de 2009, de nombreux experts se sont penchés sur les raisons qui ont provoqué cette spirale irréversible du pays dans l'impasse actuelle. Une récente étude publiée sur le magazine Les Afriques explique “les secrets profonds de la [dernière] crise malgache”. L'étude argumente que les intérêts géo-politiques divergents autour de la grande île ont attisé le coup d'état qui a renversé Marc Ravalomanana :

Le coup d’Etat d’Andry Rajoelina, le 18 mars 2009 à été qualifié comme étant un «french Coup», un coup-d’état orchestré par la France, selon les propos d’un diplomate européen à l’issue de la réunion du groupe international de contact sur Madagascar du 6 au 7 octobre 2009 à Antananarivo [..] Dans les câbles diplomatiques américains révélés par WikiLeaks à l’automne 2011, la même idée est mentionnée par M. Pierre Van den Boogaerde, ancien représentant du Fonds monétaire International (FMI) à Antananarivo. « Van den Boogaerde a affirmé que la France a payé la facture pour les “extras” du CAPSAT », note l’ambassadeur américain de l’époque, M. Niels Marquart, en référence aux mutins du Corps des personnels et des services administratifs et techniques (CAPSAT), qui ont joué un rôle central dans le renversement de M. Ravalomanana et l’accession de M. Rajoelina au pouvoir en mars 2009. [..] L’arrivé de Rajoelina a fait tomber Madagascar entre les mains d’apprentis sorciers qui ont ouvert la boîte de Pandore. [..] La crise politique malgache depuis 2009 a donc été le résultat d’une mésentente entre la France et les U.S.A et les intérêts pétroliers sont au centre de cette querelle. Le plan énergétique américain et français, qui consiste à s’immiscer dans les affaires politiques, économiques et militaires des Etats pourvoyeurs de pétrole pour faire main basse sur cette dernière, n’est pas d’invention récente…

Les affirmations du magazine Les Afriques sur le rôle de la France se basent principalement sur l'article de Thomas Deltombe dans Le Monde Diplomatique de Mars 2012 pour étayer ses arguments. Dans cet article, Deltombe affirme ainsi que:

Les sujets de crispation franco-malgaches se multiplièrent tout au long de la présidence Ravalomanana. Le groupe Bolloré fut, dit-on, fort marri de se voir souffler la concession du port de Toamasina, privatisé en 2005, par un concurrent philippin. Quant à Total, il fallut une très forte pression de l’Elysée pour que le gouvernement malgache signe, en septembre 2008, une licence permettant à la multinationale française d’explorer les sables bitumineux de Bemolanga, à l’ouest de Madagascar [..] Si l’hypothèse d’un soutien français au coup d’Etat a la vie dure, c’est aussi que la France n’a jamais masqué sa proximité avec le président de la HAT Andry Rajoelina. [..] Si M. Rajoelina a les faveurs de la France, encore faut-il savoir de quelle « France » il s’agit. Car Paris a toujours eu plusieurs canaux d’intervention parallèles en Afrique subsaharienne. Ainsi, pendant que M. Stéphane Gompertz, par exemple, tentait au Quai d’Orsay de convaincre M. Rajoelina de ne pas se présenter à l’élection présidentielle qui doit intervenir, un jour, pour mettre fin à la « transition », d’autres, du côté notamment de M. Claude Guéant, ancien secrétaire général de l’Elysée et [alors] ministre de l’intérieur, adoptaient une ligne nettement moins consensuelle, défendant l’idée d’une élection rapide susceptible d’imposer le « chouchou » par les urnes.

 

Pourquoi Madagascar incite tant de convoitises qui la plongent irrémédiablement dans des crises à répétition ? Les Afriques rappelle que Madagascar est un pays qui a les ressources pour sortir sa population d'une pauvreté endémique :

Madagascar est riche en ressources forestières et halieutiques. Ses 5000 km de littoral, composés des mangroves et récifs coralliens qui produisent chaque année un excédent biologique (des poissons, des crabes, des crevettes, des concombres de mer et des huîtres) supérieur à 300 000 tonnes. Les mangroves du Canal du Mozambique servent à la reproduction de crevette de qualité appelées «L’or rose de Madagascar ». son sous-sol regorge du pétrole lourd et léger, de quartz, de diamant, d’or, d’ilménite etc. [..] Madagascar dispose donc de tout pour décoller. Pourtant cette île est l’un des 12 pays les plus pauvres du monde, 80% de la population vit en deçà du seuil de pauvreté [..]  L’insécurité des biens et des personnes et maximale aussi bien dans les grandes villes que dans les zones reculés.

 

Le processus de sortie de crise devra donc naviguer à travers de nombreux obstacles et des intérêts divergents pour pouvoir poser les bases d'une reconstruction solide. Mais le temps joue aussi contre la grande île. Les prochains dirigeants devront trouver des solutions dans un très court terme au regard de la situation économique fragile du pays.

Le deuxième volet de cette analyse par les observateurs de la crise malgache se focalisera donc sur la partie économique et sociale.

Les terres artificielles à Hong Kong tuent la pêche locale

dimanche 1 septembre 2013 à 16:00

[Liens en anglais ou chinois] “Il fut un temps où Hong Kong était un village de pêcheurs“, telle est la réponse faite à quiconque demande le passé historique de Hong Kong. Mais, la ville abrite encore quelques pêcheurs qui ont été témoins du recul de la mer autour de Hong Kong au cours des dernières décennies. Les autorités construisent de plus en plus de terre-pleins sur la mer ou gagnent de nouvelles terres à partir de plans d’eaux.

Urban Diary, un magazine en ligne de Hong Kong, a récemment filmé un petit aperçu de l'histoire orale “Le pêcheur et la mer” consacré au développement de Hong Kong d'après la vision de deux pêcheurs locaux. Le projet de l'histoire orale de Urban Diary est également accompagné d'une courte vidéo, réalisée par Fredie Chan, réalisateur indépendant de documentaires :

 

La coordinatrice du projet d”histoire orale de Hong Kong, Chloe Lai, a présenté deux pêcheurs dans l'introduction :

Big Lai et Yiu Gor ont été pêcheurs depuis plus de 50 ans et leurs familles ont pêché depuis au moins trois générations à Hong Kong.  Les deux hommes ont été témoins et ont assumé les conséquences du développement des terre-pleins sur la communauté des pêcheurs.

J'ai appris d'eux que le principal coupable de la disparition rapide des poissons est le terre-plein.

 

Big Lai, 60 ans, né dans une famille de pêcheurs, pêche depuis qu'il a appris à marcher. Il n'est jamais allé à l'école mais a beaucoup à partager sur son expérience de la vie. Dans l'interview avec Urban Diary, il manifeste son mécontentement :

Big Lai, 60 ans, pêche tous les jours. Urban Diary. Photo reproduite avec autorisation.

 Hong Kong était un village pêcheurs. Il semblerait que notre gouvernement ait oublié nos racines. Aucune de leurs politiques n'aide le secteur de la pêche. En fait, ils sont en train de nous tuer. Cette obsession des terre-pleins pour gagner sur la mer est en train de détruire l'écosystème marin. La vie est dure pour les pêcheurs et les récompenses sont moindres. Les plus jeunes pêcheurs ont 40 ans, nous n'avons pas de jeunes recrues. Quand ceux de ma génération partiront à la retraite, il ne restera plus de pêcheurs.

 

Le prix de l'immobilier à Hong Kong est le plus élevé au monde, en raison du flux financier important  venant de la Chine continentale. Vu que le gouvernement considère la bulle immobilière de la ville comme un problème du au manque d'espace constructible, plutôt que comme une anomalie du marché et d'une répartition inégale des ressources, le ministère des Terres a identifié 25 sites potentiels à Hong Kong pour construire des terre-pleins sur la mer en 2012. Si sa proposition aboutit, la mer sera morte. Big Lai a expliqué l'impact écologique de ces terre-pleins :

 

[...] les terre-pleins créent des digues verticales, ce qui veut dire l'élimination des baies. Les jeunes poissons et les autres créatures marines ont besoin d'un environnement calme et sûr pour se développer. Les baies sont essentielles à la protection de l’écosystème marin.

 

En fait, de nombreuses destructions environnementales ont eu lieu depuis les années 90, comme l'a souligné Chloe Lai dans l'interview :

L’île artificielle pour l'aéroport de Chek Lap Kok a pris à lui seul plus de 18 km du littoral naturel dans les années 90.  Peu de temps après, le projet de la création du Disneyland hongkongais s’est approprié de 2.8 km² des terres de la côte de Lantau. N Big Lai ne se rend plus à Lantau pour y pêcher.

Terre-plein à Hong Kong. Photo de Urban Diary, reproduite avec autorisation.

Contrairement à Big Lai qui pêche tous les jours, Yiu Gor a abandonné le métier de pêcheur à l'âge de 18 ans et est devenu marin puis capitaine jusqu'à sa retraite, voici 10 ans. Il n'a cependant pas arrêté de pêcher pour sa propre consommation. Il confirme le déclin de la communauté des pêcheurs de Hong Kong :

L'anse anti-typhon de Causeway bay a abrité une communauté autonome. “Tu pouvais acheter des nouilles frites, congee, légumes et des serpents dans ce refuge. Tout le monde ne pouvait pas vivre de la pêche. La famille de ma femme vendait des bonbonnes d’eau aux autres pêcheurs. Dans les restaurants flottants,  les gens du bateau organisaient leurs banquets de noces. Les vêtements étaient la seule chose qui manquait ; alors, nous nous rendions sur terre pour en acheter des nouveaux. D'autres personnes vivaient de la vente d'épices qu'elles vendaient aux grands navires en transit à Hong-Kong. Elles partiaient en mer et vendaient de la nourriture et des appareils électriques aux marins.

 

Yiu Gor, passe  la plupart de son temps dans l'anse-abri anti-typhon de Causeway Bay. Urban Diary. Reproduit avec autorisation.

Depuis les années 70, le gouvernement de Hong Kong encourage les pêcheurs à vivre sur la terre plutôt que sur les bateaux et l'anse-abri anti-typhon est devenu progressivement une marina pour yachts. Mais quelques pêcheurs, comme Yiu Gor, veulent encore rester près de la mer :

Même si au début des années 1990 le gouvernement proposait un logement public abordable à Yiu Gor et sa famille dans la résidence Yiu Tung de Shau Kei Wan, il passait la plupart du temps dans son bateau de 5 mètres de long (un des 11 bateaux qu'ils possèdent avec sa femme) à l'abri anti-typhon de Causeway Bay. Il explique : “J'aime vivre en mer. J'ai des amis dans l'abri anti-typhon, l'air est plus vivifiant et plus frais. Je ne peux pas respirer sur la terre”.

 

 

#SpyDuck, le “canard espion” met en joie toute l'Egypte

dimanche 1 septembre 2013 à 14:52
@CairoGossip shares this photograph of #SpyDuck on Twitter

@CairoGossip a partagé cette photo d'un #SpyDuck sur Twitter

L'Egypte a annoncé aujourd'hui avoir arrêté un ”canard” avec un dispositif d'espionnage attaché à ses plumes. Le canard en question s'est révélé ne pas être un canard, peut être un cygne [ar] – et le GPS que l'oiseau transportait était destiné à une étude. Nouveau coup de théâtre : le canard, ou cygne, pourrait être une cigogne. Sur Twitter, les internautes ont sauté sur l'occasion pour s'amuser et caqueter.

Victor Salama :

 

Non, je n'ai pas pris de drogue : il est dit ici qu'un #SpyDuck (canard espion) arrêté en Egypte est un cygne et qu'il arrive de France. http://t.co/6iEoSqFMYi

Mais le canard – pas le cygne – est peut être autre chose, intervient  Mostafa Hussein:

 

Le canard ‘espion’ est une cigogne blanche. Des oiseaux migrateurs qu'on voit beaucoup ici en automne, au printemps. Ils passent le Sinai, Hurghada et le Nil au sud de Qena  https://t.co/c7FjQ0Cmq9 #pt

Hussein, qui a changé sa photo de profil sur Twitter en un, en une…en un oiseau, demande que l'on libère le volatile, quel qu'il soit :

 

Libérez ce pauvre oiseau RT @deenahsn: Le cygne espion est derrière les barreaux (moitié blanc, moitié noir, juste comme Natalie!) pic.twitter.com/1ZniggA9RV

 

Mahmoud Salem est bien entendu sûr qu'il y a quelque chose de louche derrière tout ça :

 

Le couvre-feu a tout à coup été déplacé de 19h à 23h le jour même où le #spyduck a été arrêté. Coïncidence ? Je ne le pense pas !

Et Austin G Mackell avance que l'affaire du canard pourrait être une diversion :

 

Je me demande maintenant si #Spyduck n'est pas une diversion montée de toutes pièces et si, pendant que nous plaisantons, ils ne sont pas en train de vendre le Canal de Suez à l'Amérique, ou qui sait quoi…

Timothty E Kaldas  rit beaucoup :

 

Le message du salafiste Abou Quacker à l'Egypte : Je me bats contre la vente de foie gras, car ce n'est pas halal et je torture mes frères, voilà pourquoi j'ai attaqué Gouna #spyduck

Tarek Radwan a une vision politique de l'affaire :

— Tarek Radwan (@tradwan) August 31, 2013

 

 

Pour partager les plaisanteries des internautes égyptiens, suivre le mot-clic #SpyDuck.

Syrie : Lettre aux Occidentaux “narcissiques”

dimanche 1 septembre 2013 à 12:54

Au Liban, Sean Lee, du blog The Human Province, écrit une lettre [anglais] au Occidentaux “narcissiques” à propos de la Syrie :

Mais je vous en prie, ne laissez pas le conflit en Syrie devenir une manière de s'opposer aux Etats Unis. Que cela soit à propos de la Syrie, et de ce qui pourrait aider vraiment les Syriens – vous savez , les gens qui d'ores et déjà meurent par dizaines de milliers dans cette guerre brutale.  Mais si vous n'y parvenez pas, alors, rendez-moi un service, fermez-la s'il vous plait.

Des agriculteurs chiliens manifestent contre les OGM

dimanche 1 septembre 2013 à 09:52

La commission pour l'agriculture du Sénat du Chili a approuvé le 29 juillet le projet de loi sur les innovations agricoles, dans le cadre de la  Convention de l'UPOV (Union pour la protection des innovations agricoles). Ce même jour, le réseau d'action contre les pesticides au Chili et d'autres organisations ont organisé une marche de protestation contre un projet connu sous le nom de loi “Monsanto”.

Lucía Sepúlveda, qui fait partie de ce réseau, attire l'attention sur le danger que ce projet représente pour les petits agriculteurs chiliens :

On les force à abandonner la campagne, or ce sont ces petits agriculteurs qui alimentent le marché où la majorité d'entre nous achetons nos aliments. Les conséquences qu'aura cette loi qui favorise seulement les multinationales et dépouille les agriculteurs et les indiens qui depuis des générations ont  sélectionné et amélioré leurs semences seront des aliments chers et la perte d'un patrimoine génétique.

Durant les jours précédant cette marche, les militants ont organisé des campagnes d'information sur ce problème et de grands médias ont essayé de faire connaître ce que sont les transgéniques et les ambitions du projet de loi.

Le samedi 17 ont eu lieu des marches de protestation dans différentes villes du pays. La marche de Valparaíso a bénéficié de la participation de plusieurs orateurs. Sofía Pacheco une utilisatrice de YouTube a chargé la vidéo suivante montrant cet événement.

On peut trouver des photos de la marche à Temuco sur ce diaporama, de la marche à Santiago dans cet album sur Facebook etcelui-ci sur Flickr.

Foto del usuario de Flickr  Santiago Chile, usada bajo una licencia  Attribution-NonCommercial-ShareAlike 2.0 Generic (CC BY-NC-SA 2.0).

Photo du 26 mai 2013 sur le compte Flick Santiago Chile, utilisée sous licence
Attribution-NonCommercial-ShareAlike 2.0 Generic (CC BY-NC-SA 2.0).

Il faut encore que le Sénat chilien débatte et prenne une décision sur cette loi. C'est pour cela qu'un effort de prise de conscience des enjeux est réalisé maintenant.