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Syrie : Humour noir autour de l'élection présidentielle

lundi 26 mai 2014 à 23:59

Ce billet est d'abord paru sur Syria Untold.

Nul ne s'étonnera de voir Bachar al-Assad s'auto-désigner candidat à la présidence syrienne pour l'élection proche, fixée au 3 juin. Dans son contexte de destruction, meurtre, exode et torture, la politique syrienne est devenue un spectacle sinistre sans fin, mis en scène pour le monde extérieur, et dont les élections ne sont que le plus récent épisode.

Cartoon on the Syrian elections, by Saad Hajo. Source: the artist's facebook page.

Les élections syriennes, dessin de Saad Hajo. Source : page Facebook de l'artiste.

Les élections comme spectacle se détachent comme le thème récurrent de la production artistique et créative la plus récente en Syrie. Tant le processus que ses protagonistes sont dépeints comme une farce macabre, à commencer par les trois candidats finalistes : Maher Abdul-Hafiz Hajjar, auteur d'un article intitulé “Assad, ou personne” ; Hassan al-Nouri, ancien ministre et communément considéré comme le responsable de la campagne électorale ; et bien entendu, Bachar al-Assad.

La campagne, qui orbite autour du slogan “Sawa” (“ensemble” en arabe), a rempli les rues des zones sous contrôle du régime de photos, affiches et banderoles faisant la publicité de Bachar al-Assad. Les photos des deux autres candidats sont rares, mais les loyalistes du régime n'ont pas hésité à déchirer les affiches de Hajjar et al-Nouri pour exprimer leur indignation à l'idée qu'un autre qu'Assad devienne président.

Mais si le régime tapisse les rues d'affiches électorales, les activistes de la liberté remplissent les espaces et plates-formes d'internet d'une explosion de messages, photographies, vidéos et bannières en riposte à cette caricature que sont les élections. “Elections du sang”, “Baissez votre voix” et “Ensemble, nous l'enterrerons” répondent au slogan surréaliste d'Assad. 

These Are My Achievements, so Elect Me, by Abu al-Noor. Source: the artist's facebook page.

Voilà mes réalisations, alors élisez-moi, par Abou al-Noor. Source : page Facebook de l'artiste

Le slogan lui-même, “Sawa”, s'est vite retourné contre son inventeur sur les plates-formes de médias sociaux en ligne : les usagers l'ont juxtaposé avec des monceaux de contenus montrant l'étendue des exactions d'Assad contre le peuple syrien et la destruction du pays. “Ensemble nous tuons” et “ensemble nous détruisons” ont été parmi les phrases dirigées contre les loyalistes et tous les participants à la farce électorale.

Le journaliste George Kadr a commenté sur sa page Facebook : 

Une télévision officielle a interviewé Maher Abdul-Hafiz Hajjar hier, et l'a questionné sur sa vie, y compris ses revenus et biens, ainsi l'auditoire saura tout du candidat. Je suis curieux de savoir qui va interviewer Bachar al-Assad et l'interroger sur ses revenus et biens…

Selon le dessinateur syro-palestinien Yasser Abou Hamed, interrogé par SyriaUntold, de nombreux activistes font une erreur en se focalisant sur l'absence de légitimité des candidats, plutôt que sur Bachar lui-même.

“On voit les activistes proposer des candidats d'opposition alternatifs, comme si le problème était la nature des concurrents. Cela ne fait que légitimer Assad et son système illégitime.”

The Syrian Elections, by Yasser Abu Hamed. Source:  the artist's facebook page.

Les élections syriennes, par Yasser Abou Hamed. Source : page Facebook de l'artiste.

Ce que pense Abou Hamed des élections, et l'illégitimité de Bachar al-Assad, se reflètent dans son oeuvre artistique prolifique, couverte extensivement par SyriaUntold. Dessins et caricatures du dirigeant, le nez fourré dans une urne, entouré d'une mer de sang, tenant un fusil au-dessus d'un brodequin militaire, souriant à côté d'un drapeau ensanglanté marqué “Sawa”, ont été publiés et largement partagés en ligne.

Dans ce contexte suréaliste, la farce de l'élection présidentielle a élevé l'humour noir syrien à de nouvelles hauteurs. Mais la véritable ironie se trouve dans le fait que c'est le droit à des élections libres qui a été l'une des raisons envoyant dans les rues des millions de gens en mars 2011, et pour laquelle tant de vies ont été perdues. Le régime a réussi à transformer le rêve du peuple syrien en mauvaise plaisanterie, en continuant à tourner en ridicule ses aspirations de liberté et de justice. 

The Syrian Elections, by Kamiran Shamdin. Source: the artist's facebook page.

Les élections syriennes, par Kamiran Shamdin. Source : page Facebook de l'artiste.

Ce billet est d'abord paru sur Syria Untold.

10 informations à connaître sur le coup d'Etat en Thaïlande

lundi 26 mai 2014 à 22:37

1. Depuis 1932, il y a eu 19 ou 20 coups d'Etat en Thaïlande. Le coup d'Etat en cours, mené par le général General Prayuth Chan-ocha est le 12ème à avoir réussi ; le dernier ayant eu lieu en 2006. L'armée a d'abord nommé un « Conseil national pour la paix et le maintien de l'ordre » pour siéger au gouvernement, avant de changer son nom en « Conseil national pour la paix et l'ordre ».

Des soldats armés montent la garde lors d'une opération de contrôle des manifestatants anti-putsch à Bangkok. Photo by Matthew Richards, Copyright @Demotix (5/25/2014)

Des soldats armés montent la garde lors d'une opération de contrôle des manifestants anti-putsch à Bangkok. Photo de Matthew Richards, Copyright @Demotix (5/25/2014)

2. La loi martiale a été déclarée par l'armée le 20 mai 2014, soit deux jours avant le coup d'Etat. L'armée a suspendu la Constitution de 2007, sauf certaines dispositions relatives à la monarchie. Curieusement, c'est l'armée qui avait rédigé cette constitution.

L'armée thaïlandaise a mis aux oubliettes la constitution de 2007 qu'elle avait elle-même rédigé : elle n'a apparemment pas donné les résultats espérés !

3. La décision de maintenir les dispositions constitutionnelles relatives à la monarchie reflète l'importance et la popularité de l'institution royale. Le roi Bhumibol Adulyadej connait le plus long règne du monde et serait la personnalité politique la plus populaire de Thaïlande. Aucun homme politique en Thaïlande n'oserait porter atteinte à l'image du roi. La Thaïlande applique également une loi rigoureuse sur le crime de lèse-majesté. Au cours des dernières années, de nombreux citoyens ont été emprisonnés pour avoir insulté le roi par sms ou suite à un commentaire sur internet.

Des manifestants anti-putsch commencent à remplir la route en face du Victory Monument (monument de la victoire) dimanche. Photo by David Luekens, Copyright @Demotix (5/25/2014)

Des manifestants anti-putsch commencent à occuper la route face au monument de la victoire dimanche. Photo de David Luekens, Copyright @Demotix (5/25/2014)

4. L'armée a ordonné la détention de plus de 150 personnalités politiques. L'une de ses personnalités est Yingluck Shinawatra, l'ancienne Première ministre et sœur de l'homme d'affaire controversé, lui-même ex-premier ministre, Thaksin Shinawatra. Thaksin Shinawatra, un des hommes les plus riches de Thaïlande, a été évincé en tant que Premier ministre lors du coup d'Etat de 2006. Il vit en exil depuis 2008 pour éviter l'emprisonnement dans une affaire de corruption. Il reste néanmoins populaire auprès des électeurs ruraux et son parti a toujours gagné les élections. L'année dernière, une proposition de loi d’amnistie aurait permis à Thaksin Shinawatra de rentrer en Thaïlande, mais elle déclencha un tollé à l'échelle nationale et les forces de l'opposition se rassemblèrent par milliers pour appeler à la destitution du gouvernement de Yingluck Shinawatra.

5. Une partie de la population demande la fin du coup d'Etat et des élections immédiate. Plus facile à dire qu'à faire. Les Thaïlandais sont allés aux urnes en février dernier, mais l'élection a été boycottée par l'opposition et n'a pas réussi à mettre fin à la crise politique. Avant le coup d'Etat, il était proposé de tenir une autre élection en juillet ou en août. L'opposition estime que le processus électoral est corrompu par l'argent de Thaksin Shinawatra et ne se dit prête à participer de nouveau à des élections qu'une fois des réformes politiques engagées et seulement après que l'influence de Thaksin Shinawatra aura été diminuée.

Des manifestants anti-putsch réunis au Victory Monument de Bangkok brandissent une grande branderole affichant le slogan « Nous voulons une élection ». Photo by Matthew Richards, Copyright @Demotix (5/24/2014)

Des manifestants anti-putsch réunis au monument de la victoire brandissent une grande banderole affichant le slogan « Nous voulons une élection ». Photo de Matthew Richards, Copyright @Demotix (5/24/2014)

6. Le parti démocrate d'opposition, qui n'a pas gagné d'élections depuis une vingtaine d'années, organise et soutient des manifestations depuis le mois de novembre de l'année dernière pour forcer la destitution du gouvernement de Yingluck Shinawatra. Le PDRC, Comité du peuple pour des réformes démocratiques, mené par Suthep Thaugsuba, un ancien vice-premier ministre, est le principal animateur de ces manifestations provocatrices. Les manifestants, principalement à Bangkok, la capitale, demandaient que soit constitué un Conseil du peuple non élu en remplacement du gouvernement de Yingluck Shinawatra. Beaucoup des membres du PDRC sont des protestataires des chemises jaunes, groupe qui avait occupé un aéroport thaïlandais en 2008. Les chemises rouges – dont la couleur des chemises ne symbolise pas une appartenance à la gauche et sert uniquement à se différencier des chemises jaunes - est un autre mouvement de contestataires, connu pour avoir mené des manifestations en 2010, quand le parti démocrate était au pouvoir et beaucoup sont partisans de Thaksin Shinawatra. Au moment du coup d'Etat, l'armée a ordonné aux manifestants du PDRC comme aux chemises rouges de rentrer chez eux.

7. Yingluck Shinawatra a été destituée avant même que la loi martiale ne soit déclarée. Un tribunal constitutionnel a ordonné sa demission après qu'elle eut été jugée coupable d'un acte anticonstitutionnel quand elle a remplacé un chef de la sécurité nationale en 2011. Un premier ministre par intérim était responsable du gouvernement au moment de l'intervention de l'armée.

8. Des informations avancent que beaucoup de Thaïlandais soutiennent le coup d'Etat. On peut aussi voir des photos d'internautes prises avec des soldats postés dans les rues de Bangkok. Naturellement, certains Thaïlandais, fatigués par les manifestations, sont heureux que les manifestants se soient dispersés dans le calme. Mais beaucoup se méfient du coup d'Etat militaire, certains ont même osé poster des photos les montrant avec des panneaux proclamant leur opposition au coup d'Etat.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, cette femme avec du scotch rouge sur la bouche est journaliste (et courageuse).

9. La liberté d'expression a été l'une des premières victimes du coup d'Etat. L'armée a fermé des stations de télévision et de radio et déployé des soldats dans les bureaux et les salles de rédaction de journaux. L'armée a donné consigne aux médias de n'interroger ni universitaires, ni anciens dirigeants qui pourraient partager des opinions dangereuses et « déroutantes » à propos de la situation politique. L'armée a également mis en garde les internautes de ne pas diffuser de contenus susceptible de créer des « malentendus » et a demandé aux fournisseurs d'accès de bloquer les sites internets « malvenus ».

Manifestation anti-putsch hier à l'université de Thammasat. L'AFDD demande aux militaires de se retirer de la politique et d'autoriser une élection.

10. Malgré une directive de la loi martiale interdisant les réunions de 5 personnes ou plus, des centaines de Thaïlandais ont défié cette disposition en organisant plusieurs manifestations dénonçant le coup d'Etat partout dans le pays. Certains ont été arrêtés et l'armée a averti qu'elle ne tolérerait plus de manifestations. Une décision qui pourrait préluder à un mouvement démocratique de plus grande ampleur en Thaïlande.

La souveraineté numérique russe arrive… en tenue d’écolière

lundi 26 mai 2014 à 17:09
Russia's new state-sponsored Internet search engine runs into early troubles with queries for "schoolgirl." Images mixed by author.

Le nouveau moteur de recherche commandé par le Kremlin bute sur la question des écolières. Photomontage par l'auteur.

[Liens en anglais et russe] Projet financé par l’État, Sputnik.ru vient de rentrer en phase de test bêta et semble donner des résultats assez étonnants. Ce tout nouveau moteur de recherche, réponse du Kremlin à l’étranger Google et à l’indépendant Yandex, réalise enfin l’ambition du gouvernement russe de contrôler l’utilisation d’Internet.

D’après Ilya Ponomarev, un des deux seuls députés de l’opposition au parlement russe, l’idée d’un moteur de recherche sous contrôle de l’État est née en 2008 durant le conflit russo-géorgien ; certains extrémistes au sein du gouvernement estimèrent que les sites de recherches existants favorisaient la diffusion d’informations à l’encontre des intérêts géopolitiques de la Russie. Anton Nosik, un des fondateurs de l’internet russe et autre membre actif de l’opposition, ne voit dans ce projet qu’une occasion pour Rostelecom, la compagnie d’État de télécommunication responsable de Sputnik.ru, de s’approprier 60 millions de dollars. De son côté, le vice-président de Rostelecom Alexeï Bassov affirme que Sputnik.ru ne coûte rien au contribuable et est financé exclusivement par les fonds propres de la compagnie.

Aujourd’hui, après le lancement du test bêta de Sputnik.ru en Russie (le site est inaccessible pour le moment aux adresses IP étrangères), Bassov affichait sa grande satisfaction, déclarant devant les journalistes réunis au Forum International Economique de Saint Pétersbourg que Sputnik.ru sera totalement différent des autres moteurs de recherches. Apparemment, le site utiliserait des « algorithmes mathématiques spéciaux » qui permettent une filtration extrêmement efficace de tout contenu inapproprié ou illicite. « Il est important pour nous, » expliqua Bassov, « qu’en recherchant “écolière”, on trouve des fillettes en robes et tabliers blancs [uniforme traditionnel d’écolière en Russie], et pas autre chose. »

Ces fameux algorithmes semblent ne pas avoir bien compris leur mission. Bassov avait tout juste affirmé la supériorité morale de son site que des bloggers russes postèrent des captures d’écran de recherches effectuées sur Sputnik.ru, montrant en fait une récurrence de résultats plutôt érotiques, voire pornographiques. Cela même en recherchant « écolière », en dépit de la promesse de Bassov. Pire encore pour Rostelecom, il apparait que Yandex filtre nudité et contenus sexuels bien plus efficacement que Sputnik.ru.

Une recherche « écolière » sur Sputnik.ru

Une recherche « écolière » sur Yandex

La prochaine étape pour Sputnik.ru est de s’intégrer au portail commun des services d’État, qui vise à rendre les services publics plus accessibles. Il est également question d’en faire le moteur de recherche par défaut de tous les ordinateurs utilisés par les administrations. La création de ce site s’insère dans une volonté plus large de « souveraineté numérique » russe. Par son nom, « Sputnik », qui signifie satellite en russe, le site fait référence à la plus grande réussite scientifique de l’Union soviétique.

Dans un interview récent sur Forbes Russie, Konstantin Malofeïev, personnalité politique et homme d’affaires de premier plan, discutait de la nécessité d’arracher aux États-Unis le contrôle d’Internet. D’après Malofeïev, qui fut impliqué dans l’établissement de la toute première liste de sites censurés en Russie, l’Amérique doit comprendre qu’Internet ne lui appartient pas. Il établit un parallèle entre l’invention d’Internet, souvent attribuée au département de la défense des États-Unis, et le lancement par l’Union soviétique du satellite « Spoutnik », qui marqua le commencement de l’ère spatiale. « Les Russes ont ouvert les portes de l’espace », clame Malofeïev, « mais il n’y a dans l’espace aucune loi soviétique ou russe imposée aux autres. »

Les patriotes conservateurs russes ont raison : le Spoutnik n’est plus aujourd’hui qu’histoire ancienne et le monopole russe dans l’exploration de l’espace fut de courte durée. Mais maintenant, il y a Sputnik.ru. Et ses écolières.

Les prix de l'immobilier, un choc pour les expatriés à Hong Kong

lundi 26 mai 2014 à 12:40
Hong Kong est l'une des villes plus chères en raison des loyers trop élevés de l'immobilier. Photo de l'utilisateur Flickr Christopher Lance CC: AT-NC-SA

Hong Kong est l'une des villes plus chères en raison des loyers trop élevés de l'immobilier. Photo de l'utilisateur Flickr Christopher Lance CC: AT-NC-SA

Hong Kong apparaît dans plus d'un classement parmi les villes les plus chères du monde pour une raison simple. Les prix de l'immobilier de la métropole sont très élevés, et avec plus de 7 millions de personnes entassées dans 1104 km2, il n'y a tout simplement pas assez de terres pour tout le monde.

Les expatriés affluent vers la ville pour la qualité de vie et les possibilités de travail abondantes, mais beaucoup disent que les loyers dans l'immobilier sont trop chers pour le travailleur moyen.

Bennettleung a diffusé ses griefs contre ​​le coût élevé de la vie sur le forum Asia Xpat :

L'appartement de 300 pieds carrés [28 M2] le moins cher sur l'île de Hong Kong coûte au minimum de 6 000 [774 USD] à 7 000 dollars de Hong-Kong ($HK) [903 USD], soit la moitié de votre salaire. L'alternative, c'est de vivre à côté de drogués et de prostituées dans une sorte de ghetto avec salle de bains commune pour réduire votre coût de la vie à 2 500 K $ [322,4 USD]. Comprenez-le, les loyers sont extrêmement coûteux à HK

Si un travailleur expatrié lambda vit seul à Hong Kong, un simple studio dans le quartier prisé des Mid-Levels avec environ 450 à 600 pieds carrés [41,8 à 55,7 M2], lui coûterait 12 000 à 16 000 dollars de Hong Kong [1548 à 2064 USD] par mois alors qu'un plus grand appartement coûterait environ 20 000 à 45 000 (2 580 à 4 804 USD). Un hébergement à proximité des commerces ou dans les zones haut de gamme peut atteindre 30.000 à 50.000 [3 870 à 6 449 USD]. Pour un couple ou une famille avec des enfants qui ont besoin de plus d'espace, les loyers peuvent même dépasser ces niveaux.

Bien sûr, si un expatrié est prêt à vivre un peu loin des centres d'affaires, tels que la périphérie l'île de Lantau, où il a besoin d'environ 60 minutes en ferry ou en métro pour se rendre à Central District, le loyer peut être réduit de moitié. En effet de nombreux expatriés qui n'ont pas d'indemnité de logement de leur employeur choisissent de vivre sur les îles périphériques et les Nouveaux territoires.

Il y a des aspects positifs à la vie de Hong Kong, comme le faible coût des services publics, comme les téléphones mobiles, Internet et l'électricité ou bien le transport. Par exemple, Axptguy38 a évalué les coûts :

HK a des loyers élevés, oui. Cependant, elle a aussi de très faibles taux d'imposition, des transports en commun pas chers, des vêtements et de la nourriture pas chers.

Comme résultat des efforts du gouvernement pour calmer le marché immobilier, les prix de l'immobilier résidentiel devraient diminuer lentement. En outre, les ensembles résidentiels de grande envergure dans les secteurs lucratifs comme Sham Shui Po et à Ma On Shan sont vendus à un prix réduits pour les résidents locaux, ce qui attirera des investisseurs qui loueront leurs propriétés.

Cependant, la pénurie de logements abordables est devenu un énorme défi pour la communauté locale. Même si on s'attend à une chute des prix de l’immobilier de 10% à 15% en 2015, la classe moyenne locale trouve toujours les prix trop élevés à Hong Kong. Ils ont bondi de 117,2% de 2008 à 2012. Il est inévitable que les expatriés continueront à sentir le coût élevé de la vie dans cette ville.

Hong Kong : Bibliothèques alternatives pour les employées de maison

lundi 26 mai 2014 à 12:29

A Hong-Kong, les bibliothèques publiques étant incapables de répondre aux besoins des employées de maison, ces dernières déployent dans la ville des bibliothèques ambulantes pendant les jours fériés. Tom Grundy décrit l'initiative sur Hong Wrong. Ci-dessous, une vidéo filmée pour Stories Beyond the Borders montrant l'une des bibliothèques ambulantes créée par une employée de maison indonésienne, Lulu.