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Zambie: Le fils du président menace un journaliste, “Nous vous tuerons”

samedi 22 mars 2014 à 16:01

Le mariage de Sata Kazim, le fils du président zambien Michael Sata. Photo de la page Facebook de Zambia Watchdog

Un journaliste qui devait être jugé dans une affaire qui le lie au site Zambia Watchdog, un média électronique d'enquêtes et d'informations actuellement bloqué en Zambie, a été récemment été battu et menacé de mort. Son agresseur présumé ? Le fils du président zambien Michael Sata.

Kazim Sata est venu récemment sous les projecteurs après son mariage, auquel son père n'avait pas assisté en raison d'un voyage hors du pays. Certains médias ont rapporté que le président s'était rendu à une destination inconnue, tandis que d’autres avaient indiqué qu'il s'était rendu à New Delhi pour des raisons médicales. Quelques semaines plus tard, le président Sata est apparu au Zimbabwe voisin assistant au mariage de la fille du président Robert Mugabe, Bona.

Selon Zambian Watchdog, qui a signalé l'incident, Kazim a accosté le journaliste Thomas Zgambo dans le district de  Kabwata à Lusaka, à environ trois kilomètres du palais présidentiel, lui assénant des coups de poing et des injures. Le site a rapporté:

Le fils du président Michael Sata Kazimu a attaqué ce (mercredi) matin le journaliste Thomas Zgambo sans raison apparente.

Kazim qui se trouvait dans sa Mitsubishi Pajero, immatriculée ALB 9252, conduite par un autre, a repéré Zgambo dans un club social à Kabwata. Il est descendu de son véhicule.

Il est allé droit sur Zgambo et l'a bourré de coups de poing sur les côtes tout en criant “iwe [vous] … [épithète supprimé].

L'incident a choqué les gens qui étaient dans le club de Kabwata où Zgambo s'était arrêté pour rencontrer des amis.

Zgambo aurait dit :

Je vais écrire à son père. Kazim est complètement stupide. Comment peut-il se mettre à traiter les gens comme ça ? Quoi qu'il arrive, son père ne gouvernera que pour un maximum de dix ans, ensuite ça va changer.

Katuba old boys (Katuba vieux garçons), un lecteur qui a commenté l'événement, a rappelé comment l'un des enfants de l'ancien président Frederick Chiluba avait l'habitude de harceler les gens ordinaires. Il a écrit [les commentaires n'ont pas de permalien] : 

Le soi-disant fils du président va seulement embarrasser son père, et il devrait se rappeler la façon dont Castro a été traité après que son père a quitté la présidence. Le gars a été chassé et battu chaque fois qu'il essayait de se déplacer. Il devrait se rappeler que le temps viendra où il n'y aura pas de gardes du corps ni de Pajeros à conduire. C'est triste pour les Africains

Zgambo fait partie des nombreux journalistes qui ont été arrêtés ces derniers mois pour des liens présumés avec le site Zambia Watchdog. Le journaliste indépendant Wilson Pondamali qui a été arrêté en même temps que Zgambo et l'ancien professeur de journalisme Clayson Hamasaka, ont depuis été acquittés.

Joyeux Norouz ! Le Tadjikistan fête l'arrivée du printemps

samedi 22 mars 2014 à 15:53

Les 20 et 21 mars, les habitants du Tadjikistan célèbrent Norouz [en français]. Cette fête très ancienne qui marque le début du printemps est mieux connue sous le nom de “Nouvel an perse”. 

Icekandar souhaite un joyeux Norouz [en russe] à tous les lecteurs de son blog :

Вот и наступил Навруз – самый светлый, самый замечательный праздник! Этот праздник отличается от остальных. Он очень много значит для нашей страны и нашего народа. Навруз – как мост, который соединяет современный Таджикистан с нашими предками и их культурой.

Навруз – праздник весеннего очищения. Очистите свои мысли, друзья, и станьте этой весной хоть немного добрее.

Поздравляю вас с Наврузом!

Voilà Norouz, la plus gaie et la plus belle des fêtes ! Elle n'a rien à voir avec les autres. Cette date signifie énormément pour notre pays et notre peuple. Norouz est comme un pont qui relie le Tadjikistan d'aujourd'hui à nos ancêtres et à leur culture.

Norouz est la fête du renouveau printanier. Dépoussiérez vos idées, mes amis, et devenez ce printemps un petit peu meilleurs.

Joyeux Norouz !

Le portail ozodagon.tj a mis en ligne [en tadjik] quelques vidéos qui montrent comment l'événement est célébré à Douchanbé, la capitale du Tadjikistan.

Y a-t-il quelque chose de plus public que Twitter ?

samedi 22 mars 2014 à 15:48
Squawking Twitter birds

Un homme effrayé essaie de se protéger des oiseaux de Twitter qui poussent des cris stridents. Par Pete Simon sur Flickr (CC BY 2.0)

Quel est l'implication éthique de la publication d'un tweet sans permission ? Avec des millions d'utilisateurs, tout ce que nous disons sur Twitter est-il vraiment public ? Voici des questions posées à la suite d'une controverse soulevée par BuzzFeed, qui a reproduit une discussion apparue sur Twitter le 12 mars 2014. Une utilisatrice de Twitter, @SteenFox, qui a survécu une agression sexuelle, y avait demandé aux femmes dans une situation similaire de dire ce qu'elles portaient quand elles avaient été agressées. Bien que les femmes aient permis à @SteenFox (et plus tard, au reporter Buzzfeed aussi) de reproduire leurs tweets, certaines étaient quand même contrariées que Buzzfeed l'ait fait. Cela a suscité un débat sur l'éthique des publications à large audience qui médiatisent davantage les tweets.

S'il est vrai que Twitter est public, avec plus de 400 millions de tweets envoyés tous les jours, la plupart des utilisateurs ne s'attendent pas à ce que leurs tweets se retrouvent sur la première page d'un journal. Et pourtant, des publications font de plus en plus souvent appel à des utilisateurs de Twitter comme sources d'information et à des tweets comme contenu.

Quand le sujet est une insurrection, si un manifestant égyptien ou turc ne s'attend pas à ce que ses tweets apparaissent dans le New York Times, les tweets envoyés du parc Gezi ou de la place Tahrir sont souvent destinés à la consommation publique, même étrangère. Une discussion sur une agression sexuelle est sans doute plus personnelle.

En réponse à la controverse, Gawker (qui utilise régulièrement des tweets dans ses reportages) a publié un article écrit par Hamilton Nolan, soutenant que Twitter est public. Nolan écrit :

 Puisque Twitter est public et publié sur Internet, il se peut que quelqu'un cite dans un article une chose que vous avez dite sur Twitter. C'est quelque chose vous acceptez implicitement en publiant quelque chose sur Twitter, qui est public. C'est bien dans les limites des droits d'un « journaliste », ainsi que de chacun qui clique sur le bouton “Retweet” pour rééditer quelque chose que vous avez publié sur Twitter. Le seul fait que vous souhaitez qu'une personne ne cite pas quelque chose que vous avez dit en public, ne signifie pas que cette personne n'a pas le droit de citer quelque chose que vous avez dit en public. Lorsque nous choisissons de dire une chose en public, nous choisissons de la diffuser dans le monde…

 Certains ont exprimé leur désaccord avec l'argument dichotomique de Nolan. Anil Dash, un blogueur et leader d'opinion, a écrit :

Des milliards de gens savent qu'être « visible sur Internet » n'est pas toujours égal à « Je veux que ceci soit publié dans les médias avec des annonces publicitaires autour ». Respectez cela.

Souvent, on sert le bien public en publiant des choses que d'autres ne veulent pas partager. Parfois, on le sert en s'en abstenant.

La journaliste Jenna Wortham a noté que Twitter était souvent employé différemment de ce à quoi il avait été destiné :

J'y pense : Il semble que certains aient co-opté Twitter pour servir leurs besoins, sans tenir compte de l'intention ou de la conception originales (1)

 Et des attentes/désirs pour des gradients de visibilité publique ont dépassé les capacités/désirs de Twitter d'y pourvoir. (2)

Le journaliste Alex Howard a soutenu que c'était une question de déontologie journalistique :

Les journalistes doivent considérer l'éthique et l'impact de rendre publics les tweets obscurs, tout comme ils le font pour les photos d'identité judiciaire

Parce qu'on est capable de briser l'obscurité, est-ce une raison de le faire ? Doit-on médiatiser un contenu pour la seule raison qu'on en est capable ?

Jamie Nesbitt Golden, le blogueur de ‘hoodfeminism’ a soutenu de même qu'il s'agissait moins de Twitter que de l'éthique des journalistes :

 Mais le vrai problème ne tient pas tant au fait que Twitter est un espace public. Le problème est le manque total d'empathie, de sensibilité et de rigueur quand il s'agit de couvrir des histoires comme celle-ci, ainsi que les réactions désinvoltes et déplacées des médias après les répercussions inévitables. La volonté de Testa d'être le premier à révéler l'histoire a aliéné un certain nombre de gens et fait un tort irréversible non seulement à la marque Buzzfeed, mais aussi à la confiance du public. Certains se sont dits soulagés de ne pas avoir partagé leurs histoires de survivantes par peur de recevoir des messages insultants. Testa n'a pas pris en compte la sécurité ou le confort de Steen, en l'exposant potentiellement à des provocateurs et d'autres personnages peu recommandables.

En réponse à mes propres commentaires, Sarah Kendzior a soutenu de même :

Jillian C. York : Je saisis pourquoi on trouve l'article de @hamiltonnolan insensible, mais il est aussi vrai
Sarah Kendzior : Une grande partie de l'objection à l'article de Buzzfeed n'est pas ‘le privé vs. le public', mais ‘la rigueur vs. la paresse'. Un mauvais « reportage » sur un sujet traumatisant.

Le débat est important et sérieux à la fois. Puisque Twitter et les médias sociaux en général deviennent de plus en plus populaires à l'échelle mondiale, les journalistes devront plus réfléchir à la façon dont ils emploient ces médias dans leurs reportages. Alors qu'il peut parfois sembler justifié ou dans l'intérêt public d'amplifier un tweet (pensez à l'affaire Justine Sacco), dans beaucoup d'autres cas, il vaut la peine au moins de se demander : « Est-ce que je fais du mal en amplifiant ce contenu ? »

Venezuela : Un dialogue entre le chanteur Rubén Blades et le président Maduro

samedi 22 mars 2014 à 14:58
Rubén Blades. Photo par Jaris Savoglou sur Flickr, sous licence Creative Commons (CC BY-NC-ND 2.0)

Rubén Blades. Photo par Jaris Savoglou sur Flickr, sous licence Creative Commons (CC BY-NC-ND 2.0)

Hugo Chávez avait de bonne relations avec différents artistes latino-américains, surtout ceux qui s'identifiaient comme progressistes, mais il semblerait que Nicolás Maduro ait des réserves à ce sujet, surtout dans le contexte des manifestations actuelles. Le populaire auteur-compositeur-interprète panaméen Rubén Blades a exprimé son soutien à Hugo Chávez [espagnol, comme les liens suivants] à plus d'une occasion mais a récemment mis en ligne sur son site internet un billet controversé intitulé simplement « Venezuela ». En voici un extrait :

El país está tristemente polarizado y por eso hoy Venezuela duele. La aparente ausencia de una solución se debe a la falta de un liderazgo que establezca un propósito de lucha que unifique al país, en lugar de dividirlo. Si estás a favor de la oposición, eres un burgués parásito, agente de la CIA, vendido al Imperio. Si favoreces al gobierno eres un comunista, maleante, vendido a Cuba y a los Castro. Ninguna de estas definiciones habla de Venezuela y de su necesidad. Solo pintan el odio y la expectativa personalista de quien esgrime el argumento, impidiendo la posibilidad de un diálogo inteligente y patriótico.

Le pays est tristement polarisé, c'est pour cette raison qu'aujourd'hui le Venezuela souffre. L'absence apparente de solution est due à un gouvernement qui manque de propositions de lutte fédératrice pour le pays et ne fait que le diviser. Celui qui soutien l'opposition est un parasite capitaliste, un agent de la CIA, un vendu à la cause de l'empire. Celui qui soutient le gouvernement est un communiste, un mécréant, un vendu à la cause de Cuba et des castristes. Aucune de ces définitions ne parle du Venezuela ou de ses besoins. Elles ne font que dévoiler la haine et les aspirations égocentriques de ceux qui en font leurs arguments, entravant ainsi les possibilités d'initier un dialogue intelligent et patriotique.

 Il s'adresse ensuite aux étudiants vénézuéliens :

Ojalá que logren sentar las bases para la discusión del país que puede ser, y no el que hoy pretenden forzar dos bandos en conflicto de intereses. Que no les obliguen a escoger entre alternativas como el cáncer o el ataque al corazón. Que los estudiantes del país, desde El Guajiro hasta Cumaná, planteen su agenda de vida y se la presenten a los dos grupos que hoy se debaten en pugna por el Poder. Díganles cuál es el país que quieren, y aclaren que no aceptarán como únicas alternativas, las propuestas por los dos bandos en disputa.

Espérons que vous arriverez à établir les fondations d'une discussion sur le devenir du pays et non sur ce que deux factions en conflit d'intérêt prétendent vous imposer aujourd'hui. Qu'ils ne vous obligent pas à choisir entre le cancer et la crise cardiaque. Que les étudiants du pays, depuis El Guajiro jusqu'à Cumaná, proposent leur programme de vie et le présentent aux deux groupes qui débattent et luttent aujourd'hui pour le pouvoir. Montrez-leur quel est le pays que vous voulez, et qu'il soit clair que vous n'accepterez pas comme seules alternatives les propositions des deux factions rivales.

Comme il était à prévoir, le président vénézuélien Nicolás Maduro n'a pas tardé à faire entendre sa réponse lors d'une émission de télévision :

Quelques extraits de la réponse du président :

Hoy escribió un artículo influido en lo que ve en Univisión, TeleMundo y CNN, él cree el cuento de esas televisoras. Ruben yo te invito a que vengas a Venezuela, en privado si quieres, para que converses con nuestro pueblo [...] pero no creas que se va a dar ese proceso que tú recomiendas aquí y que estos grupos fascistas que salen y que presentan Univisión, TeleMundo y CNN como unos corderitos, son la alternativa para nuestro país [...] A esta revolución tu más bien deberías incorporarte, porque esta revolución se hizo con tu canto, de rebeldía contra el imperio, contra el tiburón que anda por ahí por las costas del Caribe venezolano [...] En esta oportunidad te salió mal la letra

Aujourd'hui [Rubén Blades] a écrit un article influencé par ce qu'il a pu voir sur Univisión, TeleMundo et CNN, il croit aux histoires racontées par ces chaînes de télévision. Ruben, je t'invite à venir au Venezuela, en privé si tu le souhaites, afin que tu puisses parler avec notre peuple [...] mais ne pense pas que les actions que tu recommandes puissent avoir lieu et que les groupes fascistes dans la rue représentés par Univisión, TeleMundo et CNN soient la seule alternative pour notre pays [...] Tu devrais plutôt te joindre à cette révolution, parce que cette révolution est née de tes chansons, de la rébellion contre l'empire, contre les requins qui rôdent au large des côtes caribéennes du Venezuela [...] En cette occasion tu as mal trouvé tes mots.

Mais l'échange ne s'est pas arrêté là. Rubén Blades s'est senti obligé de répondre au président Maduro après avoir été cité directement dans son discours, dans sa réponse il écrit :

Creo que su gobierno, Presidente Maduro, no posee la mayoría representativa que justifique lo que le está haciendo al país. Por otro lado, la oposición, mezcla de lo que existió en el pasado político de Venezuela y de lo nuevo que hoy lucha por hacerse respetar y considerar, no está formada por cuatro gatos fascistas, como se pretende hacer ver. Es una vital cantidad de personas.  [...]

La Venezuela de hoy no es la Nación que todos sus habitantes desean, es una versión de país a la que sólo parece apoyar el 50% de la población, tomando en cuenta el total de los votos emitidos en las elecciones del 2013. Esa realidad determina la necesidad de considerar una modificación del rumbo presente, en busca de un balance que permita el desarrollo del argumento nacional en sus propios términos, más realista y menos agresivo; una Venezuela en la que no sean necesarios los gritos de “Patria o Muerte”, entre hermanos.

Je crois que votre gouvernement, président Maduro, ne possède pas la majorité représentative qui justifierait ce que vous infligez au pays. D'un autre côté, l'opposition, un mélange entre ce qui existait au Venezuela par le passé et quelque chose de nouveau, se bat aujourd'hui pour être respectée et prise en compte. Il ne s'agit pas juste de quelques minables fascistes, comme vous aimeriez nous le faire croire. Mais d'un nombre important de personnes. [...]

Le Venezuela d'aujourd'hui n'est pas la nation que tous ses habitants désirent. C'est une version du pays que seuls 50% de la population semble soutenir, basée sur le nombre de bulletins déposés dans les urnes des élections de 2013. Cette réalité détermine le besoin de changer de voie, en quête d'un équilibre qui permettrait que le débat national se développe selon ses propres modalités, de manière plus réaliste et moins agressive ; un Venezuela où il ne serait pas nécessaire que des frères scandent des slogans tels que « la mère patrie ou la mort ».

Blades continue :

[E]n las presentes circunstancias, no resulta apropiado que su gobierno imponga sus deseos, o desconozca, o pretenda ignorar la validez de los argumentos planteados por sus críticos venezolanos. No creo que es a través de la represión, la censura, o el recurso demagógico que se produce la respuesta racional a una condición objetiva inobjetable. Tal actitud solo provocaría más violencia, que generaría la posibilidad de una ingobernabilidad, un vacío político que podría ser llenado con un golpe militar, la única institución con la capacidad de organización y poder coercitivo para enfrentar el caos institucional y civil resultantes.

Dans les circonstances actuelles, il est inapproprié de la part de votre gouvernement de nous imposer ses désirs, qu'il n'en soit pas conscient ou qu'il prétende ignorer la validité des arguments avancés par les critiques vénézuéliens. Je ne crois pas que ce soit au travers de la répression, de la censure ou de la démagogie qu'une réponse rationnelle à une situation objective incontestable puisse émerger. Une telle approche provoquerait plus de violence et générerait une situation ingouvernable qui laisserait un vide politique qui pourrait être comblé par un coup d'état militaire, la seule institution dotée de la capacité d'organisation et du pouvoir coercitif pour faire face au chaos civil et institutionnel.

Les lettres et réponses de Blades et Maduro ont suscité une frénésie de commentaires et de réactions sur le web hispanophone. Des auteurs de tous horizons politiques se sont exprimés sur les réseaux sociaux, dans les commentaires de blogs et sur divers sites internets où cet échange a pu être partagé.

La réflexion de Rubén Blades sur ce qu'il se passe au Venezuela est excellente.

Jouant la note médiatique contre le Venezuela, Calle 13, Rihanna, Arjona, Blades se sont tous exprimés. Qui détonnera encore plus de la réalité ?

#Blades : J'ai davantage confiance en les arguments des étudiants qu'en ceux du gouvernement et de l'opposition.

La lettre de RUBÉN BLADES qui a tant dérangé l'homme qui commet des CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ EN ARMANT DES GROUPES D'EXTERMINATION NMADURO.

On a aussi pu voir d'autres réponses, soutenant le gouvernement pour la plupart.

Réponse de @delsasolorzano à @rubenblades au sujet de sa lettre au Venezuela.

Maduro à Blades: au Venezuela, c'est Pablo Pueblo [le peuple, également le titre d'une chanson de Rubén Blades] qui gouverne.

Nous menons des révolutions tous les jours avec beaucoup d'interruptions – Silvio Rodríguez à Rubén Blades

Le dernier épisode de la série est une réponse de Maduro à Blades. M. Maduro a déclaré lors d'une apparition télévisée qu'il a écrivait une lettre privée à Blades. Dans la même vidéo, il invite les artistes qui commentent la situation au Venezuela à visiter le pays et à venir en parler sur place.

Le quotidien des immigrants sub-sahariens à Prague

vendredi 21 mars 2014 à 15:56

La blogueuse tchadienne Réndodjo Em-A Moundona décrit la vie des africains sur rendodjo.mondoblog.org:

Une petite discussion avec ces Africains suffit pour se rendre à l´évidence que la communauté n´est ni menacée, ni totalement intégrée. Comme fille africaine, il est quasi impossible de trouver un travail conséquent sauf si, on veut travailler comme « réceptionniste »dans un bureau. Le ton tiré sur le mot réceptionniste peut faire naître des idées, mais qu´importe pour elles. Elles assurent leurs 1 000 euros la fin du mois. En général, les Tchèques sont un peuple renfermé, ils sont cependant gentils et tolérants. «Il n’y a absolument aucun problème à être noir à Prague, personne ne vous fera de remarque, ce serait un comble!» garantit un des matelots originaire de la Côte d´Ivoire. Mais cette tolérance n´est pas non plus le gage d´une acceptation totale.