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En Macédoine, la grève de la faim d'un militant des droits humains pour les migrants

mardi 16 juin 2015 à 20:01

La crise migratoire actuelle affecte aussi les pays du sud-est de l'Europe, où surgissent chaque jour de nouvelles difficultés. Réagissant au traitement inhumain des migrants qui traversent la République de Macédoine, le militant célèbre des droits de l'homme Suad Missini a commencé une grève de la faim devant le Parlement à Skopje, immédiatement après avoir publié dimanche 14 juin ses trois exigences dans un billet Facebook qui a engrangé près de 300 “j'aime” et plus de 90 partages dans sa seule première journée.

Je viens de commencer une grève de la faim.
Devant le Parlement.

Je réclame urgemment et immédiatement :

  1. L'adoption urgente d'une réforme de la loi sur l'asile, qui permette en toute sécurité le transit ou le séjour temporaire des réfugiés traversant par le territoire macédonien, ainsi que l'utilisation gratuite de tous les moyens de transports publiquement disponibles.
  2. Des mesures concrètes et annoncées publiquement par le Ministère de l'Intérieur en vue de sauvegarder la vie, la sécurité et les possessions des réfugiés traversant la Macédoine.
  3. La libération immédiate de tous les réfugiés et migrants détenus dans le centre de Gazi Baba et la fermeture immédiate de celui-ci.

La grève de la faim ne prendra fin qu'avec la satisfaction de ces demandes.

Suad Missini

Des milliers de réfugiés de Syrie, Afghanistan, Somalie, du Nigeria et d'autres zones de guerre traversent la Macédoine, en provenance de Grèce et vers la Serbie, pour essayer d'atteindre l'Allemagne ou d'autres pays riches de l'UE. D'abord en marchant le long des rails de chemin de fer, au prix d'horribles “accidents.” Puis les migrants ont acheté des vélos, à des prix exagérés dit-on, dans les petites villes du sud macédonien, et roulent sur la grande route. Beaucoup tombent aux mains de réseaux de traite humaine et de gangs de détrousseurs. Certains des réfugiés sont gardés comme “témoins” dans le Centre d'accueils pour étrangers “Gazi Baba” à Skopje dans des conditions que le médiateur macédonien Idzhet Memeti a décrites comme “inhumaines, insalubres et indignes”.

Le gouvernement doit discuter des amendements à la loi d'asile le 16 juin.

Pourquoi les Caraïbes sont-elles fascinées par les lézards ?

mardi 16 juin 2015 à 18:49

 

Les petites créatures que sont les lézards ont des significations différentes suivant les cultures. Les Romains croyaient que  le lézard symbolisait la mort et la résurrection car il dormait durant l'hiver et renaissait au printemps. Pour les Grecs et les Égyptiens, le lézard  représentait la sagesse divine et la chance.

Dans les pays de la Caraïbe, les lézards ont une signification symbolique bien particulière. La blogueuse jamaïcaine  Nadine Tomlinson analyse comment l'image du lézard se manifeste dans le folklore local et les contes des vieilles femmes: En Jamaïque les anciens disent: “Si un lézard saute sur une femme cela veut dire qu'elle est enceinte ou le sera bientôt” ou bien: “Si vous rêvez de lézards, c'est que vous avez un ennemi“.

Nadine fait le lien entre cette fascination pour le lézard et l'héritage africain de cette région du monde, en rappelant que sur tout le continent africain le symbole du lézard est récurrent dans la culture populaire. Elle donne en exemple les gravures d'un lézard sur les portes en Afrique de l'Ouest, ajoutant que pour certaines tribus il symbolise la tranquillité du foyer, et qu'au Cameroun, il symbolise la fertilité.

 Il est intéressant de constater qu'un des groupes les plus renommés de chanteur de calypsos The Mighty Sparrow ( Le  puissant moineau) a dans son répertoire une chanson populaire dont le titre est “The Lizard”, qui surfe avec humour sur le thème de la sexualité :

Elle est en classe, un lézard dans son verre
Le lézard échappe à Ruth et court vers le pied de la maîtresse
Oh, mon Dieu ! L'enfant a peur, se demande ce qui va arriver,
Mais la maîtresse éclate de rire ‘kee kee kee’, en regardant tout le monde.

Le lézard court vers son pied et disparaît…
Tout le monde le cherche partout
Où est mon lézard Madame Mildred?
Sous ses vêtements, se reposant.
A la voir gaie et joyeuse, on jurerait qu'il la chatouille !

Alors que Nadine Tomlinson comme la plupart des habitants des Caraïbes, considère le lézard en général comme un don de la nature et ressent une certain affinité pour eux, elle cite deux exceptions à la règle : le gecko ou lézard croassant jamaïcain, et le lézard rouge (ameiva fuscata)  qui tous deux lui font peur.

Habituellement le premier est plutôt clair, bien qu'il m'est arrivé d'en voir avec des nuances sombres et parfois avec des taches noires. Alors oui, ils croassent, ils m'ont empêché de dormir certaines nuits, et ils peuvent être effrontés […] Une fois, il y en a un qui est tombé du plafond, il est presque tombé sur ma tête. Je ne veux même pas imaginer qu'il l'ai fait, seulement penser qu'il se colle à mes cheveux, le bruit de son “plop” gluant sur le sol était suffisant pour me faire hurler. Le deuxième, vous auriez du mal à le trouver sur un arbre, il est pourtant grand et long, avec une queue énorme et il ondule. Il est rapide, il y en a un qui m'a attaqué quand j'étais petite fille et depuis je suis persuadée qu'ils mordent […]

Je me demande ce que les anciens peuvent raconter sur ces deux-là.

Géorgie – Occident, début de désamour

lundi 15 juin 2015 à 20:00
Arial View of Tbilisi

Vue aérienne de Tbilissi, capitale de la Géorgie. Photo Matt Bateman, licence CC BY 2.0.

L'écrivain américain Robert Penn Warren a cette vision de l'histoire dans son chef d'oeuvre Les Fous du Roi :

Car l'Ouest, c'est là où nous voulons tous aller un jour. C'est là que vous allez quand la terre s'épuise et que les vieux pins jaunes empiètent… c'est là que vous allez quand on vous dit que vous êtes une bulle sur la marée de l'empire. C'est là que vous allez quand vous apprenez dans Les Joyeux Compères qu'on y trouve de l'or … Ou vous y allez, un point c'est tout.

Le romancier n'est jamais allé en Géorgie et ne prétendait pas connaître l'âme géorgienne, mais son message se voulait universel : quand l'humanité est devant un choix, elle choisit l’Ouest.

Pour la Géorgie, ce choix de l'Occident paraît bien ancré. Le gouvernement du pays est fermement engagé dans une candidature à l'UE et à l'OTAN, malgré la restauration partielle par la coalition du Rêve Géorgien au pouvoir, des liens avec la Russie et le limogeage l'an dernier du ministre de la Défense pro-occidental Irakli Alassania.

Les sondages montrent que la société penche avec constance et massivement pour des liens plus étroits avec l'Ouest. “En Géorgie nous avons toujours des espoirs et attitudes marquées en faveur de l'intégration dans l'UE”, a indiqué Malkhaz Saldadze, coordinateur de programme au bureau de Tbilissi de la Fondation Heinrich Boell.

Certes, la Géorgie continue sa course vers l'ouest. Mais de plus en plus de gens doutent qu'il y ait vraiment de l'or dans les collines de l'Ouest. Malgré tous les efforts du pays pour prouver son engagement envers la cause euro-atlantique, les résultats concrets tardent.

L'accord d'association avec l'UE n'a rien fait pour soulager les derniers maux économiques de la Géorgie, et l'UE n'a donné aucun signe clair que la Géorgie aurait vocation à en devenir membre.

Selon un analyste dans la fonction publique géorgienne, qui a répondu à Global Voices sous condition d'anonymat, l'opinion se lasse de la tiédeur de l'Occident et a besoin d'assurances : “Ils [l'UE] créent du sentiment anti-européen à force de ne pas donner de signal clair”.

Et malgré le ferme engagement du pays aux côtés de l'OTAN — 29 soldats géorgiens ont été tués au combat en Afghanistan, par exemple — l'adhésion n'a pas avancé depuis quelques années. La déception sur le rythme de l'intégration euro-atlantique est palpable dans les cercles officiels comme sur le terrain.

Lassitude envers l'Occident dans les sondages

Un récent sondage publié par l'Institut National Démocratique (IND) a trouvé que 26 % des adultes du pays approuvaient l'affirmation que “la Géorgie gagnera à l'abandon de l'intégration euro-atlantique au profit de meilleures relations avec la Russie”. En août 2014, ils étaient seulement 19 % de cet avis.

La même étude a établi que 20 % des Géorgiens désapprouvent l'objectif du gouvernement d'adhérer à l'OTAN, presque le double de cette même réponse en 2012.

Quant à l'intégration dans l'UE, la société géorgienne y reste très majoritairement favorable. L'étude de l'IND a trouvé 68 % de personnes se prononçant pour une adhésion de la Géorgie à l'UE. Un chiffre toutefois inférieur aux 78 % qui exprimaient leur soutien en août 2014.

Très inquiétant pour les observateurs occidentaux, 31 % des personnes interrogées dans ce sondage approuveraient l'adhésion du pays à l'Union Eurasienne dirigée par Moscou. Ce qui fait tiquer beaucoup d'autres, au vu de la guerre russo-géorgienne de 2008 et l'appui constant du Kremlin aux régimes séparatistes en Abkhazie et en Ossétie du Sud, deux régions reconnues par la majorité de la communauté internationale comme partie intégrante du territoire géorgien.

Beaucoup accusent ce qu'ils perçoivent comme un manque de volonté politique de la part des alliés occidentaux de la Géorgie face au dépérissement de l'intérêt public pour le projet euro-atlantique.

La quête de l'adhésion pleine et entière à l'OTAN semble plus chimérique que jamais ; le pays n'a toujours pas produit de plan d'action pour l'adhésion, et le 2 mars, le président français François Hollande déclarait que “la position de la France est pour le moment de refuser toute nouvelle adhésion”.

Le président géorgien Gueorgui Margvelachvili a exprimé la frustration populaire le 19 mai quand il a fustigé le piétinement sur le front européen : “Le message de base, c'est que les Européens ne se soucient pas de vous, vous êtes abandonnés, vous n'avez pas le choix et le choix européen est voué à l'échec”.

Georgian Prime Minister Irakli Garibashvili speaks at the Riga Summit. Image by Georgia Today, used with permission.

Le premier ministre géorgien Irakli Garibashvili s'adresse au Sommet de Riga Summit. Photo Georgia Today, utilisée avec autorisation.

L'exemption de visa pour les Géorgiens n'est plus à l'ordre du jour de l'UE

Les 21-22 mai avait lieu le sommet annuel du Partenariat Oriental, un rendez-vous important pour les relations de l'UE avec la Géorgie, l'Ukraine, le Belarus, la Moldavie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Cette année, il s'est déroulé à Riga, en Lettonie.

Les dirigeants et l'opinion de Géorgie ont exprimé leur optimisme que le sommet leur permettrait de décrocher la carrote la plus alléchante brandie jusqu'à présent par l'UE : une exemption de visa pour les ressortissants géorgiens se rendant dans les pays membres de l'UE.

Le 5 mai, le président, le premier ministre et le président du Parlement ont adressé une lettre conjointe au président du Conseil Européen Donald Tusk implorant l'UE d'accorder la libéralisation des visas.

Hélas, la délégation géorgienne à Riga est rentrée les mains vides. La libéralisation des visas n'a pas été offerte, et la Déclaration commune du Partenariat Oriental n'a donné que peu de réconfort aux optimistes géorgiens.

“L'UE a fait une déclaration sur le Sommet de Riga [préalablement au Sommet lui-même], rien n'a donc été dit d'une libéralisation lors du Sommet”, veut croire M. Saldadze de la Fondation Boell.

Mais Micha Chavtvaladze, un politologue de l'Université d'Etat de Tbilissi, appelle à la patience. “Certes il y avait des attentes. Mais les signaux se sont affaiblis, graduellement”, a-t-il expliqué à Global Voices. “Certains documents émis par le Conseil Européen indiquaient que nous ne sommes pas encore tout à fait prêts [pour nous déplacer sans visa]. Je pense que nous y serons bientôt. J'ai toujours bon espoir”.

La “flottille internationale de la Liberté III” en route pour Gaza

lundi 15 juin 2015 à 15:20
Départ du navire Marianne de Göteborg. (Crédit photo: Ship to Gaza)

Départ du navire Marianne de Göteborg. (Crédit photo: Ship to Gaza)

Le bateau Marianne de Göteborg, acquis conjointement par Ship to Gaza (bateau pour Gaza) Suède et Ship to Gaza (Bateau pour Gaza) Norvège, a quitté son port d'attache en Suède le 10 mai : il est le premier de trois navires à partir pour tenter de briser le blocus de Gaza imposé par Israël. Dans un communiqué de presse publié le 10 mai, le groupe Marianne de Göteborg a déclaré qu'il “se joindrait à d'autres navires pour former la “Flottille de la Liberté III “, une action pacifique et non-violente pour briser le blocus illégal et inhumain de la bande de Gaza.”

La “Flottille de la Liberté III a atteint la mer Méditerranée aujourd'hui, avec au programme des conférences au Portugal et en Espagne pour les prochains jours. Participent également à la campagne Flottille de la Coalition pour la Liberté : Canadian Boat to Gaza (Bateau canadien pour Gaza), Greece Ship to Gaza (Bateau grec pour Gaza), Freedom Flotilla Italia [it] (Flottille de la liberté Italie), South Africa Palestine Solidarity Alliance, (Alliance pour la solidarité avec la Palestine d'Afrique du sud) Spain Rumbo a Gaza [es] et la Turkey's Humanitarian Relief Foundation (Fondation pour le secours humanitaire (IHH).

Israël maintient fermé le port de Gaza, principal point de connexion avec le monde

Dans leur plus récente mise à jour  vidéo, depuis Lisbonne, au Portugal, la Flottille de la Coalition pour la Liberté a rappelé le contexte historique derrière leur cause :

Je voudrais donner un bref historique de l'action internationale du mouvement suédois de solidarité Swedish International Solidarity [fr]. Il a effectivement commencé ici [Lisbonne] pendant la guerre contre les fascistes. Cinq cents suédois s'étaient portés volontaires dans les Brigades internationales pour lutter contre Franco. La plupart d'entre eux, 350 de ces combattants, étaient marins. Et comme marin suédois, je suis fier de porter cet héritage.

D'autres membres ont donné leur avis sur la situation actuelle dans la bande de Gaza et exprimé leur espoir de briser le siège.

- Les gens se souviennent de Gaza seulement quand il y a une guerre. Et lorsque la guerre se termine tout le monde me demande et dit “bravo, la guerre est terminée, vous êtes en paix. Mais il n'y a pas de paix lorsque la guerre se termine. C'est alors que la vraie guerre commence.

- Nous demandons: Pourquoi personne ne se soucie des pêcheurs de Gaza? Ils se font tirer dessus, ils sont sérieusement maltraités et parfois tués.

- Si nous réussissons à briser le siège de Gaza, je pense qu'il sera possible de tout faire.

- Il est évident qu'Israël va utiliser toute sa force pour empêcher le bateau d'entrer.

- On ne va pas donner notre bateau aux Israéliens. Nous n'allons pas abandonner notre bateau aux soldats dans les eaux internationales. C'est mon droit. En fait, j'ai un droit absolu de défendre mon bateau, mais nous allons le faire d'une manière non-violente.

- C'était une excellente nouvelle pour nous que d'apprendre que le “Marianne” arrivait sur la côte portugaise et les militants allaient apporter notre message de solidarité et d'amitié à tous les Portugais. Le Marianne brise les vagues tandis que nous, au Portugal, nous menons le débat dans les assemblées, les écoles, les lieux de travail et les rues, pour sensibiliser le public à ce qui se passe en Palestine.

Gaza Ark Exhibition 2015 Poster

Affiche de l’Exposition Gaza Ark 2015 Poster

De nombreuses activités sont prévues dans la bande de Gaza en prévision de l'arrivée de la flottille de la liberté, comme la “Gaza Ark Exhibition“, une exposition de produits palestiniens dans l'espoir qu'ils puissent être exportés par la Flottille de la Liberté III. Dans une déclaration officielle, en date du 5 juin, ils ont expliqué:

Lorsque l’Arche de Gaza a été détruite [fr] lors de l'attaque de l'an dernier sur la bande de Gaza par Israël, nous avons tous perdu un bateau destiné à briser le blocus “de l'intérieur”. Mais notre but d'aider à construire une économie palestinienne souveraine fondée sur la liberté de mouvement n'a pas changé. Les produits palestiniens de Gaza et de la Cisjordanie devraient être exportés non seulement comme un stimulus symbolique à l'économie, mais aussi pour montrer au monde le travail industrieux des artisans et des agriculteurs palestiniens qui continuent à lutter contre les forces écrasantes de l'occupation, l'étranglement économique et la guerre .

Sameera Qarmout, de l'une des organisations de producteurs représentées à l'exposition, a exprimé son espoir qu'elle serait en mesure de vendre ses biens cette fois-ci:

Avant l'attaque, nous avions l'espoir que nos broderies seraient exportés à bord de l'Arche de Gaza. La venue de la Flottille de la Liberté III nous a donné une lueur d'espoir que nos produits seront toujours disponibles sur les marchés mondiaux.

L'exposition comprend des biens de producteurs palestiniens dans la bande de Gaza ainsi que ceux de  Cisjordanie qui ont réussi à atteindre Gaza en dépit des restrictions imposées par l'occupant israélien: broderies, sculptures sur bois et huile d'olive.

Il y a eu plusieurs tentatives pour briser le siège de Gaza entre 2008 et 2010 et les bateaux ont eu attiré des participants comme la prix Nobel de la paix 1976 Mairead Corrigan [fr], le membre du Conseil législatif palestinien Mustafa Barghouti [fr], la militante de la paix Caoimhe Butterly [fr], la membre du Congrès américain Cynthia McKinney [fr], l'écrivaine Alice Walker [fr], la rescapée de l'Holocauste Hedy Epstein [fr] ainsi que des journalistes et des médecins et plusieurs députés européens provenant d'une variété de partis politiques.

Cette nouvelle tentative va marquer les cinq ans depuis le raid meurtrier d'Israël sur le Mavi Marmara en 2010 [fr]. Le raid avait entraîné la mort de neuf des militants du Mouvement Gaza libre et de la Fondation turque des droits de l'homme et des libertés et de secours humanitaire (IHH) [fr]. Certains des participants de l'actuelle flottille, tels que Kevin Knish, étaient sur le Mavi Marmara.

Israël doit être jugé pour crimes contre l'humanité. Nous allons continuer à naviguer jusqu'à ce qu'il en soit ainsi.

La Coalition nous renseigne régulièrement sur ses déplacements à travers son compte Twitter et sa page Facebook ainsi que sur son site officiel. Vous pouvez également suivre nos mises à jour sur le site Global Voices Checkdesk.

Des femmes aux seins nus sauveront-elles le tourisme au Kenya?

dimanche 14 juin 2015 à 22:46

Se balader seins nus : s’agit-il d’une stratégie efficace pour relancer le tourisme au Kenya après les attentats terroristes d’Al-Shabaab ?

Élue sénatrice,  Mme Mbura aurait demandé aux habitantes de la côte de sortir seins nus afin d’attirer davantage de touristes dans la région. Voilà qui soulève des interrogations quant à la valeur accordée à la femme sur la côte kényenne. Ne représente-t-elle rien de plus qu’un produit commercial ?