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Brunei : J'aime mon pays, parce que….

jeudi 3 janvier 2013 à 08:28

La Mosquée d'Or de Brunei. Photo tirée de la page Flickr de Mr Syaf

Delwin Keasberry, plus connu comme @BruneiTweet [tous les liens sont en anglais] au sein de la web communauté de Brunei, a demandé à ses concitoyens internautes de tweeter pourquoi ils aiment leur pays :

@BruneiTweet Complète cette phrase : “J'aime #Brunei parce que…” 8)

Ci-dessous se trouvent quelques unes des réponses données par des utilisateurs de Twitter de Brunei qui révèlent beaucoup sur la société brunéienne et son peuple :

@suzaneeena : J'aime #Brunei parce que c'est paisible, pas trop pollué, sans parler…de la variété de nourriture à $1 que l'on peut trouver !!

@AlHudaaRose  complète cette phrase : “J'aime #Brunei parce que c'est un pays en paix, où on peut manger plein de nourriture halal :-)

@MiQy98 J'aime #Brunei parce que nous avons de la nourriture et des gens extraordinaires qui sont de plus en plus extraordinaires, jour après jour.

@ninactor J'aime #Brunei parce que c'est chez moi et la culture - en particulier la nourriture - est tout simplement merveilleuse, ainsi que les gens.

@Gold_Book_BN : J'aime #Brunei parce que Brunei a la capacité à développer son peuple & son pays. Donc, je nous AIME…

@AzemahARRR Complète cette phrase : “J'aime Brunei parce que….” Si quoi que ce soit arrive, les pensées de toute la nation sont avec toi.

@debbietoo les gens ici sont parmi les plus accueillants et les plus chaleureux au monde.

@anakbrunei J'aime #Brunei parce que c'est un pays modéré qui n'impose pas sa volonté à son peuple, quelle que soit sa race ou sa religion.

@Ajul_mna@ Aucun lieu ne ressemble à CHEZ SOI.

@ashfarizi Complète cette phrase : “J'aime #Brunei à cause…” des gens et de la paix ! plus nasi katok.

@sazikalman Parce qu'aucun lieu ne ressemble à CHEZ SOI. C'est niais mais c'est vrai ! RT @BruneiTweet Complète cette phrase : “J'aime #Brunei parce que…”

@HqahAmin C'est le cœur vert de Bornéo :-) “@BruneiTweet : Complète cette phrase : “J'aime #Brunei parce que…”

@DiyyDiyana J'aime #Brunei parce que c'est paisible. Donc, “havre de paix”.

@sarahwaffles @BruneiTweet J'aime #Brunei parce que c'est un lieu exotique. Des amis étrangers en ont à peine entendu parler & adoreraient venir visiter.

Enfin, @trylobyte rappelle à tous de faire en sorte que Brunei reste une nation remarquable :

@trylobyte J'aime #Brunei pour toutes les raisons déjà mentionnées. Maintenant, travaillons dur pour le garder ainsi afin que nous puissions continuer à l'aimer.

Entre temps, une page Pinterest Love Brunei a été réalisée pour y punaiser des photos montrant la beauté de Brunei.

Iran : Le Guide Suprême “derrière les lignes ennemies” avec une nouvelle page Facebook

jeudi 3 janvier 2013 à 08:12
Alors Facebook est Halal tout à coup ?

Alors Facebook est Halal tout à coup ?

par Peyman Majidzadeh [en anglais].

Extrait d'un article plus long publié sur le site Arseh Sevom [en anglais].

Au milieu de toutes les discussions sur le lancement d'un internet halal ou national [en anglais] en Iran, l'ayatollah Khamenei, le Guide Suprême, a pris tout le monde par surprise avec une nouvelle page Facebook lancée le 13 décembre 2012. Nous parlons du même Facebook, dont l'accès requiert pour la plupart des citoyens iraniens un logiciel spécial ou un Réseau Privé Virtuel (Virtual Private Network ou VPN en anglais) pour contourner le strict filtrage imposé par l'État ! La nouvelle est devenue officielle le 15 décembre lorsque le compte Twitter de  Khamenei, qui serait géré par son bureau, a fait la promotion de la page en postant un lien vers celle-ci. Selon The Guardian [en anglais], le site officiel de Khamenei n'a pas encore confirmé l'existence de la page, mais le site conservateur d'informations Baztab a annoncé que le compte était géré par son bureau.

Prenant la défense de Khamenei, Mehr News [farsi] a critiqué les médias occidentaux pour leurs articles sur l'événement, affirmant :

Une simple recherche montre plus de cent comptes et pages analogues attribués à l'Ayatollah Khamenei sur Facebook.

Ce que Mehr News oublie de mentionner est que seule une de ces pages Facebook a été promue via le compte Twitter officiel de Khamenei.

En plus du récent compte Facebook, M. Khamenei possède un compte Twitter et utilise Instagram [en anglais]. Il est par ailleurs très virulent dans son opposition aux réseaux sociaux, selon Small Media [en anglais].

Les débuts de l'ayatollah Khamenei sur Facebook ont généré des débats houleux dans la communauté iranienne en ligne. L'ayatollah semble avoir reçu plus de 20 000 “j'aime” à ce jour. Sans surprise, l’organisme chargé de la censure semble être vigilant ici aussi ; en effet, des commentaires critiques ont été effacés et un grand nombre a été rapidement bloqué par l’administrateur de la page. Masih Alinejad, une journaliste exilée, a posté sur sa page Facebook [farsi] :

La tutelle virtuelle de Khamenei sur Facebook : si M. Khamenei ou son bureau a officiellement rejoint Facebook, ceci implique qu'il a décidé de combattre l'‘ennemi” derrière les lignes.”

Elle continue son article  avec ses propres commentaires publiés sur la page de l'ayatollah, qui ont été effacés en un clin d'œil :

Si ceci est votre page officielle, votre majesté, vous avez indubitablement réalisé qu'il n'existe pas de dirigeant de pays aujourd'hui qui n'a jamais donné d'interview à un journaliste au cours de sa période au gouvernement. Alors veuillez me poster votre numéro de téléphone afin que je puisse vous déranger avec un entretien par téléphone.

Certains ont encouragé les internautes à signaler cette page comme spam et demandé à Facebook de la bloquer. Ils ont aussi créé une nouvelle page intitulée  “Non à l'Ayatollah Khamenei” et l'ont invité à quitter Facebook. Ils déclarent que le libre accès à l'information et à internet est un droit pour tous, et non pas celui exclusif du leader.

Le blog Evolution-Adam [farsi] a posté une capture d'écran de la page modifiée sur Photoshop, avec les portraits de Bachar al Assad, Poutine, l'Ayatollah Mesbah, de l'[ex-] juge Mortazavi, de Seyed Hassan Nasrollah, Shariatmadari, et Kim Jong-un dans la liste des amis Facebook de Khamenei.

Capture d'écran de la parodie sur le blog Evolution-Adam

Sur un article de blog intitulé “C'est un crime pour les gens ordinaires, mais c'est permis pour lui”, l'auteur a écrit [farsi] :

L'ayatollah Khamenei a récemment lancé sa propre page Facebook alors que Facebook est bloqué en Iran et que l'utilisation d'anti-filtres est un crime !… Quel genre de loi est-ce, quand l'enfreindre est facile pour les autorités alors que les gens ordinaires sont jetés en prison, flagellés, ou finissent comme Sattar Beheshti [un blogueur assassiné] s'ils ne la respectent pas ?”

L'ancien vice-président Mohammad Ali Abtahi adopte un point de vue différent. Sur son blog [farsi], il écrit :

Je crois que ce début requiert l'attention des décideurs politiques chargés d'Internet et des responsables des organismes de télécommunication. Le plus important ici est d'ôter les filtres de censure bloquant la page afin que tout le monde y ait accès. Se mettre en contact avec les plus hautes personnalités de l'État en utilisant des mesures de contournement [de la censure] est considéré comme irrespectueux par le peuple et par le Guide Suprême lui-même.

Sur la page, de nombreux internautes ont laissé des commentaires, pour voir ceux-ci très rapidement effacés par l'administrateur de la page.

“Quand Bachar Assad tombera, vous serez le prochain”, dit un message qui a disparu rapidement. Un autre message  - “Quel VPN utilisez-vous ?” - a connu le même sort.

On a aussi pu voir beaucoup de messages incitant l'ayatollah à relâcher des prisonniers politiques, à accorder la liberté d'expression et de rassemblement, et à autoriser des élections libres et justes. D'un autre côté, de nombreux commentaires font l'éloge de l'ayatollah Khamenei, et ne sont pas effacés.

Malgré la médiatisation et les commentaires sur cette pages Facebook, il n'y a eu à ce jour ni confirmation ni démenti de la part du bureau de l'Ayatollah Khamenei quant à son authenticité. Une confirmation de son bureau prouverait les traitements de faveur du régime quand il s'agit de médias sociaux. Cependant, sur Facebook, il est question d'interaction et de communication, pas seulement de retrait des commentaires et de blocage des internautes. Impossible de savoir combien de temps le Guide suprême pourra maintenir cette attitude, et ne pas faire de commentaires.

Seul le temps le dira.

L’île de la Réunion et l’île Maurice face au cyclone Dumile

mercredi 2 janvier 2013 à 21:15

Pluie torrentielle à Maurice, où le cyclone Dumile a touché terre, photo lexpress.mu - domaine public

Lexpress.mu annonce que l’île Maurice est en alerte 2 depuis que le cyclone Dumile a touché terre sur l’île. L'ile Agaléga a été sévèrement touchée et n'a pas eu d'électricité pendant 24 heures. L’île de la Réunion est également en alerte orange.

Les “cousins” de São Tomé-et-Príncipe rassemblent la diaspora autour d'une radio en ligne

mercredi 2 janvier 2013 à 20:44

Ils disent qu'ils sont “tous cousins” et utilisent des outils en ligne ainsi que les réseaux sociaux pour réunir, par la voie numérique, la diaspora de São Tomé-et-Príncipe éparpillée dans le monde. Global Voices s'est entretenu avec Guedes Machado Medeiros, coordonnateur du groupe informel “Nous sommes tous cousins” (somos todos primos) sur une nouvelle Web-radio, qu'il a lancée le 22 décembre.

Global Voices (GV) : Comment est né le groupe “Nous sommes tous cousins” et quels sont ses objectifs ?

Guedes Medeiros (GM) : le groupe “Nous sommes tous cousins” est né en 2010, il a été dynamisé par l'arrivée de RSTP, acronyme de la radio “Nous sommes tous cousins” qui nous a ouvert de nouvelles perspectives. Notre objectif est la promotion et la vente de notre culture à travers le monde, nous pensons être capable de faire connaître São Tomé-et-Príncipe aux quatre coins du monde. Nous avons pris conscience avec le temps de notre incapacité à offrir au public que nous ciblons un éventail de programmation suffisant ; c'est alors que sont arrivés le groupe et la radio du même nom, animés par une équipe de jeunes étudiants, scientifiques ou littéraires.

Alex Dinho ft WK Produções "Somos Todos Primos T-shirts". Foto partilhada na página de Facebook da Rádio Somos Todos Primos

Alex Dinho WK production “T-shirts Nous sommes tous des cousins”. Photo partagée sur la page Facebook de Radio “Somos Todos Primos”

GV : Pourriez vous nous dire ce que signifie pour vous l'expression “Nous sommes tous cousins” ?

GM : ”Nous sommes tous cousins” (Somos Todos Primos) n'est rien de plus que la réalité de São Tomé-et-Príncipe, un petit pays du point de vue géographique et démographique. Nous avons tous des liens de parenté, traduits par le mot “cousins”. Cette dénomination est la forme que nous avons trouvé la mieux adaptée pour ranimer notre culture. Nous estimons aujourd'hui qu'avec ce projet nous avons apporté de la lumière et de la vie et en conséquence réuni les São-tomenses éparpillés dans le monde.

GV : Une des premières réalisations de votre groupe a été la création d'une communauté en ligne en utilisant la plateforme Ning, à la fin de l'année 2009. Au bout d'un an et demi, ce projet a été enterré, quelle analyse faites vous de cette expérience ?

Guedes Machado Medeiros, natural do distrito de Mé-Zóchi, na Trindade, em São Tomé e Príncipe. Fez o curso técnico de eletrónica e telecomunicações, na Escola Profissional de Braga no ano 2008/2011, e frequentou a Universidade de Minho, no curso de Ciências Políticas.

Guedes Machado Medeiros (24 ans), originaire de Mé-Zóchi, Trindade, à São Tomé-et-Príncipe. Basé actuellement à Londres, il a étudié l'électronique et les télécommunications au Portugal.

GM: La création de ce blog sur la plateforme sociale Ning a été la première réalisation de “Somos todos primos” en tant que marque nationale. A partir de là, on peut dire sans exagérer que ce réseau a été un grand succès et quand la radio est arrivée personne ne s'interrogeait beaucoup avant de comprendre de quoi il s'agissait. Nous devons tout notre succès d'aujourd'hui à ce blog, il faut savoir que la majorité des personnes qui font partie aujourd'hui du projet se sont connues sur la plateforme Ning.

Nous avons du fermer le blog car il nous coûtait 25€ par mois et nous nous sommes rendu compte qu'avec cette somme nous pouvions disposer de quelque chose de plus important que ce que la plateforme Ning pouvait nous offrir. C'est là que nous est venue l'idée de créer notre propre portail.

GV : On peut donc en conclure qu'en dépit de la fermeture de votre portail Ning, vous maintenez votre objectif. Racontez-nous comment est née votre radio ?

GM : Interpellés par cette fermeture, nous avons cherché des alternatives jusqu'au lancement de notre portail officiel. Passionnés par la musique et la promotion des valeurs spécifiques à notre pays, nous avons d'abord créé sur notre vieux blog un “menu Playlist” sur lequel les utilisateurs du blog pouvaient découvrir des musiques en mode “off” au travers de la plateforme Listen2myradio. Nous avons ensuite dépassé ce stade en diffusant une vidéo, enregistrée comme une blague dans ma chambre, où l'on s'amusait à faire des discours, et qui a été publiée sur Youtube.

L'accueil de ceux qui ont vu cette vidéo a été très enthousiaste, certains parmi les plus proches nous ont contactés et poussés à créer une Web radio. Nous avons bien analysé toutes les possibilités et cherché les moyens de réaliser cette idée.

GV : De contacts en contacts, etc….

Oui, c'est de cette manière que nous est arrivé notre génial Hugo Menenez, maître en informatique. Avec son software, deux semaines de recherche ont été suffisants. Dès qu'il a achevé son travail, j'ai reçu la plus belle nouvelle de ma vie, il m'a appelé pour me faire la surprise et m'annoncer que le radio pouvait démarrer. A partir de là, nous avons mis en place l'organisation nécessaire, encore que précaire, nous avons maintenu la radio en ligne avec bien des efforts et du dévouement. Nous étions tous étudiants, vivant dans différentes régions de l'Europe, nous nous sommes manifestés plus fréquemment en fin de semaine, le moment où nous étions le plus disponibles.

"De momento usamos a plataforma Listen2myradio para transmissão da nossa rádio, mas em breve iremos lançar o nosso portal oficial SomosTodosPrimos.net aonde as pessoas poderão gozar e abusar de uma grelha de conteúdos bem diversificado. "

Le nouveau portail officiel accessible sur SomosTodosPrimos.net, radio “qui offre aux auditeurs une grille de programmes très diversifiée”

GV : quel type de contenus et de programmes avez-vous développés depuis votre création ? Comment analysez-vous votre audience ?

GM : Depuis le démarrage de notre activité radio, nous avons réalisée une programmation diversifiée, composée à 90% de variétés musicales. Nous avons, dans de telles conditions, une audience considérable, nous utilisons le réseau social Facebook comme outil de marketing car c'est un outil très efficace. Pour nous permettre de diversifier un peu notre grille de programmation, nous avons mis en place un partenariat avec Rádio Nacional de São Tomé et Príncipe, qui met à notre disposition quelques programmes enregistrés que nous rediffusons. Au chapitre des infos, nous nous attachons à présenter le quotidien d'étudiants originaire de notre pays qui vivent au Portugal ou ailleurs. Nous avons, bien que fonctionnant encore comme des “amateurs”,  des auditeurs un peu partout dans le monde : Russie, Allemagne, Brésil, Portugal, Angleterre, Taiwan, Macao….

GV: Nous avons appris que vous avez des projets plus ambitieux comme par exemple celui de “O Primos TV” (la TV des cousins) que vos auditeurs et ceux qui fréquentent votre page Facebook attendent avec impatience.

Primos TV, brevemente...

Primos TV, prochainement

GM : Nous avons pris conscience de notre capacité à offrir plus que ce que nous faisons actuellement à notre peuple et à tout ceux qui aiment la culture de São Tomé. C'est pour cette raison que nous nous sommes décidés à lancer une TV en ligne, projet qui reste à structurer. Pour des raisons financières, par manque de moyens techniques, il ne nous a pas encore été possible de mettre officiellement en ligne la radio, la boutique en ligne ou la TV en ligne. Mais partout où l'on aime ce que nous faisons, nous avons fonctionné avec ce que nous avions. Nous avons quelques amis qui nous ont aidés, c'est le cas de Mesaro Soares, Ronnie Cabral, le groupe STP Rappers, que l'on peut considérer comme nos sponsors. Nous sommes à la disposition de toute personne qui souhaiterait nous aider ou mieux nous connaître.

GV : Comment expliquez vous la prise de parole des jeunes de São Tomé-et -Príncipe via leur participation active dans les média sociaux ?

GM : Nos jeunes ont évidemment commencé à avoir un meilleur accès à internet. Pour notre pays, dont 75% de la population est jeune, c'est une évolution considérable, nous espérons que l'installation de la fibre optique augmentera encore le nombre des internautes. Pour moi, l'utilisation des médias sociaux est intéressante quand on voit les difficultés de notre pays dans le domaine des télécommunications.

GV : Pour terminer, quel grand message voudriez-vous envoyer aux jeunes de São Tomé-et-Príncipe et du monde entier?

GM: Je dirais, pour faire court, les jeunes sont le futur d'un pays, et en tant que jeunes nous devons voir loin et grand, et surtout faire en sorte que la peur ne commande pas nos actions. Notre futur sera le résultat de ce que nous, les jeunes, faisons ici et maintenant !

E-book Global Voices : “Voix africaines pour l'espoir et le changement”

mercredi 2 janvier 2013 à 17:41

Voici un cadeau parfait pour accueillir la nouvelle année : notre nouveau livre électronique dédié à l'Afrique subsaharienne (en anglais, actuellement en traduction dans d’autres langues). “Voix africaines pour l'espoir et le changement” vous donne un point de vue différent des évènements et des personnes en Afrique subsaharienne à travers nos meilleurs articles en 2012. Sur un total d'environ 800 articles et brèves réalisés par Global Voices au cours de l'année sur l'actualité de ce continent, nous avons sélectionné 13 articles pour mettre en vedette le Sénégal, l'Ouganda, le Mozambique, la Guinée-Bissau, le Ghana, l'Ethiopie, le Nigeria, la Mauritanie, le Kenya, l'Angola et d'autres pays.

African Voices of Hope & Change

Vous êtes invités à le télécharger ici. Vous pouvez même envoyer le fichier (en format PDF, ePub ou Mobipocket) à vos proches ou amis à travers le monde, peut-être comme un cadeau pour un don fait à Global Voices ?  Le plus important : parlez-en dans vos cercles à travers le monde, vos réseaux sociaux et là où vous le  jugerez bon !

Voix africaines pour l'espoir et le changement est une  preuve de plus du “Power of we“, du pouvoir de la collaboration (article en français), pour les lieux et les personnes en Afrique souvent “oubliées” par les grands médias, malgré une croissance disparate mais prometteuse de différents pays d'Afrique dans les années à venir. Comme indiqué dans l'introduction du livre électronique, “Au début du nouveau millénaire, le continent africain semblait avoir été essentiellement oublié par la communauté internationale … [mais] les statistiques récentes indiquent que neuf des économies à plus forte croissance dans le monde se trouvent en Afrique subsaharienne.”

Bien que de nombreux experts soient convaincus que l'influence la plus durable des nouvelles technologies sera celle exercée sur le terrain de l'éducation, “d'égale importance est le potentiel de la technologie pour une plus grande transparence générale et pour la responsabilisation, comme le montrent les initiatives utilisant  les médias sociaux et les médias citoyens pour la surveillance des élections locales ou pour rendre les données publiques disponibles sur Internet.”

Visant à proposer un contexte plus riche, dans la ligne de la mission de Global Voices, cette sélection d'articles de 2012 essaiera d'analyser des situations complexes et d'ouvrir l'horizon pour l'année à venir. Ces témoignages parlent d'aller de l'avant dans l'espérance et le changement, les récits révèlent un chemin traversé de luttes et aussi de collaborations.

Merci à Mohamed Adel pour le soutien technique et à ceux qui ont contribué par les divers articles sélectionnés pour ce nouveau livre électronique : Afef Abrougui, Ahmed Jedou, Anna Gueye, Eleanor Staniforth, Endalk, James Propa, Kofi Yeboah, Lova Rakotomalala, Nwachukwu Egbunike, Richard Wanjohi, Sara Gold, Sara Moreira et Ndesanjo Macha.