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Etudier l'italien, ça vaut encore la peine

mardi 1 avril 2014 à 21:57
"L'Italiano...non serve a niente?", from Alma Edizioni's contest page.

“L'Italiano…non serve a niente?”, extrait de la page du concours Alma Edizioni.

Alors que la maison d'édition italienne Alma Edizioni travaillait à l'organisation d'un évènement autour de la langue italienne à Rome, elle a reçu une lettre des plus surprenantes [italien, it] d'une personne se décrivant comme un “étudiant décu” :

Pourquoi faire ? Quel est l'intérêt d'étudier l'italien de nos jours ? [...] Personne n'a envie d'étudier une langue qui n'a plus sa place dans le monde, la langue d'un pays dont la situation empire de jour en jour. [...] J'ai étudié l'italien pendant des années et aujourd'hui, ce n'est ni une langue de culture, ni d'opportunités professionnelles.

Afin de répondre à ces profondes incertitudes, Alma Edizioni a décidé de permettre aux étudiants du monde entier de s'exprimer au travers d'un concours, qu'il est possible de suivre via le hashtag #litalianononserveaniente (L'italien ne sert à rien).

Les participants ont été invités à présenter un clip vidéo d'une minute expliquant pourquoi il vaut encore la peine d'étudier la langue de la « botte de l'Europe » en 2014. Plus de 80 groupes d'étudiants ont participé à ce concours, selon la chaîne YouTube de la maison d'édition.

Ukraine : censure éditoriale chez LiveJournal en russe ?

mardi 1 avril 2014 à 11:38
LiveJournal mascot Frank the Goat is somehow ... different.

Frank le bouc, une mascotte du LiveJournal un peu… différente.

Igor Bigdan (ibigdan [russe]), l'un des blogueurs les plus connus de RuNet, a annoncé [ru] le 30 mars qu'il quitterait son poste de directeur du LiveJournal Ukraine dès le début du mois d'avril. Il a ajouté que cette décision était motivée en grande partie par sa couverture critique de la politique étrangère russe pendant la crise en Crimée.

Bigdan, dont le blog est plutôt dédié au divertissement, et qui reconnaît lui-même [ru] que ses contenus sont à 90% des “copié-collé” d'autres ressources en ligne, a récemment pris parti contre l'annexion de la Crimée. Ce qui semble avoir causé des tensions avec sa direction. Il a ainsi écrit [ru]:

И меня и руководство холдинга очень напрягает ситуация “сотрудник российской компании постоянно критикует Россию за аннексию Крыма”. Нет, речь не о цензуре – мне, как топ-блоггеру, никогда не указывали, о чём писать можно, а о чём нельзя. Однако я не только блоггер, но ещё и сотрудник большого российского холдинга [...] неосторожные публичные заявления его сотрудников могут нанести холдингу вред. [...] я не могу заниматься самоцензурой или самоустраниться от политических тем в своём блоге. Поэтому я предпочитаю остаться свободным блоггером.

La direction de la société comme moi-même sommes très gênés par ce problème d'un “collaborateur d'une compagnie russe qui critique constamment la Russie pour son annexion de la Crimée”. Non, il ne s'agit pas de censure – en tant que top-blogueur, on ne m'a jamais dit sur quoi écrire ou pas. Cependant, je ne suis pas seulement un blogueur, mais aussi l'employé d'une grande holding russe [...] à laquelle les déclarations imprudentes de ses collaborateurs peuvent causer du tort. [..] Je ne peux pas m'autocensurer ni m'interdire des thèmes politiques dans mon blog. C'est pourquoi je préfère rester un blogueur indépendant.

Même s'il blogue en russe, Bigdan est un citoyen ukrainien, dont le LiveJournal se trouvait sous le contrôle d'une compagnie privée russe, SUP Media (devenue Rambler-Afisha-SUP), depuis son rachat en 2007 par Six Apart Inc. Bien que Bigdan prenne grand soin de préciser que ce n'est pas la censure qui le fait partir, il est clair d'après ses déclarations que des pressions de ses supérieurs et une demande d'autocensure lui ont rendu impossible la poursuite de ses activités de blogging. La crainte de censures éditoriales est bien ce qui a poussé toute l'équipe rédactionnelle de Lenta.ru à démissionner le mois dernier, quand son rédacteur en chef a été remplacé par le propriétaire du site. Coïncidence, le propriétaire de Lenta.ru et celui de LiveJournal se trouvent être une seule et même personne : l'oligarque russe Alexandre Mamut.

Bigdan a déclaré qu'il ne serait sans doute pas remplacé à son poste de directeur du LiveJournal Ukraine. A ce poste, qu'il occupait depuis 2012, il avait les responsabilités suivantes : ”développement du service, augmentation de la popularité des blogs, expertise locale, et l'ensemble du secteur commercial du segment ukrainien.”

Échéance énergétique : la course contre la montre de la filière éolienne

mardi 1 avril 2014 à 08:15

Eoliennes en merLes objectifs de la filière éolienne ne manquent pas d’ambition : 19 000 MW issus des parcs terrestres et 6 000 MW des parcs offshore doivent être raccordés d’ici 2020. Les délais sont aussi courts que les obstacles sont nombreux. Mais à cœur vaillant rien n’est impossible. En l’occurrence, la France dispose de nombreux atouts pour faire de cette filière une filière d’excellence et respecter ses engagements.

Observ’ER a publié son baromètre des énergies renouvelables électriques en France. Il révèle que depuis 2011, le chiffre des puissances éoliennes terrestres annuellement raccordées au réseau ne cesse de chuter. Moins de 350 MW connectés au parc français au premier trimestre 2013 pour une puissance totale de 7971 MW (moins 38 % par rapport à 2012).

À ce rythme-là, les chances d’atteindre l’objectif des 19 000 MW raccordés fin 2020 sont faibles. L’enthousiasme qui prédominait à l’aube des années 2000, période à laquelle l’éolien représentait l’avènement des énergies renouvelables en France, doit-il pour autant disparaître ? Loin de là.

Lever l’incertitude liée aux tarifs d’achat

Parmi les raisons de ce ralentissement, outre l’augmentation des coûts de raccordement et la décroissance des financements d’actifs éoliens, figure aussi et surtout l’incertitude liée aux conditions d’achat de l’électricité d’origine éolienne en France : 

La législation française prévoit que les producteurs d'électricité d'origine éolienne bénéficient d'une obligation d'achat de l'électricité à un prix supérieur à celui du marché. Ce mode de financement engendre donc des surcoûts pour les distributeurs d'électricité, EDF en tête. Or, ces surcoûts font l'objet d'une compensation intégrale financée par des contributions dues par les consommateurs finals d'électricité.

 Des facteurs aujourd’hui connus auxquels les acteurs de la filière tentent d’apporter des solutions, car l’éolienne terrestre dispose de tous les équipements et le savoir-faire nécessaires à son développement.

Mais il faut compter avec les délais juridiques de circonstances. Le Conseil d’État doit encore se prononcer sur une éventuelle annulation de l’arrêté tarifaire qui pourrait créer une période de flottement impropre à la relance de la filière.

Turbine à vent - via wikipédia - CC-BY-2.0

Turbine à vent – via wikipédia – CC-BY-2.0

Bétonner en amont la préparation des projets éoliens offshore

Côté offshore, les premiers jalons industriels ont déjà été posés sur un terrain plus que favorable : un vaste espace maritime (11 millions de km2 de côtes réparties sur quatre façades maritimes) et des zones portuaires favorables à l’accueil des infrastructures nécessaires. En 2011 étaient attribués 4 lots : Fécamp (498 MW), Courseulles-sur-Mer (450 MW) et Saint – Nazaire (480 MW) à un consortium emmené  par EDF EN et le site de Saint-Brieuc (500 MW) à Ailes Marines SAS.  

Le second appel d’offres, lancé en 2013, concerne deux zones, l’une au large du Tréport, la seconde sur le plateau des Bœufs, au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier. Puissance en jeu : 1000 MW. Deux consortiums se sont proposé de les exploiter : EDF-En & WPD en partenariat avec Alstom et GDF Suez & EDP associé à Areva. Les deux parcs devraient être opérationnels entre 2021 et 2023.

Un appel d’offres qui avait fortement réjoui Jacques Auxiette, président de la Région Pays de la Loire, en janvier 2013 :

Avec celui du banc de Guérande, la construction de ce deuxième parc éolien en mer permettra d’atteindre la taille critique nécessaire à l’émergence d’une filière qui devrait générer à terme plus d’un millier d’emplois et plusieurs milliards d’euros de retombées économiques.

Mais là encore, le calendrier énergétique se fait pressant. Le Grenelle de l’environnement s’était fixé pour objectif d’implanter 6000 MW en mer d’ici 2020. Tout juste la France aura-t-elle mis en service les 2000 MW du premier appel d’offres entre 2017 et 2019.

Il s’agit donc pour les concurrents du Tréport et des deux îles d’Yeu et de Noirmoutier de présenter des projets qui coïncident avec les exigences du calendrier énergétique. En creux, cela signifie qu’il faut réduire au maximum la marge d’erreur entre la théorie et la pratique, histoire d’éliminer les risques de voir survenir les mauvaises surprises au moment de confronter les plans des ingénieurs à la réalité du terrain.

Côté Alstom/EDF EN/WPD, la conformité du projet avec les exigences de l’environnement dans lequel il s’inscrit ne fait pas de doute. Les études réalisées (ornithologique, géotechnique, de courant, etc.) sont des atouts manifestes de sa candidature. Les éoliennes Haliade 6 MW sont testées à terre sur le site du Carnet en Loire-Atlantique depuis 2012. Elle sont également actuellement installées sur le site de Belwind en Belgique pour expérimenter son fonctionnement en milieu marin. C’est l’aboutissement du projet AOF (Alstom Offshore France) qui s’inscrit dans le cadre du projet Grand Eolien lancé en 2011 par le Gouvernement, soucieux de rester en pointe dans la filière. Cette éolienne a notamment pour caractéristiques d’utiliser un alternateur à aimants permanents, plus fiable et donc moins coûteux en termes de maintenance.

Côté GDF-Suez/Areva/EDP, on prévoit  une éolienne 8 MW. Elle est au tout début du processus de développement à ce jour et le consortium n’a pour l’instant pas réussi à obtenir d’autorisation pour la tester. Dans l’hypothèse improbable où Areva parvenait à la mettre au point dans les temps, sera-t-elle adaptée au terrain auquel elle est destinée ? La question mérite d’être posée en l’absence d’études techniques et environnementales réalisées par le consortium.

Ceci explique qu’il n’ait pas rectifié les inadéquations techniques révélées par un examen plus attentif de l’éolienne. Sa forte puissance ne pourra pas être exploitée au large de la Vendée où les vents semblent  trop faibles pour qu’elles puissent tourner à plein régime. L’implantation des fondations en jacket risque également de poser problème. Ce type de fondations nécessite de forer les sols ; or ils sont particulièrement durs sur la zone concernée. EDF EN, après une étude des sols complète via la réalisation de test de forages, a d’ailleurs choisi de privilégier des fondations gravitaires qui ne nécessitent pas de forage.

Enfin, sur le papier, le projet de GDF occuperait moins d'espace, car comporterait moins d’éoliennes (62) que celui d’EDF EN (83 machines). Mais il semble  que le parc éolien de GDF soit en réalité plus grand que celui prévu par EDF, et donc empièterait davantage sur le domaine maritime public, avec tous les impacts que l’on peut imaginer. Il a d’ailleurs décidé le comité régional des pêches et élevages marins des Pays de la Loire (COREPEM) à opter pour le projet d’EDF EN.

C’est une véritable course contre la montre que connaît la France aujourd’hui pour respecter les engagements qu’elle a fixés à la filière éolienne. Si le calendrier est serré, il n’est pas impossible à respecter. Il faut compter sur la notification rapide d’un nouvel arrêté tarifaire pour redonner visibilité et confiance aux acteurs de la filière. Concernant l’éolien offshore, filière encore jeune, les projets industriels sérieusement préparés en amont doivent être privilégiés afin de coller au maximum aux délais imposés.

Campagne en ligne pour la libération d'Oscar López Rivera, emprisonné depuis 33 ans

mardi 1 avril 2014 à 07:19
Photo from Facebook page 32xOscar.

Photo de la page Facebook de 32xOscar.

La campagne internationale pour la libération du prisonnier politique portoricain Oscar López Rivera, détenu aux Etats-Unis, incite les internautes du monde entier à faire du hashtag #freeOscarLopez le sujet du jour sur Twitter, le 1er avril. Les tweets devraient aussi être envoyés au Président des Etats Unis Barack Obama @BarackObama.

Cette année, López Rivera aura été emprisonné pendant 33 ans aux Etats-Unis, accusé d’ “association subversive”. López Rivera, 70 ans, défend l'indépendance de Porto Rico, “colonie’ des Etats-Unis. Des politiciens, des artistes et de nombreuses personnes de toutes opinions se sont unis pour demander au Président des Etats Unis, Barack Obama, de gracier López Rivera, le plus ancien prisonnier politique des pays occidentaux. Pour plus d'information sur Oscar López Rivera, consultez les pages Facebook 32 X Oscar [es] et Free Oscar López Rivera Now [en].

Les pandas volent la vedette aux ours noirs de Taïwan

lundi 31 mars 2014 à 22:40
The exhibition of 1600 pandas and 200 Formosan black bears. Photo by figarotwo. CC: NC.

L'exposition de 1.600 pandas et 200 ours noirs de Formose. Photo figarotwo. CC: NC.

Le bébé panda Zai Yuan est mis en vedette par les médias taïwanais depuis sa naissance en juillet 2013. Beaucoup sont allés au zoo de Taipei pour voir l'ourson, certains se sont demandés pourquoi un panda avait reçu autant d'attention médiatique par rapport aux l’ours noirs de Formose, considérés depuis 2001 comme les animaux les plus représentatifs de la faune taïwanaise. Les parents de Yuan Zai étaient des cadeaux que la Chine continentale a offerts à Taiwan et ils sont considérés à ce titre comme ayant un rôle diplomatique.

Depuis ce janvier, en plus de la couverture médiatique constante des pandas du Zoo de Taipei, la Ville de Taipei a accueilli une exposition de 1.600 pandas en papier mâché, conçus par Paulo Grangeon pour la préservation de la faune. L'artiste a aussi réalisé 200 ours noirs de Taïwan et une rainette en papier mâché pour l'exposition,  mais le public a accordé une attention particulière aux pandas. Certains ont critiqué le rôle actif du gouvernement dans la promotion publique des pandas. 

Kuo-Chang Lin, le chef de la section de la protection de la faune au Bureau des Forêts, a tenté de clarifier la situation en expliquant la source de financement [chinois] pour les pandas :

Satire on the lack of attention given to Formosan black bears: the mother bear paints her baby bear white while saying, 'It is my fault for letting you grow up here.' By 布魯斯 (Bruce). CC: NC. CC: NC.

Une caricature sur le manque d'attention accordée aux ours noirs de Taïwan : la mère ourse peint son bébé en blanc en disant: ‘C'est ma faute de te laisser grandir ici. Par 布魯斯 (Bruce). CC: NC. CC: NC.

最近很多人質疑:政府只關心大陸來的貓熊,反而對本土的台灣黑熊不聞不問。
其實農委會(林務局、特生中心)、各國家公園對黑熊的保育工作每年投入的經費也有好幾百萬,倒是沒給貓熊一毛錢。貓熊的經費都是台北市立動物園自己編的,但他們確實很會行銷,廠商業者贊助資源更多。

Beaucoup m'ont récemment posé cette question : pourquoi est-ce que notre gouvernement semble s'intéresser seulement aux pandas, [qui sont des cadeaux] de la Chine et pas aux ours noirs de Taïwan ?

Le Conseil de l'Agriculture et des Parcs nationaux de Taïwan engage actuellement plusieurs millions de dollars pour la sauvegarde des ours noirs. D'autre part, le gouvernement ne finance pas la conservation des pandas. Le zoo de Taïpei, qui est partiellement financé par la Ville de Taïpei, a son propre budget pour les pandas. Beaucoup de fonds pour les pandas ont été recueillis chez des entreprises qui voulaient se faire de la publicité.

Mei-Hsiu Huang, la Présidente de l'Association taïwanaise pour la conservation des ours noirs [chinois], souhaite [chinois] que plus d'attention soit accordée aux ours noirs de Taïwan:

貓熊是國際上公認的保育代言人。例如,世界自然基金會(WWF)以貓熊為會徽,作為保護所有生物的象徵。因此,對我們而說,貓熊之所以來台灣,不就是來關心牠的熊族至親台灣黑熊嗎?當我們對這位嬌客善盡待客之道的同時,自然不該忽略其初衷。

Le panda est reconnu à l'échelle mondiale comme un symbole de la préservation de la faune. Par exemple, le World Wildlife Fund (WWF) utilise une image de panda comme logo, et, par conséquence, le panda est devenu un symbole de la conservation de toutes sortes d'animaux sauvages. Nous pouvons donc dire que ces pandas-là sont venus à Taïwan pour visiter leurs proches, les ours noirs de Taïwan, ce qui aidera à promouvoir la conservation de ceux-ci. Tout en traitant bien nos invités les pandas, nous ne devrions pas ignorer l'intention initiale [relative à la conservation des ours noirs].

Mme Huang a en outre expliqué la situation difficile [chinois] à laquelle les ours noirs de Taïwan faisaient face:

相較於野外貓熊2千隻的族群量,台灣黑熊若據最近的估計資料則僅約為200-600隻。同樣身處瀕臨絕種的窘境,台灣黑熊不僅族群數量更讓人擔憂,其所面臨的持續威脅和困境更是來台的貓熊所難想像,這些包括政府和民眾對於台灣黑熊的保育承諾和行動不足、保育和研究的資源短缺、非法狩獵、野味和中藥市場持續發展等等。綜觀過去20年國內關於台灣黑熊的各項保育經費,每年約2百萬元,總計約4千3百萬元,相當於日本政府對其黑熊單單一年的經費挹注。

Il y a environ 2.000 pandas sauvages ici. Selon des estimations récentes, il y a seulement environ entre 200 et 600 ours noirs de Taïwan. Les deux espèces d'ours sont en danger, mais la situation des ours noirs de Taïwan est particulièrement inquiétante. Les pandas qui ont voyagé à Taiwan [avaient grandi dans la meilleure zone de conservation au monde] ; ils ne pourraient jamais imaginer les menaces auxquelles les ours noirs font face ici. Le gouvernement et les gens ne s'engagent pas suffisamment dans les activités de conservation, le financement pour la recherche et la conservation manque, la chasse illégale aux ours à des fins médicales ou alimentaires augmente. Si nous regardons le budget annuel pour les ours noirs de Taïwan au cours des 20 dernières années, nous verrons qu'il s'agit d'environ 2 millions de nouveaux dollars taïwanais (environ 65 000 dollars américains).  Au cours des 20 dernières années, nous avons dépensé 43 millions de nouveaux dollars taïwanais (environ 1,4 millions de dollars américains) au total, ce qui égale le budget annuel pour la conservation de l'ours noir au Japon.

A poster from the #Congressoccupied protest. The black bear is saying, 'Let us save our own country.' Photo by Chao-Hua Wang. CC: NC.

Une affiche de la contestation #Congressoccupied. L'ours noir dit: ‘Laissez-nous sauver notre propre pays'. Photo par Chao-Hua Wang. CC: NC.

En mars 2013, l'ours noir de Taïwan est officiellement devenu la mascotte du Bureau du tourisme de Taïwan [chinois] responsable de la promotion du tourisme à Taïwan. Lors des manifestations contre le controversé accord commercial sur les services trans-détroit avec la Chine, l'ours noir de Taïwan a aussi été choisi par certains manifestants comme un symbole de Taïwan.