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Bangladesh : Photos de Shahbag occupé par les manifestants

lundi 11 février 2013 à 23:52

Vendredi 8 février 2013, des milliers de personnes ont commencé à affluer dès le matin sur Projonmo Chottor (Place de la Génération) de Shabagh en solidarité avec la contestation en cours des blogueurs et des militants sur internet. A 15 heures, la foule rassemblée dans Dhaka, la capitale du Bangladesh a entonné l'hymne national. Difficile de dire combien de personnes se sont rassemblées pour manifester pacifiquement en ce jour. Une opinion commune est qu'ils ont été près de 200.000 à participer en solidarité avec la revendication d'un châtiment plus sévère pour les criminels de guerre. Le Réseau des Blogueurs et activistes en ligne mène ces manifestations sans relâche depuis mardi dernier. De nombreux étudiants, enseignants, militants des libertés, figures de la société civile, et parents des victimes de guerre ont rejoint ce mouvement de contestation.

#shahbagLes contestataires diffusent leurs revendications et les informations sur les diverses manifestations via un site informatif appelé Shahbag.org, sur lequel ils informent également des mouvements de solidarité à travers le monde pour leurs demandes. On peut se tenir au courant en suivant les mots-clés de Twitter #Shahbagh et #Shahbag. Diverses pages Facebook comme Shahbag Movement et Shahbag Square donnent dernières nouvelles, images, opinions et vidéos. Les manifestations à Shahbag peuvent être suivies par intermittence en livestream. Vient de s'est ajouter à cela une diffusion radio en direct et en streaming des discours et slogans.

Voici quelques photos des événements de vendredi. Toutes les photos sont de Arif Hossain Sayeed et utilisées avec permission.

Children participating in Mass autograph event.

Des enfants participent à une opération de signature de pétition de masse.

প্রতিবাদী জনতার দাবী 'ফাঁসি চাই'

La revendication des manifestants “Nous voulons la peine capitale”

The protesting crowd's demand We want capital punishment

La revendication des manifestants “Nous voulons la peine capitale”

An old lady joining the protests

Une vieille dame se joint à la manifestation

Agitation by the protesting crowd

Animation par les manifestants

Protests against poor coverage in international media

Protestation contre le silence des média internationaux.

girls protesting

Sit-in de jeunes filles

protests continued at night

La manifestation continue la nuit

Slogans

Slogans – La lutte va continuer

Slogans and placards against war criminals

Slogans et placards contre les criminels de guerre

Innovative protests

Créativité de la contestation

Protesting Crowd

La foule des manifestants

Slogan of Protesting Crowd

Slogan

Children among the crowd

Enfants dans la foule

Children also participated in protest

Les enfants manifestent aussi

Huge crowd at the protest

La foule des manifestants

Les 10 meilleurs blogs africains de cuisine

lundi 11 février 2013 à 18:22

MyWeku a fait une liste des 10 meilleurs blogs africains consacrés à la cuisine et à la gastronomie pour  2013 : “Il semble y avoir des millions de blogs consacrés à la nourriture sur le web, mais seulement une poignée s'intéressent à la cuisine en Afrique. Mais même comme ça, cela a été difficile de choisir nos dix préférés pour cette année (2013).”

Chuchoter ou crier : en Allemagne le sexisme est toujours là

lundi 11 février 2013 à 17:10

[Tous les liens conduisent à des pages en allemand]

Un cri : #Aufschrei (‘assez !') a retenti le 25 janvier dans la blogosphère allemande. Il a été provoqué par un article de l'hebdomadaire Stern, où la journaliste Laura Himmelreich racontait une rencontre avec l'homme politique FDP Rainer Brüderle, pendant laquelle il avait fait des remarques sur ses seins et s'était approché d'elle de façon inappropriée. La mésaventure de Mme Himmelreich n'est pourtant qu'un exemple de sexisme ordinaire.

Les utilisatrices de Twitter se sont alors mises à raconter, sous le mot-clic #aufschrei (‘assez !'), leur vécu du sexisme quotidien, du harcèlement ou même des abus. Echantillon :

@terrorzicke: Der Prof, der mir auf der Erasmus-Party zuraunte “I want to see you naked!” #aufschrei #England

@terrorzicke: Le prof qui m'a murmuré à la réception Erasmus : “Je veux vous voir nue !” #aufschrei #Angleterre

@Ine_12e: Ich näh die Dammnaht enger als vorher, da wird ihr Mann sich sicher drüber freuen. Arzt nach Geburt #aufschrei

@Ine_12e: Je recouds la suture périnéale plus serrée qu'avant, ça fera sûrement plaisir à votre mari. Le médecin après l'accouchement #aufschrei

Aufschrei

Street Art à Karlsruhe. Photo sur Flickr de theodoritsis (CC BY-ND 2.0)

@KatiKuersch: Der Vorgesetzte, der mir sagte, ich müsse nur mal flachgelegt werden, dann ginge es mir psychisch sicher besser. #aufschrei

@KatiKuersch: Le supérieur hiérarchique qui m'a dit qu'il fallait juste qu'on me couche une fois sur le dos pour que je me sente mieux dans la tête. #aufschrei

@marthadear: der vater einer schulfreundin, der auf ihrer geburtstagsfeier all ihren freundinnen poklappse gab. ich habe mich immer versteckt. #aufschrei

@marthadear: le père d'une amie d'école qui le jour de sa fête d'anniversaire a donné des claques sur les fesses à toutes ses copines. Je n'ai pas cessé de me cacher. #aufschrei

@Wendelherz: Wie ich anfangs das Gefühl hatte, gar nix beisteuern zu können, und dann nach und nach alles hochkommt und ich kotzen möchte. #aufschrei

@Wendelherz: Avais le sentiment, au début, que je ne pouvais rien ajouter du tout, et ensuite peu à peu tout remonte et j'ai envie de vomir. #aufschrei

hanhaiwen: Und all die Leute die auf solche Vorfälle jemals mit einem verständnislosen „ja und?“ reagiert haben. #aufschrei

hanhaiwen: Et tous ceux qui ont répondu un jour à ce genre de cas par un “Et alors ?” d'incompréhension #aufschrei

@sincerelyjurs: Und immer wieder das Gefühl, sexistische Situationen nicht als solche benennen zu dürfen, um nicht als Spaßbremse dazustehen. #aufschrei

@sincerelyjurs: Et toujours à nouveau cette sensation de ne pas pouvoir nommer les situations sexistes comme telles, pour ne pas avoir l'air de manquer d'humour. #aufschrei

MmeCoquelicot: Es geht nicht darum, dass ich mich nicht wehren KANN. Es geht darum, dass ich es nicht ständig müssen sollte. #aufschrei

MmeCoquelicot: Il ne s'agit pas que je ne puisse pas me défendre. Il s'agit que je n'y sois pas constamment obligée. #aufschrei

Le sexisme n'est pas un problème, pensent beaucoup d'Allemands. C”est faux, montrent les tweets sous le mot-clic #aufschrei. Ils éclairent à quel point le phénomène reste quotidien. Journelle twitte :

Was ich an #aufschrei mag,ist,dass dieser “Minisexismus” in der Masse mal sein ganzes hässliches Gesicht zeigt und nicht runtergespielt wird.

Ce qui me plaît avec #aufschrei (assez) c'est que ce “minisexisme” dans la masse montre une fois son visage détestable et ne soit pas minimisé.

Antje Schrupp écrit sur l'intérêt de parler du sexisme et aborde l'origine de ce débat :

Auch viele Männer, die sich selbst gegenüber Frauen völlig korrekt verhalten, dachten bis vorgestern: Das ist zwar nicht schön, aber doch keine Nachricht – und suchten deshalb nach “Nebengründen”, die diese Veröffentlichung erklären könnten.

Es braucht aber keine weiteren Gründe, um so eine Story zu veröffentlichen, denn es gibt inzwischen massenweise Frauen und auch Männer, die das durchaus für eine Nachricht halten. Die sexuelle Belästigung keineswegs für eine Lappalie halten, auch dann nicht, wenn sie sich auf “niedrigem Niveau” abspielt.

Beaucoup d'hommes aussi, qui se comportent eux-mêmes de façon tout à fait correcte avec le femmes, se disaient jusqu'à hier : certes ce n'est pas bien, mais ça ne fait pas une information. Et pour cette raison, ils cherchaient des “raisons accessoires” pour expliquer ce déballage.
Pas besoin pourtant de raisons supplémentaires pour publier une telle affaire, car il y a en même temps des quantités de femmes et même d'hommes qui tiennent cela tout à fait pour une information. Le harcèlement sexuel n'est aucunement une bagatelle, pas même quand il s'effectue à “niveau modéré”.

Hélas comme souvent dans ce genre de débats, les ignorants ont aussi pris la parole. Voici une voix plus gentille que d'autres, parmi ceux qui critiquent la campagne ou se croient drôles :

@robby_eberlein: #aufschrei Wie langweilig und trostlos muss der Alltag sein wenn man sich über solchen Nonsens dermassen aufregen kann…..

@robby_eberlein: #aufschrei Comme le quotidien doit être ennuyeux et désespérant quand on peut s'énerver à ce point contre une telle bêtise…

Meike Lobo critique dans son blog, entre autres, l'imprécision des concepts de sexisme, maltraitance ou violence sexuelle :

Die Vermischung dieser Schlagworte überdramatisiert das Eine und — weitaus schlimmer — bagatellisiert das Andere. Die Grundhaltung mag bei allem eine ähnliche sein, nämlich die Objektifizierung des Gegenübers, aber das ist nach meinem Empfinden auch alles.
Kindesmissbrauch und Vergewaltigung sind schwerste Verbrechen und allein schon dadurch ganz klar zu trennen von Sexismus, der zwar oft unangenehm, schmierig und geschmacklos, aber eben kein Verbrechen ist. Solche schlimmen Verbrechen für die Lösung eines sozialen Problems zu missbrauchen, empfinde ich als Ohrfeige ins Gesicht aller Opfer sexueller Gewalt (sie selbst mögen das freilich anders empfinden).

Mélanger ces mots-clés exagère la dramatisation pour l'un, et beaucoup plus grave, transforme l'autre en bagatelle. L'idée de base pourrait être la même dans les trois, c'est-à-dire la chosification de l'autre, mais dans mon sentiment ce n'est aussi rien de plus.
L'abus sexuel des enfants et le viol sont des crimes graves et de ce simple fait se distinguent très nettement du sexisme, qui, bien que souvent désagréable, graveleux et de mauvais goût, n'a rien d'un crime. Se servir abusivement de crimes aussi graves pour résoudre un problème de société, c'est à mon sens une gifle à toutes les victimes de violence sexuelle (qui peuvent bien sûr le ressentir différemment).

Des hommes sensés

Quelques hommes se sont montrés réceptifs et ont promis de réagir à l'avenir avec plus de sensibilité sur ce thème.

John twitte :

@einbequemesbrot: Schon krass, dass es heute noch so zugeht. Werde in Zukunft aufmerksamer sein. #Aufschrei

@einbequemesbrot: Quelle grossièreté que ça se passe encore comme ça aujourd'hui. Ferai plus attention à l'avenir. #Aufschrei

Alf Frommer rapporte dans son blog siegstyle.de un examen de conscience inspiré par la discussion :

Es steckt eben in jedem ein Brüderle. Eine Zoten-König oder ein Blicke-Belästiger. Ich sollte mein Verhalten überprüfen, auch wenn ich von mir selbst niemals annehmen würde, ich wäre ein Sexist. Aber vielleicht ist das gerade die Gefahr: ich halte mich für einen modernen Mann, der Frauen ernst nimmt und für die Gleichberechtigung und die Frauen-Quote eintritt. Trotzdem bin ich in einigen Dingen nicht besser als ein Ol’ Dirty Brüderle oder ein Franz-Josef Wagner, der eine Bildungsministerin zunächst mal nach dem Äußeren bewertet.

Daher bin ich froh über die Diskussion – weil ich darin in erster Linie eine Aufforderung sehe, mich selbst zu überprüfen.

Un Brüderle [le politicien FDP] est tapi en chacun. Un spécialiste de la blague grivoise ou un vicelard. Je devrais passer au crible mon comportement, même si je ne me considérerais jamais comme sexiste. Mais c'est peut-être justement cela le danger : je me considère un homme moderne, qui prend les femmes au sérieux et soutient l'égalité des droits et les quotas féminins. Pourtant dans quelques domaines je ne vaux pas mieux que ce vieux cochon de Brüderle ou que Franz-Josef Wagner [un éditorialiste de tabloïd] qui juge une ministre de la Culture d'abord à son apparence.
Voilà pourquoi je me réjouis de cette discussion : parce que j'y vois en premier lieu une invitation à m'examiner moi-même.

Le 25 janvier, le débat sur Twitter a atteint la presse, avec Handelsblatt (le quotidien allemand des affaires) et le Spiegel (un hebdomadaire d'information allemand). Puis les autres médias ont suivi. Le journal télévisé du soir de la chaîne publique en a parlé et dans le débat politique du dimanche soir, sexistes et féministes ont disputé de définitions et de l'existence ou non d'un problème de sexisme.

Le débat sur le sexisme paraît prendre des proportions d'autant plus grandes, qu'il est révélateur de phénomènes qu'on croyait surmontés de longue date. Les Allemands croient avoir laissé depuis longtemps derrière eux, avec leur société moderne, des réalités comme le sexisme et les clichés sur les rôles masculins et féminins. Que les récits sur Twitter viennent à contredire ces convictions, et c'est un débat violent qui en résulte, chauffé à blanc, émotionnel et jusqu'à présent sans guère d'égards.

Les mots-clics de Twitter se sont internationalisés depuis : #outcry et #assez.

Le premier groupe féminin de rock du Cachemire jette l'éponge sous le coup d'une fatwa

dimanche 10 février 2013 à 23:23

 

Après le silence, ce qui peut le mieux exprimer l'inexprimable, c'est la musique – Aldous Huxley

(Les liens renvoient à des pages en anglais) Le premier groupe de rock 100% féminin du Cachemire, cette région de l'Inde déchirée par la guerre, a jeté l'éponge après qu'un clerc musulman local a émis un décret qualifiant la conduite des jeunes filles de contraire à l'Islam.

Le groupe éphémère, qui s'était donné le nom de Pragaash, signifiant “de l'obscurité à la lumière”, était l'objet d'insulte en et hors ligne depuis sa création en décembre 2012 après avoir remporté le prix de la meilleure performance à la ‘Battle of the Bands', un concours dans la capitale régionale Srinagar.

Les médias indiens se sont jetés sur l'affaire, mais ce n'est pas la liberté d'expression ou les droits civiques qui intéressent réellement la presse, a écrit Mohamad Junaid dans un article pour le magazine politique Tehelka :

Pragaash The Band -

Le groupe musical Pragaash

Certes, c'est tragique que des commentaires isolés et offensants contre le groupe musical sur les médias sociaux par quelques jeunes anonymes — qui ont enflé en polémique après que le très impopulaire ‘Grand Mufti’ du Cachemire est intervenu pour émettre une fatwa contre la musique et les femmes qui montent sur scène— aient désormais compromis l'avenir musical de ces adolescentes. Les chaînes de télévision se sont emparées de l'affaire pour dépeindre la société cachemirie soit comme une menace à la laïcité indienne soit comme misogyne. La plupart des Cachemiris n'ont pas accès aux médias sociaux. La généralisation à gros traits, qui va de pair avec les clichés contre les sociétés musulmanes, les dessine tous comme uniformément extrémistes.

On trouve quantité de pages Facebook dédiés à défendre en ligne à Pragaash, et un soutien en choeur à ses membres Aneeqa Khalid, Noma Nazir, et Farah Deeba a émergé des discussions en ligne sur cette injustice. Entre temps, la police a arrêté quelques-uns des auteurs d'insultes en ligne.

Sur Twitter, barkha dutt (@BDUTT) a commenté l'impopularité du religieux :

Le fait est que la fatwa du Mufti est contraire aux traditions même du Cachemire. La résistance contre lui vient à juste titre des Cachemiris eux-mêmes #pragaash

Karsh Kale (@karshkalemusic) tweete sur la puissance de la guitare :

ils ont peur qu'une fille avec une guitare puisse être plus forte qu'un homme avec un fusil….et ils ont raison….#fatwa

Cover of a Facebook page supporting pragaash

Titre d'une page Facebook de soutien à pragaash

La page Facebook officielle du groupe a été mise à jour pour la dernière fois le 3 février pour annoncer en notes séparées le renoncement de ses membres Noma et Farah, ce qui a déclenché des milliers de commentaires.

Debashis Das a imploré les jeunes filles de ne pas abandonner :

N'abandonnez pas je vous en prie…Toute l'Inde est devenue intolérante de la liberté d'expression….c'est seulement si on est un politicien ou qu'on a de la force musculaire qu'on sera soutenu quoi qu'on fasse…je pense que la LIBERTÉ DE PAROLE est EN JEU…alors je vous en supplie n'ABANDONNEZ pas….

Saba Danawala leur a adressé un message de soutien :

Je voudrais vraiment trouver ici plus de voix de femmes musulmanes, sincèrement – et si je peux comprendre que les filles abandonnent, s'il vous plaît, revenez quand vous en aurez la force. Les femmes musulmanes  dans le monde et en Asie du Sud ont besoin de femmes comme vous – pas seulement des femmes qui se conforment à l'ordre existant.

Pelin Ariner a professé son admiration pour le groupe :

Je suis une musulmane turque et je vous admire d'avoir fait un groupe musical féminin. Même dans le monde occidental c'est quelque chose de rare. Vous êtes formidables et vous ne sacrifiez RIEN de votre valeur et de votre beauté en voulant jouer de la musique et vous exprimer. Ne laissez pas tous ceux qui sont vieux jeu vous dicter ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire.

Manoj a exploré sur son compte Google PLus les motifs de la contre-offensive religieuse contre Pragaash :

പൗരോഹിത്യത്തിന്റെ ഉത്പന്നമായ മതമൗലികവാദം പൊതുവേ എല്ലാ കലകള്ക്കും എതിരാണ്. അതിന് കലകളില് ഉള്ളടങ്ങിക്കിടക്കുന്ന സ്വാതന്ത്ര്യദാഹം പൊറുപ്പിക്കാനാവില്ല. അവയില് പുലര്ന്നുപോരുന്ന പാരമ്പര്യനിഷേധം അനുവദിക്കാനാവില്ല. അവയില്നിന്ന് പുറപ്പെട്ടുവരുന്ന ആനന്ദം അംഗീകരിക്കാനാവില്ല. രാജാവിന്റെയും പുരോഹിതന്റെയും പുരുഷന്റെയും എന്നുവേണ്ട, ആരുടെയും അധികാരത്തെ വെല്ലുവിളിക്കുന്ന ഏതോ ഒരംശം ഓരോ കലയിലും കുടിപാര്ക്കുന്നുണ്ട്.

Le fanatisme religieux est toujours contre toute forme d'art. Ils ne peuvent pas tolérer la liberté que l'art s'arroge. Ils ne peuvent pas tolérer la rébellion de l'art. Ils ne peuvent pas tolérer non plus la simple joie qui en émane. L'art défie le machisme qui existe dans les empires, l'Etat, les hommes et les prêtres – toutes les formes de pouvoir.

Sahar Lotfi, qui fait partie d'un groupe musical iranien entièrement féminin, compatit avec Pragaash, et a déclaré à des journalistes qu'elle veut voir les jeunes filles se produire à nouveau. Son groupe est actuellement en tournée en Inde :

“Nous sommes vraiment désolés de ce qui arrive (au groupe musical des filles du Cachemire Pragaash). Nous sommes très heureux de jouer en Inde, mais pourquoi pas elles ?

 

Image de vignette utilisée avec la permission de la page Facebook officieuse de Pragaash.

Philippines: Le rapport 2012 de Human Rights Watch

dimanche 10 février 2013 à 18:32

La situation des droits de l'homme aux Philippines s'est globalement améliorée en 2012 avec moins d'exécutions extrajudiciaires et le vote de lois historiques en faveur des droits. Mais le gouvernement est loin d'avoir réglé la question de l'impunité concernant les violations les plus graves. Leurs auteurs doivent faire l'objet de poursuites : aux autorités de transformer leurs paroles en actes.

Human Rights Watch a publié son rapport 2012 [en anglais] sur la situation des droits de l'homme aux Philippines.