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Hong Kong : Personnes en cage pour faire réfléchir les passants

samedi 7 septembre 2013 à 10:39
Hong Kong artist, Kwong Chi Kit worked in conjunction with a local poverty concern group, SoCO (the Society for Community Organisation), created miniature 'cage people' as part of an anti-poverty campaign. More from Hongwrong.com

L’artiste hongkongais Kwong Chi Kit a collaboré avec SoCO (Society for Community Organisation) et créé des personnes en cage miniatures dans le cadre d’une campagne de lutte contre la pauvreté. Pour en savoir plus, consultez le site Hongwrong.com

L'Amérique latine sous l'oeil de Big Brother

vendredi 6 septembre 2013 à 23:23
Security officer in Sao Paolo, Brazil. Photo by C. Alberto. (CC BY-NC-SA 2.0)

Agent de sécurité à Sao Paulo, Brésil. Photo de C. Alberto. (CC BY-NC-SA 2.0)

[Billet d'origine publié le 20 août 2013]

Alors que les programmes de surveillance de l'Agence Nationale de Sécurité [anglais] (NSA) des Etats-Unis font l'objet de nouvelles révélations, des gouvernements et des citoyens se sont élevés [anglais] contre cette violation de la vie privée des internautes.

La réaction des pays d'Amérique Latine a été particulièrement vigoureuse, et s'est durcie après que des fuites [anglais] montrant que la NSA avait visé les “secrets commerciaux” [portugais] de ses partenaires latino-américains et avait intercepté de multiples réseaux de télécommunication au Brésil [portugais]. Dans une déclaration lors du Sommet du Mercosur 2013, l'organisation de coopération a fustigé le comportement du gouvernement des Etats-Unis : “[nous] rejetons catégoriquement l'interception des télécommunications et les activités d'espionnage dans nos pays, car elles constituent une violation des droits de la personne, du droit à la vie privée et du droit à l'information de nos citoyens…”

S'appuyant sur cette déclaration, les défenseurs de la société civile en Amérique Latine ont répliqué par une lettre ouverte [espagnol] aux pays du MERCOSUR et à leurs partenaires, leur rappelant leurs propres engagements auprès de leurs citoyens, et appelant à élaborer des politiques de collaboration dans la région.

Queremos unir nuestra voz a este esfuerzo para que la región de América Latina sea un ejemplo de un modelo de regulación que respete y permita un mejor ejercicio de los derechos humanos. La problemática de espionaje que enfrentamos es también una oportunidad para que juntos, la sociedad civil y los estados diseñemos una política regional que nos permita a la vez, desarrollar al máximo el potencial de las nuevas tecnologías y proteger a las personas.

Nous souhaitons nous associer à cet effort pour que la région Amérique Latine puisse proposer un modèle de régulation respectant et améliorant l'exercice des droits humains. La problématique d'espionnage à laquelle nous sommes confrontés nous offre également l'opportunité d'élaborer ensemble, société civile et Etats, une politique régionale à même de développer au maximum le potentiel des nouvelles technologies tout en protégeant les personnes.

En effet, si les regards se tournent aujourd'hui vers les Etats-Unis et leurs activités de surveillance, les citoyens de toute l'Amérique Latine sont exposés aux abus potentiels de leurs propres gouvernements. Les programmes en vigueur en Colombie, au Mexique et au Panama n'en sont que quelques exemples.

La Colombie, cible majeure [anglais] présumée de l'espionnage américain tant comme partenaire économique qu'en raison des problèmes de sécurité liés à la drogue, a accru ses efforts de surveillance électronique ces dernières années.  En 2012, le gouvernement fédéral a publié un décret imposant aux opérateurs de télécommunications de créer des trappes au sein de leurs systèmes [anglais] afin de faciliter l'espionnage des Colombiens par les services de sécurité. Ce décret demande en outre aux fournisseurs d'accès internet de collecter les données en ligne sur la localisation de tous leurs clients et de les stocker pendant cinq ans en vue de faciliter les enquêtes policières.

En 2009 on a appris que le gouvernement colombien avait pendant des années surveillé illégalement [espagnol] des organisations de défense des droits humains, des journalistes célèbres, des politiques, des juges du Tribunal Suprême, des membres du clergé et d'autres citoyens. Les services de renseignement colombiens (Département administratif de Sécurité ou DAS), qui dépendent directement du président, ont espionné ces personnes mais aussi leur famille [anglais], “photographiant les enfants, localisant leurs écoles et mettant sur écoute téléphoniques parents, frères et enfants”. Les abus se sont poursuivis même après que la révélation du programme : il a été prouvé par la suite que les fonctionnaires qui enquêtaient sur le DAS faisaient toujours l'objet d'une étroite surveillance.

Plus récemment, le gouvernement colombien a développé un programme baptisé PUMA (Plataforma Única de Monitoreo y Análisis, Plateforme Unique de Surveillance et d'Analyse). Cousin de PRISM, ce nouveau programme dont le lancement est prévu pour 2014 assisterait les services de sécurité dans le contrôle d'une large gamme de communications, dont les réseaux sociaux et les communications en ligne. A travers le programme PUMA le gouvernement colombien prétend suivre 20000 types de supports de télécommunications grâce à 700 serveurs qui analyseront les données collectées.

Au Mexique, le gouvernement fédéral a approuvé en 2012 à la quasi unanimité une loi donnant à la police l'accès [anglais], sans décision judiciaire, aux données de localisation en temps réel d'un usager. Cette loi permet à la police de pister presque n'importe quel utilisateur de téléphone mobile dans le pays. En juin 2013 on a découvert que le gouvernement aurait utilisé un logiciel malveillant connu sous le nom de FinFisher [espagnol], capable [anglais] de capter l'écran, les mouvements sur le clavier, la caméra et le micro des ordinateurs infectés par ce virus. L'escalade de violence liée à la guerre contre la drogue ces sept dernières années a motivé la plupart de ces programmes. Mais nombreux sont ceux qui pensent que le législateur n'a pas su préserver l'équilibre entre la légitime et urgente nécessité de protéger les citoyens et le droit fondamental à la vie privée ainsi que le respect de la légalité.

En 2010, la diffusion de câbles diplomatiques a révélé que Panama collaborait avec les Etats-Unis pour mettre en place un système d'écoute téléphonique connu sous le nom de “Matador” [anglais]. Depuis, le centre de recherche Citizen Lab de l'Université de Toronto a fait savoir que FinFisher avait aussi été repéré au Panama, même si l'on ignore encore à quel degré il a été utilisé.

Au moins quatre pays latino-américains [anglais] ont reçu une aide significative des Etats-Unis pour mettre en place leurs programmes de surveillance, les trois mentionnés plus haut, ainsi que le Paraguay.

Ces activités et ces exemples latino-américains de surveillance gouvernementale des citoyens ne rendent pas moins alarmant le vaste réseau mondial de pistage de la NSA, cependant ils montrent que les citoyens d'Amérique Latine doivent être conscients tant de la surveillance opérée par des gouvernements étrangers que par le leur.

Chine: Une nouvelle politique des visas pour les étrangers

vendredi 6 septembre 2013 à 23:01

Le nombre d'étrangers entrant ou sortant de Chine l'année dernière a atteint 54 millions. Pour faire face à cette situation, le gouvernement chinois a mis en place trois nouveaux types de visas pour les étrangers. Cam MacMurchy, de Nanfang.com, a compilé (lien en anglais) une liste complète des différentes catégories de visas.

Népal: Manifestations autour d'une statue de Bouddha

vendredi 6 septembre 2013 à 22:58
Kakre Bihar, near Surkhet. Image from Flickr by The Great Himalaya Trail. CC NY-ND 2.0

Kakre Bihar, près de Surkhet. Image sur Flickr de The Great Himalaya Trail. CC NY-ND 2.0

Les liens associés renvoient à des pages en anglais, sauf mention contraire.

Les manifestations ont de nouveau ébranlé la vallée de Katmandou au Népal le 29 août 2013, réclamant l'installation d'une stature de Bouddha de 5,20m de haut [népalais] à Kakrebihar, un temple hindou-bouddhiste près de la ville de Birendranagar.

Cette fois, les protestations étaient pacifiques. Le mois dernier, à leur début, 17 personnes dont quatre policiers avaient été blessées dans des affrontements au sujet de la statue. La colère suscitée par l'enlèvement de la statue en a fait une affaire nationale, mais paraissait retombée depuis.

Les manifestations ont commencé à l'inauguration pour peu de temps de cette statue le 11 mai 2013, à l'occasion de Bouddha Purnima, l'anniversaire de Bouddha. Elle avait été érigée sous un arbre au temple de Kakrebihar avec un tissu recouvrant son visage, enlevé après les rituels religieux et les bénédictions. Soudain, des représentants du gouvernement local sont arrivés et ont interrompu la cérémonie, déclarant que la statue n'était pas conforme à la politique sylvicole. Après une échauffourée, les notables ont enlevé la statue avec l'aide de la police et l'ont emportée au commissariat du district où elle a été mise au rebut dans un coin. Les photos de l'incident sont disponibles sur le blog népalais Mysansar [népalais].

Pragya Ghimirey a mis en ligne une vidéo sur YouTube où l'on voit la situation déraper alors que les habitants locaux chassent les policiers et tentent d'installer la statue :

L'administration du district, en concertation avec le Département d'Archéologie, avait de prime abord autorisé le Monastère Bouddhiste et le Comité de Conservation à installer la statue de Bouddha le 24 février 2008, selon le blog Mysansar [népalais].

Les protestations sont devenues tellement importantes que la Vallée de Surkhet avait été fermée pour une période indéterminée par le groupe protestataire. Le mouvement a pris un tournant décisif lorsque les Bouddhistes ont monté une manifestation devant Singha Durbar, la tête administrative du pays, le 30 juillet 2013. La circulation dans la vallée de Katmandou avait dû être interrompue pendant les manifestations.

Le gouvernement a appelé les manifestants à un dialogue, mais les discussions ont fini sans aucun accord. Cependant, les manifestants ont poursuivi leurs revendications, comme le rappellent les portails en ligne Setopati [ne] and Hamrakura [ne]. Quelques bouddhistes ont commencé une grève de la faim illimitée, réclamant qu'une statue du Maître Bouddha soit installé à Kakrebihar, dans le district de Surkhet.

Dans le même temps, un groupe se présentant comme un comité réunissant différentes ethnies et religions a publié une annonce dans la presse le 31 juillet 2013 et organisé une manifestation pour le soir du vendredi suivant pour faire pression sur les manifestants de ne pas installer la statue de Bouddha à Kakrebihar. Le groupe a organisé une grève le 3 août 2013, déclarant que pour garder une harmonie intacte entre les communautés, la demande d'installation de la statue de Bouddha devrait être retirée. Ils ont aussi déposé une pétition en justice.

Site historique bouddhiste 

Situé dans le sud de la municipalité de Birendranagar, dans le district de Surkhet, au centre-ouest du Népal, Kakrebihar tient son nom, selon les locaux, de sa forme en graine de concombre, appelée “kakro” en langue népalaise, et du mot ‘vihara’ signifiant monastère bouddhiste en sanskrit ou en pali.

Autrefois florissant centre religieux, la région est aujourd'hui dans une situation désastreuse avec des sculptures anciennes inestimables éparses et en ruines. Les structures qui restent debout sont ornées de messages d'amoureux et de graffitis ineptes en dépit d'un gardien qui fait signer aux visiteurs un registre à l'entrée du site principal.

Dans une note de recherche (PDF), Dilli Raj Sharma a écrit :

Le site historique de Kakrebihar offre une collection merveilleuse d'art monumental similaire dans toute la région, ce qui confirme la grande avancée de la tradition bouddhiste Mahayana. Cette dernière a pu être influencée par la partie occidentale de l'Inde, particulièrement le Gujarat, durant la période médiévale. Le savoir Mahayana a pu se fondre dans l'idéologie hindoue et la populariser comme une harmonie sociale de la région.

Ne choisissez pas la guerre au nom de Bouddha”

Cet incident a frappé les plateformes de média sociaux et les murs des utilisateurs de Facebook et de Twitter ont été submergés par les discussions sur l'incident de Kakrebihar.

Milan Bagale (@Sabdachitra) a tweeté:

Statue de Bouddha de Kakrebihar : Bouddha a préféré une meilleure paix à la paix. Ne choisissez pas la guerre au nom de Bouddha. Longue vie à Bouddha. La guerre doit être vaincue.

L'ancien ambassadeur népalais au Japon, le Dr. Bishnu Hari Nepal (@drbishnuhnepal) a écrit :

#Nepal-#Eye-ai eu de longs débats avec les experts/ la conclusion de #KakreBihar- est que-#GoN (le gouvernement népalais) est hésitant en raison de l'infiltration de Tibétains comme moines http://t.co/HGi6YslRBy

Le photographe népalais Surendra Lawoti (@SurendraLawoti), basé à Toronto, a rapporté :

Démonstration de force des Bouddhistes à Katmandou pour installer une laïcité viable au Népal. Fin de l'hégémonie hindoue.

Bouddha, la lumière de l'Asie, a prêché la paix toute sa vie. Que ses disciples ne choisissent pas la guerre plutôt que la paix.

Thaïlande : Les sans-abri étrangers en augmentation

vendredi 6 septembre 2013 à 22:20
A homeless person in Bangkok. Image from Flickr user mikecogh (CC BY-SA 2.0)

Un sans-abri à Bangkok. Image de l'utilisateur Flickr mikecogh (CC BY-SA 2.0)

[liens en anglais] Selon l'organisation caritative Issarachon Foundation, les sans-abri étrangers sont en augmentation en Thaïlande. L'organisation estime qu'il y aurait 200 sans-abri étrangers dans le pays. Natee Saravari de la Issarachon Foundation a observé :

À Pattaya, on les voit trier les ordures en face du McDonald's à la recherche de quelque chose à manger, et traîner en face des restaurants, demandant de l'argent aux clients.

Paul Garrigan, un résident étranger en Thaïlande, a supposé les possibles raisons pour lesquelles certains étrangers finissent sans-abri en Thaïlande :

Comme beaucoup avant moi, j'ai cru à tort que mes problèmes étaient dus à mon environnement et que vivre dans un endroit exotique comme la Thaïlande arrangerait les choses. Mais non. Ma vie vira en chute libre, et je serais quasi certainement mort aujourd'hui sans l'aide de Thaïlandais et du Temple de Thamrkabok en 2006. Je pourrais être l'un des sans-abri étrangers en Thaïlande.
Lorsque nous descendons de l'avion, il peut sembler que les normes ordinaires ne s'appliquent pas ici. Le fait que nous ne comprenons pas les règles de la culture thaïlandaise nous donne la fausse impression qu'il n'y a pas de règles.

Il a exhorté les ambassades étrangères à étendre l'assistance à leurs compatriotes :

Les sans-abri étrangers sont des êtres humains qui luttent pour vivre. Ils devraient être traités avec compassion et se voir offrir de l'aide. Les ambassades et consulats étrangers devraient intervenir pour fournir un logement sûr et de la nourriture à ces personnes jusqu'à ce qu'elles puissent se relever ou être rapatriées dans leur pays d'origine – elles ne devraient certainement pas finir en prison en attendant une expulsion.

Mais le chef de la police touristique de Pattaya, le lieutenant-colonel de police Aroon Promphan, a rapporté que les ambassades étrangères sont souvent réticentes à aider les sans-abri étrangers :

Je dis parfois au personnel d'ambassade que leur ressortissant a un problème mental et n'a plus d'argent. Je leur demande ce qu'ils veulent que nous fassions de lui. La réponse que j'obtiens est : Vous n'avez pas à faire quoi que ce soit. Nous ne sommes pas responsables pour ce genre de personne.”

De nombreux sans-abri étrangers signalés par le groupe caritatif étaient soit abandonnés par leur partenaire thaïlandais soit rencontraient des problèmes de visa et de passeport. Mais Casey Hynes a rappelé aux résidents étrangers qu'ils auraient pu prendre des mesures décisives pour éviter de perdre leurs ressources :

Bien que la détresse des sans-abri étrangers soit regrettable, on se demande pourquoi ils n'ont pas pris en premier lieu les décisions pour atténuer ces circonstances. Il est possible pour les étrangers de s'acheter des appartements en Thaïlande, ou de louer un terrain à long terme, ce qui leur permettrait d'éviter de compter sur une femme ou une petite amie pour les papiers nécessaires. Et alors que les demandes de visa et les renouvellements instantanés peuvent être un tracas, ça l'est bien moins que de laisser à la fois son visa et son passeport expirer, restant avec peu d'options dans leurs pays d'origine et d'adoption.

Le blogueur de Bangkok espérait que les autorités reverraient les lois locales afin de fournir plus de protection aux étrangers :

Il ne fait aucun doute que ces sans-abris étrangers ont été amenés à boire par les circonstances, toutes ayant pu être totalement évitées.

L'article continue en disant que les étrangers reçoivent peu de protection de la part de la loi en Thaïlande et un Professeur d'Université dans le Nord-Est du pays dit que les lois doivent être mises à jour dans le respect de la protection des droits des étrangers.

Heureusement, les pouvoirs à venir seront aussi d'accord.

Le Bangkok Post a rapporté d'intéressants commentaires suscités par ce sujet. Par exemple, juggernaut a mentionné qu'il existe un “apartheid légal contre les épouses étrangères” en Thaïlande :

Les résidents étrangers (pas les touristes/ diplomates/ visiteurs pour affaires) ne sont pas bien protégés. Contrairement à ce qui se fait aux USA, etc, les épouses mariées à des Thaïlandais ont peu de liberté et de droits. Les quelques droits qu'elles ont sont injustement conditionnels ; elles ne peuvent pas ré-entrer en Thaïlande sans tampons dans le passeport préalables et onéreux. Le séjour est illégal si le solde bancaire se situe au-dessous de 40 000 THB par an. La permission doit être demandée chaque année, et est révocable à tout moment sans motif. Ce n'est pas un environnement favorable pour commencer une famille en tant que couple marrié. Il existe un apartheid légal contre les épouses étrangères. Les cartes de résidence permanente sont hautement difficiles à obtenir, onéreuses, conditionnelles et facilement révoquées sans motif. Bonne chance à tous.

Banmebkk a affirmé que le gouvernement thaïlandais a été bienveillant et juste dans les affaires liées aux sans-abri étrangers :

Les Thaïlandais sont en fait plutôt gentils avec ces sans-abri, la police généralement les ignore. Dans la plupart des pays industrialisés, la police aurait arrêté et incarcéré les sans-abri ayant des passeports expirés et entamé la procédure pour les renvoyer chez eux.

onlyasking a noté les diverses situations des sans-abri étrangers :

Voir le problème dans une seule dimension est une erreur. Il y a des gens venus d'Europe qui ont fui en Thaïlande pour survivre et qui n'ont pas de revenus. Vous avez des gens qui sont venus en Thaïlande avec de l'argent et l'ont perdu ou dépensé. Vous avez des gens qui ont très peu de revenus et ne peuvent pas survivre chez eux mais peuvent survivre ici. Vous avez des gens qui restent 15 ans au-delà de la durée de leur visa. Tous sont néanmoins de la responsabilité de leurs pays d'origine, pas de celle de la Thaïlande.

upena pense que le gouvernement thaïlandais n'a aucune obligation d'aider tous les sans-abri étrangers :

Désolée les gars, en tant qu'expat vivant en Thaïlande depuis trois ans, et visitant la Thaïlande et travaillant ici depuis 1973, je n'ai absolument aucune sympathie pour ceux qui ne peuvent pas subvenir à leurs propres besoins. Ils connaissaient les règles avant d'arriver ici et ce n'est pas au gouvernement thaïlandais de les soutenir/aider. Ils doivent contacter leur famille pour obtenir de l'assistance de la part de leur ambassade/consulat.

Chem-Zam a exhorté chacun à ne pas attendre des autorités ou d'un organisme de charité une assistance lorsqu'ils rencontrent un sans-abri étranger :

En tant qu'étranger en Thaïlande, je comprends la difficulté de survivre sans ressources ni parents proches en cas de problèmes financiers. Je pense que n'importe qui peut aider des sans-abri étrangers sans attendre qu'un organisme de charité ou le gouvernement le fasse.