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Republique Dominicaine : Projet d'augmentation des peines d'emprisonnement pour les mineurs

jeudi 27 septembre 2012 à 06:37

[liens en espagnol] Mercredi 19 octobre, la Chambre des députés a approuvé en seconde lecture un projet de loi controversé qui modifie sept articles du Code pour le système de protection des Droits des enfants et adolescents (Code des mineurs-PDF). Cette réforme prévoit d'augmenter les peines pour les citoyens ayant commis un délit avant leur majorité. L'initiative, qui n'a pas encore été débattue ni approuvée par le Sénat, propose une augmentation de trois à dix ans d'emprisonnement pour les adolescents de 13 à 15 ans, et de cinq à quinze ans pour ceux de 16 à 18 ans.

En première lecture le projet a été approuvé avec 99 voix sur 112 députés participant, et 95 voix en deuxième lecture, une forte majorité dans les deux cas. Cette initiative est soutenue par Abel Martínez, élu député à trois reprises et actuel président de la Chambre basse. Ce dernier a déclaré que cette mesure contribuerait à réduire la délinquance. D'autres personnalités politiques importantes ont affirmé qu'ils jugeaient cette réforme nécessaire, comme par exemple Pelegrín Castillo, qui a publié sur son compte Twitter :

 

Différents secteurs de la société civile ont néanmoins montré leur désaccord à cette disposition. Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a porté la voix de la critique. Le 20 septembre dernier une conférence de presse a été convoquée, au cours de laquelle l'UNICEF a affirmé son opposition à la proposition, assurant que le projet ne constitue en aucun cas une réponse à la vague de délinquance qui touche la République Dominicaine. La célèbre activiste Sergia Galván a également publié de multiples critiques sur Twitter :

Un avocat constitutionnaliste connu, Nassef Perdomo a également affirmé :

 

Au sein de la Chambre des députés, il y a eu une opposition à la réforme, presque insignifiante cependant. La députée Guadalupe Valdez -très célèbre pour son travail en faveur des femmes et l'égalité hommes-femmes- même si elle n'affirme pas de rejet, exhorte dans un écrit publié sur son site Internet à rechercher un consensus social avant d'approuver cette nouvelle législation et à mesurer aussi bien les bénéfices et les reculs qu'elle impliquerait.

Le projet sera débattu au Sénat la semaine prochaine. Un accord de l'UNICEF et d'autres organisations de la société civile qui travaillent pour la défense des droits des enfants et adolescents est également attendu.

Catalogne : Deux journalistes dénoncent la corruption et se retrouvent sur le banc des accusés

jeudi 27 septembre 2012 à 00:39
Cartell en suport de l'Albano i la Marta, editors de la revista Cafè amb Llet.

Affiche en soutien d’Albano et Marta, éditeurs de Cafè Amb Llet.

Jeudi 27 septembre, Albano Dante et Marta Sibina, éditeurs du magazine régional catalan Cafè amb Llet, seront sur le banc des accusés dans une salle d’audience de Barcelone. Josep Maria Via Rodons, président du Parc de Salut de Barcelona et conseiller du président catalan Artur Mas, les poursuit en justice pour diffamation suite à la publication, en février 2012 d’une vidéo sur YouTube dans laquelle ils dénonçaient une affaire de corruption du système de santé catalan. L’affaire en question fait actuellement l’objet d’une enquête de la part du bureau des fraudes de Catalogne.

En 2010, lorsque la crise économique donne lieu aux premières coupes budgétaires réalisées dans les dépenses publiques, Albano Dante et Marta Sibina décident d’enquêter sur le fonctionnement des hôpitaux de la région. Peu à peu, ils recoupent les informations et arrivent à esquisser le plan de graves irrégularités, qui semblent toucher l’ensemble du système de santé catalan, auxquelles sont associés des politiciens de premier plan, surtout du parti Convergència i Unió (CiU), mais aussi du Parti socialiste catalan (PSC). Comment se retrouvent-ils aujourd’hui sur le banc des accusés ? Parce que Josep Maria Via Rodons, président du Parc de Salut de Barcelona et conseiller du Président catalan, Artur Mas, sur les questions de santé, leur réclame 20 000 euros pour diffamation. Albano Dante et Marta Sibina comparaîtront demain, alors qu’à ce jour aucune des personnes impliquées dans les affaires de corruption qu’ils ont dénoncées, n’a été inquiétée.

Mèdia.cat commente :

Voilà un triste exemple de la justice à deux vitesses dont nous avions déjà eu un aperçu dans des affaires de corruptions comme les affaires Gürtel ou Brugal, où les accusateurs avaient comparu avant les accusés.

 

Au terme d’une enquête de deux ans, en février 2012, Albano Dante et Marta Sibina publient, dans une vidéo disponible sur YouTube, un résumé des informations récolletées en catalan et en espagnol. La vidéo, intitulée El major robatori de la història de Catalunya (« Le plus grand vol de l’histoire de la Catalogne ») explique les connexions existantes entre les personnes à la tête du système de santé catalan et indiquent que certaines personnes occupant des postes clés ont attribué des contrats à hauteur de plusieurs millions à des entreprises privées leur appartenant. La vidéo détaille notamment le cas de Josep Prat, directeur de l’institut catalan de la santé (ICS) et du groupe d’entreprises Innova, ou celui de Ramón Bagó, président et actionnaire principal du groupe d’alimentation Serhs, qui au cours des dernières années a occupé divers postes de haut niveau au sein du Consorci de la Salut i Social de Catalunya (CSC).

Une semaine avant l’audience qui pourrait ruiner non seulement le magazine Café Amb Llet, mais également ses éditeurs, Albano Dante et Marta Sibina ont publié un communiqué sur leur site web. Répondant au titre de Hem fet tot el que hem pogut, ara necessitem el vostre ajut (« Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir, maintenant nous avons besoin de votre aide »), le communiqué explique :

Face au silence de la majorité des partis politique et des média, il y a deux ans, nous avons décidé d’enquêter et d’aller jusqu’au bout. Nous avons trouvé bien plus d’horreurs que nous avions imaginé (http://ow.ly/dRqs1).

Malgré ces attaques, nous ne baissons pas les bras. Elles n’arriveront pas à nous quitter ce merveilleux sentiment d’avoir fait ce que nous dictait notre conscience. Dans quelques années, nous pourrons dire « Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir ». (http://ow.ly/dRrEJ).

Arrivé au point où nous en sommes (http://ow.ly/dRrLS), nous avons besoin d’aide. Nous ne pouvons pas faire face à tout cela seuls. Voilà pourquoi nous vous écrivons. Le jeudi 27 septembre, à 9 h 30, nous comparaîtrons au tribunal (http://ow.ly/dRrEJ), avant qu’aucune des affaires (http://ow.ly/dRrYH) que nous avons dénoncées (http://ow.ly/dRsba) ne soit jugée. Nous avons besoin d’aide pour dénoncer la terrible censure dont nous sommes victimes. Nous vous serions très reconnaissants si vous pouviez prendre une minute pour partager ce message avec vos amis, vos contacts, les politiciens de votre région… toute personne qui pourrait être intéressé par ces informations.

Sur Internet, l’heure est à la campagne de soutien. Toutes les informations relatives à la plainte déposée contre les éditeurs de Cafè Amb Llet sont disponibles sur le site web  Lademandadevia.org où vous pouvez aussi signer la pétition Volem respostes, no demandes (« Nous voulons des réponses, pas comparaître en justice »), comme l’ont déjà fait 2166 personnes. La pétition demande que la plainte soit retirée et que le président catalan, Artur Mas, répondent aux questions posées dans la vidéo incriminée et dans celle intitulée Carta Oberta al President Artur Mas (« Lettre ouverte au président Artur Mas » ). Extraits du texte de la pétition :

Marta et Albano font preuve de raison et utilisent les mots, ils compilent les informations qu’on semble vouloir nous cacher et posent les questions les plus sensibles aux responsables politiques.  Il y a longtemps qu’ils attendent des réponses. Mais au lieu de réponses, de débats et de transparence, ils ont reçu une plainte honteuse de la part de Jose Maria Via, un conseiller du président Artur Mas.
Nous considérons cette plainte comme une tentative de faire taire et d’intimider les voix qui osent s’élever pour remettre en question le système de santé du gouvernement catalan.
Sur Twitter, les mots-clic #ViaVol20mil et #27S rassemblent les tweets en soutien aux accusés et appellent à un rassemblement devant les portes de la Cité de la Justice de Barcelone, jeudi 27 septembre à 9 h 30. L’affaire, qui se déroule alors que la Catalogne vit un moment historique où la question de l’indépendance monopolise les débats, se perd dans l’agenda politique chargé des semaines à venir, notamment par les élections anticipées et le possible référendum relatif à l’auto-détermination.
@Estacadebares N’oublions pas que #ViaVol20mil pour faire taire @cafeambllet quant au saccage du système sanitaire par @ciu et les socialistes. Indépendance, oui, mais sans Convergencia.
@EstherVivas Venez prendre un @_cafeambllet [littéralement « café au lait »] à la Cité de la Justice le #27S à 9 h 30 en soutien à Albano et Marta #ViaVol20mil +100
@BravidDavo Catalunya, ceux qui te pillent de l’intérieur sont aussi des voleurs. #ViaVol20mil

Espagne : des alternatives citoyennes pour faire face à la crise économique

mercredi 26 septembre 2012 à 21:23

[Tous les liens sont en espagnol, sauf mention contraire]

Depuis le début de la crise socio-économique, la classe politique espagnole n’a pas pris de mesure en faveur de la croissance et la création d’emplois. Elle applique, au contraire, de nombreuses coupes budgétaires mettant en danger des secteurs entiers de la société ainsi que les droits sociaux des citoyens. Cette dynamique aggrave la situation des pays qui sont au bord de la faillite. Face à cette situation, les citoyens réalisent que c’est à eux de prendre en main leur avenir et en Espagne des mouvements et des phénomènes encourageants continuent à apparaître. Nombreux sont ceux qui misent sur l’élaboration d’alternatives viables que ce soit par le biais de l’épargne ou de la création d’un système durable.

Partager pour faire des économies

Une des conséquences de la crise est l’augmentation de la pauvreté de la classe moyenne et la détérioration des conditions de vie des secteurs les plus vulnérables comme le signale un rapport récent de l’ONU (Organisation des Nations unies) concernant le cas espagnol. Pendant ce temps, une partie des citoyens opte pour des mécanismes d’autogestion ainsi partager et échanger des biens est devenue l’option la plus solidaire et économique. Certains de ces mécanismes existaient déjà avant la crise mais c’est à présent qu’ils acquièrent toute leur importance.

Pour que les voyages ne deviennent pas un luxe et dans le but de pouvoir faire des économies dans les déplacements, une pratique habituelle et celle qu’on appelle le covoiturage. De cette façon, des personnes qui ne se connaissent pas mais qui souhaitent effectuer le même trajet utilisent un unique véhicule pour voyager à un prix raisonnable étant donné que le conducteur et les passagers partagent les frais d’essence. Dans le même style, le taxi collectif a aussi été lancé, il s’agit de partager le coût de ce service entre le plus grand nombre de passagers possible. Toujours en rapport avec le voyage, il existe aussi  le couch surfing ou échange d’hospitalité pour trouver un hébergement à moindres frais lors d’un séjour à l’étranger.

En Espagne, l’augmentation de la TVA de 18 % à 21 % ne figurait pas dans le programme électoral de l’actuel président Mariano Rajoy. Elle représente une importante hausse des prix et un coup dur pour le portefeuille des citoyens. Elle a pris effet en septembre, mois de la rentrée et période d’achat des fournitures scolaires. Plusieurs collectifs comme les assemblées de quartier et le mouvement 15M se sont intensément mobilisés pour organiser des dons de manuels scolaires. Dans le cas des autres livres, les sites comme Libroscompartidos.com se consacrent sans but lucratif à l’échange de livres même à distance puisqu’ils disposent d’un service d’envoi et de collecte d'ouvrages.

Trueque de libros de texto en Móstoles (Madrid) el 16 de septiembre de 2012. Fotografía publicada por Fotogracción.

Échange de manuels scolaires à Móstoles (Madrid) le 16 septembre 2012. Photo publiée par Fotogracción.

Générer un système responsable

Les nouvelles technologies, notamment Internet, permettent de répandre une vague de propositions constructives et même de créer des communautés virtuelles alternatives. C’est ce que fait le site Etruekko qui, en plus des actions contestataires menées en Espagne, tente de lancer un message positif et de construire un nouveau modèle de société. Il s’agit d’un réseau social de communautés virtuelles, encore en développement, qui favorise la responsabilité sociale. Il offre l’utilisation d’une monnaie sociale appelée truekko obtenue grâce à l’échange de biens et de services. De cette façon, on parvient à la prise de pouvoir de la société civile, la consommation responsable et la diffusion de valeurs éthiques par le biais de la Web, même pour ceux qui ne maîtrisent pas pleinement les nouvelles technologies.

Le blog Konsumo responsable publie la définition suivante de « marché social » :

El Mercado Social implementa un circuito de moneda complementaria que basa una parte de su funcionamiento en  bonificaciones aplicadas a los consumidores con cada compra, y que para el proveedor supone un descuento en la venta. Es algo parecido a los programas de puntos que tienen algunas empresas grandes para fidelizar clientes y aumentar ventas, pero con el objetivo de ampliar la incidencia de la economía solidaria y desarrollar redes amplias que puedan funcionar con una “moneda” basada en criterios económicos no capitalistas.

Le marché social introduit un circuit de monnaie complémentaire dont une partie du fonctionnement se base sur des bonifications accordées aux consommateurs à chaque achat et qui représente pour le fournisseur une remise sur la vente. Cela ressemble aux systèmes de points que certaines grandes entreprises utilisent pour fidéliser leurs clients et augmenter leurs ventes, l’objectif étant cette fois-ci d’augmenter la répercussion de l’économie solidaire et de développer de grands réseaux pouvant fonctionner avec une « monnaie » fondée sur des critères économiques non capitalistes.

Les centres sociaux occupés et autogérés ont un rôle important dans ce système. À Madrid, la Tabacalera, le Patio Maravillas et le Casablanca sont à remarquer. Ils naissent de l’occupation pacifique d’un bâtiment inoccupé pour créer ensuite des espaces organisés et ouverts au public offrant des activités culturelles et des loisirs très divers. Ils requièrent une organisation constante de la part des collectifs et associations qui fréquentent le centre et se sont faits une place dans la communauté. Ils offrent aussi habituellement des activités et interventions autour de thèmes variés : ateliers musicaux, ateliers de danse, concerts, expositions, vêtements gratuits et espaces consacrés à l’échange.

Toujours en ville, les jardins potagers urbains et partagés sont des propositions collectives où les connaissances en horticulture prennent forme sur les terrains vagues et les parcelles inutilisées des grandes villes. Ils favorisent surtout la rencontre et l’échange entre des personnes prêtes à réfléchir au modèle économique dont elles font partie et à chercher des alternatives éthiques au marché actuel. Cette initiative fait naître des groupes de consommation et des coopératives qui permettent l’achat d’aliments écologiques tout évitant de participer aux abus commis par les grandes chaînes de production envers les petits agriculteurs.

Huerto urbano instalado en Sol por los Indignados españoles en mayo de 2011. Fotografía de Lecamaleon (cc)

Jardin potager urbain installé sur la place Puerta del Sol à Madrid par le mouvement des Indignés espagnols en mai 2011. Photo de Lecamaleon (cc) 

Desalojo del centro social ocupado Casablanca en Madrid. Vecinos comprometidos salieron a protestar tras la intervención policial. Publicado en 15Mpedia.

Expulsion du centre social Casablanca à Madrid. Des voisins du squat sont sortis pour réagir contre l’intervention policière. Publiée sur 15Mpedia. 

Indépendamment du fait que la tentative de créer un système capable de concurrencer l’économie de marché actuelle soit couronnée de succès ou non, ceux qui adhèrent à l’autogestion, l’éthique et la responsabilité sociale sont de plus en plus nombreux, remettant ainsi en cause le système capitaliste existant. Et ce, depuis la réflexion et l’action solidaire pour lancer un message clair à la société et à ceux qui nous gouvernent : un autre monde est possible.

L'Iran bloque l'accès à Google et à Gmail

mardi 25 septembre 2012 à 14:48

Le régime iranien est un ennemi de la liberté d'expression depuis des décennies, mais le samedi 23 septembre 2012, il en a encore surpris beaucoup en annonçant qu'il commencerait à filtrer Google et Gmail au cours des heures suivantes.

Un officiel iranien, Abdolsamad Khoramabadi, a annoncé que cette décision [farsi] avait été prise sur demande de la population, pour s'opposer à un film anti-Islam disponible sur YouTube qui est vu comme un “blasphème” par beaucoup (Google est propriétaire de YouTube). Khoramabadi est un membre influent de la “Commission pour déterminer les cas de contenus enfreignant la loi”.

Pendant ce temps, certains avancent que la véritable raison du blocage de Google a plus à voir avec la promotion de l'“intranet national” qui était supposé entrer en fonction le 22 septembre, mais qui reste toujours invisible à ce jour.

Cartoon by Mana Neyestani. Source: <a href="http://www.facebook.com/InternetFreedomProject?notif_t=page_name_change">Internet Freedom Project on Facebook</a>

Dessin de Mana Neyestani. Source : Internet Freedom Project sur Facebook

Global Voices a contacté plusieurs Iraniens dans différentes villes, dont Téhéran, Chiraz et Qom. Presque tous affirment n'avoir aucun accès à Gmail. Certains d'entre eux sont également incapables d’accéder à la page de recherche de Google.

Arash Abadpour, un blogueur et chercheur en informatique qui vit au Canada, a expliqué son point de vue à Global Voices :

Couper l'accès aux recherches sur Google contraint en gros une partie plus importante de la population à rechercher des solutions pour contourner le filtrage du régime. Un résultat de ce processus n'est pas nécessairement un Internet “meilleur” ou “plus libre”, mais, quoi qu'il en soit, le déroulement actuel des évènements ne va pas non plus aider l'establishment iranien. Ils poussent les gens vers une approche plus vigilante d'Internet. Ils disent en substance aux gens “Allez apprendre comment utiliser un VPN (passerelle cryptée)” et je prévois que c'est exactement ce qui va se passer.

Une campagne a été lancée sur Facebook pour appeler à la liberté de l'Internet et au droit d'accèder à Google. Le dessin de Mana Neyestani (ci-dessus) sur un Google filtré est celui qui attire l'attention sur cette page Facebook.

Plusieurs netcitoyens iraniens ont aussi tweeté avec ironie sur le filtrage. Behran Tajdin écrit [farsi] :

@Behrang: Ces “gens” qui ont demandé le filtrage de Google n'avaient donc pas d'adresse mail gmail ?  S'ils en ont, que font-ils donc avec ?

Saye Roshan tweete [farsi] :

@sayeeeeh: Nous avons bloqué Gmail et Google, nous avons relevé le taux de change du dollar, je doute que nous puissions rendre la vie encore plus difficile aux USA par ces décisions.

En réalité, la première victime de cette décison n'est pas Google mais la liberté des internautes iraniens. Il semble que même les libertés virtuelles soient encore de trop pour la République islamique d'Iran.

Egypte : Des cours d'éducation sexuelle pour les jeunes

mardi 25 septembre 2012 à 13:35

Le blogueur égyptien Ahmed Awadalla plaide pour la responsabilisation des jeunes de l'Egypte post-révolution. Il déclare :

L'éducation sexuelle peut être un outil formidable pour changer totalement les valeurs patriarcales profondément ancrées dans notre société.