PROJET AUTOBLOG


Global Voices (fr)

Archivé

source: Global Voices (fr)

⇐ retour index

Un Japonais fait sa demande en mariage avec un flash mob à Osaka

jeudi 25 septembre 2014 à 17:55
Screenshot of a viral flash mob marriage proposal in Japan.

Capture d'écran d'une vidéo du flash mob de la demande en mariage, au Japon.

Un flash mob est devenu viral : celui d'une demande en mariage faite dans la gare d'Osaka, qui pourrait vous tirer quelques larmes, et vous laisser pantelant, à vous demander si elle va finir par dire ‘Oui'. 

Le titre traduit en anglais de la vidéo est ‘ Demande en mariage surprise avec un flash mob dans la gare JR de Osaka” . La vidéo a déjà attiré presque un million de spectateurs depuis qu'elle a été mise en ligne sur YouTube.

La vidéo commence avec un couple assis à une table sur l'esplanade devant l'immeuble de la radio d'Osaka. Le jeune couple bavarde tranquillement dans la foule. Soudain, les passants s'arrêtent sur place, ce qui attire l'attention générale. 

Aussitôt, une foule se met à danser sur l'air de Louder,  une chanson de la pop star des Philippines Charice.

Quand l'homme assis à la table les rejoint, sa compagne reste incrédule, jusqu'à ce qu'elle-meme soit entrainée sur le tapis rouge. 

L'homme fait sa demande en mariage et la femme (attention, spoiler) accepte, tandis que les spectateurs versent de chaudes larmes, qu'ils fassent partie de la mise en scène ou pas. 

Cette demande en mariage innovante est l'oeuvre d'une société d'événementiel d'Osaka, Emotion Rise, qui a déjà organisé plus de 300 flash mobs.

Beaucoup d'autres demandes en mariage organisées par cette agence peuvent être vues sur leur chaine YouTube.

Merci à notre lecteur, @FromNazWithLove de nous avoir signalé que Charice est Philippine, et non Japonaise  !

Un film rend hommage au combat d'une tribu de Bornéo pour sauver leur île de la déforestation

mercredi 24 septembre 2014 à 19:14

selungoSunset Over Selungo est un film documentaire de 30 minutes consacré au combat que mène le peuple indigène Punan pour défendre ce qui reste de la forêt tropicale de l'île de Bornéo en Malaisie, la plus grande île d'Asie. Le film a été réalisé par le cinéaste britannique indépendant, Ross Harrison.

Un surprenant clip-vidéo ukrainien, tourné sur 14 écrans Apple

mercredi 24 septembre 2014 à 12:47
The "Knock Knock" video was shot in one take and uses 14 different screens to tell its story. Image from YouTube.

Le clip-vidéo de “Knock Knock” a été tourné en une unique séquence et fait appel à 14 écrans Apple pour raconter l'histoire. Capture de vidéo sur  YouTube.

Un petit groupe de rock indépendant peu connu, en Ukraine, a conquis les spectateurs sur Youtube (et les fans d'Apple) avec un video clip très original qui a été vu à ce jour un demi-million de fois.

Brunettes Shoot Blondes, un groupe de rock de Kryvyi Rih, une ville ndustrielle au centre-est de l'Ukraine, a misé sur une approche non conventionnelle pour  tourner le clip  vidéo de leur chanson “Knock Knock”. Le clip, qui dure 2,5 minutes, raconte l'histoire en utilisant les écrans d'accueil de 14 appareils différents de la marque Apple : téléphones, tablettes et ordinateurs. Les personnages de l'histoire sautent d'écran en écran comme par magie.

La réalisation de cette vidéo a du être longue, car les réalisateurs disent avoir fait une seule séquence, en utilisant une seule caméra, et qu'il n'y a pas eu de montage. Le résultat est une attendrissante histoire d'amour sur une musique tout aussi romantique. Elle cache sans aucun doute des heures de dessin et d'animation, ainsi qu'une chorégraphie minutieuse des gadgets sur la table. Et un timing, disons, parfait. 

Tandis que la vidéo se répand sur le web, certains se demandent en plaisantant si elle pourrait être une publicité détournée pour la marque Apple, les appareils Apple y jouant un tel rôle.Nous nous demandons si Apple va réagir : la chanson (et la vidéo-) pourrait faire une excellente publicité Apple. 

Petits fournisseurs et grands donneurs d’ordre : pour une nécessaire réconciliation

mercredi 24 septembre 2014 à 12:41
Usine parachimique dans la Nièvre (France). CC-BY-2.0

Usine parachimique dans la Nièvre (France). CC-BY-2.0

Entre les grands donneurs d’ordres et les PME, ça n’a jamais été le grand amour. Dans un contexte de crise et donc de réduction des coûts, les petits sous-traitants sont souvent maltraités par les directions d’achat des grandes entreprises. Les délais de paiement sont toujours anormalement élevés et surtout, les petits fournisseurs ont tendance à être exclus d’office du panel des donneurs d’ordre. Il devient urgent de restaurer ces relations, car, dégradées, elles constituent un obstacle de plus à la compétitivité de l’industrie française.

Devant le constat que des relations dégradées persistaient entre entreprises, Martial Bourquin, Sénateur du Doubs et parlementaire en mission auprès du Premier ministre, avait publié en mai 2013 un rapport intitulé « Les relations entre donneurs d’ordre et sous-traitants dans le domaine de l’industrie ». L’objectif était de rééquilibrer ces relations via un cadre législatif et réglementaire renouvelé, car elles sont constitutives de la compétitivité de l’industrie française.

Mais aux dernières nouvelles, c’est toujours la bagarre, les délais de paiement continuent de se détériorer. D’après une enquête Altares — Dun& Bradstreet réalisée en 2013, seulement 30,6 % des sociétés françaises ont réglé leurs fournisseurs à la date convenue, alors que ce pourcentage était de 32,3 % un an plus tôt.

Une loi contournable

« On constate depuis deux ans une explosion des faux litiges inventés par des débiteurs qui veulent échapper à la loi LME », explique Denis Le Bossé, président du cabinet de recouvrement de créances ARC. Cette loi, datant de 2008, a instauré un délai de paiement supplétif de 30 jours (applicable en cas d’absence de clause contractuelle différente) et deux délais plafonds de 45 jours fin de mois et 60 jours nets. Si dans un premier temps cette loi a permis de réduire de manière significative les délais de paiement, les mauvais payeurs ont trouvé le moyen de la contourner et cette dynamique de réduction s’est essoufflée.

Dans son rapport, Martial Bourquin préconisait de supprimer un des deux délais plafonds pour simplifier le décompte des délais. Mais ses recommandations sont restées lettre morte.

Un autre grief d'importance car touchant à la source même des marchés est adressé aux donneurs d’ordres : ils ont tendance à exclure les PME de leurs listings de fournisseurs potentiels, principalement pour éviter les situations de dépendance économique nuisible au client comme au prestataire. Si cette raison est légitime, elle ne doit pas servir de prétexte aux grandes entreprises réfractaires. En février 2010, la ministre de l'Economie Christine Lagarde avait signé une charte des bonnes pratiques entre grands donneurs d’ordres et PME afin de favoriser la sous-traitance avec les fournisseurs de taille intermédiaire.

De Sodexo à ERDF : les entreprises qui donnent leurs chances aux petits fournisseurs

Des entreprises comme Sodexo France, signataire de la charte, favorisent la collaboration avec des petits sous-traitants, non sans fixer au préalable un taux de dépendance. En 2010, sur les 1900 fournisseurs sollicités par Sodexo France, 1200 étaient des artisans et des PME. Selon, Pascal Jeanson, directeur achats alimentaires du groupe de restauration, « pour gagner en réactivité et réduire nos coûts de distribution, nous privilégions un approvisionnement auprès des fournisseurs de proximité ». « Nous avons fixé un taux de dépendance économique à 25 % afin d’éviter tout risque de rupture brutale de marché, nuisible pour notre business comme pour celui de nos partenaires. C’est d’ailleurs pour sécuriser nos marchés que nous privilégions la collaboration avec des organisations nationales de PME », précisait-il alors.

En 2014, à l’heure de remplacer les anciens compteurs en leur substituant le compteur communicant Linky, ERDF compte faire en sorte que les petites et moyennes entreprises profitent elles aussi d’un marché juteux. Elle a signé le 1er septembre une convention de partenariat avec la CCI région Nord de France afin de soutenir les candidatures des entreprises du Nord-Pas-de-Calais aux appels d’offres relatifs au déploiement de 2 000 000 de compteurs électriques Linky dans la région.

« La cible habituelle de ce type d’appels d’offres, ce sont les grosses entreprises », reconnaît Mathias Povse, le directeur régional d’ERDF, « L’appel d’offres demande de savoir à la fois passer des appels téléphoniques, prendre des rendez-vous, poser le matériel, explique Marie Hennique, responsable du développement commercial de la CCI Nord de France. Ce sont des secteurs d’activité qui n’ont pas forcément l’habitude de travailler ensemble. On les a fait se rencontrer. Et Mathias Povse de conclure : “Ce partenariat est là pour dire aux PME de ne pas être freinées par leur taille, ou par la taille du marché”.

La France gagnerait à améliorer la loi dans le sens des préconisations du sénateur Martial Bourquin pour remédier au problème des délais de paiement. C'est aujourd'hui une réalité très handicapante pour les PME dont la trésorerie est souvent fragile. Mais plus important encore, il faut éviter que les PME soient exclues d’office des opportunités d’affaires. Afin de sécuriser leur marché, les donneurs d’ordre doivent intégrer les PME à leur appel d’offres. Le tissu entrepreneurial français ne s'en portera que mieux, et avec lui la compétitivité de nos entreprises.

Colombie : Le Festival de cinéma libre revient

mercredi 24 septembre 2014 à 06:21
Banner Festival CC Bogotá -

Affiche du Festival CC Bogotá avec licence CC BY 2.0

Tous les liens de ce post renvoient vers des pages en espagnol, sauf indication contraire.

Du 24 au 28 septembre 2014, se tient à Bogota en Colombie, un festival de cinema libre qui a été précédé par plusieurs éditions realisées dans des villes comme Barranquilla et une plus récente également à Bogota. Le festival s'intitule “Nouveaux récits pour écrans multiples” et débutera avec la projection du film “Hydro”, dont le synopsis est:

Film sous-marin collectif créé grâce à la collaboration de dizaines de personnes et institutions de différents pays du monde partageant leur travail au travers d'Internet et de licences Creative Commons au service d'une histoire unique réalizée par Xavi Tello et Rafa G.Sánchez.

Faisant partie des films sans paroles développés par Ron Fricke dans des films comme Baraka, ce documentaire propose un voyage épique dans un sous-marin accompagné de sons narratifs et d’ atmosphères musicales, des enregistrements de divers océans, lacs, fleuves, des videos expérimentales et même des animations pour construire un voyage qui nous permettra de voir les fonds marins, comme seulement quelques privilégiés ont pu les vivre.

Vous pouvez suivre les nouveautés sur le site internet, visiter la page facebook: FestiCineCC Bogotá ou les suivre sur Twitter. Vous pouvez également aider le jour de l'évènement à la Cinemateca Distrital à partir de 18h30. 

Vous pouvez en lire plus ici sur les contenus libres et les licences Creative Commons [français].