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Pourquoi l'histoire de l'avion poussé par ses passagers plaît tant aux Russes

dimanche 30 novembre 2014 à 20:15

“Allez, tous ensemble” ! Tout l'internet a retenti de l'information sur l'avion soudé à la passerelle par le gel, que ses passagers, avec l'équipage, ont poussé avant le décollage. Cela s'est passé à Igarka, en Sibérie, où le thermomètre était descendu la veille à moins 52 degrés, ce qui a eu pour effet de rendre les roues du train d'atterrissage presque carrées, écrasées par le poids de l'avion – comme l'a expliqué par le menu le pilote de l'aéronef. L'information, en rappelant [aux Russes] leur imprévisible authenticité, a rencontré un grand succès et reçu quantité de commentaires, parmi lesquels on peut observer la variété des humeurs et même des opinions politiques de toute une population.

Par exemple, Vladimir Demtchenko écrit :

Люди, толкающие самолёт – образ путинской россии.

26 ноября 2014 | 12:31     vdemchenko

Les gens en train de pousser un avion, c'est l'image de la Russie poutinienne.

Et napoleon2013 remarque finement :

На заднем плане не хватает бабы, с рельсом на плече. 
Ничего не изменилось

26 ноября 2014 | 11:24

A l'arrière-plan il manque les femmes, le rail sur l'épaule

Mais beaucoup ont vu le côté amusant et positif des choses :

ничего плохого в этом не вижу, а вовсе наоборот, это прекрасно!

swap26 ноября 2014 | 11:25

Je n'y vois rien de mal, bien au contraire, c'est très bien !

Вахтовики по дому соскучились, дружная вахта. Работягам респект.   

Ipr Oozl,   26 ноября 2014 года.

Les travailleurs de quart s'ennuyaient de chez eux, un quart uni. Respect aux travailleurs. 

Просто помогали. Молодцы. Мы в своё время в Забайкалье “откапывали ” свой Ил-76 после бурана. 

Natalya Kaledinskaya, 26 ноября 2014 года

Ils ont simplement aidé. Les braves. Nous de notre temps en Transbaïkalie nous “exhumions” notre Il-76 après la tempête de neige.  

Il y a aussi les éternels sceptiques :

туфта это все. Развели население. Никогда бы пассажиры не сдвинули бы этот самолет с места.

sat_agama26 ноября 2014 | 12:29

Balivernes que tout cela. Ils ont arnaqué la population. Les passagers n'auraient jamais pu déplacer cet avion. 

Même les utilisateurs anglophones du web ont fait écho à l'information, la plupart aussi avec humour :

Onlinemagazin‏@OnlineMagazin     

Passengers in Krasnoyarsk (Sibiria) had to push frozen airplane so that they could take off. http://www.kp.ru/daily/26312/3190880/ …

 Les passagers de Krasnoïarsk (Sibérie) ont dû pousser leur avion gelé pour pouvoir décoller. 

 
Sean L ‏@Rubble70  17h17 hours ago

and we bitch/complain when our complimentary nuts aren't warmed on US airliners..sheesh

et nous, les salauds, qui nous plaignons quand nos noisettes n'ont pas été réchauffées sur les lignes aériennes américaines …

Malgré le fait qu'après l'incident beaucoup se sont précipités à l'aérodrome pour vérification et que l'information a reçu un éclairage outré sur le web, cela montre peut-être que les gens ont la nostalgie de pareilles nouvelles, qui reflètent vraiment les faits et incidents, même absurdes, de la vie russe. 

Les maisons solaires aident à mettre fin à la discrimination énergétique au Bangladesh

dimanche 30 novembre 2014 à 16:57
solar panel project at Sandwip, chittagong. Photo curtsey wikimedia.

Un ensemble de panneaux solaires à  Sandwip, Chittagong. Crédit photo :  wikimedia.

L'électricité, ce qui vous permet précisément de lire ces mots, est inaccessible à 45 % de la population du Bangladesh. Moins de la moitié des habitants des régions rurales du pays sont branchés au réseau électrique. Voilà pourquoi le Projet de maisons solaires, lancé en 2007, est une très bonne nouvelle pour le Bangladesh. Partenariat entre la Compagnie pour le développement de l'infrastructure, société publique, et une quarantaine d'ONG (y compris des compagnies privées et des agences de microcrédit), le Projet de maisons solaires, financé par la Banque Mondiale, a aidé à apporter l'électricité et l'éclairage à environ 3 millions de foyers, ce qui a changé plus de 20 millions de vies. 

Récemment, le Bangladesh a célébré l'installation avec succès de 3 millions d'équipements en panneaux solaires domestiques. Naomi Ahmad s'est réjouie au début de ce mois.

Le Bangladesh a fêté l'installation de 3 millions d'équipements solaires domestiques ce mois. On se souvient de tout ce travail formidable qu'on a fait l'année passée !

Greenpeace a commenté très favorablement le projet, ayant reconnu la contribution de celui-ci à la révolution énergétique solaire : 

Est-ce que le monde ignore toujours la plus grande révolution du Solaire ? Cela se passe sur notre sous-continent #ÉnergieRenouvelable

Les Bangladais installent des systèmes de panneaux solaires domestiques à un rythme de 65 000 unités chaque mois. Le spécialiste en énergie Zubair K M Sadeque étudie pourquoi les panneaux solaires domestiques deviennent de plus en plus populaires. Selon lui, les raisons sont l'augmentation des revenus ruraux, un fort soutien à la microfinance de la part des ONG locales et l'innovation dans le domaine des diodes électro-luminescentes.  

Le Bangladesh, en particulier, a un grand potentiel en matière d'énergie solaire. Le pays est situé entre 200 30′ et 260 45′ de latitude nord et le climat est tropical. C'est idéal pour la réception de l'énergie solaire. En fait, le Bangladesh reçoit assez d'énergie solaire 300 jours par an.

L'énergie solaire fait aussi son entrée en agriculture. Le gouvernement du Bangladesh a approuvé la construction de 191 pompes d'irrigation alimentées par l'énergie solaire, dont 69 sont déjà en fonctionnement. L'énergie solaire joue aussi un rôle important dans les entreprises rurales. Les villageois peuvent maintenant garder leurs boutiques, pharmacies et bars ouverts jusque tard dans la nuit. Cela a augmenté le nombre des heures travaillées, et amélioré le revenu et les conditions de vie.

Installer des panneaux solaires n'a jamais été bon marché au Bangladesh, mais le blogueur Probir Bidhan encourage son pays à avancer dans le processus. 

Le solaire est toujours trop cher au Bangladesh, mais il est absolument nécessaire de le répandre vite !

Actuellement, 40 % de la population du Bangladesh est sans emploi. Le taux de chômage augmente chaque année, mais les panneaux solaires domestiques ont aidé à l'atténuer en ayant crée plus de 114 000 emplois liés à l'assemblage, la vente, l'installation et l'entretien des équipements à énergie solaire. En fait, le nombre des emplois liés à l'énergie solaire a presque doublé entre 2011 et 2013.

Mike Hudema, un militant de la campagne Climat et Énergie, a tweeté au sujet des emplois verts au Bangladesh :

Les emplois Verts sont en pleine explosion au Bangladesh, 80.000 installations solaires domestiques par mois !

L'exploitation commerciale des systèmes solaires domestiques a officiellement commencé en 1996. Grameen Shakti, une entreprise de la Grameen Bank, a lancé la tendance. Au cours des 18 dernières années, Grameen Bhakti a installé plus de 1,3 millions de panneaux solaires domestiques.

Promouvoir la tolérance dans les écoles secondaires de Tombouctou au Mali

dimanche 30 novembre 2014 à 14:17
Participants à l' atelier Vivre Ensemble à Tombouctou, Mali - photo de l'auteur

Participants à l’ atelier Vivre Ensemble à Tombouctou, Mali – photo de l'auteur

« Vivre ensemble » le nom des clubs de lecture suffit à résumer le but du projet initié par PAT-MALI (programme d’appui à la transition du Mali). Il s’agit de promouvoir la culture de la tolérance et de la liberté au sein des établissements secondaires de la région de Tombouctou.
Si du 24 au 27 novembre 2014, les 32 professeurs de plusieurs disciplines reçoivent une formation sur les méthodes de mise en place des clubs de lecture, la finalité du projet est d’offrir 320 e-Reader aux enseignants, ainsi qu’aux membres des clubs de lecture. Voici un reportage photo d'un de ces ateliers à Tombouctou:

Atelier vivre ensemble à Tombouctou

Atelier vivre ensemble à Tombouctou

Moyens humains et matériels ont été mis en œuvre pour permettre aux écoles d’enseignement secondaire et les instituts de formation professionnels de la région de Tombouctou de profiter de liseuses électroniques contenant plus de 4000 livres dans des clubs de lecture.

Participants à l'atelier

Participants à l'atelier

La formation a été menée de main de maitre et dans une ambiance bonne enfant par Zineb BENALLA, chercheur associée au centre arabe de la recherche scientifique et des sciences humaines à rabat, une organisation non gouvernementale visant la promotion de la liberté, de l’etat de droit et de la démocratie.

Un Participant à l' atelier Vivre Ensemble à Tombouctou, Mali - photo de l'auteur

Un Participant à l’ atelier Vivre Ensemble à Tombouctou, Mali – photo de l'auteur

Heureux étaient ces 32 professeurs (parmi lesquels je figure) de recevoir ces liseuses et le CD (idées pour la liberté) qui leur permettront d’oublier la destruction de leur bibliothèque lors du règne des islamistes sur la vieille ville de Tombouctou d’avril 2012 jusqu’à janvier 2013 quand l’armée française à délogée les djihadistes du nord du Mali, les chassant jusque dans le désert.

Participants à l' atelier Vivre Ensemble à Tombouctou, Mali - photo de l'auteur

Participants à l’ atelier Vivre Ensemble à Tombouctou, Mali – photo de l'auteur

Ce matériel aura aussi l’avantage de débarrasser les « professeurs de leur Bic rouge » (dixit Zineb Benalla, la formatrice) qui pourront se jeter de ce lourd manteau de sévérité et de rigueur pour devenir juste des facilitateurs, animateurs de groupes thématiques ayant le retour au vivre ensemble et à l’interculturalité pour les élèves de leurs clubs qu’ils auront choisi pour leur diversités. Les liseuses ont été distribué à la fin de la formation.

Vivre Ensemble à Tombouctou, Mali - photo de l'auteur

Vivre Ensemble à Tombouctou, Mali – photo de l'auteur

Participants à l' atelier Les eReaders à l'atelier de Vivre Ensemble à Tombouctou, Mali - photo de l'auteur

Participants à l’ atelier Les eReaders à l'atelier de Vivre Ensemble à Tombouctou, Mali – photo de l'auteur

Si Moubarak est innocent des 900 morts de la révolution égyptienne, alors qui est le coupable ?

dimanche 30 novembre 2014 à 11:02
Protestors trying to get back to Tahrir Square after Mubarak is acquitted. Photograph by Omar Elhadi (Twitter)

Des manifestants essaient de retourner place Tahrir après l'annonce de l'acquittement de Moubarak Photo Omar Elhadi (Twitter)

Les Egyptiens sont de retour dans les rues après l’acquittement en justice de l'ex-président Hosni Moubarak du meurtre de manifestants lors la révolution du 25 janvier contre son régime. Abandonnées aussi les charges contre Moubarak et ses co-accusés, le ministre de l'Intérieur Habib Eladly et ses deux fils, de corruption en lien avec un marché de gaz avec Israël.

Pendant les 18 jours où Moubarak s'est maintenu au pouvoir après le début des manifestations contre le régime, on estime à près de 900 les protestataires tués par sa police ; des milliers d'autres ont été arrêtés jusqu'à sa démission finale en février 2011. L'ex-président, 86 ans, a passé les trois ans et demi qui suivent en détention, dont une bonne partie soigné dans des hôpitaux, sous l'emprise de divers chefs d'accusation.

Selon Mada Masr, le juge, dans son verdict d'aujourd'hui, a rejeté les accusations contre Moubarak “en invoquant une erreur de procédure de l'accusation”. Et de préciser :

Moubarak n'était pas originellement défendeur dans l'affaire et les procureurs ne l'ont ajouté au dossier que deux mois après son ouverture. Ceci, pour le juge, démontrait que l'accusation signifiait qu'il “n'y avait pas de fondement à une procédure pénale” contre Moubarak.

Le feuilleton du procès Moubarak a connu des hauts et des bas, mais le verdict d'aujourd'hui fait figure de coup de grâce pour les Egyptiens. Bien que muselés par une loi anti-manifestation controversée qui a permis l'emprisonnement d'innombrables contestataires, les Egyptiens mis en rage par le jugement ont cherché un exutoire dans la rue.

La place Tahrir, épicentre de la révolution égyptienne, était inaccessible, fortifiée de barbelés et d'agents armés vérifiant les identités. Des heurts ont eu lieu à proximité alors que les manifestants affluaient pour conspuer le verdict.

Ça a commencé avec cinq individus courageux, ça grandit et va continuer à grandir

La place Tahrir il y a quelques minutes. Il y a encore des gens qui disent Non et on n'en verra pas la fin

Du monde rejoint les manifestants et le nombre augmente

Devant les barbelés place Tahrir pour protester contre l'innocence de Moubarak

Le nombre de gens augmente et la situation va déraper d'un moment à l'autre

La répression ne tarde pas. Le blogueur Omar Elhadi, 136.000 abonnés sur Twitter, résume l'enchaînement des événements du jour :

C'est ainsi que se fait le cours de l'histoire. Moubarak est innocent, les gens manifestent dans les rues et Sissi les attaque avec gaz lacrymogènes et coups de feu et les arrête

Sur Twitter, les réactions ont continué à tomber toute la journée. Dans sa première interview télévisée, Moubarak affirme qu'il n'a rien fait de mal. Johnathan Moremi lui rafraîchit la mémoire :

Vous n'arrivez pas à vous souvenir d'avoir fait quoi que ce soit de mal pendant le #25janv M. #Moubarak ? Attendez, je vais vous aider.

Amro Ali se défoule par le sarcasme :

Pendant les 18 jours d'insurrection de l'Egypte, 840 personnes se sont suicidées en se mettant dans le chemin des balles et des véhicules blindés de la police. #révisionnisme

Ahmed Khalil s'interroge :

Les gens veulent renverser le régime. Ils l'ont fait ou bien le régime est toujours en place ?

Et Mohamed Emam confirme :

Il fallait que Moubarak soit acquitté pour que les gens comprennent que le régime n'a pas été renversé

Hind, une blogueuse libyenne avec plus de 31.000 abonnes, écrit que ce qu'il faut à l'Egypte pour sortir de l'impasse, c'est… une révolution.

Corruption endémique, répression de la société civile, système judiciaire opaque, pas de liberté d'expression, impunité – vous savez de quoi l'Egypte a besoin ? D'une révolution.

A lire [en anglais] :

Q&A: The Mubarak trial verdict – What just happened?

A timeline of the Mubarak trial

 

Les autorités serbes traînent en justice un militant pour un lait non contaminé

samedi 29 novembre 2014 à 19:02
Street art in Novi Sad, Serbia. Photo by molimonster69 on Flickr.

Street art à Novi Sad, Serbie. Photo de molimonster69 sur Flickr.

Un autre twittonaute d'origine serbe a été interpellé par la police pour comparaître au tribunal en raison de son activisme sur les réseau sociaux et dans la “vie de tous les jours”. Marko Živković originaire de Belgrade a été impliqué dans les manifestations de mars 2013 contre la décision gouvernementale d'augmenter les quantités autorisées d’aflatoxines dans le lait et les produits laitiers fabriqués et importés dans le pays. 

Ce matin, la police m'a appelé afin de m'indiquer qu'ils avaient un mandat d'arrêt contre moi pour m'emmener au tribunal à cause de #MlekoUp (#MilkUp). Plus de 20 mois plus tard, voici l'épilogue de l'affaire Aflatoxine.

— dr Marko Zivkovic (@MarkoZvkvc) 21 novembre 2014

Les aflatoxines sont des métabolites toxiques produites à partir de certains types de champignons que l'on peut trouver dans le lait ou d'autres produits alimentaires. Jusqu'à un certain seuil, ils sont propres à la consommation. Cependant en 2013, le gouvernement serbe a décidé d'augmenter la limite légale du seuil raisonnable d'aflatoxine dans le lait de 0,05 à 0,5 microgrammes par kilogramme. Cette augmentation soudaine de dix fois supérieure aux taux initialement autorisés a poussé les citoyens et quelques producteurs à demander des explications détaillées sur ce changement de la part du gouvernement, et à manifester contre la décision.

A small group protests peacefully against the decision to raise permitted aflatoxin levels in milk in Belgrade in March 2013. Photo from Istinomer.

A Belgrade, en mars 2013, un petit groupe de personnes manifeste pacifiquement contre la décision d'augmenter le taux d'aflatoxine dans le lait. Photo de Istinomer.

Le gouvernement a annulé sa décision après avoir subi des pressions, début 2013, de la part de citoyens, d'organisations locales et de l’Union européenne, qui a prévenu la Serbie que ses produits laitiers ne seraient plus du tout bienvenus dans la plupart des pays européens, étant donné que la quantité autorisée d'aflatoxines dans le lait est de 0,05 microgrammes par kilogramme dans l'UE.

Živković, un développeur informatique originaire de Belgrade, a été impliqué dans les activités menées sur les médias sociaux contre la décision du gouvernement, et a été accessoirement choisi parmi les autres personnes manifestant devant le siège du gouvernement de la République de Serbie pour parler aux journalistes au nom des manifestants, le 1er mars 2013. A cette époque, Živković avait dit à la presse :

“Okupili smo se spontano na Twitteru i već danima razgovoramo o ovome što se dešava (sa mlekom), a kada smo juče na televiziji čuli odluku vlade da za 10 puta uveća dozvoljenu koncentraciju toksičnog aflatoksina, odlučili smo izrazimo protest.”

“Nous nous sommes rassemblés de manière spontanée sur Twitter et nous avons parlé de ce qui s'est passé (à propos du lait) pendant des jours. Lorsque hier à la télévision, nous avons entendu la décision du gouvernement de multiplier la concentration autorisée d'aflatoxines toxiques par 10, nous avons décidé d'exprimer notre désaccord. 

Près d'un an et demi après, Živković a reçu un appel désagréable de la police, l'informant qu'il est appelé à se présenter aux autorités pour être questionné mais également pour comparaître devant le tribunal. Dans d'autres tweets, Živković a indiqué que l'officier de police à l'autre bout du fil avait refusé de lui préciser les charges contre lui, mais qu'il devra comparaître devant le tribunal pour refus de se présenter à la police afin de répondre à des questions relatives à ce qui a été communément qualité d'”affaire de l'aflatoxine”. L'utilisateur de Twitter s'est défendu d'avoir jamais reçu de telle demande de se présenter aux autorités avant ce coup de fil. 

Živković a reçu un énorme soutien de la part d'autres habitants de Belgrade et des twittonautes venant de toute la Serbie et des Balkans. Il a également indiqué qu'il tiendrait ses supporters informés de la date où il se présenterait à la police au sujet de cette affaire dans les jours qui viennent.