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Les manifestations actuelles pour du travail en Tunisie en 6 questions-réponses

dimanche 24 janvier 2016 à 13:41
Protesters in the capital Tunis holding portraits of Ridha Yahyaoui. Photo by Nawaat.org

Des manifestants brandissent à Tunis des portraits de Ridha Yahyaoui. Photo Nawaat.org

Cinq ans après les manifestations qui ont mis fin aux 23 ans de règne du dictateur Zine el Abidine Ben Ali, les Tunisians sont à nouveau dans la rue pour réclamer “travail, liberté et dignité”.

Des manifestations ont éclaté dimanche dernier dans la province défavorisée de Kasserine, dans le centre-ouest de la Tunisie, après qu'un jeune chômeur a été électrocuté en grimpant sur un pylône pour protester contre son retrait d'une liste d'emplois publics. La contestation s'est alors étendue à d'autres régions à travers le pays. Samedi, des manifestations pacifiques se poursuivaient dans les gouvernorats de Kasserine et Sidi Bouzid, la ville même d'où était partie l'étincelle de la révolution tunisienne cinq ans plus tôt.

Pourquoi ?

Des manifestations ont éclaté le 17 janvier à Kasserine, à environ 300 km de la capitale Tunis, à la suite de la mort de Ridha Yahyaoui, un homme de 28 ans. La veille, Yahyaoui avait appris que l'administration ne l'embaucherait pas. Sa famille a raconté au blog collectif Nawaat qu'il avait cherché à rencontrer le gouverneur local pour dire son mécontentement, mais qu'il n'y avait pas été autorisé. Il a ensuite grimpé sur un pylône et a été électrocuté, ce qui a déclenché des manifestations à Kasserine et dans d'autres régions du pays. On ignore si, en grimpant sur le pylône, il a voulu se suicider ou seulement protester contre le refus de lui donner un emploi.

Kasserine est l'une des provinces les plus pauvres du pays, avec un taux de chômage de 26,2 %, et un taux de pauvreté frisant les 30 %, selon les statistiques officielles de 2012.

Dans une série de tweets, Nessryne Jelalia, une collaboratrice d'ONG, décrit la situation difficile qui y prévaut :

Le journaliste Mohamed Haddad, tweete de Tunis :

Le chômage est omniprésent en Tunisie, avec un taux de 15 %, mais pourquoi est-il supérieur de 10% à Kasserine ? Pourquoi l'espérance de vie à la naissance est-elle plus courte de 7 ans à Kasserine que dans la capitale ?

Où ?

Après avoir débuté à Kasserine, le mouvement s'est rapidement étendu à d'autres régions, dont Sidi Bouzid, où fin 2010 le vendeur de rue Mohamed Bouaziz s'est immolé par le feu déclenchant les manifestations contre le pouvoir qui ont conduit au renversement du régime Ben Ali et aux événements baptisés Printemps Arabe. A la date du 21 janvier, les manifestations se sont étendues à 16 gouvernorats, selon la carte établie par Nawaat.org. A Tunis, plusieurs défilés et manifestations de solidarité ont eu lieu devant la maison des syndicats et sur l'avenue Habib Bourguiba, artère principale de la capitale.

Protests spread to 16 different provinces across Tunisia. Map by Nawaat.org

Les manifestations se sont étendues à 16 provinces de Tunisie. Carte par Nawaat.org

Quelles revendications ?

Les manifestants réclament des emplois, du développement et une discrimination positive en faveur des régions marginalisées et défavorisées comme celle de Kasserine. Après le mouvement contestataire de 2011, les gouvernements successifs ont été incapables de se pencher comme il conviendrait sur les disparités régionales. Les promesses qui ont été faites d'emplois et de développement ne se sont pas matérialisées, et les habitants des régions enclavées sont souvent invités à être patients.

Quelles réponses du gouvernement ?

Le gouvernement a, comme d'habitude, répondu avec des promesses et des accusations. Un porte-parole du gouvernement a annoncé la création de 5.000 nouveaux emplois à Kasserine en réponse aux manifestations. Des promesses que les protestataires ne prennent pas au sérieux. L'un d'eux à Kasserine a dit à MiddleEast Eye :

Ceci n'est qu'une solution cosmétique dénuée de base dans la réalité”, a-t-il dit. “Si vous embauchez 5.000 hommes de Kasserine, il y en aura 5.000 autres qui se lèveront à Baja. Ils ont le droit au travail. Même chose pour Sidi Bouzid.

Parlant sur France24, le Premier Ministre Habib Essid a dit que son gouvernement n'avait pas de baguette magique pour régler les problèmes économiques du pays, ajoutant :

Ce qui se passe en Tunisie avec les jeunes n'est pas nouveau. Nous avons hérité de cette situation… Nous avons besoin que les gens soient patients.

La blogueuse Lina Ben Mhenni a riposté sur Facebook aux déclarations du Premier Ministre :

Nous savons que vous n'avez pas de baguette magique …
Mais vous n'avez pas montré la volonté d'améliorer la situation. Vous n'avez pas écouté les jeunes … Vous avez été indifférent aux besoins et aux revendications du peuple …
Corruption, népotisme, répression, abus de pouvoir sont partout …

Dans son discours au pays du 22 janvier, le Président Beji Caid Essebsi a dit que ces manifestations sont “naturelles”, et  qu’ “il n'y a pas de dignité sans travail”, avant d'accuser des “mains mal-intentionnées d'attiser la situation”.

Y a-t-il des victimes ?

Un policier a été tué dans les heurts, et des dizaines de manifestants ont été blessés.

Des actes de vandalisme et de pillage ont aussi été enregistrés, ce qui a mené le gouvernement à décréter un couvre-feu nocturne à partir du 22 janvier. Les protestataires ont toutefois pris leurs distances d'avec ces agissements.

Dans une déclaration publiée sur Facebook le 21 janvier, le porte-parole d'un collectif de protestataires de Kasserine mettant en oeuvre un sit-in au siège du gouvernorat local a indiqué :

nous persistons à poursuivre notre lutte pacifique pour nos droits légitimes jusqu'à ce que nos revendications soient satisfaites. Nous rejetons aussi toutes les formes de violence, et sommes innocents de toute attaque contre des installations publiques.

Révolution 2.0 ?

Ces manifestations ont des ressemblances avec celles qui ont fait chuter le pouvoir Ben Ali en 2011 : point de départ dans une région pauvre et enclavée, déclenchement par un acte désespéré. En 2010, des manifestations avaient éclaté quand Bouazizi s'est immolé par le feu après la confiscation par un policier municipal de sa marchandise et de sa balance. De plus, les revendications et slogans sont les mêmes : “emplois, liberté et dignité”.

Il est cependant encore trop tôt pour prédire les suites de ce mouvement. Et d'ailleurs, pour beaucoup de protestataires et internautes tunisiens, ceci n'est pas une “révolution 2.0″, c'est la même révolution qui a commencé il y a cinq ans.

C'était une révolution inachevée…

Je comprends ceux en Tunisie qui disent, ‘Ceci n'est pas le second soulèvement. Le premier n'a jamais été mort’. #Kasserine#5ans

Le palmarès des pires mots de passe en 2015

samedi 23 janvier 2016 à 20:45

Pour une utilisation maitrisée des réseaux sociaux en diminuant le plus possible les risques de vol des données personnelles, il est conseillé de choisir des mots de passe sécurisés. Malheureusement, de nombreux internautes continuent à utiliser des mots de passe prévisibles.

Dans un article intitulé Palmarès des mots de passe 2015 : du classique, mais avec un peu de Star Wars publié sur le site  1001portails.com, Frédéric Cuvelier décortique le 5ème rapport annuel des pires mots de passe que publie, une société spécialisée en sécurité informatique.

Tous les ans à la mi-janvier, nous attendons avec impatience la réponse à cette question : l'humanité a-t-elle enfin compris que la plus grande des failles informatiques était un mot de passe trop simple à trouver ? Mais cette fois encore, la déception est au rendez-vous : ces satanés « 123456 » et « password » trônent encore, là, tout en haut du classement.

Évidemment, on peut modérer ce sentiment en rappelant que la liste en question est obtenue en étudiant « seulement » deux millions de mots de passe échappés dans la nature. Comparé aux près de trois milliards d'internautes dans le monde, qui possèdent chacun plusieurs mots de passe (si, si, ça existe), cela reste faible.

Mais l'échantillon demeure représentatif, et on peut malheureusement imaginer que dans notre entourage proche, certains utilisent encore 12345678 (troisième du classement) ou même 12345 (qui rétrograde en cinquième position).

Côte d'Ivoire: Défis et opportunités des NTIC

samedi 23 janvier 2016 à 20:42
Cote d’Ivoire le e-commerce et les défis de l’émergence -image extraite du blog aboukam.files.wordpress.com

Cote d’Ivoire le e-commerce et les défis de l’émergence -image extraite du blog aboukam.files.wordpress.com

En Côte d'Ivoire, avec la pénétration rapide des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), de nouveaux horizons s'ouvrent dans de nombreux domaines. le blogueur ivoirien  fait le point dans un billet publié sur son blog aboukam.wordpress.com:

depuis 2012, plusieurs projets ont été lancés dont les principaux sont la pose de 7 000 km de fibre optique à travers tout le pays, la création de 3 000 cyber centres (même dans les localités les plus isolées) et le lancement de l’opération dénommée : “un ivoirien, un ordinateur”, visant à distribuer gratuitement quelques 500 000 ordinateurs aux ivoiriens. Outre l’ambition de l’Etat ivoirien, la vulgarisation de l’outil internet vient placer le e-commerce au cœur de l’activité économique boostant ainsi un secteur déjà en pleine évolution.

Au cours de ces dernières années, le secteur des TIC a connu une forte croissance sur le marché ivoirien. Réalisant un chiffre d’affaires de 1000 Milliards de FCFA en 2014, le secteur a contribué de 7% à 8% du PIB national a révélé Bruno KONE. Avec la percée de l’internet mobile, dont le nombre d’abonnés est estimé à plus de 7 millions au premier trimestre de 2015 selon l’agence de régulation des télécommunications (ARTCI), des entreprises du groupe Afrique Internet Groupe (AIG) telles que Kaymu et Carmudi, spécialisées dans le domaine du e-commerce ont connu une percée fulgurante sur le marché ivoirien et ont également lancé des applications mobiles dans le but de faciliter l’accès à des services tels que le e-achat.

Mexique : des Indiens Otomis exercent leur autonomie et choisissent leur propre représentant communautaire

vendredi 22 janvier 2016 à 18:51
Votación como en Cherán elección asamblea comunal Huitzizilapan_Aldabi Olvera

Comme les habitants de Cherán, au Michoacán, et les “caracoles” zapatistes du Chiapas, la communauté ñätho de Huitzizilapan a exercé sa souveraineté et a voté pour créer sa propre assemblée communautaire. Photo: Más de 131.

Huitzizilapan, dont l'ancien nom N´dete signifie “grand village”, compte actuellement douze communautés indiennes otomíätho réparties entre deux grandes villes : Mexico et Toluca. Il y a un an, ses habitants ont entamé un mouvement de défense de leurs forêts qui les a ensuite amenés à s'organiser et à choisir leurs représentants, libres de tout intérêt politique, le 7 décembre 2015.

Ce jour-là, les Indiens ont attendu durant des heures le procureur des Affaires Agraires, qui valide les assemblées délibérantes réalisées sur les terres appartenant collectivement à la communauté ; mais celui-ci ne s'est pas présenté, prétextant un accident. Quant aux membres de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) convoqués par les paysans comuneros (qui exploitent les terres de la communauté) pour documenter l'assemblée, ils sont partis inopinément.

Cela n'a pas empêché les Indiens d'exercer leur droit selon la Convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), la Constitution Mexicaine et la Loi Agraire. En effet, l'assemblée, après un vote à main levée, a élu à l'unanimité  La Planilla del Pueblo”, la liste présentée par le village.

Cependant, les Ñätho affirment qu'une nouvelle assemblée convoquée sans raison légale par le Procureur Agraire se tiendra le 18 janvier 2016 et ils craignent que cette fois la municipalité et le parti d'état Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) imposent une autre autorité parallèlement à celle qu'ils ont déjà élue. Ils ont donc décidé d'y participer pour entériner leur vote.

Nous nous préparons et nous comptons sur tous les paysans comuneros pour gagner de nouveau”, dit Abundio Rivera.

Dans un communiqué daté du 12 janvier, les paysans ont dénoncé les pratiques des anciennes autorités du village proches du PRI qui distribuent deux mille pesos mexicains par personne pour les convaincre de ne pas soutenir la liste élue.

“Nous travaillons à la sensibilisation, souligne Rivera.

Depuis 2003, le Gouvernement Fédéral a effectué des recensements de paysans comuneros dans les noyaux agraires et communautaires du pays. À Huitzizilapan, il y a 904 paysans comuneros qui prennent les décisions se rapportant au territoire. Dès lors, divers projets ont été imposés par les autorités communautaires sans consulter la population.

L'intention, en créant une liste à partir d'assemblées ouvertes et du mouvement apparu en 2014 dans le village, est de protéger l'environnement et l'intégrité territoriale de Huitzizilapan. Après son élection le 7 décembre, les premiers mots du nouveau représentant furent les suivants :

Nous connaissons tous la grande problématique du noyau communautaire, nous allons devoir défendre notre territoire, notre eau et notre forêt et nous occuper d'autres problèmes. Nous devons inclure tous les citoyens de San Lorenzo, qu'ils vivent ici ou ailleurs. Élargissons les listes pour qu'ils puissent s'inscrire.

Un autre paysan va plus loin :

Je vais lutter pour qu'on ouvre les portes, pour l'autonomie du village. On doit non seulement ouvrir l'accès aux listes, mais aussi les portes du village et récupérer l'autonomie que nous avions il y a quinze ans, parce que les jeunes et les enfants ont leur mot à dire au sujet des terres et de la forêt. Et que le Procureur Agraire ne vienne plus décider à notre place.

Le décret présidentiel

Comme ses voisines Xochicuautla et Ayotuxco, Huitzizilapan est confrontée à la construction de l'autoroute Toluca-Naucalpan, donnée en concession à une entreprise appartenant à Juan Armando Hinojosa, un des entrepreneurs les plus favorisés pendant l'administration d'Enrique Peña Nieto.

L'ancien représentant du village et militant du PRI Luis Enrique Dorantes a approuvé une soi-disant valorisation forestièresans en informer la population.

Quelques mois plus tard, au matin du 5 juillet, des jeunes gens de Huitzi” se sont présentés dans les bureaux de la communauté et ont allumé des feux de camp pour surveiller une assemblée pendant laquelle Dorantes avait l'intention de céder des parties du territoire du village à la municipalité de Lerma grâce à une procédure appelée désincorporation.

Ce matin-là, les cloches de l'église située à côté des bureaux de la communauté, ont sonné. Des centaines d'habitants ont répondu à l'appel pour chasser environ mille policiers de leur village.

Des femmes, des jeunes et des enfants de Huitzizilapan se sont déjà réunis avec des familles des 43 étudiants disparus de l'école normale d’Ayotzinapa, dans l'État de Guerrero, et avec des Indiens de tout le pays. Leur combat les a amenés à se pourvoir en cassation contre un décret d'expropriation de leurs terres émis en mai 2014 par Peña Nieto, à créer un journal communautaire et à peindre des murs avec les messages : “Nous sommes tous comuneros”, Ici, c'est le peuple qui décide

Une forêt prisée


Les
forêts défendues par Xochicuautla et Huitzizilapan font partie du “Parc Otomí Mexica” qui s'étend sur 105 844 hectares. Elles ont été classées réserve écologique par le gouvernement de l'État de Mexico et jouissent du titre de “Parc Écologique, Touristique, Récréatif Zempoala La Buffa”.

Peña Nieto et le gouverneur Eruviel Ávila prétendent construire une autoroute sur 39 kilomètres de cette forêt qui serait alors pratiquement coupée en deux. Ávila a déclaré en décembre que le projet devrait être terminé en 2016.

“Pourquoi protégerons-nous la forêt ?, a demandé le nouveau représentant du village lors de son élection le 7 décembre. Ce à quoi il a lui-même répondu : “Parce que c'est le poumon des vallées de Mexico et Toluca et qu'elle nous donne un peu d'eau, on doit la préserver pour les prochaines générations, il faut en prendre conscience.

Taïwan félicite sa première femme présidente

vendredi 22 janvier 2016 à 14:30
Taiwan's President-Elect Tsai Ing-wen speaking to foreign and domestic media at her campaign headquarters after her opponents conceded defeat.

Tsai Ing-wen, Présidente de Taïwan, s'exprimant à son quartier général de campagne devant les médias nationaux et internationaux, après que les autres candidats aient reconnu leur défaite. Photo de la page Facebook de Tsaï.( Traduction affiche: “Ying hui fu jia, dian wan Taïwan, Accueillons le futur, excellence pour Taïwan…”)

Taiwan a élu sa première femme président, Tsai Ing-wen, une candidate du DPP (Parti Démocratique Progressiste). Tsai l'a emporté avec 56,12 % du vote populaire (6 897 744 des votants), battant largement Eric Chu du KMT (Kuomintang, le Parti Nationaliste Chinois) qui n'a obtenu que 31% des voix et James Song du PFP (Premier Parti du Peuple) qui a eu 13% des voix.

Tsai, surnommée familièrement “la petite Ying” (Xiao Ying) a également offert à son parti une majorité à la législative, avec 68 des 113 sièges, lui donnant un atout considérable pour les quatre prochaines années. On pense que Tsaï s'attachera à améliorer la situation sociale d'un pays en difficulté économique qui fait face à une hausse du chômage, à des salaires bas et un coût de la vie en hausse.

Chen Fang-yu, un utilisateur de Facebook, récapitule ce que beaucoup attendent dans les suites de cette élection:

關於選舉的幾點感想:
1、政黨輪替是民主政治的常態,其目的不是在選出一個最好最「英明」的領導人,而是在告訴執政者:你做不好的話,就會被換掉。

2、這是我國立法院史上第一次的政黨輪替,先前泛藍席次從來沒有低於五成過。從來沒有。
民進黨第一次完全執政,人民將權力託付給民進黨,接下來四年希望每位政治人物都不要忘記、不要辜負這個託付。人們會繼續大力監督的(大家平常要多關心政治呀!生活處處皆政治)

台灣現在面對的內、外挑戰都相當大,必須認真地面對。
馬英九政府的失敗主因就是不願意傾聽人民的聲音,民進黨必須記取教訓。

3、綠黨與社會民主黨還是無法通過門檻,實在可惜。
台灣需要真正意義的左派力量來制衡兩大黨都偏向右派的政策取向。

Voici mes commentaires sur cette élection:

1. L'alternance est un phénomène normal dans un système politique démocratique, et le but des élections n'est pas de choisir le leader le plus sage, mais de dire au parti au pouvoir “Si vous ne travaillez pas bien, vous pouvez être éliminé par le vote”.

2. C'est la première fois qu'un alternance législative se produit dans mon pays. Les sièges attribués à Pan-blue [KMT et ses affilés) n'ont jamais été en dessous de 50% du total dans le passé. Pour la première fois de son histoire, le DPP a reçu la confiance du peuple pour un mandat complet. J'espère que pendant les quatre années qui viennent, ces politiciens n'oublieront pas que leurs mandats viennent du peuple qui sera attentif à leur comportement. (Un message pour tous, s'il vous plait: intéressez vous plus à la politique ! Tous les aspects de notre vie sont concernés par la politique !)

3. Taïwan fait face à de nombreux défis à la fois domestiques et internationaux, et nous devons gérer cela sérieusement. L'échec de l'administration du président Ma Ying-jeou a été le résultat d'une incapacité du gouvernement à entendre la voix du peuple, le DPP ne doit pas oublier cette leçon.

4. Il est dommage que le parti vert et le parti social démocrate n'aient pu obtenir un seul siège aux législatives. Taïwan a besoin de partis de gauche au poids significatif pour faire pendant aux deux grands partis de droite .

Les supporters de Tsaï ont fêtés l'événement en ligne. Irene Chang, qui s'est jointe à la foule près du quartier général de la campagne, a écrit sur sa photo: “Nous l'avons fait !”

Irene Chang's photo.

Photo: Irene Chang / Facebook.

Il faisait beau après une semaine pluvieuse dans certaines régions de Taiwan mais le taux de participation a été le plus bas enregistré de toutes les élections présidentielles de Taîwan, atteignant à peine 66 % (à comparer aux 74 % des élections précédentes en 2012). Le vote par procuration n'existe pas à Taïwan.

Certains sont rentrés chez eux pour voter dans leur circonscription comme le propriétaire de ce coffee shop du comté de Chiayi. Il a fermé son entreprise pour une journée de façon à se rendre sur le lieu où il est enregistré sur les listes électorales. L'inscription qu'il a collée sur le rideau de fer de sa boutique a fait le buzz en ligne:

The note on the gate said: Taiwan will not miss this cup of a drink, but [it] will miss this vote. Shop on Vacation. Returned Home to Vote. Photo from Facebook Noodles News.

“Quelques tasses de café ne manqueront pas à Taïwan, mais mon vote lui manquerait. Ce magasin est fermé temporairement, je suis rentré à la maison pour voter” Photo de Facebook Noodles News. ( littérallement : nouvelles des nouilles..)

Des observateurs internationaux d'horizons divers, universitaires, think tanks, et médias d'information, avaient fait le voyage à Taïwan quelques jours avant les élections pour être témoin du processus démocratique. Beaucoup ont partagé leurs observations sur Twitter. Ceux qui ne pouvaient venir à Taiwan ont suivi sur Twitter le tag #TaiwanElection pour suivre le déroulement des élections en ligne.

Varsity, un journal géré par les étudiants de l'école de journalisme et communication de l'Université chinoise, avait également rassemblé un staff de journalistes. Ils ont pu remarquer combien l'échec du principe “Un pays, deux système”, à Hong Kong, avait permis au DDP de gagner des votes:

Lorand C. Laskai, un observateur, fait le commentaire suivant :