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Liberia77 : l'histoire du Liberia à travers 77 photos

vendredi 20 mars 2015 à 15:18

“Imaginez la vie sans photos. Pas de visages souriants. Pas de photos de famille. Pas de traces de votre passé” écrit Liberia77, un projet photographique autour de l'Histoire du Liberia.

Quand les frères canadiens Jeff et Andrew Topham sont revenus au pays de leur enfance déchiré par la guerre pour reproduire les photos de leur père, ils ont découvert une nation dont la mémoire photographique avait été détruite par le conflit. 

Depuis 2011, plus de 2000 images du Libéria avant la guerre ont été téléchargées sur ce site.

 En Novembre 2012, l'équipe est revenue au Libéria pour faire une exposition présentant les meilleurs clichés.  

Liberia ’77 recherche toujours des photos du Libéria d'avant la guerre. Chacun peut aider à restaurer le patrimoine photo du pays. 

Des mesures contre le terrorisme aux effets dévastateurs pour les somaliens américains

vendredi 20 mars 2015 à 15:05
Des bus à Hargeisa, Woqooyi Galbeed, Somalia. Photo de l'utilisateur de Flickr Charles Roffey. CC BY-NC-SA 2.0

Des bus à Hargeisa, Woqooyi Galbeed, Somalie. Photo de l'utilisateur de Flickr Charles Roffey. CC BY-NC-SA 2.0

Cet article et le reportage radio, réalisés par Ryan Katz pour The World (Le monde), ont été publiés à l'origine sur le site PRI.org le 10 mars 2015. Nous les reprenons dans le cadre d'un accord de partage de contenu.

Abdi Awali a une routine qu'il suit tous les mois depuis des années. Il se dirige vers une agence de transfert d'argent non loin de sa maison à Minneapolis ; il donne à l'employé quelques informations de base et glisse $ 100 à travers une fente. Puis il se connecte à Facebook et contrôle avec sa tante en Somalie.

Oui, elle a reçu l'argent. C'est confirmé.

“C'est une mère célibataire, vous savez”, dit Awali. ”Elle n'a pas d’ emploi, elle n'a pas de soins de santé, rien. Ce n'est pas beaucoup pour nous, mais c'est beaucoup pour eux. Seulement 50 $ ou 100 $, c'est assez pour tout le mois “.

Chaque jour, de nombreuses personnes transfèrent de l'argent des États-Unis à des proches dans d'autres pays. Ces paiements, appelés envois de fonds, aident à payer pour tout, du loyer à la nourriture aux fournitures scolaires.

Pour les Somaliens, les transferts de fonds sont un moyen essentiel pour obtenir de l'argent de l'étranger, comme la Somalie manque largement de banques formelles. Mais, récemment on a interdit aux Américains-somaliens l'envoi d'argent chez eux. Cela, c'est depuis que la Merchants Bank de Californie – la principale banque américaine encore disposée à faire des affaires avec les agences de transfert, appelé hawalas en arabe et pour la plupart dirigées par des Somaliens, a tout simplement arrêté les transferts.

Beaucoup d'autres banques ont reculé devant l'envoi de l'argent des États-Unis à la Somalie, face à la pression du Département du Trésor pour ne pas mettre de l'argent dans les mains de terroristes. Cette mesure est dirigée contre le groupe militant al-Shabab, qui, selon une étude de l'Institut des études sur la sécurité, recruterait des membres pour aussi peu que 50 $.

Après les mesures prises par la Merchants Bank, l'anxiété est répandue dans la communauté somalienne américaine car c'est une bouée de sauvetage économique qui est soudainement gelée.

“Les membres de la diaspora somalienne envoie $ 1,3 milliard chaque année à leurs proches en Somalie”, dit Scott Paul, conseiller principal en politique humanitaire de l'organisation Oxfam America pour l'Afrique de l'Est. ”C'est plus que ce que le pays reçoit en aide humanitaire et en investissements étrangers combinés.” La plupart de cet argent est utilisé pour répondre aux besoins de base.

Abdulaziz Sugule, chef de la Somali American Money Service Association (Service financier de l'Association somalienne américaine), sollicitent désormais le concours des petites entreprises d'envoi d'argent dirigées par des somaliens – celles qui travaillaient généralement avec la Merchant et d'autres banques – en partenariat avec des banques locales dans le Minnesota. ”C'est une question humanitaire,” dit-il.

Jusqu'à présent, certaines des banques locales coopèrent, mais on ne sait pas combien de temps ces partenariats pourraient durer.

L'instabilité effraie Katra Ismael, une infirmière qui envoie de l'argent à sa famille en Somalie depuis plus de 20 ans. ”C'est de l'argent que nous avons gagné et que nous souhaitons partager avec nos familles pour qu'elles aient de la nourriture sur leur table,” dit-elle.

Au Sagal Restaurant, un lieu populaire parmi les somaliens à Minneapolis, Mohammad Noa s'inquiète que le gel des transferts aura une incidence sur sa famille d'une manière différente. Il a six enfants à la maison et pense que couper les transferts d'argent créera une opportunité [de recrutement] pour les groupes violents comme al-Shabab.

“Quand les enfants ne peuvent pas aller à l'école parce qu'ils n'ont pas l'argent pour payer leurs frais, ils vont être vulnérables et écouter les offres de recrutement,” dit-il.

Le nouveau billet de banque iranien troque les symboles nucléaires contre les portes de l'Université

jeudi 19 mars 2015 à 14:43
The Central Bank of Iran revealed a new 50, 000 Rial bank note to depict the gates of the University of Tehran instead of the Map of Iran with a nuclear symbol.

La Banque Centrale d'Iran a révélé le nouveau billet de 50.000 rials avec les portes de l'Université de Téhéran au verso. Une image qui se substitue à la carte de l'Iran avec un symbole nucléaire.

La Banque Centrale d'Iran a dévoilé le 2 mars le nouveau billet de 50.000 rials, en quoi des observateurs ont vu une “mesure politique”. Le nouveau billet, inauguré en présence de membres de la faculté de l'Université de Téhéran le 4 mars 2015, remplace les symboles nucléaires qui couvraient une carte d'Iran, par les portes de l'Université de Téhéran. 

Le gouvernement iranien est actuellement en pleines négociations sur son programme nucléaire avec le P5+1 à Lausanne, en Suisse. L'échéance a été fixée à la fin de mars. Un accord nucléaire doit déterminer le niveau de l'enrichissement nucléaire pour l'Iran ainsi que les modalités d'une levée des sanctions qui frappent le pays. 

Sociologue et directeur associé du Centre pour l'Iran de l'Université de Princeton, Kevan Harris a publié la nouvelle sur son compte Twitter :

La Banque Centrale d'Iran émet un nouveau billet de 50.000 rials. L'ancien avait le symbole nucléaire, le nouveau a les portes de l'Université de Téhéran

Oui c'est politique. Le précédent billet de 50.000 rials :

Il remplace aussi une citation de Mahomet par une de Ferdowsi, mais je n'en parlerai pas, la citation de Mahomet était aussi du pur nationalisme iranien.

Interrogé par Global Voices, Harris explique que ce changement fait référence à un billet plus ancien imprimé peu après la révolution de 1979 :

500 rial

Un vieux billet de 500 rials imprimé à la suite de la révolution islamique de 1979, déjà illustré des portes de l'Université de Téhéran. Image : Wikipedia.

Les portes de Téhéran figuraient sur le billet de 500 rials émis en 1981 et après. C'est donc un rappel de ce billet, mais aussi de l'importance de l'enseignement supérieur pour la réalisation de l'ordre révolutionnaire et toutes les associations [d'idées] qui vont avec. Mais évidemment, l'énergie nucléaire et son association avec la science et le progrès relèvent de la même tactique. 

Les finalistes finlandais de l'Eurovision chantent contre les discriminations envers les déficients intellectuels

jeudi 19 mars 2015 à 12:34
Pertti Kurikan Nimipäivät playing at Helsinki Punk Fest Vol 3. 14/1/2011. Photo by Flickr user Tomi Tirkkonen. CC BY-NC-SA 2.0

Pertti Kurikan Nimipäivät au Helsinki Punk Festival Vol 3. 14/1/2011. Photo de l'utilisateur Flickr Tomi Tirkkonen. CC BY-NC-SA 2.0

[Tous les liens sont en anglais, sauf mention contraire]

L’article et reportage radiophonique de Rae Ellen Bichell pour The World est d’abord paru sur PRI.org le 3 mars dernier, et est republié partiellement grâce à un accord de partage de contenu. 

Des gladiateurs en pagnes de cuir, un chanteur de techno-opéra habillé en Marie-Antoinette s’apprêtant à se rendre dans un night-club, des hommes blonds en turbans dansant sur une musique Bhangra… Voici quelques concurrents ayant pris part à la sélection finlandaise pour le Concours Eurovision de la Chanson.  

“C’est un peu comme Miss Univers, mais au lieu d’envoyer une fille, chaque pays envoie une chanson”, explique John O’Connor, auteur de plusieurs livres sur le concours, qui célèbre cette année ses 60 ans d’existence.

Quelques 180 millions de téléspectateurs regardent chaque année ce cortège flamboyant qu’est l’Eurovision. La dernière édition a été remportée par Conchita Wurst, une diva barbue venue d’Autriche.

Parmi toutes ces excentricités présentes lors de la finale finlandaise, un groupe est sorti du lot : Pertti Kurikan Nimipäivät, ou PKN, un groupe de punk rock.

Alors que leurs concurrents ajustent leurs toges, les quatre membres de PKN attendent, assis, en coulisses. L’un d’eux triture sa veste tout en sifflant.

“Ils sont déficients intellectuels”, renseigne Sami Helle, le bassiste du groupe. Les membres de PKN souffrent de handicaps intellectuels, dont le syndrome de Down et le syndrome de Williams.

Kari Aalto chante et écrit les paroles, s’inspirant des frustrations vécues quotidiennement. Toni Välitalo a des difficultés d’élocution, mais est parfaitement à l’aise derrière la batterie. Et Pertti Kurikka, un guitariste qui a fondé le groupe, se fait la main avec des riffs.

Le groupe est né il y a six ans, dans un atelier de musique destiné aux adultes ayant des difficultés d’apprentissage. Depuis, ils s’expriment sur touts les sujets, comme la discrimination politique quant à leurs ongles de pieds coupés, une activité hebdomadaire qu’Aalto méprise totalement.

“Je n’aime pas le… clic clic clic”, affirme Aalto tout en reproduisant la son d’un coupe-ongle.

Certains de leurs tires s’intitulent “Je Hais Le Monde”, « Trouble de la Parole », et « Les Décideurs Nous Trahissent ».

Le groupe a effectué une tournée en Europe, et a même fait une halte l’an dernier à Austin, aux Etats-Unis, pour faire la promotion du documentaire « The Punk Syndrome », qui leur est consacré. Réalisé en 2012, ce film a par ailleurs été récompensé. Un autre documentaire est en préparation.

“Nous sommes comme tout le monde”, affirme Helle. « Nos faisons seulement de la musique, ce que nous aimons, et nous faisons le job ».

PKN est monté sur scène entre un groupe de pop constitué de danseurs souriants et une chanson rock évoquant Spartacus, ponctuée par des colonnes de feu. Lorsqu’arriva leur tour de chanter “Aina Mun Pitää” (A Chaque Fois Que Je Dois), aucun costume exubérant ou danseurs n’étaient présents.  

“Nous avons une machine à brouillard, c’est déjà ça”, dit Helle, qui porte sa signature sur sa veste en cuir, avec le nom de son groupe favori, Whitesnake, écrit dans le dos au feutre noir. Les autres portent des vestes en cuir décorées de pièces et de pointes en métal. Le chanteur hurle une tirade [finnois] d’une minute et demie sur les corvées quotidiennes comme le ménage, et les choses qu’il aimerait faire sans en avoir le droit, comme manger des bonbons. Sans bouger, ou presque.

Mais le plus incroyable est que ce groupe a gagné. Le jury national de la compétition, qui inclut un panel de musiciens, des chauffeurs de taxis et des enfants, a plébiscité un groupe à la mélodie entraînante évoquant les relations humaines. Mais les téléspectateurs, dont les votes comptent pour 90% de la note finale, ont fait pencher la balance en leur faveur.

Si quelques observateurs avaient pronostiqué leur victoire, celle-ci a néanmoins pris les autres au dépourvu.

“J’étais juste horrifié”, atteste John O’Connor. « J’ai pensé qu’il s’agissait de l’une des plus mauvaises chansons que j’avais jamais entendues à l’Eurovision ».

Mais à l’instar des fans qui ont voté pour PKN, O’Connor a changé d’avis lorsqu’il en apprit davantage sur l’histoire de ce groupe.

“C’est seulement plus tard, lorsque j’ai lu tous les gros titres, que j’ai soudainement réalisé que tout cela avait un sens. Je comprenais pourquoi cette chanson parlait au public », affirme-t-il. « Et j’ai compris pourquoi elle avait gagné. »

La victoire de PKN n’est par ailleurs pas si surprenante que cela, compte tenu des antécédents de la Finlande à l’Eurovision.

“La Finlande a toujours pris des risques”, soutient O’Connor. « C’est le premier pays à avoir proposé du reggae, en 1981, avec ce gars blanc et blond, une sorte de Rod Stewart. C’était épouvantable. »

L’année suivante, le pays n’a obtenu aucun point pour leur chanson sur le danger nucléaire.

En 50 ans de participation à l’Eurovision, la Finlande n’a remporté qu’une seule édition avec Lordi, un groupe de hard rock et d’heavy metal déguisés en monstres. « Ils ont toujours fait ce genre de trucs sombres », remarque O’Connor.

Quelques critiques affirment que PKN a gagné grâce à des « points de pitié ». Mais Jon Ola Sand, producteur exécutif du Concours Eurovision de la Chanson, atteste que ce groupe est aussi légitime que les autres. Il s’agit d’honnêtes rockeurs, « qui n’essaient pas de séduire qui que ce soit avec une mélodie sympa ou une danse », explique-t-il. « C’est une chanson punk vraiment hard. Et, bien sûr, compte tenu de leur situation, cela donne quelque chose de complètement différent. »

Le groupe a accueilli leur victoire en larmes et des confettis dorés sur leurs vestes noires en cuir. La voix de Helle se brise tandis qu’Aalto et lui chantent à tue-tête « We are the champions. »

Helle affirme que le groupe ne changera rien quant à sa performance lors des demi-finales de l’Eurovision à Vienne, en mai. Il y aura seulement « plus de fumée ».

Dix-neuf morts dans l'attaque d'un musée en Tunisie

mercredi 18 mars 2015 à 22:56
Anti-terror protests in Habib Bourgabia Street in the capital Tunis. Photograph shared by  @noussa_tunisie  on Twitter

Manifestation anti-terrorisme avenue Bourguiba à Tunis. Photo partagée par @noussa_tunisie sur Twitter

Au moins 19 personnes, dont 17 étrangers, ont été tuées quand des hommes armés ont fait irruption au musée national du Bardo dans la capitale Tunis.

Des touristes allemands, italiens, espagnols et polonais sont au nombre des morts, avec deux Tunisiens. 22 autres personnes ont été blessées dans l'attentat. Deux terroristes ont été ensuite tués par les forces de sécurité.

L'enchaînement rapide des faits a été couvert en ligne par journalistes et internautes à mesure que les détails ont été connus. D”après les informations, l'attaque s'est produite vers 12h30, à l'heure de pointe des visites, lorsqu'on a entendu les premiers coups de feu. Huit personnes ont d'abord été tuées en descendant d'un bus pour visiter le musée, et dix autres après avoir été prises en otage, a indiqué un porte-parole du Ministère de l'Intérieur.

L'attaque a laissé les Tunisiens en état de choc.

Le journaliste basé au Caire Tamer El-Ghobashy écrit que la cible originelle de l'attaque était le bâtiment du parlement, à quelques mètres de là. Il tweete :

Les sources de la sécurité disent que la cible initiale était le Parlement à Tunis. Les tueurs s'en sont pris aux bus de touristes quand les gardes les ont contrecarrés à l'Assemblée

Le parlement a été bouclé, alors qu'il siégeait pour une audition sur une loi anti-terrorisme. Sur Facebook, Christine Patre partage cette vidéo montrant les députés chanter l'hymne national pendant le bouclage :

Tunisian MPs sing the national anthem during parliament lock down. [Screen shot of the video as Facebook's video embed feature messes up the post]

Les députés tunisiens chantent l'hymne national pendant le bouclage du parlement. [Capture d'écran de la vidéo sur Facebook]

Elle décrit la scène :

Il n'y a pas de mots pour dire cette tristesse. Ceci était une attaque symbolique contre la démocratie (le Parlement) et l'économie (le haut-lieu touristique qu'est le Bardo). Mais voici un fragment d'aujourd'hui pour vous montrer la Tunisie et les Tunisiens tels que je les connais.

Après l'attaque contre le musée du Bardo, qui voisine avec le Parlement, des députés présents à l'assemblée, qui ont subi un bouclage d'une heure avant d'être évacués, ont entonné l'hymne national et disouru pour défier le terrorisme. Le sentiment était sans équivoque : “Nous continuerons à combattre le terrorisme !”

Une audition parlementaire sur la loi anti-terrorisme était prévue aujourd'hui, que ce soit lié ou non.

Le Tunisien Rabii Kalboussi décrit l'attaque comme la plus grave des  années récentes dans le pays.

L'attaque est la pire en Tunisie depuis l'attentat de 2002 contre la synagogue de la Ghriba dans l'île touristique de Djerba

Il ajoute :

Apparemment les loups solitaires de la Tunisie se sont réveillés et changent de tactique en visant non plus les policiers mais les civils et le secteur vital du tourisme

El-Ghobashy a des éloges pour les autorités tunisiennes :

Les informations sur l'attentat en Tunisie vont vite, mais la confirmation des faits par le plus haut niveau du gouvernement est impressionnante

Alors que la nuit tombait sur la capitale tunisienne choquée, des milliers de gens ont convergé vers l'avenue Habib Bourguiba pour manifester contre l'attentat.

 

Les manifestants scandent “La Tunisie est libre.” Dans une autre vidéo, ils scandent : “Avec notre âme, avec notre sang, nous nous sacrifions pour les martyrs.”

 

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Et tandis que l'attentat n'a pas encore été revendiqué, des partisans d'EI en réclament la paternité. J. M. Berger tweeté à ses 21.000 abonnés :

Le Twitter d'EI bruisse sur la Tunisie, mais à noter qu'ils ont récemment adopté une stratégie explicitement développée de “dans le doute, supposez que c'est nous”