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Global Voices (fr)

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source: Global Voices (fr)

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Et si on commençait avec les bonnes nouvelles ?

jeudi 16 janvier 2014 à 21:51
Silver lining

Le dicton dit “à quelque chose malheur est bon”. Photo de Matthew Perkins sur Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Voici une bonne nouvelle. Depuis des années, Global Voices a rapporté d'innombrables histoires pleines d'espoir, de courage et de créativité de par le monde. Voilà la mauvaise. Comme n'importe quel autre site, nous sommes souvent coupables de nous concentrer sur les histoires négatives et peut-être même responsables de vous déprimer. 

Avez-vous envie de lire Global Voices ? Etes-vous découragés, par le flux apparemment sans fin, d'histoires d'injustice et de souffrance humaine ? En 2014 nous prévoyons de suivre un journalisme plus porteur de solutions et avec un peu de chance montrer plus de lumière et d'humanité que d'obscurité et de désespoir. 

Ça ne signifie pas que nous allons ignorer les mauvaises choses, comme la violence ou la pauvreté. Mais nous voulons plus mettre en avant les faits nouveaux positifs. En fait, nous avons déjà commencé, en publiant des articles sur les bonnes nouvelles du Yémen dont vous n'avez probablement pas entendu parler, ou bien les millions d'enfants au Bangladesh qui ont reçu des manuels gratuits, ou comment les Angolais utilisent Internet pour préserver leurs langues

Beaucoup de nos histoires sont consacrées aux mouvements sociaux en ligne et aux citoyens qui se mobilisent pour améliorer les sociétés. Nous voulons raconter ces histoires de telle façon qu'elles inspirent l'espoir au lieu de compter sur les mises en scènes pessimistes des médias généralistes traditionnels. 

Pour commencer, nous avons créé une nouvelle rubrique sur le site Global Voices : Good News (Bonnes nouvelles)

Fin décembre, nous avons tenu une conversation sur GV Face au sujet de cette idée entre notre co-fondateur Ethan Zuckerman, notre rédactrice adjointe, Sahar H. Ghazi, la rédactrice d'Advocacy, Ellery Biddle, et moi-même. C'est un effort à faire sur le long terme pour changer, petit à petit, la façon dont nos auteurs, nos éditeurs et nous-mêmes racontons les histoires. 

Nous suivons le mouvement de nombreux autres sites web et organisations journalistiques qui sont les pionniers de ce type de reportages avec pour lignes directrices les informations positives, le journalisme tourné vers les solutions, des reportages constructifs… Même le Huffington Post a une rubrique Good News (où vous trouverez sûrement plus d'histoires d'animaux domestiques mignons que vous n'en verrez jamais sur Global Voices).

Le monde que nous voulons vous montrer sur Global Voices est beau. Il est habité d'individus courageux et créatifs qui croient en la construction d'un monde meilleur. Peut-être pouvons-nous donner à nos lecteurs le sentiment qu'il y a quelque chose à faire pour y contribuer également. Jetez un coup d’œil à nos Good News et dites nous ce que vous voudriez voir d'autre sur Global Voices.

La violence silencieuse contre les femmes en Guinée

jeudi 16 janvier 2014 à 21:44

Boubacar Sanso Barry a rédigé un article détaillé dans Guinée Conakry sur la question laissée sous silence de la violence contre les femmes en Guinée. Même si l'Agence Nationale de la promotion féminine et du genre rapporte que 80 % des femmes guinéennes ont été victimes de violence psychologique ou physique, le sujet semble trop souvent ignoré par les médias nationaux. Son article souligne un des facteurs de cette sous-médiatisation : 

La question de la violence conjugale ne fait pas partie des politiques publiques. Je n’ai jamais entendu un homme ou une femme politique faire de cela un sujet de débat. Plusieurs informations non officielles font état de violences conjugales au sein des familles de ceux qui dirigent ou qui ont dirigé ce pays. En fait, dans le paquet des droits que les femmes de Guinée revendiquent, il n’y a pas la question des violences conjugales. On parle surtout de l’accès à des postes de responsabilité, de la représentativité au niveau des institutions..

Photos du troisième jour de l'opération “Paralysie de Bangkok”

jeudi 16 janvier 2014 à 21:04

Le blogueur Stickman Bangkok a mis en ligne [en anglais] et commenté, mercredi 15 janvier, des photos de rassemblements et de foule prises lors du troisième jour de l'opération “Paralysie de Bangkok”.

Oubliez ce que j'ai dit concernant des chiffres en baisse. Mercredi soir a vu défiler au moins autant de manifestants que le premier jour.

Voici le genre de scènes auxquelles vous pouvez vous attendre à peu près n'importe quand et n'importe où dans le centre-ville de Bangkok. Dans un précédent point fait aujourd'hui, Asoke semblait ainsi très calme, même en fin d'après-midi. Or, en tout début de soirée, c'était le chaos. Comme je l'ai dit, la situation est fluctuante.

Les manifestants veulent faire pression sur l'actuel premier ministre pour qu'elle démissionne et revendiquent la mise en place d'un “Conseil du peuple”.

Le projet de la BBC d'émettre en Corée du Nord tombe sur un os

jeudi 16 janvier 2014 à 14:35

Ce n'est pas la première fois qu'un des ambitieux projets de la BBC pour pénétrer l'un des pays les plus repliés sur lui-même au monde se voit contrecarré. Cela remonte à juin 2013, lorsque la radio BBC World Service a dû renoncer à émettre en Corée du Nord, suite à une coupe budgétaire décidée à son encontre par le gouvernement britannique. A l'époque, la direction de la BBC avait estimé qu'il lui “était dans ces conditions impossible d'offrir un service sérieux, efficace et rentable”. L'auteur du blog North Korea Tech a passé en revue tous les obstacles, relatifs notamment au brouillage ou à la réglementation, qu'un service de radiodiffusion risquait de rencontrer en Corée du Nord [liens en anglais].

Lettre d'amour d'une Papouasienne-Néo-Guinéenne à un soldat indonésien

jeudi 16 janvier 2014 à 14:31
Photo from Papuan Voices

Photo Papuan Voices

La plate-forme numérique associative EngageMedia a mis en ligne une vidéo [sous-titrée en anglais] évoquant une lettre d'amour écrite par une Papouasienne-Néo-Guinéenne, vivant dans le village de Bupul, situé à la frontière avec l'Indonésie, à un soldat indonésien qui fut un temps affecté à une patrouille frontalière postée non loin. La vidéo évoque par ailleurs les agressions sexuelles commises dans la région et attribuées aux soldats indonésiens stationnés à la frontière.