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VIDEO : Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes

mercredi 5 novembre 2014 à 20:16

[tous les liens renvoient vers des pages en anglais]

Le département des Libertés publiques et des Droits Humains d'Al Jazeera, en lien avec plusieurs organisations internationales, a produit une vidéo dans le cadre de la campagne pour mettre fin à l'immunité pour les crimes contre les journalistes :

La vidéo soutient la résolution des Nations Unies sur “La sécurité des journalistes et la question de l'impunité” :

À sa 68e session, en 2013, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution A/RES/68/163 qui a proclamé le 2 novembre Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Cette résolution a exhorté les États Membres à prendre des mesures précises pour combattre la culture actuelle d’impunité. La date a été choisie en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013.

Inde : un Diwali bruyant, brouillon et pas si joyeux

mercredi 5 novembre 2014 à 19:43
Indians light crackers to celebrate diwali, the festival of light on a busy road in Allahabad on october 23, 2014. Image by Ritesh Shukla. Copyright Demotix.

Des Indiens allument des pétards sur une route fréquentée de Allahabad pour célébrer Diwali, le 23 octobre 2014. Photographie de Ritesh Shukla. Copyright Demotix.

Pendant Diwali (la “fête des lumières” hindoue), les Indiens mettent leurs nouveaux vêtements, parfois les meilleurs qu'ils aient, allument des lampes et des bougies à l'intérieur et à l'extérieur de chez eux, participent à des prières et lancent des feux d'artifice. C'est une affaire bruyante et très polluante.

Malgré une campagne anti-pétards soutenue, des appels pour un Diwali vert plus respectueux de l'environnement, une tentative d'interdiction des feux d'artifices chinois et un couvre-feu à 22h, les Indiens ne se sont pas tenus plus loin de la pyrotechnie cette année que la précédente. En conséquence, ce jour férié a encore une fois rendu la respiration difficile dans tout le pays.

Cela fait des années que l'Inde discute des mesures à prendre pour rendre les villes les plus importantes du pays aussi attractives à l'échelle mondiale que les métropoles chinoises. Pendant quelques jours, l'Inde s'est vraiment retrouvée à égalité avec les plus grandes villes chinoises : non pas grâce à une efficacité urbaine ou une infrastructure sophistiquée, mais à cause de son niveau de pollution ! A cause de Diwali, les pollutions sonore et atmosphérique ont atteint des niveaux alarmants en Inde.

Les Indiens ont appelé publiquement à réduire la pollution de Diwali sur Twitter :

Fêtons un Diwali vert … Rejoignez la chaîne humaine @AAPYouthwing à CP à 16h aujourd'hui & Dites non aux pétards

Diwali, en Inde, ne sera pas fêté sans bruit ni pollution tant que nous n'inculquerons pas un sentiment d'appartenance, de propriété, de souci et de respect de l'autre.

Ce Diwali, répandez la joie, pas la pollution.

Mes chéris. Mon humble requête est que vous n'allumerez pas de pétards cette année… Nous n'avons pas besoin de plus de bruit et de pollution. Passez un bon Diwali.

Plus de 15 000 enfants travaillent dans les usines de pétards. Essayez de célébrer un Diwali vert

Bien entendu, certains soutiennent que ce ne serait pas Diwali sans le bruit ni la fumée :

(#CeNestPasDiwaliAMoinsDe) allumer des tas de pétards et mettre une gifle à ces pseudo laïcs qui font campagne pour un Diwali vert.

 D'après certains articles, les niveaux de gaz et de substances toxiques dans l'air mesurés à Delhi, Ahmedabad et Chennai se sont avérés bien supérieurs à ceux qu'on estime être sains pour la respiration.

La fête a commencé le jeudi 22 octobre 2014. Ce soir-là, l'air a brusquement enregistré un pic de toxicité. Selon le Système de recherche et de prédiction météorologique de la qualité de l'air, l'air de Delhi aura été plus pollué que celui de Beijing pendant quelques jours.

Dans le Madhya Pradesh, l'un des plus grands états de l'Inde, la pollution semble même avoir un effet sur le temps (la température moyenne de l'état a augmenté de 1,3 degrés, probablement à cause des importantes quantités de fumée et de gaz libérés dans l'atmosphère.) Sans vent, le smog laissé par les feux d'artifice reste suspendu dans l'air 48 heures.

Indian sportsmen lighten up the stadium  with candles and fire works on the eve of diwali in Allahabad on October 22,2014. Image by Ritesh Shukla. Copyright Demotix.

A Allahabad, des sportifs indiens illuminent le stade avec des bougies et des feux d'artifice la veille de Diwali, le 22 octobre 2014. Photographie de Ritesh Shukla. Copyright Demotix.

La pollution sonore est également un problème sérieux dans de nombreuses régions indiennes. Par exemple, Mumbai s'est débattu avec des niveaux supérieurs à 80 dB.

L'impact environnemental de Diwali ne s'arrête pas non plus à un air de mauvaise qualité et trop de bruit. A Chennai, les pétards des festivités ont généré 27 tonnes de déchets - un bond de 17 tonnes de plus qu'en 2013. Malgré les appels répétés pour un Diwali vert par l'Association de traitement des déchets industriels, cette fête produit toujours davantage de déchets et pose chaque année de plus en plus de problèmes pour les sites de stockage et de traitement des déchets toxiques ordinaires indiens.

Qu'est-ce qui empêche les Indiens de s'attaquer aux dommages environnementaux infligés pendant Diwali ? Les Indiens sont-ils simplement ignorant des menaces qui pèsent sur leur propre santé et  sécurité ?

Les Indiens sont malgré tout peut-être en train de devenir plus avisé. Des données encourageantes suggèrent que les gens sont en train de changer la façon dont ils fêtent Diwali. Dans les régions de Mumbai, Pune et du Madhya Pradesh, les niveaux de pollution enregistrés cette année sont en fait inférieurs à ceux des années précédentes. Bien que la toxicité soit toujours supérieure aux recommandations des médecins, les données montrent que les campagnes de sensibilisation dans les écoles ont finalement permis de faire une différence. En effet, cette année, les fabricants de pétards ont signalé des ventes en chute de 60 à 70% ! Une baisse significative et une nouvelle bienvenue pour les écologistes indiens.

Earthen oil lamps outside a house in Delhi during Diwali celebrations. Image by Prabhjot Kaur. Copyright Demotix (2/11/2013)

Des lampes à huile en terre cuite à l'extérieur d'une maison pendant les fêtes de Diwali à Delhi. Photographie de Prabhjot Kaur. Copyright Demotix (02/11/2013)

 Les marchés de New Delhi et même les magasins en ligne vendent maintenant une nouvelle gamme de produits pour “les citoyens responsables” dans le but de rendre Diwali plus respectueux de l'environnement, comme des moules à bougies, des plateaux de bambou inspirés des rangoli (peintures temporaires faites sur le sol pendant les fêtes religieuses), et des diya (lampes) en grès.

Espérons que la sensibilisation au respect de l'environnement continue à se diffuser en Inde et que des célébrations alternatives prendront racine.

5 pays musulmans où l'homosexualité n'est pas punie par la loi

mercredi 5 novembre 2014 à 16:17

Le blog LGBT Muslims a identifié cinq pays musulmans dans lesquels l'homosexualité n'est pas hors-la-loi. Ces cinq pays sont : le Mali, la Jordanie, l'Indonésie, la Turquie et l'Albanie. Bien que la loi de ces pays ne criminalise pas l'homosexualité, le blog précise que les communautés LGBT continuent de souffrir de discriminations et font l'objet de pressions non négligeables les forçant à rester discrets sur leur style de vie. Quand bien même, l'enseignement principal que l'on peut en tirer est que les droits des homosexuels dans les pays susmentionnés pourraient être plus avancés que beaucoup ne le pensent.

En Inde, la police met fin à une manifestation pour le droit de s'embrasser en public

mercredi 5 novembre 2014 à 16:15

Des militants s'embrassent devant la caméra lors d'un talk-show en langue malayalam de la chaîne Mathrubhumi. S'ensuit alors une altercation avec des participants conservateurs (cliquez pour regarder la vidéo)[Sauf mention contraire, tous les liens de ce billet renvoient vers des pages web en anglais]

Des dizaines de personnes ont été arrêtées dans l'Etat indien du Kerala, au cours d'une manifestation organisée via Facebook pour défier le mépris des conservateurs envers ceux qui s'embrassent en public.

Le dimanche 2 novembre 2014, sur le front de mer de la ville de Kochi, la campagne “Kiss of Love”, qui dit s'élever contre “le contrôle moral” exercé par des groupes politiques de droite, a rassemblé des centaines de manifestants, malgré l'interdiction de la police. Face à eux, des étudiants, membres de partis conservateurs, leur ont barré la route. Les policiers, invoquant des troubles à l'ordre public, ont rapidement arrêté une cinquantaine de personnes, dont les organisateurs.

Quelques manifestants se sont éloignés du cordon de police et embrassés devant tout le monde. La manifestation avait attiré un grand nombre de badauds.

Les forces de l'ordre n'y sont pas allées de main morte, utilisant grenades au poivre et lathi (matraque en bambou). La twittosphère indienne n'a guère tardé à exploser (beaucoup se servant du hashtag #KissOfLove):

Le “kiss of love” de #kochi a pris un tour violent : les flics ont sorti les lathis et arrêté des gens.

Manifestation Kiss of Love, depuis Kerala. A l'intérieur du fourgon de la police pendant qu'on arrêtait tous les manifestants.

La foule des partisans du #Kissoflove qui ont réussi à s'embrasser.

Je suis au Kerala, on arrête des gens parce qu'ils s'embrassent. Je ne trouve rien de sarcastique à dire tellement ça me choque.

Dans les sociétés indiennes, les témoignages d'affection en public sont considérés comme vulgaires. Même dans les films de Bollywood, les scènes de baiser sont perçues comme révolutionnaires, bien que la tendance soit en train de changer.

Reste qu'en Inde, s'embrasser en public ne fait toujours pas l'unanimité. Le 23 octobre, une chaîne d'informations en malayalam [langue parlée au Kerala], appartenant au parti politique du Congrès national indien a diffusé un reportage où l'on voyait s'embrasser de jeunes couples dans plusieurs cafés et restaurants de Kozhikode, une ville dans le nord du Kerala. Leurs démonstrations d'affection étaient qualifiés d'”activités immorales”. Ce reportage a incité des personnes, apparemment membres de la Bharatiya Janata Yuva Morcha, l'aile des jeunes du parti au pouvoir, le Bharatiya Janata Party, à vandaliser un café de Kozhikode. Ils ont commencé par s'en prendre verbalement à certains couples présents avant de tout saccager.

En réaction, des jeunes se qualifiant eux-mêmes de “libres penseurs”, ont crée une page Facebook pour le “Kiss of Love“. Elle a suscité jusqu'ici plus de 69 000 “j'aime”. On y trouve une description de l'initiative :

Le contrôle moral est une activité criminelle. La plupart des partis politiques et des organisations religieuses tentent de l'exercer. Des jeunes se réunissent, main dans la main, pour prouver à la société que s'embrasser est le symbole de l'amour. [légende de l'image ci-dessous : afin d'exprimer la liberté de l'amour]

 

Kiss of love event

Plus de 7000 utilisateurs ont accepté l’invitation Facebook à la manifestation “Kiss of Love” du 2 novembre, à Kochi. Les organisateurs ont bien précisé qu'il ne s'agissait pas d'une “fête du baiser” mais d'un rassemblement de gens de tous âges pour sensibiliser au problème du contrôle moral.

L'évènement a généré des réactions négatives avant même qu'il ne démarre. Deux hommes ont agressé des bénévoles alors qu'ils faisaient la promotion de la manifestation “Kiss of Love”. La police a par ailleurs refusé de donner son feu vert, bien que la cour suprême ait rejeté deux requêtes visant à empêcher l'évènement.

Le tweet suivant évoque un talk-show, enregistré quelques jours plus tôt, auquel étaient conviés des militants et des conservateurs, y compris des membres de partis politiques. A un moment donné, deux militants ont commencé à s'embrasser devant la caméra, entraînant alors une altercation houleuse entre les participants.

Quelle farce ! Les organisateurs de #KissofLove ont affronté la colère de Yuva Morcha Jamaath. Le débat a été interrompu.

Cette campagne a reçu le soutien d'utilisateurs Twitter :

#KissofLove ne vise pas à réunir des gens qui soutiennent le baiser en public; il s'agit, c'est clair, d'une manifestation non violente contre ceux qui militent pour le stupide contrôle moral !

Quoi qu'on ait dit et fait, #KissofLove vaut bien mieux que les hartals [manifestation non-violente inspirée par Gandhi et se traduisant souvent par une grève générale] et autres formes de manifestations; la participation et/ou le soutien, ça relève d'un choix personnel.

Peu importe que #KissofLove draine du monde ou pas, elle a déjà créé le buzz et sensibilisé aussi, bravo aux organisateurs :-)

Tout ce que j'espère, c'est que ce kissofLove ne sera pas, au bout du compte, qu'une campagne. J'espère qu'elle va se transformer en mouvement. en mouvement révolutionnaire.

Cela dit, l'idée de la manifestation n'a pas plu à tout le monde :

Est-ce que les organisateurs de #KissofLove enverront leurs enfants/frères et soeurs à la parade du baiser aujourd'hui ?

Dites non au #KissofLove. Critère de référence : tout ce que vous n'hésitez pas à faire chez vous devant vos  parents, vos aînés, vos enfants, etc. faites le en public.

L'ABVP [organisation étudiante de droite] du Kerala crée un mur protecteur contre l'intrusion du Love Jihad [stratégie selon laquelle de jeunes musulmans séduiraient des jeunes filles non musulmanes pour les convertir à l'Islam]  au nom du “Kiss of Love”.

La question du contrôle moral est devenue problématique au Kerala, surtout pour les femmes qui sont souvent les premières visées. Il y a trois ans, Shahina KK a analysé, dans le magazine Open, le psychisme de ces hommes qui jugent les autres. Selon cet auteur, le problème au Kerala provient d'”une crise des relations hommes/femmes inhérente à tout le Kerala”. Il précise en outre que les hommes qui exercent un contrôle moral ne sont pas tous issus de groupes de droite, mais peuvent couvrir tout le paysage politique.

Au Kerala, les hommes semblent s'inquiéter exagérément de ce que font les femmes, de la façon dont elles se présentent en public, avec qui et quand. Désormais, tomber amoureux y est presque perçu comme un crime. On est en train de désinfecter, pour ainsi dire, les espaces publics afin de protéger la société des dangers tels que les témoignages d'affection en public. Un couple assis dans un parc ou sur un banc peut s'attendre à être malmené par des inconnus, dont certains en uniforme de police. Pendant ce temps, des affaires de harcèlement sexuel, d'agression sexuelle et de viol atteignent des degrés sans précédent.

La campagne “Kiss of Love” rappelle celle du Pink Chaddi à Mangalore, dans l'Etat voisin de Karnataka : à la Saint Valentin 2009, des centaines de personnes avaient envoyé des sous-vêtements roses au bureau du groupe de droite Stree Ram Sena ; celui-ci avait harcelé des femmes dans un pub pour tenter d'exercer un contrôle moral.

Reste à savoir quand la culture indienne commencera à accepter qu'on s'embrasse en public.

With additional reporting by Inji Pennu.

Brésil : Jeux d'enfants au bord du ‘Vieux Frank', là où la technologie n'est pas encore arrivée

mardi 4 novembre 2014 à 19:02
A girl and her doll, in Xique-Xique city, Bahia. Photo by Markileide Oliveira, published with permission.

Une petite fille et sa poupée imaginaire à Xique-Xique, Bahia. Photo Markileide Oliveira, publiée avec autorisation.

 Markileide Oliveira fait les portraits de la vie quotidienne à Xique-Xique, petite ville des bords de la rivière São Francisco, dans les profondeurs de l'état de Bahia, une des régions les plus arides du Brésil.  Le “Velho Chico” (“Vieux Frank”), surnom couramment donné à cette rivière, est l'une des plus importantes du pays, elle traverse cinq états et constitue le moyen de subsistance dans les zones qui ne peuvent pas être cultivées. 

Markileide dit être très attachée aux enfants du coin, dont l'univers reste intouché par l'évolution technologique :

Em meio a modernidade do século XXI e o mundo virtual que abraçam as novas gerações, existe uma infância que sobrevive aos impactos das novas tecnologias. A inocência das crianças que nascem na beira do rio causa em mim um encantamento inexplicável, percebe-se que a felicidade vive no imaginário das crianças ribeirinhas, onde é possível sentir a boneca imaginária que vive nos sonhos dessa menina que posa para fotografia.  

Simplesmente linda.
 
Longe das tecnologias elas aprendem a sentir, a viver e ser criança. E brincar… 
De boneca, de casinha, de se esconder, de salva latinha, de pegar piaba com o lençol da mãe e depois soltar para vê-las nadar e ganhar o rio, brincar de lavar as louças só para [dar] comidinhas aos peixes…
 
… As nossas memórias parecem ganhar vida. 
 
 É possível reviver as lembranças de quem viveu uma infância na beira do rio.

Dans la modernité du 21ème siècle et le monde virtuel que les jeunes générations embrassent, il existe une enfance qui a survécu à l'impact des nouvelles technologies. L'innocence des enfants de la rivière m'apporte un émerveillement inexplicable ; vous réalisez que le bonheur vit dans l'imagination des enfants du coin, vous pouvez sentir la poupée imaginaire qui vit dans les rêves de la petite fille qui pose pour la photo.

Juste beau.

Loin de la technologie, ils apprennent à sentir, à vivre et à être un enfant. Et à jouer…
Avec la poupée, la maison de poupée, les parties de cache-cache, les draps qu'ils prennent du lit de leur mère pour attraper les petits poissons, puis ils les relâchent pour les voir nager, ils jouent à faire semblant de laver la vaisselle juste pour donner des petits morceaux de nourriture aux poissons.

… Nos souvenirs semblent devenir vivants.

  Il est possible de revivre les souvenirs, pour ceux qui ont passé leur enfance sur les rives de la rivière. 

Childhood Xique Xique

Portraits d'enfance,  séries “La communauté de la rivière ‘Vieux Frank”. ¨Photo Markileide Oliveira, publiée avec autorisation

D'autres photos de Xique-Xique par Markileide peuvent être vues sur sa page Facebook.