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44 000 enfants malgaches meurent chaque année par manque de soins, comment arrêter ce fléau ?

samedi 7 juin 2014 à 12:36
Enfants Malgaches par Yves Picq - CC-BY-SA-3.0

Enfants Malgaches par Yves Picq – CC-BY-SA-3.0

44 000 enfants décédés chaque année à Madagascar (statistiques 2012). Ce nombre, calé au milieu d'un tableau de bilan de santé public, semble à priori anodin comme un chiffre parmi tant d'autres.

Il s'agit bien pourtant d'une tragédie sans nom répétée 44 000 fois pour des familles bien souvent sans recours. 44 000 enfants, c'est la population des moins de 5 ans de toute la région Alpes-de-Haute-Provence. C'est ausi le 11 septembre, répété 15 fois.

Un bilan de la santé publique déplorable

En termes de santé publique, deux groupes sont particulièrement vulnérables à Madagascar: les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Voici quelques chiffres qui résument  le bilan déplorable de la santé publique à Madagascar :

• Le taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans est de 72 pour 1000 naissances vivantes.
• 50 % des enfants moins de cinq ans ont des retards de croissance, une plus grande proportion que dans tout autre pays africain.

Le second groupe le plus vulnérable  – les femmes enceintes – est aussi une population avec un besoin important en termes de soutien sanitaire. Le taux de mortalité maternelle est estimée à environ 498 par 100 000 naissances vivantes et les causes de mortalité sont multiples :

• l’accès limité à un personnel qualifié pour l’accouchement ;
• une mauvaise qualité des soins anténatals ;
• un manque de services de soins obstétriques d’urgence ;
• un suivi postnatal médiocre ;
• un besoin non satisfait élevé en contraception. Deux femmes sur trois n’accouchent pas dans un centre de santé, et le taux d’accouchements assistés a diminué de 51 % à 44 % dans les cinq dernières années.

Dans la vidéo suivante, l'UNICEF dresse un portrait des actions qui sont à mener rapidement pour réduire la mortalité infantile, comme la vaccination et le suivi nutritif des nouveaux nés [en]:

Quelles mesures peut on prendre ? 

Les initiatives ne manquent pourtant pas pour pallier aux besoins urgents des enfants en bas âges. A Toliara (Sud de Madagascar), un projet de cantine scolaire aide à combattre les problèmes de malnutrition chronique. L'association les enfants du soleil accueille et scolarise les enfants des rues et de familles démunies. Les enfants bénéficient également d’un repas chaque midi, à la cantine scolaire :

D'autres programmes s'attaquent à des problématiques plus ciblées, comme la drépanocytose ou le paludisme. L'association Lutte contre la Drépanocytose à Madagascar – France (LCDMF) afin de mieux sensibiliser à cette maladie génétique qui touche 2% de la population malgache :

Dans une lettre ouverte au Premier Ministre Malgache Kolo Roger, l'association LCDMF dresse un portrait de l'importance de traiter ce problème, surtout dans les régions enclavées ne bénéficiant pas de structures de santé de pointe :

Ce problème crucial de santé publique qui affecte de manière dramatique les plus nécessiteux dans une région avec près de 20% de prévalence où un enfant sur cinq souffrant d’un syndrome drépanocytaire majeur est susceptible de ne pas survivre au-delà de l’âge de 5 ans, ne peut plus souffrir de demi-mesures. Il illustre à lui seul, parce qu’il s’agit d’une maladie transversale intéressant toute les spécialités médicales, l’exigence d’une prise en compte urgente de votre part de ces logiques de santé de proximité.

Les interventions en santé maternelle apparaissent aussi particulièrement importantes en raison de la croissance démographique rapide à Madagascar. Ainsi, une femme mariée sur cinq désirant espacer ou limiter les naissances ne dispose d’aucun accès aux services de planification familiale (19 %) et le taux d’avortement est estimé à 1 pour 10 naissances vivantes. 

En dépit des efforts fournis, Madagascar fait face à un certain nombre de défaillances qui entravent l’amélioration des indicateurs de santé. Les résultats sanitaires médiocres et inégaux trouvent leur origine dans les disparités en termes de revenu des ménages et d’accessibilité physique aux services de santé. Ansi une personne sur quatre (23 %) ayant souffert d’une maladie n’a pas cherché à se faire soigner dans un centre de santé parce qu’elle ne pouvait pas payer les dépenses. La disponibilité des médicaments est aussi  un vrai problème car les défaillances systématiques dans la gestion et le suivi de stock de médicaments ainsi que les logistiques de distribution perturbent la bonne distribution des médicaments. Ainsi les riches utilisent les services de santé quatre fois plus que les pauvres: 40,9 % des dépenses totales du secteur ont été utilisées par le quintile le plus riche, tandis que 10,1 % l’ont été par le quintile le plus pauvre.

Les recommandations des experts sont unanimes, il est urgent d'agir.  Les priorités dans le secteur de la santé devraient être de :

 

 

Le monde après Snowden, vu depuis la Colombie

vendredi 6 juin 2014 à 23:05

L'activiste colombienne Pilar Sáenz écrit sur Las 2 Orillas [Les deux bords] un article intitulé An 1 AS (après Snowden), en relation avec le premier anniversaire des révélations d’Edward Snowden.

El 5 de junio de 2013 fue el día en que algunas de las teorías de conspiración más descabelladas se tornaron realidad, cuando los paranoicos supieron a ciencia cierta y con evidencias irrefutables que tenían la razón. Ese día sentimos que la ficción de Orwell plasmada en 1984 podría ser dolorosamente superada por la realidad. Hace un año confirmamos que el miedo y la falta de control llevan fácilmente al abuso del poder y que el gran peligro que acecha a las democracias no es el terrorismo sino el autoritarismo que justifica la violación permanente de los derechos humanos en la búsqueda de una supuesta seguridad nacional.

Le 5 Juin 2013 [anglais] a été la date à laquelle certaines des théories du complot les plus ridicules sont devenues réalité, lorsque les paranoïaques ont su avec certitude et avec une preuve irréfutable qu'ils avaient raison. Ce jour-là, nous nous avons tous senti, douloureusement, que la fiction décrite par Orwell dans [son livre] “1984″ pouvait facilement être dépassée par la réalité. Il y a un an, nous avons eu confirmation que la peur et le manque de contrôle pouvaient facilement conduire à l'abus de pouvoir et que le plus grand danger auquel sont confrontées les démocraties n'est pas le terrorisme mais l'autoritarisme qui justifie une violation permanente des droits de l'homme au nom d'une supposée sécurité nationale.

snowden

Edward Snowden, par AK Rockefeller sur flickr. Utilisé sous licence Creative Commons (CC BY-SA 2.0).

Après avoir constaté que la Colombie était l'un des pays les plus surveillés de la région, Pilar passe en revue les cas de surveillance intérieure connus dans ce pays. 

En 2009 se reveló el escándalo conocido como “las chuzadas del DAS“, cuando ese organismo interceptó ilegalmente las comunicaciones de periodistas, políticos, jueces y ONG [...] En 2013, apareció Puma, la Plataforma Única de Monitoreo y Análisis de comunicaciones para investigaciones criminales, parte de la implementación de la Ley de inteligencia [...] En febrero de 2014 un nuevo escándalo expuso la fachada de una operación de inteligencia militar denominada “Andrómeda“. Su objetivo principal: periodistas, opositores políticos, el gobierno y los negociadores del proceso de paz con la guerrilla en La Habana.

En 2009 a été révélé le scandale connu sous le nom “des écoutes téléphoniques de la DAS” [DAS est l'acronyme espagnol pour Département Administratif de la Sécurité], lorsque cet organisme a intercepté de manière illégale des communications de journalistes, politiciens, juges et d'ONG [...]. En 2013, apparaît Puma, une plateforme pour la surveillance et l'analyse des communications pour les enquêtes criminelles qui fait partie de la mise en oeuvre de la Loi sur le Renseignement [...]. En février 2014, un nouveau scandale a révélé la façade d'une opération militaire de renseignements connue sous le nom d’ “Andrómeda“. Sa cible principale : des journalistes, des hommes politiques de l'opposition, le gouvernement et les négociateurs du processus de paix avec la guérilla à La Havane. 

À la fin, elle commente: “En l'An 1 AS (ndlr : après Snowden) la seule chose qui est sûre est qu'il y a encore un long chemin à parcourir afin de guarantir les droits aux citoyens qui vivent également dans le cyberespace”.

365 jours de révélations par Edward Snowden

vendredi 6 juin 2014 à 13:30
Pirate Party demonstrators in Berlin, 2013. Photo by Mike Herbst via Wikimedia Commons (CC BY-SA 2.0)

Des manifestants du parti pirate à Berlin, en 2013. Photo by Mike Herbst via Wikimedia Commons (CC BY-SA 2.0)

Jeudi dernier a marqué la date anniversaire du premier document divulgé par l'ancien analyste de la CIA Edward Snowden. Depuis le 5 juin 2013, les journalistes ont rendu publique une masse considérable d’informations relatives au gouvernement américain et au système de surveillance des communications électroniques généralisé qu’il a instauré.

Il nous parait judicieux de répertorier les révélations les plus importantes :

Dans son nouveau livre «  No Place To Hide » qu’il consacre à la manière de travailler avec Snowden, le journaliste Glenn Greenwald énumère quelques faits alarmants mis au jour au cours de l'année. Rien que pour une période de 30 jours, la NSA a ainsi collecté :

L’affaire Snowden a aussi permis de faire la lumière sur un système hiérarchique à trois niveaux entre la NSA et les gouvernements étrangers. Ainsi Greewald établit dans son livre le schéma suivant :

1er Niveau : “Five Eyes” est un accord de coopération en matière d’espionnage entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle Zélande dans lequel les Etats s’engagent à to collaborer à l'espionnage mondial tout en restreignant leur propre espionnage mutuel à moins d'une requête particulière émanant d'un fonctionnaire d'un Etat partie.

2eme Niveau : Il s’agit des pays avec lesquels la NSA collabore sur des projets de surveillance spécifiques tout en ne se privant pas de les espionner en retour. Cela inclut pour la plupart, les pays européens, quelques pays asiatiques. Aucun pays d’Amérique Latine n’y est présent.

3ème Niveau : Ce sont les pays que les Etats-Unis espionnent de manière régulière sans qu’aucune coopération ne soit envisageable. Quelques pays démocratiques en font partie tels que le Brésil, le Mexique, l’Argentine, l’Indonésie, l’Afrique du Sud el le Kenya.  

Worldwide NSA signals intelligence map leaked by Edward Snowden. By US National Security Agency, shared via Wikimedia Commons, released to public domain.

La carte mondiale d'émission des signaux de la NSA, “leakée” par  Edward Snowden. Par la US National Security Agency, partagée via Wikimedia Commons, libre de droit. 

Enfin, nous sommes désormais renseignés sur les opérations suivantes :

XKEYSCORE : Nom de code du logiciel à l’aide duquel les analystes de la NSA effectuent leur recherches à travers une masse de bases de données collectées au cours d’opérations diverses. XKEYSCORE surveille les courriels, les discussions en ligne et les historiques de navigations de millions d’individus à travers le monde. Les données de XKEYSCORE ont été partagées avec d’autres services secrets dont ceux de l’Australie et de la Nouvelle Zélande.

DISHFIRE : Dishfire est une entreprise de collecte de données massive visant les SMS et autres données présentes sur telephones tels que la géolocalisation, les contacts, détails de cartes bleues, appels manqués, alertes de roaming (qui indiquent le passage de frontière), cartes bleues dématérialisées, notification d’achat via cartes de crédit, alertes d’itinéraires de voyages, informations de réunions etc. Les communications depuis les téléphones américains on été prétendumment moins contrôlées quoique non écartées de cette base de donnée. Les messages et données des personnes non ressortissantes des Etats-unis, ont, elles été retenues et analysées.

BULLRUN : S’il n’est pas en lui-même un programme de surveillance, BULLRUN est une opération de la NSA visant à mettre à mal les outils de sécurité des utilisateurs, suspectés ou non par l'Institution. BULLRUN représente une mesure inédite d’attaque des systèmes de sécurité d’usage commun.

EGOTISTICAL GIRAFFE: La NSA s’en est pris au navigateur TOR, qui permet de parcourir le web de manière anonyme.

MUSCULAR: Lancé en 2009, MUSCULAR s’est infiltré dans les data centers de grandes entreprises technologiques telles que Google et Yahoo hors Etats-Unis. Les 2 firmes ont réagi en cryptant leurs échanges.

BLARNEY: Programme destiné à tirer partie des partenariats avec les entreprises clés afin d’accéder au réseau de fibre optique international à haute capacité, ainsi qu’aux commutateurs et routeurs à travers le globe. Les pays ciblés par BLARNY incluent : le Brésil, la France, l’Allemagne, la Grèce, Israël, le Japon, le Mexique, la Corée du Sud et le Venezuela ; l’Union Européenne et les Nations Unies sont aussi concernées. 

CO-TRAVELER : Avec cette opération, les Etats-Unis recueillent des informations de géolocalisation depuis les relais téléphoniques et point d’accès WIFI. Le tout est collecté et analysé au fil de l’eau, en partie afin d’identifier le compagnon de voyage d’un suspect. 

13 principles

Accablé par ces chiffres ? Motivé pour faire changer les choses ? Renseignez vous sur la campagne internationale contre la surveillance généralisée, menée par l’Electronic Frontier Fondation, Privacy International, et un ensemble international d’experts des droits de l’homme et de la règlementation d’internet. Signez la pétition, organisez un événement local, et apprenez-en plus au sujet  des instrument de pression sur les gouvernements, afin que ces derniers respectent et protègent la vie privée de l’ère numérique.

Une version de ce billet est d’abord parue sur le site web de l’Electronic Frontier Fondation.

Un compte Twitter dénonce le racisme à l'encontre des domestiques brésiliennes

vendredi 6 juin 2014 à 13:16
Slave carrying a white child on her back, in 1870, Bahia. (Photo: Instituto Moreira Salles/Geledés)

Une esclave portant sur son dos un enfant blanc, en 1870 à Bahia, au Brésil. Photo de l'Instituto Moreira Salles/Geledés

[Tous les liens sont en portugais, sauf mention contraire]

En 1888, le Brésil est devenu le dernier pays occidental à abolir l'esclavage [anglais]. Cependant, sans éducation ou formation professionnelle, de nombreuses femmes émancipées ont commencé à gagner leur vie comme domestiques, une situation qui perdure à ce jour. Selon l'Institut Brésilien de Géographie et de Statistiques (IBGE), 92% des 7,2 millions de domestiques du pays sont des femmes ; 60% d'entre elles sont noires.

L'an dernier, après un débat douloureux, le Brésil a enfin approuvé un amendement constitutionnel protégeant les droits des domestiques. Néanmoins, cette loi bien qu'entérinée par le Sénat, doit encore être votée par la Chambre des Députés pour entrer en vigueur.

Au fil des ans, la condition des domestiques s'est améliorée au Brésil. Désormais, elles sont de moins en moins nombreuses à vivre avec leurs employeurs (où elles doivent être disponibles à tout moment), et donc relativement plus indépendantes. Elles peuvent même obtenir un salaire plus conséquent pour leurs services.

Toutefois, l’incivilité et le manque de reconnaissance des domestiques subsistent.

Récemment, les Brésiliens ont pu constater jusqu'à quel point ces sentiments pouvaient être exacerbés. Via le compte Twitter A Minha Empregada (Ma Bonne), un publicitaire de 33 ans de Sao Paulo recense et retweete les messages agressifs publiés à l'encontre des domestiques.

En 111 tweets, @aminhaempregada offre un aperçu des préjugés sociaux, du racisme et de l’absence d'empathie qui sévissent dans la société brésilienne, en particulier en ce qui concerne les domestiques.

De nombreux tweets font également référence à la couleur de peau afin de décrire les domestiques :

Les employés de maison composent la meilleure tranche des Noirs.

ma domestique travaille chez moi depuis deux ans, et elle est noire, mon chien aboie chaque fois qu'il la voit… et moi aussi.

Parfois, ils prennent également un ton condescendant lorsqu'ils évoquent les origines des travailleurs du nord-est du Brésil, une des régions les plus pauvres du pays :

la xénophobie est la non-reconnaissance d'un étranger… J'accepte ma domestique à Sao Paulo, et elle vient du nord-est… Hahahah

Certains tweets utilisent un ton péjoratif pour se plaindre des domestiques ou leur faire honte :

Je suis ici, avec l'air conditionné allumé, derrière les portes fermées, et arrive mon IMBÉCILE DE BONNE, car au lieu de frapper à la porte, elle l'ouvre

D'autres menacent même d'avoir recours à la violence :

ma bonne a de la chance que je rentre tard à la maison… jusqu'à ce que je l'envoie valser à coups de pieds

Un portrait des préjugés

Comme l'auteur du compte Twitter le montre à travers certains messages, beaucoup de gens tentent de justifier leur comportement et nient tout racisme de leur part. D'autres profils – comme @NãoSouHomofóbico (Je ne suis pas homophobe) et @NãoSouRacista (Je ne suis pas raciste) – attestent de la difficulté des Brésiliens à admettre leurs préjugés, leur racisme [français] et leur sexisme [français].

Un article publié par le magazine de gauche Carta Capital et republié par l’Institut de la Femme Noire Geledés, met en évidence le problème de la fracture sociale :

A contratação de trabalhadores domésticos em larga escala é consequência do atraso social de um país. O fato de que existem pessoas que ganham o suficiente para que outra pessoa faça o serviço que ela própria poderia fazer demonstra o abismo da desigualdade social de uma nação. A proporção da existência deste tipo de trabalho se dá na medida que houver, de um lado, um excedente de mão-de-obra desempregada e sem qualificação para outros tipos de serviço, e de outro, uma classe que ganha o suficiente para comprar a força de trabalho de outra pessoa.

L'embauche des employés de maison à grande échelle est une conséquence du retard social du pays. Le fait est que des gens gagnent assez d'argent pour qu'une autre personne fasse le travail qu'ils pourraient faire eux-mêmes. Ceci démontre la grande inégalité sociale qui frappe le pays, due à l'excédent de travailleurs non qualifiés et à l'existence d'une classe sociale gagnant assez bien sa vie pour acheter le travail des autres.

Mexique : Une loi sur le libre accès en matière scientifique

vendredi 6 juin 2014 à 13:07

Sur Infotecarios, Saul Equihua s'est penché sur le libre accès au Mexique :

El pasado martes 20 de mayo de 2014, México a [sic] dado un gran paso al adicionar y reformar la Ley de Ciencia y Tecnología, la Ley General de Educación y la Ley Orgánica del Consejo Nacional de Ciencia y Tecnología, para promover el Acceso Abierto.

Mardi dernier, 20 mai 2014, le Mexique a effectué un grand pas en avant en modifiant et réformant la Loi sur la Science et la Technologie, la Loi générale sur l'Éducation et la Loi organique relative au Conseil National de Science et Technologie, en faveur de la promotion du Libre Accès.

Après une analyse de cette législation, il conclut :

Mi deseo y el de otros tantos (seguramente) es que esta ley no quede solo en el papel y que realmente sea un escalón más que permita un incremento en la investigación, innovación y desarrollo. Que los recursos que se asignen lleguen a quienes deben llegar sin perderse en el camino atorados por la burocracia.

Mon souhait et (certainement) celui de beaucoup d'autres est que cette loi ne reste pas lettre morte mais qu'elle constitue une mesure supplémentaire qui favorise la recherche, l'innovation et le développement. J'espère que les acteurs concernés recevront bien les ressources qui leur sont affectées sans qu'elles ne se perdent en chemin dans les rouages de la bureaucratie.

Le billet présenté ici fait partie du quatrième #LunesDeBlogsGV du 26 mai 2014. Il a été envoyé par @diegoarielvega.