La revue en ligne Public Domain Review (PDR) a publié cette semaine une série de photographies japonaises datant du 19ème siècle, imprimées sur papier albuminé et peintes à la main. L'impression à l'albumine est un procédé photographique à base de blanc d'oeuf, utilisé comme un liant retenant les produits chimiques du négatif sur le papier d'impression.
Mis en ligne par le Dutch National Archief, ces tirages remontant à plus de 150 ans nous offrent un aperçu de la vie du Japon de cette époque. En voici quelques-uns :
Samouraïs munis d'un bouclier, flèches, casque, lances ['yari' en japonais], sabres ['katana' en japonais] et d'une armure en cotte de mailles. Domaine Public
Trois Japonaises ajustant leur coiffure, datant c. 1880. Domaine Public
Pêcheurs sur un bateau. Japon, c. 1870-1890. Domaine Public.
Deux femmes dormant sous une couverture matelassée, dans une chambre avec des parois et rouleaux peints et un lampion. Une petite boite en bois fait office de coussin. Domaine Public.
Messager ou facteur livrant du courrier maintenu serré au bout d'un morceau de bambou. Japon, c. 1868-1895. Domaine Public.
Vue du jardin depuis la terrasse d'un salon de thé japonais. Domaine Public.
Mendiant avec son bâton, son bol pour recevoir l'aumone et son chapeau pointu. Domaine Public.
D'autres images issues de cette série de 42 tirages à l'albumine peints à la main, par [les photographes] Felice Beato, Kusakabe Kimbei ou Raimund baron von Stillfried, peuvent être consultées sur le compte [Flickr] de [l'organisme hollandais d'archives photographiques] Spaarnestad Photo.
Siam Paragon, populaire centre commercial de Bangkok (Thaïlande) est l’endroit le plus photographié et partagé sur Instagram en 2013. L’aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok arrive en neuvième position sur la liste. Il n’est donc pas étonnant que cette ville soit la deuxième en termes de présence dans cette application cette année. [liens en anglais]
Alhaidy Sow, depuis Labé, une ville à 400 Km, au nord-est de la Guinée, a écrit sur guineenews.org:
Interrogé de quoi s’est-il servi pour faire ce téléphone, il a déclaré : « J’ai utilisé beaucoup de matériaux dont entre autres une plaque de téléphone et des contreplaqués pour le cadre. J’ai réussi à fabriquer un contact pour allumer et fermer le téléphone. J’ai inséré des hauts parleurs de radio pour booster le son pour ce qui est de la musique, j’ai réussi également à fabriquer un espace pour la puce ; ensuite, je me suis servi d’une plaque de lecteur DVD pour y installer les touches. Quand tu allumes le téléphone, le clavier des touches se glisse comme à l’ouverture du lecteur d’un CD ou d’un DVD ; il y a également comment faire mettre un appel en attente pour échanger avec un correspondant…»
A l'occasion de l'installation de l'artiste sénégalais Ousmane Sow à l’Académie des beaux arts de Paris, africa-top-talents.com rapporte:
Mercredi 11 décembre [2013], le sculpteur sénégalais Ousmane Sow a été installé à l’Académie des beaux arts de Paris. Une belle consécration pour ce sculpteur sénégalais connu pour ses séries de sculptures monumentales consacrées aux ethnies africaines (noubas, peuls, masaï, Zoulou).« Mon élection du 12 avril 2011 a d’autant plus de valeur à mes yeux que vous avez toujours eu la sagesse de ne pas instaurer de quota racial, ethnique ou religieux pour être admis parmi vous (…) Comme mon confrère et compatriote sénégalais Léopold Sédar Senghor, élu à l’Académie française il y a trente ans, je suis africaniste. Dans cet esprit, je dédie cette cérémonie à l’Afrique toute entière, à sa diaspora, et aussi au grand homme qui vient de nous quitter, Nelson Mandela. »
Une famille palestinienne de Gaza évacuée par barque de son habitation inondée. Plus d'infos : blogthejerusalemfund
[liens en anglais] Quelque 10.000 Palestiniens du Nord de Gaza ont été chassés de leurs logements par quatre jours de pluies torrentielles. Leurs dificultés sont multipliées par la fermeture depuis 50 jours de l'unique centrale électrique du territoire, du fait d'une pénurie de combustible dans l'enclave assiégée.
La bande de Gaza est habitée par 1,8 million de Palestiniens, qui ont dû subir ces sept dernières semaines jusqu'à 14 heures par jour de privation d'électricité. A la suite des inondations provoquées par la tempête Alexa qui vient de frapper la région, l'ONU a déclaré le Nord de Gaza “zone de catastrophe” et le Qatar est intervenu pour payer du fuel destiné à la centrale thermique.
Omar Ghraieb, de Gaza, relève :
#Gaza: Electricity crisis eases up a bit after nearly 50 days of very minimal power!Power outages reached & sometimes topped 21 hrs per day!
En 2007 le Nord de Gaza était noyé dans les eaux usées, aujourd'hui tout Gaza se noie sous la pluie et le monde continue à débattre si c'est un siège !
Les images partagées en ligne montrent une situation humanitaire épouvantable.
Cette vidéo, de Jehad Saftawi, mise en ligne par l'Institute for Middle East Understanding (IMEU, Institut pour la Compréhension du Moyen-Orient) s'ouvre sur l'image d'un enfant palestinien courant pied-nus dans le froid glacial (Vidéos utilisées sous licence CC BY) :
Le commentaire fourni avec la vidéo, qui montre des familles dans des abris non chauffés, indique :
Les habitants du quartier An Nafaq de Gaza-Ville s'abritent où ils peuvent, entre autres dans l'école Abdel Rahman bin Auwf montrée dans ces images d'aujourd'hui. Certaines scènes, comme l'enfant grelottant dans une salle de classe en béton non chauffée, sont d'autant plus choquantes qu'elles ne sont pas l'exception mais la règle dans Gaza aujourd'hui. Comme une grande partie de la bande de 37 km, An Nafaq est ravagé par une inondation aggravée par l'étranglement du siège israélien. Le porte-parole de l'ONU Chris Gunness n'a pas mâché ses mots en réclamant aujourd'hui la cessation de ce siège : “Une collectivité normale lutterait pour se rétablir de cette catastrophe,” a-t-il dit. “Mais une collectivité qui est soumise à l'un des plus longs blocus de l'histoire de l'humanité, dont le système de santé publique a été détruit et où le risque d'épidémies est déjà répandu, doit être libérée de ces contraintes artificielles….”
Cette deuxième vidéo, également filmée par Saftawi pour l'IMEU, montre les zones submergées dans l'enclave palestinienne, et donne un aperçu sur les nouvelles épreuves des habitants de Gaza face à l'aggravation de leur situation humanitaire :