PROJET AUTOBLOG


Global Voices (fr)

Archivé

source: Global Voices (fr)

⇐ retour index

100% d'humidité à Lima, au Pérou

lundi 8 juillet 2013 à 16:48

La presse péruvienne rapporte [es] que le jeudi 4 juillet 2013, l'humidité à Lima a atteint 100% [es]. Les habitants de Lima en parlent sur Twitter sous le mot-clic #humedad [humidité].

La situation en Egypte devient propagande en Chine

lundi 8 juillet 2013 à 16:39

Depuis le “coup d'état” des militaires en Egypte, les médias d'Etat chinois publient des éditoriaux sur les dangers que présente le modèle de démocratie occidentale. Ils avancent par exemple que la démocratie n'est pas un “remède universel” aux maux dont souffrent les pays en développement. Plus d'informations sur EPOCH TIMES.

“Douter de Navalny est devenu méprisable”

lundi 8 juillet 2013 à 15:25

La déclaration finale d'Alexeï Navalny dans le procès qui pourrait l'expédier en détention pour six ans était un réquisitoire cinglant et poignant contre le pouvoir russe actuel, qu'il a traité de “régime féodal.” Le populaire blogueur anti-corruption et figure de proue de l'opposition est accusé d'avoir détourné pour 500.000 dollars de bois d'une entreprise forestière publique à Kirov, lorsqu'il travaillait comme conseiller du gouverneur de la région. Navalny et ses sympathisants ont dénoncé les auditions comme étant un procès-spectacle à motivations politiques. S'adressant en clôture au juge, Navalny a déclaré [russe] :

Я заявляю, что и я и мои коллеги, мы сделаем все для того, чтобы уничтожить этот феодальный строй, который делается в России. Уничтожить систему власти, при которой 83% национального богатства принадлежит 0,5% населения.

Je déclare que moi et mes collègues ferons tout pour détruire cet ordre féodal qui s'instaure en Russie. Détruire un système de pouvoir sous lequel 83% de la richesse nationale appartiennent à 0,5% de la population.

Dans une note sur sa page Facebook, le mathématicien et économiste russe Alfred Kokh a écrit [russe] :

Навальный неправ! У нас не феодальный строй. У нас апартеид: раздельное существование.

Они живут в отгороженных заборами местах, нас и их за одни и те же преступления наказывают по-разному, если кто-то из нас пытается получить их права – то его сажают в тюрьму. Это называется – апартеид.

Найдите, как говорится, десять отличий. Не найдете.

Navalny se trompe ! Ce n'est pas un système féodal que nous avons, c'est l'apartheid : une existence séparée.

Ils vivent dans des endroits isolés et clôturés, nous et eux sommes punis différemment pour les mêmes crimes, [et] si l'un de nous tente d'obtenir ses droits, on le met en prison. Cela s'appelle apartheid.

Trouvez, comme on dit, les dix différences. Vous n'en trouverez pas.

La note de Kokh a été republiée sur le réseau social populaire VKontakte, où elle a enclenché une discussion [russe] entre deux utilisateurs sur les différences entre féodalité et apartheid. Pour l'un :

так одно и то же. При феодализме рыцари и выше тоже жили отдельно от крестьян, для них были другие законы и т.д.

C'est la même chose. Sous la féodalité, les chevaliers et ceux au-dessus vivaient aussi séparés des paysans, avaient des lois différentes, etc.

A quoi répond le deuxième :

рыцари и выше – привилегированная часть население (народа). Апартеид – инородный захватчик.

les chevaliers et ceux au-dessus étaient une partie privilégiée de la population (du peuple). L'apartheid [suppose] un envahisseur étranger.

"Navalny is watching you." Scene from Navalny's Moscow mayoral campaign HQ, 4 July 2013, photo by Oleg Kozlovsky, CC 2.0.

“Navalny vous regarde.” Au GG de la campagne électorale municipale de Navalny à Moscou, 4 juillet 2013, photo d'Oleg Kozlovsky, CC 2.0.

Quelle que soit la décision du juge, lors de la lecture du verdict le 18 juillet, la déclaration finale de Navalny aura scellé son statut d'autorité morale pour de nombreux Russes. Aïder Moujdabaev, un rédacteur en chef adjoint du journal Moskovsky Komsomolets, a écrit [russe] sur son blog d'Ekho Moskvy :

Последнее слово, с которым выступил Навальный, – простое, понятное, жесткое. Немного корявое, без изяществ, риторической красоты.

Он не оратор, Навальный. И даже, наверное, не политик. Может быть, он националист. Может быть, даже мизантроп, некоторые так говорят. Не знаю…. Но он смелый парень, которого следует по-человечески уважать….

Вот исходя из этого с сегодняшнего дня я и буду думать о Навальном, сверять свои мысли (высказывания) с этим фактом.

Время рассуждений о том, хорош он или плох, на мой взгляд, прошло. Раньше было можно, а теперь подлость.

Les derniers mots prononcés par Navalny étaient simples, clairs et sévères. [Et aussi] un peu gauches, dépourvus d'élégance, de beauté rhétorique. Il n'est pas un orateur, Navalny. Ni même un homme politique. Peut-être, un nationaliste, peut-être même un misanthrope, comme le disent quelques-uns. Je ne sais pas…. Mais c'est un gars courageux, qui doit être respecté comme un être humain….

Sortant de là aujourd'hui je réfléchirai à Navalny, et comparerai ses pensées (ses propos) avec ce fait.

Le temps de la discussion s'il est bon ou mauvais, est à mon avis révolu. Avant c'était possible, maintenant c'est une bassesse.

Pour le texte complet du discours de Navalny devant le tribunal (en anglais), voir ici ou ici. Larges citations (en français) ici.

Du parc Gezi à l'Union Européenne : si loin, si proche

lundi 8 juillet 2013 à 11:10

Le projet de réaménagement de la place Taksim et la destruction du Parc Gezi ont provoqué des manifestations importantes en Turquie depuis le mois de Juin. Ce projet a été annulé par la justice turque depuis début juin 2013, bien que la nouvelle ne soit apparue dans divers médias que le 3 juillet. Le Matin reprend les causes de cette annulation :

La Cour a argumenté son jugement par le fait que «le plan directeur du projet viole les règles de préservation en vigueur et l'identité de la place et du Parc Gezi» qui la borde, selon le jugement cité par les quotidiens Zaman et Hürriyet.

Erdogan Twitter

Erdogan : Les manifestations sont de la faute à Twitter, par khalid Albaih sur Flickr, CC by-nc-sa/2.0

 

Selon France 24, les jeunesses stambouliotes continuent à se mobiliser. Cependant, à découvrir maintenant que cette décision date d'avant l'évacuation brutale de la place Taksim du 15 juin, et que les confrontations violentes du mois de juin entre les manifestants au projet et la police ont fait 4 morts et plus de 8000 blessés, on ne peut qu'éprouver une sorte d'incompréhension. Tout ça pour ça? Les conséquences de ces affrontements vont pourtant au-delà des frontières de la Turquie, et les membres de l'Union Européenne, l'Allemagne en tête, se sont emparés de ces heurts comme prétexte pour repousser les négociations de l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne à l'automne, alors que les discussions devaient reprendre le 26 juin, tout en assurant néanmoins que le processus continue. Le site Cameroonvoice précise:

La chancelière Angela Merkel a déclaré la semaine dernière que les événements en Turquie ne correspondaient pas aux “notions européennes de la liberté de réunion et d’expression”.

 

Il semble que ces événements turcs génèrent en France et en Europe des questionnements identitaires, tous reliés au processus d'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, variations autour du thème “nous n'avons pas les mêmes valeurs, ou peut-être que si ?”.

Une analyse difficile des événements par les médias français

Beaucoup de médias français y sont allés de leur analyse sur ce qui s'est passé au mois de juin en Turquie, essayant beaucoup d'analogies différentes. Comme si ce grand voisin et ses révoltés, qui vont peut-être faire partie de la famille, offraient aux français un mélange d'un exotisme absolu et d'une réalité bien connue. Ainsi Henri Goldman écrit-il sur son blog :

“Un peu partout, on compare Taksim à Tahir, le Printemps turc au Printemps arabe. Sur les images qui circulent, ce sont les mêmes couches sociales,– étudiants, classes moyennes instruites… – qui tiennent le haut du pavé. Celles-ci nourrissent leurs aspirations à partir du kit culturel cosmopolite qui se diffuse par internet et constitue désormais le bagage commun des courants « branchés » des sociétés en transition. Le mode de mobilisation aussi les rapproche : des mots d’ordre lancés à travers la toile et qui essaiment en réseaux sans quartier général où n’importe quelle consigne est reprise pour autant qu’elle réponde à l’attente, indépendamment de qui la lance.”

D'autres encore, en France particulièrement, y ont vu, parfois dans une envie d'identification, un nouveau “mai 68″. Chems Eddine Chitour rejoint cette tendance sur son blog :

“Les médias occidentaux pensaient et pensent  que le dernier «domino» allait tomber. Ils ont présenté cette colère comme celle d’une Turquie ultralaïque qui en a marre de l’AKP et tout est fait pour forcer l’analogie avec les places Tahrir et partant avec les tyrans arabes. Pas un mot d’une analogie avec mai 1968 en Europe au sortir des trente glorieuses bâties sur la sueur des émigrés. Quand Daniel Cohn-Bendit et ses camarades avaient mis à mal le gouvernement de De Gaulle ce n’était pas pour du pain comme la plupart des révoltes dans les pays arabes, mais c’était pour secouer un ordre ancien en interdisant d’interdire…”

Le Parlement européen a condamné officiellement la gestion brutale de la répréssion des manifestation. Mais Ex-Expat commente sous l'article de France 24 :

Les seuls Européens en Turquie sont ceux au Taksim et leurs sympathisants!”

Une vidéo montrant les manifestants de Taksim chanter “la volonté du peuple” tirée du film musical “Les misérables” illustre ce lien des manifestants avec l'Europe :

Du Parc Gezi à l'intégration de la Turquie dans l'Union Européenne

Taksim ist überall

Taksim ist überall ! – Taksim est partout ! Hambourg, Allemagne, 8 juin 2013, par Rasande Tyskar sur Flickr, CC by-nc/2.0

Les “valeurs européennes” dont Angela Merkel a parlé sont les valeurs reprises par les médias en ligne, glissant presque systématiquement du sujet des manifestations de Gezi et Taksim à celui de l'intégration dans l'UE . Les propos de Franck Proust, député européen UMP, reprennent la position de la droite française :

Un accord de partenariat: oui, mais l’adhésion à l’Europe : Non! La Turquie n’a rien d’européenne. Nous ne partageons pas la même culture, ni les mêmes racines judéo-chrétiennes, ni les mêmes aspirations politiques “

Un commentaire de Joël Toussaint vient lui répondre :

L’Europe partage des racines judéo-chrétiennes qui ont été plantées… en Turquie! Le premier Concile de Nicée date de 325 et le premier Concile de Constantinople fut tenu en 381. (…) L’arrogance trouve sa racine dans l’ignorance… M. Proust saute à pieds joints sur le prétexte que lui fournit Erdogan et met ainsi le pied dans le plat. Il procède à un exercice d’amalgame entre le peuple turc et ses dirigeants. La démagogie politique dans toute sa splendeur!”

La plupart des commentaires sont d'un pessimisme terrible quant au processus d'intégration :

(…) Vouloir absolument européaniser le digne successeur de l’empire ottoman est une vue de l’esprit, une vision idyllique de la future Union européenne. Ce n’est pas parce 5% de la population adhère aux idées et valeurs de l’UE que les 95% d’anatoliens vont le faire, ni parce que Constantinople est devenu Ankara que la mentalité des dirigeants ottomans  – kémalistes ou islamistes (modérés ?), a changé.”

solidarity occupygezi Wroclaw

Manifestation de solidarité avec #OccupyGezi à Wroclaw, Pologne, par David Krawczyk sur Flickr – CC by-nc-sa 2.0

Mais il s'en trouve aussi pour mettre en lumière des valeurs partagées avec les manifestants eux-mêmes, au-delà des frontières européennes, contre les violences policières, les détentions arbitraires de manifestants et de journalistes, pour la liberté d'expression et de réunion. Ainsi Cameroonvoice d'affirmer:

“De l’Azerbaïdjan au Sénégal tout le monde compatit avec les manifestants de la place Taksim, pas avec Erdogan”, conclut Hakan Günes, professeur de politologie à l’université de Marmara.

Et plus Erdogan fera appel à des théories conspirationnistes pour dénoncer l'influence de l'Union Européenne, des médias occidentaux, des médias sociaux (Twitter en particulier), plus il risque de s'isoler sur l'échiquier mondial. Il est ironique à ce propos de voir que c'est précisément autour de la peur de l'autre et des théories conspirationnistes que Sema Kaygusuz, romancière turque, rapproche les sociétés turques et américaines :

La Turquie est un pays où tout le monde a peur de l’autre. Les Kémalistes ont peur des islamistes, les islamistes ont peur des laïques, les femmes ont peur des hommes, les enfants ont peur des adultes… C’est la mentalité américaine : on est toujours en danger.”

Tadjikistan: Une députée contre les mariages mixtes, “en particulier avec les Chinois”

lundi 8 juillet 2013 à 00:29

Il est rare que les députés du parlement docile du Tadjikistan alimentent les conversations du pays, mais le nom de Saodat Amirshoeva, une femme députée avec de fortes opinions sur les mariages mixtes, finit par être sur toutes les lèvres.

Les initiatives législatives de Mme Armishoeva, une élue du Parti démocratique du peuple du président Emomali Rahmon, s'intéressent essentiellement au mariage. Déjà en 2010, elle a proposé de relever l'âge du mariage pour les filles à 22 ans, alors qu'au début de cette année, elle a mené une tentative avortée d'interdiction des mariages entre cousins ​​germains. Là voici de retour sur son thème de prédilection en demandant aux femmes tadjikes de ne pas compromettre le patrimoine génétique national en se mariant à des non-musulmans, “surtout chinois”.

MP Amirshoyeva (RFE/RL)

La députée Amirshoyeva (RFE/RL)

Mme Amirshoeva n'est pas généticienne de métier, pas plus que diplomate. La Chine est le plus grand et le plus riche des pays limitrophes du Tadjikistan, et donc, l'un des partenaires stratégiques les plus importants de Douchanbé. En fait, la fixation de l'élue sur la Chine repose sur un sentiment plus large de vulnérabilité inspiré à de nombreux Tadjiks par la présence croissante de la Chine dans le pays. En mai, un membre de l'opposition affirmait que les gardes-frontières chinois s'avançaient toujours plus loin dans le territoire tadjik, un peu plus de deux ans après que la république montagneuse eut de manière controversée [anglais] cédé des terres à Pékin. Quand les médias russes se sont bruyamment saisis de l'information, ces allégations se sont avérées [russe] très difficiles à vérifier.

Mais revenons à Mme Amirshoeva, qui a déclaré [tadjik] le 1er juillet :

Ман ба муқобили он ҳастам, ки духтарони ҷавон бо намояндагони динҳои дигар ва миллатҳои гуногун – рус, чинӣ ва дигар халқиятҳо оила барпо кунанд, ки ба анъана ва суннатҳои миллии мо манфиат намоваранд…Фикр мекунам, ки марди мусалмон метавонад бо хонумҳои мазҳаби дигар оила барпо кунад. Аммо ман муқобили он ҳастам, ки духтарони тоҷики мусалмон бо намояндагони дини дигард, алалхусус бо чиниҳо оила барпо кунанд

Je suis contre les mariages de filles tadjikes avec des hommes d'autres religions ou nations – russes, chinois, ou autres. Ils ne bénéficieront pas à nos coutumes et traditions … Je pense par contre que les hommes musulmans du Tadjikistan peuvent se marier avec des femmes d'autres religions. Mais je suis contre le fait que des jeunes filles musulmanes-tadjikes épousent des hommes d'autres religions, en particulier chinois.

La députée Amirshoeva n'a pas précisé pourquoi elle considère que la Chine comme une religion distincte, ni si les non-musulmans pouvaient se convertir pour ensuite épouser des femmes tadjikes (“posez la questions aux mollahs”), mais son point de vue sur le mariage et son opposition envers des prétendants potentiels de l'Empire céleste est partagée par certains et critiqué par d'autres. Un commentateur sur le site d'information web Asia Plus, sous le pseudonyme “тима”, a plaisanté [russe] :

Добро пожаловать в средневековье. г-жа Амиршоева забыла упомянуть что право первой брачной ночи надо отдать верховному вазиру.

Bienvenue au Moyen-Age. Mme Amirshoeva a oublié de mentionner que les droits [conjugaux] de la première nuit appartiennent au Grand vizir.

Un autre commentaire ironique est venu [russe] de cuckooev :

 Целиком поддерживаем высказывания нашей глубокоуважемой депутатши. Будем поддерживать генофонд.
с уважением пациенты психклиники “Кокташ”

Nous soutenons entièrement les déclarations de notre chère députée. Nous voulons maintenir notre patrimoine génétique. Cordialement, les patients de l'hôpital psychiatrique “Koktash” [une célèbre institution psychiatrique à Douchanbé]

Анушервони Одил (Anushervoni Odil) a déclaré [russe] :

Совершенно верно! Женщина мусульманка не должна выходить замужь за неверного. Хорошо что у нас есть люди которым не безразлично честь и достоинства нации.

Tout à fait juste ! Une femme musulmane ne doit pas épouser des adeptes d'une autre foi. Il est bon que nous ayons des gens qui se soucient de l'honneur et de la dignité de la nation.

Dans le reportage de Asia Plus, Mme Armishoeva dit que ses vues étaient strictement personnelles et qu'elle n'était pas sur le point de faire pression pour une autre loi sur le mariage puisque le Tadjikistan était une société “démocratique”. Mais dans un entretien séparé avec le site de l'agence d'information Ozodagon, elle semble suggérer [tadjik] le contraire :

Дар ҳақиқат имрӯз мо мебинем, ки духтарони мо аз паси бойгарию пулу мол рафта, ба мардони миллати дигар издивоҷ менамоянд, ки барои ҳамаи мо модарони тоҷик бисёр аламовар аст. Мо мардуми тоҷик, ки мусалмон ҳастем ва дар дини мубини ислом қарор дорем, ягон хел ҳуқуқ надорем, ки бо мардони ғайри дин издивоҷ намоем. Ман ҳамчун вакил ба Шумо ваъда медиҳам, ки агар чанде Конститутсия озодии никоҳро кафолат медиҳад Худо хоҳад ман ҳаракат мекунам, ки барои пеши ин амалро гирифтан ягон чораи дахлдор ҷӯям.

En effet, nous voyons les femmes tadjikes courir après la richesse et épouser des hommes d'autres nationalités, ce qui est très regrettable pour nous, mères tadjikes. Nous, les femmes tadjikes, en tant que musulmanes, nous n'avons pas le droit d'épouser des hommes de religions différentes. Comme député, je m'engage à lutter contre la liberté du mariage garanti par la constitution.

Si les commentaires de Mme Armishoeva ont eu un effet, c'est de rappeler [russe] aux internautes un point sensible – la vente de portions du territoire tadjik à leur puissant voisin de l'est en 2011.

Comme УЧИТЕЛЬ ГЕОГРАФИИ (professeur de géographie) le rappelle [russe] :

ТАДЖИКСКУЮ ЗЕМЛЮ КИТАЙЦАМ ПРОДАВАТЬ МОЖНО, А ЗАМУЖ НЕЛЬЗЯ? МОЗГОВ НЕТ У НАШИХ ДЕПУТАТОВ

Il est donc possible de vendre des terres du Tadjikistan aux Chinois, mais pas de les épouser? Nos députés n'ont pas de cerveaux.

China TJ

L'image de couverture de Platforma - un groupe Facebook ouvert les Tadjiks peuvent discuter de questions politiques - qui soutient que ce sont les transactions foncières frauduleuses avec la Chine, plutôt que la procréation avec les Chinois, qui constituent la plus grande menace à la souveraineté nationale. L'homme représenté est le président Emomali Rahmon du Tadjikistan. La légende dit: “Si vous avez quelque chose à dire au gouvernement tadjik c'est ici l'endroit!

Ce billet fait partie du projet des stagiaires de GV en Asie centrale à l'Université américaine de l'Asie centrale à Bichkek, au Kirghizistan.