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Les blogueuses de Mujeres Construyendo et le jour de la Fête des mères

lundi 19 mai 2014 à 15:14

Les blogueuses de Mujeres Construyendo [femmes qui se construisent] ont célébré la fête des Mères comme il se doit : en bloguant !

Au-delà de l'avalanche de publicités que l'on peut voir partout pour offrir des cadeaux ce jour-là, nous souhaitions inviter à la réflexion sur cette fête et partager les posts et les pensées des blogueuses de notre communauté.

Avec le hashtag #sermadre [être mère], nous avons proposé à ces femmes d'écrire sur la signification de la maternité. A partir de là, des femmes courageuses et bien sûr, les femmes qui se construisent, ont ouvert leur cœur pour partager des témoignages, avec beaucoup de générosité et de délicatesse, sur ce que représentait la maternité pour elles et comment elles la vivaient.

Nous vous invitons à les lire et à partager leurs témoignages et leurs récits avec tous ceux que vous aimez et dont vous pensez qu'ils y trouveront un sens.

Vous pourrez trouver sur ce billet, une liste et une brève description des posts de ces blogueuses, nous vous invitons à les lire !

L'extrait de cet article fait parti du second #LunesDeBlogsGV, notre “Festival de blogs sud-américains” daté du 12 mai 2014.

Des déportés de retour en Mauritanie doivent payer un loyer pour vivre sur leurs propres terres

dimanche 18 mai 2014 à 18:00

Une manifestation contre la discrimination en Mauritanie. Source: blog.slateafrique.com

Selon les propos de Maître Schéhérazade Zerouala ,recueillis par Ibou Badiane, lors d'une interview publiée sur le site saheljournal.info à propos de la situation des noirs de retour en Mauritanie après leur exil forcé des années '80, suite aux déportations vers le Sénégal de milliers de noirs: 

Des milliers de familles vivent à l’intérieur de la Mauritanie dans des situations d’extrême détresse tel qu’exposé aujourd’hui par les intervenants. Il s’agit de personnes déportées lesquelles, à la suite de la Décision de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de mai 2000, ont pu, après bien des vicissitudes, revenir en Mauritanie. Ces personnes vivent dans la précarité la plus totale. Toujours privées de leur nationalité, apatrides dans leur propre pays, elles n’ont toujours pas le droit à l’enregistrement des naissances et de tous autres événements de la vie, mariage, décès… Ce qui est une simple formalité dans d’autres pays, relève, ici, du parcours du combattant. Ces déportés n’ont pas accès à ce qui me semble fondamental : l’éducation ni pour eux, ni pour leurs enfants. Ils n’ont pas le droit non plus de participer à la vie publique de leur pays. Ils n’ont pas accès à la propriété, ni à l’emploi. Pire, ils ne peuvent prétendre récupérer les biens dont ils ont été dépossédés. De retour “chez elles”, des familles entières ont dû louer leurs propres logements, s’établir sur leur propres terrains, en qualité de … locataires.
Cette situation est très préoccupante. C’est plus grave que ce que l’on pourrait penser.

5 jeunes font le tour de monde pour réduire les clivages religieux – L'InterFaith Tour

dimanche 18 mai 2014 à 17:36

De juillet 2013 à juin 2014, cinq jeunes ont décidé de réaliser ensemble le premier tour du monde des actions inter-religieuses nommé l’InterFaith Tour. L'objectif de leur projet est de faire connaître la diversité des projets inter-religieux déjà existants et de réduire ainsi les clivages entre les religions et les sociétés. 

Victor, Josselin, Samuel, Ilan et Ismael sont respectivement athée, agnostique, chrétien, juif et musulman. Ils ont expliqué à Elise Lecamp de Global Voices le détail de leur projet et ce qu'il ont voulu accomplir :

Global Voices GV : Après votre tour du monde, vous avez entamé un tour de France pour partager vos expériences, quel est l'accueil reçu par votre projet en France ? 

 Victor : Notre accueil en France a été très bon. Même meilleur que ce qu’on aurait pu penser. Les gens en France s’intéressent à l’inter-religieux et à la dimension internationale et sociale qu’on lui donne. Beaucoup de personnes viennent nous voir à la fin de nos interventions ou conférences et nous remercient, émus, du travail effectué pendant ce tour du monde et de l’espoir que ça leur donne.

L’impact journalistique est également impressionnant. La rédaction d’un grand quotidien français nous a appelé pour nous expliquer que l’article relatant notre voyage sur leur page Facebook avait été le plus partagé et commenté depuis 2 ans, devant ceux sur Barack Obama ou François Hollande.

 

Les 5 membres de l'InterFaith Tour avec leur permission

Les 5 membres de l'InterFaith Tour avec leur permission

GV: Les longs voyages et la vie en communauté sont souvent l'occasion d'une remise en question ou de changements plus personnels, votre foi a-t-elle évolué pendant ce voyage, si oui dans quelle mesure ? 

 Josselin (agnostique) : Ma foi n’a pas évolué, même si elle a été remise en question, parfois. Ma situation particulière d’agnostique dans le projet a fait souvent croire aux gens que j’étais en recherche d’une religion mais ce n’était pas du tout cela. J’ai été renforcé dans mon agnosticisme, puisque je crois en Dieu, où en tout cas à ce que j’appelle Dieu, sans me reconnaître dans aucune religion, ni pratiques confessionnelles particulières. Après ce voyage je suis d’autant plus convaincu que nous avons tous le même Dieu et que Chrétiens et Musulmans, par exemple, empruntent simplement un chemin différent pour atteindre Dieu.

 Samuel (chrétien) : Ma foi chrétienne est intrinsèquement en mouvement puisque elle est une relation. Elle bouge, se meut, évolue. Un déplacement autour du monde est forcément l’occasion d’un déplacement intérieur. Je n’ai pas trop souffert de remises en questions radicales à l’exception des trois mois en Asie de décembre à février, de Bombay à Jakarta en passant par Tokyo, Pékin et Kuala Lumpur. Cette région du monde est un désert des communautés chrétiennes et il peut s’avérer difficile de ne pas se sentir seul. Ce sont des grands moments de pauvreté qui m’ont permis d’enraciner ma foi dans la bonne terre, celle qui n’a pas besoin d’un contexte favorable pour porter du fruit.

 

Ilan (juif) : Dans la Torah, il est dit VéAhavta IreHa KamoHa (Tu aimeras ton prochain comme toi-même). Ce commandement, base de la vie en société, a guidé mon tour du monde. Constant aller-retour entre l’Entre-soi et l’Autre, qui s’alimente au gré des expériences de vie. A travers la rencontre avec l’Autre, j’ai renforcé mon appartenance au peuple juif, à son histoire singulière et à ses valeurs universelles. Le voyage a fini de me « convertir » à la fraternité sans pour autant oublier, à aucun moment, qui je suis et d’où je viens. Ce postulat – questionnement de soi et approfondissement de son identité – me semble être fondamental quand on se projette dans des rencontres, aussi belles et enrichissantes soient-elles.

 

Ismael (musulman) : Je ne sais pas si on peut parler d’évolution dans ma foi mais une chose est sûre c’est que ce voyage m’a ouvert au monde, bien plus que je le pensais. On a souvent parlé d’inter-religieux pendant ce tour et durant les deux ans de mon adhésion à Coexister et en tant que musulman j’étais toujours ravi de travailler avec des personnes de confessions différentes mais pour ce qui est des personnes de ma communauté, j’entends par là les musulmans d’autres obédiences que les sunnites, je n’étais pas fermé mais très méfiant. Et pendant ce tour j’ai eu l’occasion de voir à quel point la communauté musulmane mondiale était divisée et à quel point il était urgent pour moi de m’impliquer autant dans l’intra-religieux que dans l’inter-religieux mais je garde espoir car je me souviendrais toute ma vie ou après la prière du vendredi dans la grande mosquées de Mascate en Oman j’ai pu sans le savoir au début de la prière, prier avec un ibadite et un chi’ite à mes côtés et donc me conforter dans l’idée que lorsqu’ on veut créer du vivre ensemble on peut toujours trouver des personnes prêtes à nous aider.

 

Victor (athée) : J’ai été renforcé dans mon approche du monde, mais aussi dans la conviction qu’il est nécessaire de dialoguer non pas simplement entre croyants, mais aussi avec les non croyants, humanistes et finalement l’ensemble de la population. En France il y a un tiers de croyants, un tiers de non croyants et un tiers d’agnostiques, dès lors, puisque l’inter-religieux est pour nous un outil de cohésion sociale, il faut dialoguer avec tous. Je suis renforcé dans mon approche du monde au contact de celle des autres. C’est ce que nous appelons l’effet miroir. Par ailleurs nous avons réussi entre nous a trouver la frontière entre affirmation de son identité et réceptivité à l’altérité, ce que nous appelons la Coexistence Active et qui est au cœur du message de l’association COEXISTER. 

 GV : Cinq confessions différentes mais aucune femme dans le groupe, était-ce un choix délibéré ou les circonstances de la genèse du projet ?  

Victor : Il y avait une jeune juive dans l’équipe initiale, Raffaëla, qui a travaillé de longs mois avec nous sur le projet mais l’a malheureusement quitté un mois avant de partir par peur et il faut le dire, avec de la pression familiale.

Ce n’est pas un choix délibéré, nous avons subi le fait de n’être simplement que des hommes dans l’équipe et nous avons essayé du mieux que nous avons pu de palier à cette situation en invitant à cinq reprises des jeunes femmes de notre association française Coexister de confessions différentes (une athée à Berlin, des chrétiennes en Turquie, une bouddhiste en Inde, une musulmane à Singapour et Jakarta).

 

InterFaith Tour au Burkina Faso - avec leur permission

InterFaith Tour au Burkina Faso – avec leur permission

GV : Pendant votre voyage, vous avez eu la possibilité de rencontrer le Pape François, le grand Imam de la mosquée Al-Azhar et depuis votre retour des hauts responsables politiques (Laurent Fabius notamment). Au total plusieurs centaines de personnes, leaders religieux ou acteurs locaux du dialogue inter-religieux, y en a-t-il quelques unes qui vous ont particulièrement touché ?  

Victor : La rencontre avec le Pape est évidemment l’un des moments marquants de ce tour, même pour des athées ou agnostiques. Rencontrer pendant une dizaine de minute l’homme le plus médiatisé du monde, l’autorité ultime d’une des plus grandes religions sur Terre, est forcément impressionnant et même émouvant. Rencontrer ces leaders religieux ou politiques est extrêmement important pour nous évidemment pour savoir notamment ce qu’ils pensent de l’inter-religieux et dans quelle mesure ils sont prêts à s’engager dans cette voie là, mais il faut bien comprendre également que la majorité des personnes ciblées et rencontrées pendant ce voyage étaient de parfaits inconnus qui malgré tout travaillent depuis des années dans la paix et la réconciliation entre les communautés. 

 GV : Quelle région a été la plus marquante dans le cadre du projet et pourquoi ? (Avez-vous une anecdote pour illustrer ?) 

Victor : Des dizaines de régions du monde ont été marquantes pendant ce tour du monde, et ce n’est forcément pas aisé d’en choisir une en particulier mais le Burkina Faso reste l’un des pays les plus marquants selon moi. Alors que ses voisins comme le Nigéria, ou le Mali connaissent de vives tensions communautaires ou ethniques, le Burkina Faso fait exception dans cette zone d’Afrique de l’Ouest en ce qui concerne la cohésion sociale et le vivre ensemble. Chrétiens, musulmans et animistes vivent en parfaite harmonie notamment grâce à une tradition centenaire de « parenté à plaisanterie ». Cette tradition se résument à créer du lien social par le mariage inter-ethnique et donc souvent inter-religieux et en désamorçant les tensions sociales par le rire. Des ethnies qui plaisantent sont des ethnies liées par des mariages. Dans la même famille au Burkina Faso, vous pouvez trouver plusieurs religions qui coexistent et cohabitent sereinement. Plaisanter signifie également institutionnaliser les clichés sur l’autre à l’oral, pour se dire tout ce qu’on pense, et ne pas retrouver des tensions ou des frustrations dans des couches de populations.

 

GV :  Le pape François apporte une vision assez moderne du catholicisme, selon vous, quels sont les leaders religieux des autres régions monothéistes qui proposent une vision moderne ?  

Victor : Le grand imam d’Al-Azhar va également dans ce sens et appelle les musulmans à coexister activement avec les autres religions. Mais des leaders religieux moins connus comme le Grand Rabbin de Pologne ou le Patriarche Maronite du Liban sont acteurs du dialogue et de l’action inter-religieuse.

 

InterFaith Tour en Asie - avec leur permission

InterFaith Tour en Asie – avec leur permission

GV:  Vous êtes partis en juin 2013, vous étiez en Israël/Palestine pendant le ramadan, en Inde pour Noël… Pouvez-vous nous parler de ces différentes célébrations religieuses pendant cette année de culte un peu particulière ?  

Victor : Nous nous sommes adaptés comme nous avons pu à chaque fêtes religieuses particulières. Même pour un non-musulman, être à Jérusalem pendant le ramadan est l’une des expérience les plus marquantes et émouvantes pour moi pendant ce tour du monde. Se réveiller à 3h du matin par l’appel à la prière de plusieurs imams à la fois en regardant la nuit étoilée au dessus de Jérusalem est l’une des plus belles choses que j’ai pu vivre pendant ce tour.

 GV : Quelle est la suite de votre projet ? Un nouveau départ avec une autre équipe est-il prévu ? 

 Victor : Oui, ce n’est qu’un projet pilote, nous espérons créer un mouvement InterFaith Tour avec une nouvelle équipe qui partirait chaque année pour découvrir de nouvelles zones du monde où approfondir le travail dans certains pays où ne nous sommes pas restés assez longtemps.

 

GV Face : Libérez les 9 blogueurs éthiopiens du collectif Zone 9

dimanche 18 mai 2014 à 12:40


Neuf blogueurs et journalistes – dont 4 membres de Global Voices – sont actuellement détenus en Ethiopie à cause de leur activité. Qui sont les blogueurs de la Zone 9 ? Que peuvent faire ceux qui les soutiennent pour faciliter leur libération ? Dans cette édition de GV Face, nous discutons de ce sujet important avec le blogueur éthiopien membre de la Zone 9, Endalk, de même que Deji Olukotun, membre de PEN America Freedom to Write, avec Ellery Biddle, éditrice du site Global Voices Advocacy.

 

Plus d'articles sur l'affaire des blogueurs du collectif Zone 9 (traduits en français et de multiples autres langues, veuillez cliquer sur la version française dans la colonne de droite pour y accéder):

Ethiopia: Police Request More Time for Zone 9 Bloggers Investigation, May 14, 2014

Why Blogging is a Threat to the Ethiopian Government May 10, 2014

Advocates Ask African Commission, UN Experts to Intervene in Zone 9 Bloggers Case May 3, 2014

STATEMENT: Global Voices Calls for the Release of Nine Journalists in Ethiopia, May 2, 2014

Netizen Report: Ethiopia Cracks Down on Free Expression, April 30, 2014

Six Members of Blogging Collective Arrested in Ethiopia, April 25, 2014

 

Le combat d'un Macédonien de 65 ans pour qu'on lui restitue sa propriété

dimanche 18 mai 2014 à 12:36

Un blogueur et militant macédonien a attiré l'attention sur la situation désespérée de Mr. Dushko Brankovikj [mk]. Brankovikj a vu sa propriété être nationalisée deux fois par l’État au cours de ces 65 dernières années, et bien qu'il ait gagné à ce jour toutes les actions menées en justice, les institutions de l’État macédonien ne parviennent pas à appliquer les jugements et à lui restituer sa propriété.

Pourtant cet homme déjà âgé continue de manifester devant la Cour suprême de Skopje et compte porter son affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg.

Le militant macédonien Nikola Pisarev a publié une photographie de cet homme brandissant des pancartes écrites à la main où on peut lire : ” Comment une décision municipale peut-elle avoir plus de valeur qu'un verdict de la Cour suprême ? C'est possible avec cette Cour suprême. Avec de tels jugements, ce n'est pas à l'Union européenne que nous allons atterrir, mais sur Mars ! La Cour suprême devrait être un Correcteur, et non pas une Caricature” :

Dushko Brankovikj protesting in front of Supreme Court in Skopje, Macedonia. Photo by Aleksandar Pisarev, published with permission.

Brankovikj manifestant devant la Cour suprême de Skopje, Macédoine. Photo d'Aleksandar Pisarev, publiée avec sa permission.

Pisarev donne plus d'explications à cette photographie sur son blog :

Индивидуалниот активизам често има за цел решавање на лични проблеми што е легитимно, особено кога повеќе луѓе се засегнати од еден ист проблем (како во случајов нефункционланоста и „неправедната“ правда на судството во Македонија). Затоа овој човек заслужува респект и поддршка од сите нас кои веруваме во моќта на активистичкото граѓанско делување.
Во отсаство на медиуми и во отсаство на институционална правда само протестот ни преостанува!
Човеков не го познавам, го запознав некни, индивидуално протестира пред суд скоро секој ден, ја бара правдата уште од 1973. Како што ми објаснуваше и тоа што ми покажа од материјали човеков е во право. За жал нефункционалната локална самоуправа му го загорчува животот и најгрубо му го крши правото на приватна сопственост.

Респект за чинот чичко.

Le militantisme individuel commence souvent avec pour objectif la résolution de problèmes personnels, ce qui est légitime, et beaucoup d'autres pourraient être concernés par ce même problème (dans ce cas présent, le dysfonctionnement du système judiciaire macédonien se traduisant par une justice “injuste”). Alors, cet homme mérite le respect et le soutien de nous tous, qui croyons en le pouvoir d'une action citoyenne.

Quand il n'y a ni médias et ni justice, la seule chose que l'on puisse faire, c'est de manifester !

Je ne connaissais pas cet homme avant. Je l'ai rencontré il y a seulement quelques jours, il manifestait seul devant la Cour comme presque chaque jour depuis 1973, réclamant justice. D'après son explication et les documents qu'il m'a montrés, il a raison. Malheureusement, le non-fonctionnement du gouvernement local rend sa vie amère et enfreint avec violence son droit à la propriété privée.

Chapeau bas pour ton combat, l'ami !

Le dernier rapport du Département d’État américain sur les droits de l’homme en Macédoine, publié le 28 février 2014, relève les principaux problèmes dont souffre le pays :

“Ingérence politique, inefficacité, favoritisme envers les personnes influentes, lenteur des procédures et corruption caractérisent le système judiciaire.”

A la suite du portrait écrit par Pisarev sur son blog et sur les médias sociaux, plusieurs médias indépendants ont publié des récits sur l'affaire Brankovikj, Ils ont été relayés depuis par d'autres médias sociaux en Macédoine comme à l'étranger, commentant non seulement cette histoire, mais aussi les systèmes de gouvernance et judiciaires macédoniens en général.