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Qatar : Prison à perpétuité pour un poète, pour avoir insulté l'émir

vendredi 30 novembre 2012 à 12:36

Un tribunal du Qatar a condamné Mohamed Bin Rashid Al-Deeb à la prison à perpétuité pour avoir écrit un poème. Le poème, en arabe, ferait l'éloge du Printemps Arabe, dressant des comparaisons avec des pays connaissant la répression et vivant sous un régime autoritaire.

Selon le journaliste qatari Abdulla Al Athbah, le poème d'Al-Deeb a été considéré comme insultant envers l'Émir du Qatar et aurait appelé à renverser son pouvoir.

Il tweete [les liens sont en arabe] :

محكمة “الدرجة الأولى” في #قطر تصدر حكمها بالسجن المؤبد بحق محمد بن راشد الذيب بعد قصائد اعتبرتها تطاولا على الذات الأميرية وتدعو لقلب الحكم

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@A_AlAthbah : Le Tribunal de première instance du Qatar a condamné Mohamed Bin Rashid Al-Deeb à la prison à perpétuité pour des poèmes considérés comme insultants envers l'Émir et qui appelaient à renverser son pouvoir.

Sur le site Lockerz, Maysaa Alamoudi partage la photo d'une copie de l'un de ses poèmes, qui aurait entraîné le poète dans ces démêlés avec la justice.

A copy of a poem by Al-Deeb

Une copie d'un poème de Al-Deeb

Zaid Benjamin poste la copie scannée du jugement :

@zaidbenjamin : Image : Le jugement dans l'affaire de Mohamed Bin al-Deeb al-Ajmi qui a été condamné à la prison à perpétuité au #Qatar aujourd'hui pic.twitter.com/VDvyde9R

Mohamed Al-Deeb's life sentence

Copie du jugement de détention à perpétuité pour Mohamed Al-Deeb. Photo partagée par @zaidbenjamin sur Twitter

En arabe, le mot-clé #محمد_بن_الذيب_مؤبد qui se traduit en “Emprisonnement à perpétuité pour Mohamed Al-Deeb” a rapidement été créé sur Twitter. Sous ce mot-clé, des net-citoyens de tout le monde arabophone ont dénoncé cette condamnation, qui constitue pour eux une atteinte à la liberté d'expression.

Mofareg Alshuya, d'Arabie Saoudite, juge la peine  trop sévère. Il tweete :

حكم على #محمد_بن_الذيب_مؤبد ..كنت متوقعاً أن يُحكم عليه لكن بهذا الحكم ولأجل قصيدة…في الحقيقة لم يخطر الحكم هذا على تفكير أكثر المتشائمين.

@MofarehAlshuyah : Je m'attendais à ce qu'il soit condamné mais pas à ceci pour un poème… En réalité, cette sentence n'avait même pas traversé l'esprit des plus pessimistes.

Également d'Arabie Saoudite, Seba Alhamad dit :

بلد يسجن خوفا من شاعر و اخر خوفا من رسام كاركتير كم هي هشة امبراطوريات الاسلحة امام القلم

@SebaHmd : Un pays qui emprisonne son peuple par peur d'un poète et un autre emprisonne son peuple par peur d'un caricaturiste. Combien sont fragiles ces empires des armes face à la plume.

En Egypte, Menna commente :

@TheMiinz : La prison à perpétuité de Mohamed Ben ElZeeb pour un poème sur le Printemps Arabe et l'Émir du Qatar. Les Arabes ne vont nulle part. #Qatar

A Oman, OmanLover suggère de diffuser en direct à la télévision l'appel contre ce jugement quand il aura lieu, sur la chaîne de télévision qui émet depuis le Qatar, Al Jazeera, et qui est constamment critiquée pour ne pas couvrir les affaires “négatives” se déroulant au Qatar même.

Toutefois, Emad Silawi demande d'attendre les décisions judiciaires :

الى كل المغردين في هذا الموضوع اقول ان قطر دولة قانون وممكن يستأنف الحكم وممكن يطلع عفو أميري ولا تصيدون في الماء العك

@emadsilawi : À tous ceux qui tweetent sur ce sujet, j'ai à dire que le Qatar est un pays de droit, qu'il peut faire appel de cette condamnation ou obtenir le pardon de l'Émir.

Et Ahmed Al Rashdii leur demande de s'occuper de leurs affaires :

ينتقدون قطر ب حكم #محمد_بن_الذيب_مؤبد ويصمتون عما يحدث في اوطانهم . البعض اختفى والبعض سحبت جنسيته والبعض سجن . اين انتم من احرار اوطانكم ؟!

@ahmed_alrashdii : Ils critiquent le Qatar pour la condamnation de Mohamed Bin Al-Deeb et se taisent quand la même chose a lieu dans leur propre pays, où certains ont disparu, d'autres se sont vus retirer leur nationalité et beaucoup sont en prison. Où en êtes-vous avec les combattants de la liberté dans votre propre pays ?

Inde : Vers l'agriculture verticale ?

vendredi 30 novembre 2012 à 10:35

Maddy [anglais] écrit depuis l'Inde sur le développement récent de l'agriculture verticale [français], en Inde et ailleurs, stimulé par le fort besoin de terres cultivables.

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La Syrie coupée d'Internet, black-out des communications

vendredi 30 novembre 2012 à 08:44

Ce billet fait partie de notre dossier  Les soulèvements en Syrie en 2011/12.

Jeudi, Renesys, la société de surveillance de connexion de l'internet, a confirmé que Internet était coupé en Syrie. Depuis 10.26 GMT jeudi 29 novembre, la société a annoncé que les 84 blocs d'adresses IP de la Syrie étaient inaccessibles, “coupant de fait le pays d'Internet.”

Renesys a publié le graphique ci-dessous, qui semble illustrer une coupure d'Internet totale à l'échelle du pays :

Image  Renesys

Les signalements de Renesys ont été plus tard confirmés par Akamai, un acteur majeur de l'étude du trafic sur Internet, qui a mis en ligne un graphique similaire, indiquant un effondrement total de la connexion à Internet jeudi matin en Syrie.

Google Transparency Report, un outil qui fournit des informations sur l'état du trafic vers les services Google dans le monde entier, indique une chute de l'utilisation de tous ses services en Syrie, a compter de 13:36 GMT le jeudi.

Des signalement épars sur Twitter, venant d'activistes et d'expatriés syriens, ont d'abord fait état de l'impossibilité d'appeler les amis et proches à l'intérieur du pays, et parlaient  d'une coupure majeure des réseaux de téléphonie mobile et fixe.

Leila Nachawati Rego, Syrienne-Espagnole vivant en Europe, a tweeté :

Je tente d'appeler ma famille à Damas depuis des heures maintenant. Internet et toutes les communications sont coupes. Aidez nous à faire entrer le hashtag #InternetCutinSyria dans les tendances de Twitter.

Reuters a annoncé que jeudi, des activistes avaient recours à des téléphones satellite pour établir le contact avec l'extérieur du pays.

Qui a tiré la prise ?

Beaucoup semble croire que la coupure est une décision délibérée de la part du gouvernement syrien, pour couper le pays d'Internet.

Lama Bashor tweete :

L' #InternetCutInSyria peut signifier deux choses : un présage de mauvaises choses à venir, ou bien un régime ne sachant plus quoi faire.

Le gouvernement syrien a déjà eu recours à des tactiques de black-out d'Internet par le passé. En septembre dernier, l'Internet avait été coupé dans des zones de combats tels que Alep, pendant 10 jours, tandis que les forces armées du régime intensifiaient leurs attaques contre les rebelles dans cette ville. Mais il s'agit cependant de la première fois que le pays tout entier est plongé presque entièrement dans le ‘noir' Internet.

Des “terroristes” et non pas l'Etat, sont responsables de la coupure d'Internet dans toute la Syrie jeudi, aurait déclaré le ministre de l'Information syrien sur al-Ikhbariya, une chaîne  d'Etat en Syrie. Le ministre a vite été contredit par les experts : “Pour qu'une coupure au niveau national se produise, tous […] les câbles devraient être coupés en même temps. C'est peu probable qu'une telle chose se produise,” a commenté CloudFlare, un site spécialisé dans la sécurité et les performances d'internet.

Comment communiquer avec le monde ?

Comme durant la révolution égyptienne, début 2011, quand le gouvernement Moubarak avait décidé de couper Internet dans l'espoir d'affaiblir le soulèvement populaire, les acti vistes se sont précipités pour suggérer des façons alternatives de se connecter au Web mondial. Telecomix, un groupe de “hacktivists”, propose des numéros de téléphones et codes d'accès que le compte Anonymous a relayé jeudi.

Pour se connecter par téléphone #Syria: +46850009990 +492317299993 +4953160941030 user:telecomix pw:telecomix OR +33172890150 login:toto pw:toto

Des vols internationaux arrivant ou en partance de la Syrie ont été supprimés tandis que  des combats avaient lieu près de l'aéroport de Damas, alimentant des spéculations sur une offensive majeure peut être préparée par le régime contre les rebelles.

En fin d'après-midi, jeudi, la télévision d'Etat syrienne a annoncé que la route de l'aéroport de Damas était “sécurisée” après des combats violents.

Pour les dernières informations, vous pouvez suivre notre dossier sur la Syrie, et #internetcutinsyria ou #syriablackout sur Twitter pour les commentaires sur la coupure d'Internet.

 

A Siliana, la police tunisienne tire à la chevrotine sur les manifestants

jeudi 29 novembre 2012 à 17:54

Environ 260 personnes ont été blessées mercredi 28 novembre durant la seconde journée d'affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants à Siliana, au nord-ouest de la Tunisie. Les accrochages ont débuté le 27 novembre, quand des habitants de Siliana, ville défavorisée de l'intérieur, ont organisé une grève générale et sont descendus dans la rue pour demander le départ du gouverneur, le développement économique de la région et la libération des manifestants arrêtés durant d'autres troubles qui ont eu lieu en avril dernier.

Ce qui a mobilisé l'attention sur ces affrontements est l’utilisation par la police d'armes de chasse à grenailles contre les manifestants. Ali Laarayedh, ministre tunisien de l'Intérieur, a confirmé leur utilisation pour “faire face aux actes de destruction et de vandalisme”", a-t-il déclaré hier mercredi durant un entretien télévisé diffusé par la chaîne d'état Al-Wataniay TV 1.

Le 28 novembre, Sami Ben Gharbia écrivait [arabe] sur Nawaat.org :

حسب التقارير المصورة و المكتوبة للإحتجاجات التي شهدتها مدينة سليانة البارحة تأكد خبر سقوط العديد من الجرحى جراء استعمال سلاح جديد من قبل قوى «الأمن» ل «احتواء المظاهرات» و الإحتجاجات الإجتماعية و الإقتصادية. و على ما يبدو فإن أمن السيد وزير الداخلية علي العريض بصدد استعمال سلاح جديد في تونس كان قد تم التنديد باستخدامه دوليا خاصة في البحرين

Selon les témoignages visuels et écrits sur les manifestations de Siliana hier, des blessures sont attribuées à l’utilisation d'une nouvelle arme par les forces de sécurité, pour tenter de “contenir” des manifestations motivées par des problèmes socio-économiques. On dirait que les policiers du ministre de l'Intérieur Ali Laarayedh sont en train de déployer une nouvelle arme en Tunisie, dont l'utilisation a été condamnée au niveau international, en particulier à Bahreïn.

Sami Ben Gharbia ajoute :

وقد جاءت شهادات المواطنين و الأطباء لتؤكد خبر أستخدام قوات الأمن التونسي بسليانة لبنادق الصيد لتفريق المتظاهرين و إصابة البعض بشظايا رصاصها. إسم السلاح المستعمل في البحرين و الذي يبدو أنه استعمل هو أو شبيهه في تونس هو “الشوزن“. و هو عبارةعن بنادق للصيد ذات الرصاص المتشظي أو الانشطار ش

Des témoignages de citoyens et de médecins sont venus confirmer que les forces de sécurité tunisiennes utilisaient des fusils de chasse à Siliana pour disperser les manifestants et en ont blessé certains avec des plombs. Le nom de l'arme utilisée à Bahreïn, probablement similaire à celle utilisée en Tunisie, est “shotgun“. Un shotgun est un fusil de chasse.

Deux jeunes hommes blessées par des armes fabriquées en Italie. Photo via Nawaat

 

Nawaat a précisé que le type d'armes utilisé par la police à Siliana est fabriqué par une société italienne, Nobel Sport. Sami Ben Gharbia a publié les coordonnées de l'entreprise et appelé les Tunisiens à faire pression sur la société pour qu'elle cesse d'exporter ces armes en Tunisie.

Le site a aussi publié une vidéo de YouTube de personnes blessées aux yeux arrivant de Siliana pour être soignées dans une clinique ophtalmologique de Tunis [Avertissement : images pouvant choquer]:

Les tirs de chevrotine ont choqué et scandalisé les net-citoyens tunisiens. Tounsiahourra a tweeté [arabe] :

هل يعلم الحقوقي المرزوقي الذي تسلم قبل يومين جائزة تشاتام هاوس ان شبابا فقدوا البصر في سليانة لأن الأمن اطلق رصاص الرش في عيونهم ؟ #Siliana

Est-ce que le militant des droits humains Marzouki [actuel président de la Tunisie], à qui a été décerné voici deux jours le Prix Chatham House [en anglais], sait que des jeunes hommes ont perdu la vue à cause des chevrotines tirées par la police ?

La journaliste tunisienne Nadia Haddaoui cite Amnesty :

“La #chevrotine peut provoquer traumatismes majeurs et des décès si elle est tirée à faible distance” #Amnesty #Egypte #Bahrein #Siliana

Selim pose une question essentielle :

Comment ont-ils juste pu accepter d'utiliser ce type de munitions contre les tunisiens ?? Blessures graves, risque d'aveuglement.. #siliana

Le rédacteur-en-chef de Nawaat.org, Malek Kahdhraoui, ajoute que la police avait utilisé le même type de munitions en juin dernier contre des manifestants qui protestaient contre une exposition d'art qu'ils jugeaient ‘blasphématoire”.

L'utilisat° des armes à grenaille pr la police n'est pas nouvelle. Au mois 2juin +eurs 10énes de blessés par ces armes http://nawaat.org/portail/2012/0

Le journaliste de France24 David Thomson a lui aussi été blessé par des chevrotines. Il a  tweeté une photo de sa jambe blessée :

#Tunisie et me voici à l'hôpital de #Siliana blessé par un tir de chevrotines mais ça va, il y a des blessés graves pic.twitter.com/SJesLq5Z

La grève générale se poursuit à Siliana. Pendant ce temps, d'autres manifestations ont été organisées dans d'autres régions du pays pour condamner la violence de la police et en solidarité avec Siliana.

Captivant ‘Daidougei', le théâtre de rue du Japon

jeudi 29 novembre 2012 à 16:32

Daidougei” est une sorte de théâtre de rue au Japon. “Daido” signifie large rue et “Gei”, représentation. Paradoxalement, du fait des restrictions du Code de la Route japonais [en japonais] et les mesures des autorités locales, on ne peut pas se produire librement dans la rue. Une autorisation spéciale est requise pour s'adonner au Daidougei.

Diverses idées sont apparues ces derniers temps pour soutenir les acteurs de rue ; le gouvernement métropolitain de Tokyo a créé un programme [en japonais] pour octroyer aux artistes une licence de spectacle approuvée par l'administration. Dans la préfecture de Kanagawa, des bénévoles organisent deux fois par an le “Festival de Noge-Daidougei” pour redonner vie à la région à l'aide du théâtre de rue [en japonais]. Des moyens estimés insuffisants par certains.

A une question sur sa plus grande difficulté éprouvée, l'artiste Thankyou Tezuka a répondu C'est que nous ne sommes pas autorisés à nous produire dans la rue librement en vertu du Code de la Route, de la réglementation et ainsi de suite.” [en japonais]

Le blogueur Taiki [en japonais] parle des restrictions juridiques au théâtre de rue :

日本には素晴らしいパフォーマーが多くいますが、彼らの活躍する「場」や「風土」、「文化」が日本にはまだ定着していません。
彼らはそういった場を求め、海外へ出ていってしまいます。更に言ってしまえば、海外に出ていけるパフォーマーはまだいい方で、自分の生活や金銭的な問題から才能を発揮できずに終わってしまうパフォーマーがほとんどでしょう。

Bien qu'il y ait beaucoup d'excellents artistes au Japon, le cadre pour le théâtre de rue : l' “endroit”, le “climat” et la “culture” ne sont pas solidement établis. Ils cherchent souvent à l'étranger un tel environnement. Les artistes qui peuvent aller à l'étranger réussissent mieux. Les autres peuvent être contraints à abandonner sans faire reconnaître leur capacité à cause des difficultés financières.

Un photographe amateur, séduit par l'art du théâtre de rue Daidogei, en prend des images depuis des années. Il s'appelle Akira, et son blog, “Je ne prends que des photos de Daidogei, je ne sais pas moi-même pourquoi une telle obsession.”[en japonais]

Il raconte que c'est sa rencontre avec un artiste, “Gilyak Amagasaki” [en japonais] qui lui a fait débuter ses prises de vue du “Daidougei“.

ギリヤーク尼ヶ崎さんは、舞踏によって人間の情念や力、悲しみを表現する大道芸人。
雪の降る街中で踊る彼との出会いがきっかけで、ボクは様々な大道芸人を撮るようになりました。昔はともに日本中を旅しています。阪神大震災直後の被災地にも行きました。
その生き様と考え方。ボクにとって心の師匠です。

Gilyak Amagasaki” est un artiste qui exprime le tragique, l'énergie et le chagrin à travers la danse. Je l'ai vu danser dans une rue enneigée, et de là, j'ai commencé à prendre des photos de divers artistes. Je voyageais avec eux et suis aussi allé dans la zone de catastrophe sitôt après le séisme de Kōbe en 1995. Son mode de vie et sa pensée m'inspirent réellement. Il est mon maître.

Voici ses photos, pleines d'empathie pour les artistes. (Photos reproduites avec la permission d'Akira.)

“Gilyak Amagasaki” dans “Le spectacle d'Osaka” à Namba, Amerikamura

“GchocoMarble” dans “Venez ! Daidougei pour tous à Ikebukuro”

“Meriko” à la fête du Sanctuaire Sugiyama à Kawasaki

“Daichi” à “Art du coin de la rue au pique-nique artistique d'Ochanomizu”

“HANAMERI” au “Festival d'art de Toyohashi”

 

“Merci Tezuka” au “Festival de Daidougei à Chiba 2012″

“Taiheiyou” au “Festival de Daidougei à Asakusa rokku”

On trouvera plus de photos sur l'album de photos Facebook d'Akira [en japonais], qu'il justifie ainsi [en japonais] :

J'espère que mes photos donneront envie aux gens de sortir voir le Daigougei. Je serai heureux si je peux leur offrir cette chance.

Son espoir vous a-t-il atteint ?

Article relu par Keiko Tanaka