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Les derniers survivants de l'Ecole d'Infanterie d'Alep

vendredi 18 janvier 2013 à 13:27

Dans le cadre de notre partenariat avec Syria Deeply nous traduisons et publions une série d'articles  sur la vie quotidienne des civils pris entre deux feux, ainsi que les points de vue d'auteurs du monde entier sur le conflit.

(Billet d'origine publié sur Global Voices en anglais le 8 janvier)

Les liens renvoient vers des pages en anglais) Dans les profondeurs rurales de la province d'Idlib, en Syrie, Adel et Ahmad, des diplômés de premier cycle universitaire  d'Idlib tous deux âgés de 24 ans, ont survécu à une épreuve de force entre les rebelles et le régime. Lorsque la bataille pour une école miliatire proche d'Alep a commencé, ils se trouvaient à l'intérieur, effectuant leur service militaire dans l'Armée Syrienne.

Ils avaient été des deux côtés de la révolution, se joignant à des manifestations pacifiques contre le régime Assad, mais refusant de s'engager dans le conflit armé contre le pouvoir.

“Il était impossible pour moi de tirer sur l'armée”, explique Ahmad, le plus loquace des deux. Syria Deeply ne divulgue pas leurs noms de famille ni leurs photos à la demande de leurs parents, qui vivent encore dans la ville d'Idlib contrôlée par le régime.

En mai 2012, ils ont été pris à un poste de contrôle militaire et forcés à accomplir leur service militaire obligatoire, qu'ils avaient jusqu'alors tous deux reporté. L'armée syrienne avait grandement besoin d'augmenter le nombre de ses officiers, dit Ahmad, et a placé ces deux jeunes hommes éduqués à l'école d'infanterie aux abords d'Alep.

Idlib, Syria Revolution Memory Project

La promotion d'Adel et d'Ahmad comptait environ 500 élèves officiers, dont 90 pour cent appartenaient à la secte des alaouites, selon Ahmad. Adel et Ahmad, en revanche, sont sunnites. La formation des deux premiers mois incluait un entraînement physique et des cours en salle de classe, mais a été interrompue par la descente des rebelles sur Alep fin juillet et la plongée de la plus grande ville de Syrie dans une guerre urbaine brutale.

La plupart des élèves officiers ont été déployés sur les postes de contrôle de la ville. Adel et Ahmad, les plus chanceux, ont reçu pour ordre de surveiller le campus de trois kilomètres carrés. “Les alaouites semblaient avoir peur de nous, même ceux qui étaient nos amis,” dit Ahmad. “Lorsque nous sortions en patrouille, particulièrement si l'un était alaouite et l'autre sunnite, ils nous surveillaient nous plus que la barrière devant nous. On sentait très bien qu'ils ne nous faisaient pas confiance.”

La plupart des officiers encadrants étaient alaouites, selon Adel, et les commandants disaient aux élèves officiers qu'ils combattaient des terroristes armés, dont beaucoup d'étrangers, qui ne cherchaient qu'à détruire le pays. Les élèves officiers, à qui il était interdit de téléphoner à leurs parents et de regarder les chaînes d'informations étrangères, ne pouvaient pas vérifier cette affirmation. “Ils insultaient le cheikh Arour”, dit Adel, en référence au clerc sunnite provocateur et sectaire qui présente une émission télévisée sur une chaîne du satellite d'Arabie Saoudite.

(Défection d'un officier syrien de l'école d'infanterie).

Tandis que la guerre faisait rage à Alep et que les nouvelles de camarades tombés ou ayant fui le combat parvenaient à l'école d'infanterie, les élèves officiers, toutes confessions confondues, discutaient discrètement de projets de défection et spéculaient quant au moment de la chute d'Assad, explique Ahmad. Le 1er novembre, la bataille gagna l'école d'infanterie.

Les rebelles ont assiégé le campus et méthodiquement forcé les soldats syriens et les officiers à se concentrer sur des positions défensives, dans ce qu'on a appelé la “guerre des tranchées”. Le colonel Ali Saeed, commandant de l'école, a annulé tous les entraînements et cours pour en priorité briser le siège. Selon Ahmad, il a expliqué que les retraits étaient tactiques et a promis aux élèves officiers qu'il ne restait que quelques heures avant que les meilleurs tanks de l'armée ainsi que des unités de la Garde Républicaine ne détruisent les “terroristes”.

“Ils nous ont menti”, dit Ahmad. “Le 18 novembre, le siège était plus intense et nous savions que nous ne pourrions pas nous en sortir. Les défections de soldats et d'officiers sont devenues quotidiennes.”

La nourriture commençait à faire défaut et les élèves officiers se sont mis à manger des mélanges en poudre destinés à la préparation de boissons comme le Tang. L'eau manquait. Le pain arrivait par voie aérienne, mais les commandants gardaient le gros de la nourriture pour eux-mêmes, explique Ahmad. “Même les étudiants alaouites avaient faim”, dit-il.

Le 15 décembre, les rébelles ont pénétré dans le dernier bastion de l'école. Ahmad et Adel se sont enfuis sous couvert de la confusion, désobéissant aux ordres du commandant, le Major Ibrahim Haidar, qui avait ordonné le combat jusqu'à la mort. Les rebelles ont donné de la nourriture et de l'eau aux survivants, dit Adel, et les ont emmenés à Alep pendant une semaine avant de les renvoyer dans leur familles à Idlib.

(Les rebelles utilisent un tank pour bombarder l'école d'infanterie).

L'un des commandants rebelles, Abou Fourat, mort le lendemain de la prise de contrôle de l'école, avait auparavant diffusé un appel public aux parents des élèves officiers, les incitant à la défection. Mais la mère d'Ahmad dit n'avoir jamais entendu ce message, ce qui n'est pas surprenant étant donné le manque de puissance et de fiabilité de l'Internet dans la majeure partie du pays.

Les amis d'Ahmad et d'Adel dans les régions rurales de la province d'Idlib sont maintenant des combattants aguerris. L'un des rebelles a dit être content que ces amis demeurent en vie et qu'il est certain que ce ne sont pas des criminels, mais il ne les accepte pas en tant que révolutionnaires. Il les a traités d'égoïstes, se plaignant qu'ils soient restés dans l'Armée Syrienne parce qu'Ahmad avait peur de perdre son travail, alors qu'Adel voulait être près de sa nouvelle fiancée.

Les deux hommes songent maintenant à quitter le pays, mais leurs familles n'ont plus les moyens de les aider à commencer une nouvelle vie, et la concurrence est rude pour trouver du travail dans les pays avoisinnants. Ils sont relativement en sécurité pour l'instant, passant leurs nuits à servir de la nourriture et du thé aux rebelles qui essayaient de les tuer seulement quelques semaines auparavant.

Bangladesh, des conséquences de l'interdiction de You Tube.

vendredi 18 janvier 2013 à 12:19

Le gouvernement du Bangladesh a interdit You Tube et ses nombreuses IP utilisées par Google. En conséquence, pendant un mois, il n'a pas été possible à de nombreux utilisateurs au Bangladesh  d'accéder à toute une série de services offerts par Google. Sajib [en anglais] témoigne de ses frustrations.

 

Kenya : Les articles scientifiques en libre accès sur Hadithi

vendredi 18 janvier 2013 à 11:57

Le 24 janvier 2013 verra le lancement officiel à Nairobi, au Kenya, de Hadithi, une plateforme d’hébergement de contenus académiques en libre accès. Divers acteurs du monde universitaire et numérique se retrouveront pour discuter de l’accès libre dans l’enseignement supérieur au Kenya. Hadithi permettra de rechercher, visualiser et télécharger gratuitement des articles provenant d’institutions de recherche renommées :

Pour vous inscrire à cet événement, retrouvez Hadithi sur Facebook et Eventbrite.

Les interventions militaires françaises en Afrique

vendredi 18 janvier 2013 à 11:29

L'intervention militaire française au Mali,nommée Opération Serval, a commencé le 11 Janvier à la suite de l'avancée des groupes islamistes vers Bamako. Saluée par une partie de la population au Mali et de nombreux observateurs extérieurs, cette intervention s'écarte cependant de la ligne de conduite non-interventionniste du président français Hollande en Afrique.

View L'intervention militaire étrangère au Mali in a larger map

Carte Google interactive de la guerre au Mali par Jeune Afrique ]

François d’Alençon écrit dans Afrique: pourquoi les interventions françaises ne suscitent pas de protestations…

Bizarre, bizarre… L’intervention française au Mali ne dérange personne alors que des actions américaines similaires soulèveraient des tempêtes de protestation… De l’avantage de ne pas être une super puissance.

Et cite des extraits du quotidien tchèque Lidové noviny:

« Les Français sont intervenus plus de 50 fois en Afrique depuis 1960. Ils ont combattu au Tchad, dans la guerre non déclarée avec la Libye, protégé les régimes de Djibouti et de République Centrafricaine des rebelles, empêché un coup d’état aux Comores, sont intervenus en Côte d’Ivoire. Que ce soit pour préserver des intérêts économiques, protéger les ressortissants français ou démontrer le statut de grande puissance du pays, les locataires de l’Élysée, de gauche comme de droite, ont fréquemment manifesté leur penchant pour les actions unilatérales. … Pourtant personne n’a jamais protesté. … Si les États-Unis intervenaient avec une telle véhémence, il y aurait des protestations interminables en Europe. Et les ambassades américaines verraient défiler des diplomates fâchés, à commencer par les Français. »

Carte de la rébellion touareg au Azawad, au nord de Mali indiquant les attaques des rebelles au 5 avril 2012

Carte de la rébellion touareg au Azawad, au nord de Mali indiquant les attaques des rebelles au 5 avril 2012 par Orionist sur wikipédia (CC-BY-3.0)

Ci-dessous une chronologie de ces interventions [elles sont nombreuses mais contrairement à ce qu'affirme le quotidien, il y en a moins de 50. ] françaises faite en utilisant le rappel des principales interventions militaires françaises en Afrique de Nestor N’Gampoula et celui de Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info lequel souligne que ces interventions militaires de la France en Afrique sont essentiellement dans ses anciennes colonies :

En 1964, après une tentative de coup d’État contre le régime d’alors, des troupes aéroportées débarquèrent à Libreville au Gabon.

De 1968 à 1972, des contingents français participèrent à la lutte contre la rébellion dans le Tibesti région du nord Tchad.

En 1978 au Zaïre (actuelle République démocratique du Congo), 600 légionnaires français se rendirent dans la ville de Kolwezi, au sud-est, pour secourir des milliers d’Africains et d’Européens menacés par des rebelles katangais. Cette mission fit suite à l’appel lancé par le président Mobutu Sese Seko d’aider son pays. L’opération coûta la vie à cinq légionnaires, mais permit à 2.700 Occidentaux d’être évacués.

En 1979 en Centrafrique, l’empereur Jean-Bedel Bokassa 1er est déposé par des parachutistes français de l’opération Barracuda.

De 1983-1984, au Tchad la France engagea l’Opération Manta, forte de 3.000 hommes, pour faire face à une offensive d’opposants armés appuyés par la Libye.

Deux ans après, soit en 1986, une autre action militaire française, dite « opération Épervier », à dominante aérienne fut déployée après une offensive antigouvernementale.

En 1989 au Comores, après l’assassinat du président Ahmed Abdallah et la prise de contrôle du pays par les mercenaires du Français Bob Denard, quelque 200 soldats français débarquèrent sur place, contraignant ainsi ces derniers à quitter le pays.

En 1990, Paris envoie au Gabon des troupes à Libreville et à Port-Gentil en renfort du dispositif français, à la suite de graves émeutes. L’opération permit l’évacuation de quelque 1 800 étrangers.

En 1991 Zaïre (actuelle République démocratique du Congo), les troupes belges et françaises réussirent à évacuer des étrangers après de violentes émeutes et pillages intervenus dans le pays.

En 1991, les troupes françaises basées à Djibouti aident la rébellion afar et désarment les soldats éthiopiens qui traversent la frontière après le renversement du président éthiopien Mengistu Hailé Mariam.

En 1994, les soldats français et belges évacuent les Européens du Rwanda tandis que les Hutus massacrent des centaines de milliers de Tutsis. Plus tard dans l’année, quelques 2.500 soldats français, appuyés par des contingents de pays africains, lancent l’« Opération Turquoise », décrite comme un effort humanitaire, du Zaïre à l’est du Rwanda.

En 1995, un millier d’hommes participent à l’opération Azalée, mettant fin à un nouveau coup d’État de Denard contre le président Saïd Mohamed Djohar au Comores.

En 1996 en Centrafrique, soit à la suite de mutineries armée contre le président elu Ange-Félix Patassé, l’opération Almandin assura la sécurité des étrangers puis l’évacuation de 1 600 personnes.

L’année suivante en 1997, plus précisément après l’assassinat de deux militaires français, une opération française fut mandatée contre des mutins à Bangui (Centrafrique).

La même année 1997, quelques 1.200 soldats français secourent les ressortissants français et africains lors des combats entre l’armée congolaise et les partisans du chef militaire congolais Denis Sassou Nguesso, aujourd’hui président de la République du Congo.

En 2002, les forces françaises montent l’opération Licorne pour aider les occidentaux pris au piège par un soulèvement militaire qui a pour effet de couper la Côte-d’Ivoire en deux.

En 2003, Zaïre (actuelle République démocratique du Congo), l’opération Artémis dans l’Ituri, au nord-est, sécurisa la zone et mit fin à des massacres avant le déploiement de 2.000 Casques bleus, dont 80% Français.

En 2004, ils détruisent en Côte-d’Ivoire la petite force aérienne ivoirienne après que les forces gouvernementales bombardent une base française.

2008  Une nouvelle intervention française renforce le régime du président tchadien Idriss Deby et évacue les étrangers pendant les attaques des rebelles qui ont traversé depuis le Soudan voisin.

2011 en Libye les avions français sont les premiers à bombarder les forces de Mouammar Kadhafi en mars, après le vote de l’Organisation des Nations Unies qui autorise l’intervention en Libye pour protéger les civils pris au piège dans une rébellion contre Kadhafi. L’OTAN a pris le commandement de la mission globale le 31 Mars, qui a permis aux rebelles libyens de vaincre les forces du gouvernement et de prendre le pouvoir.

2011 – Côte-d’Ivoire – Les forces françaises font pencher la balance aux côtés des forces de l’ONU lors de la guerre civile qui a éclaté après le refus de Laurent Gbagbo de démissionner et d’accepter la victoire électorale d’Alassane Ouattara comme président.

La France avait décidé de rompre avec son rôle de « gendarme de l’Afrique » en refusant d’intervenir une nouvelle fois en Centrafrique où François Bozizé (ancien chef des armées arrivé par coup d’état au pouvoir en renversant le président élu Ange-Félix Patassé le 15 mars 2003) fait face à une rébellion. C’était sans compter avec les événements au Mali :

2013 – Mali – Les Français bombardent les rebelles islamistes après qu’ils aient tenté d’élargir leur base de pouvoir en se dirigeant vers la capitale malienne, Bamako. La France avait déjà mis en garde que le contrôle du nord du Mali par les rebelles posait une menace pour la sécurité de l’Europe.

Dans le même temps, la France a monté une opération commando pour tenter de sauver un otage français détenu par des militants al Shabaab en Somalie, également alliés à Al-Qaïda. L’otage aurait été tué.

Inondations en Indonésie : Jakarta en état d'urgence

vendredi 18 janvier 2013 à 00:03

Jakarta, la capitale de l'Indonésie, est paralysée par de graves inondations. Le gouverneur Joko Widodo a placé la capitale  en état d'urgence jusqu'au 27 janvier. On annonce que parmi les 44 sous-districts de Jakarta, 27 sont inondés. Les internautes utilisent le hashtag #banjirJKT (Inondation Jakarta) pour partager les informations sur la situation dans différents districts.

@Posma_ Jokowi-Ahok menghadapi salah tantangan terbesar Jakarta. Ini baru banjir 5 tahunan. Semoga terobosan solusinya berjalan baik #banjirJKT

@Posma_ (Le maire) Jokowi et (l'adjoint au maire) Ahok ont affaire au plus gros défi de Jakarta. Il s'agit de l'inondation qui se produit tous les cinq ans. Espérons qu'une solution sera trouvée sans heurts. #banjirJKT

Inondations au centre de Jakarta. Image tirée de la page twitter de @KartuPos

@cewequat Silakan berpartisipasi di #BerbagiSELIMUT Menolong warga terdekat sekitar & siapa saja yg bisa kita bantu meringankan musibah #BanjirJKT

@cewequat Participez au #BerbagiSELIMUT (partagez votre couverture).  Aidez vos voisins, aidez tout le monde. Nous pouvons aider ceux qui souffrent durant ces inondations à Jakarta.

L'économie locale était paralysée après deux jours consécutifs de pluies diluviennes à Jakarta.

Johannes Silentio Hari-hari ini wajah paradoks Jakarta terkuak lebar. Kota metropolis-modern yang berkali-kali salah urus dan bisa lumpuh hanya karena hujan semalaman.

Johannes Silentio Ces derniers jours, la face paradoxale de Jakarta a été révélée. Une métropole moderne qui est souvent mal administrée et qui peut être paralysée par une pluie incessante d'une nuit.

Inondation au centre de Jakarta. Photo de @MustafidzZ

@BLUTransJakarta: Info | 09:16 Mhn maaf saat ini semua koridor stop operasi imbas banjir dan jlr tdk dapat dilalui

@BLUTransJakarta: Info 09:16. Nous nous excusons d'annoncer que tous nos services de bus sont actuellement bloqués en raison des inondations et des rues impraticables.

Jennie S. Bev De nombreuses choses ont dues être annulées aujourd'hui, dont les réunions d'affaire. Les crues de Jakarta ont atteint jusqu'à 3 mètres de hauteur à certains endroits. La connexion internet est mauvaise aussi. Ma compassion à toutes les personnes affectée.

‏@kalamkata Tol bandara arah tengah kota, jalur kanan terendam setinggi setengah bodi mobil sedan. #BanjirJKT #JKTBanjir

‏@kalamkata La voie de droite du périphérique interne de la ville est submergée. Jusqu'à une demi-hauteur de berline.

Les habitants de Jakarta traversent une rue inondée. Photo par asep sambas Copyright @Demotix (1/16/2013)

Les photos de l'inondation ont été réunies sur Pinterest. Entretemps, Dest, un utilisateur de Google, a créé un plan Google pour localiser les zones fortement inondées de Jakarta. Ci-dessous, d'autres réactions sur Twitter et des mises à jour concernant les inondations :

@DianOnno Jakarta Animal Aid Network (JAAN) sepertinya juga sedang membantu hewan yang terkena dampak #banjirJkt. Kalau butuh bisa kontak mereka.

@DianOnno Il semblerait que le Réseau d'aide pour les animaux de Jakarta JAAN (Jakarta Animal Aid Network) aide les animaux touchés par les inondations à Jakarta. Contactez-les si vous avez besoin d'aide.

@Oepaij Wilayah yang harusnya jadi zona luahan air (discharge) malah dibikin pemukiman. Sama aja nyuruh orang ngebangun rumah di empang. #BanjirJKT

@Oepaij Les zones de déversement de l'eau sont aujourd'hui très urbanisées. C'est comme si l'on disait aux gens de bâtir une habitation sur un marais.

@Ngelantour Dans le monde, les inondations sont mesurées en ‘cm' ou en ‘mètres'. Ce n'est qu'en Indonésie où elles sont mesurées en ‘mata kaki, betis, dengkul, dada, pinggang, leher' (hauteur de cheville, mollet, genou, torse, hanche, cou).

‏@KartuPos Ular gede banget ditemukan depan sekolah Santa Ursula sekitar Lapangan Banteng. Dari path @BeckTum: pic.twitter.com/JJZ6SYfo

‏@KartuPos Grand serpent découvert en face de l'école Saint Ursula, à côté de Lapangan Banteng (note : terrain de sports). Depuis le chemin Path Dari. @BeckTum: pic.twitter.com/JJZ6SYfo