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Les causes du délestage au Bénin

mardi 26 novembre 2013 à 15:31

 

Travailler à la bougie- Photo de l'auteur avec sa permission

Travailler à la bougie- Photo de l'auteur avec sa permission

 

Depuis quelques jours, le délestage a refait surface partout au Bénin.
Après un long silence, Saturnin Yèdonou, directeur de la production des mouvements d’énergie à la Société Béninoise d'énergie électrique (SBEE) a sur la chaîne nationale décliné toute responsabilité de ladite société quant à ces nouvelles coupures de courant.

Selon Yèdonou, c’est l’Etat nigérian qui fournit une partie de l'électricité au Bénin qui est à l'origine de ces coupures. Des difficultés techniques au niveau de leurs centrales thermiques qui fonctionnent au gaz en seraient la cause

Selon le directeur, ces difficultés ont fait baisser la puissance énergétique produite par le géant voisin de l’Est et dont dépend le Bénin. Face à cette situation, le directeur Saturnin YEDONOU a invité les populations à comprendre que les désagréments qu’elles subissent sont une fois encore indépendants de la volonté de la SBEE.

Quelques interrogations sur les accords avec le Nigéria 

Si selon les autorités responsables de la fourniture d'énergie aux populations, la politique énergétique dont les conséquences affectent l'économie et ralenti les activités des béninois, est fragile, c'est surtout parce que le pays dépend en majorité du géant voisin. En effet, les lignes TCN du Nigeria et la VRA du Ghana fournissent présentement au Bénin environ 230 MW qu’elles lui vendent depuis des dizaines d'années.  

Mais face à cette situation d'insuffisance énergétique au Bénin, on peut se poser des questions sur les limites de cette relation économique entre le Bénin et le Nigéria. Il urge alors que les autorités nous éclaircissent sur le contenu de cet accord. Rodrigue Tokpodounsi à Cotonou écrit sur Jolome News : 

A bien y voir, la sortie tardive Saturnin Yèdonou n'apporte rien de concret. Car ce qui importe pour les Béninois, c'est de savoir jusqu'à quand va durer leur misère et quelles sont les dispositions que prennent les autorités pour les en épargner à l'avenir.

Le Paradoxe

Intéressons-nous de plus près à la situation au Nigéria dont dépend le Bénin. En effet, plus de 60 % de Nigérians, soit environ 100 millions de personnes, n’ont pas non plus accès à l’électricité  et la moitié des Nigérians vivent dans les zones rurales ne disposent pas d’électricité.  

Pourtant, tout un pays (le Bénin) dépend du géant de l'Est pour ses besoins en énergie alors que manifestement, il arrive difficilement à combler les besoins de sa population. Et cette situation dure depuis des décennies.

Pour rappel, au Nigéria, le plus grand producteur de pétrole d’Afrique, cette situation s'explique par le fait que les infrastructures ne permettent pas d’acheminer l'électricité sur l'ensemble du territoire.

Ainsi, près de deux tiers de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et ceux qui ont accès au réseau électrique subissent quotidiennement des pannes de courant.

En  définitive, il semble que la situation de l'énergie au Bénin est loin d'être une affaire réglée.

Les internautes chinois font leurs adieux à l'ambassadeur américain Gary Locke

lundi 25 novembre 2013 à 23:37
Chen Guangcheng is wheeled into a hospital by Gary Locke, on 2 May 2013. U.S Beijing Embassy Photo.

Chen Guangcheng accompagné jusqu'à l'hôpital par Gary Locke le 2 mai 2013. Photo de l'Ambassade des Etats-Unis à Pékin.

Gary Locke, l'ambassadeur américain en Chine, a annoncé le 20 novembre 2013 qu'il quitterait Pékin au début de l'année 2014 pour rentrer aux Etats-Unis. Il a déclaré à la presse avoir informé le président Obama de sa décision début novembre, mais il n'a pas expliqué la raison de sa démission prématurée.

En tant que premier sino-américain à occuper ce poste, Gary Locke a été bien accueilli dès son arrivée à l'ambassade en août 2011, et est loué pour son humilité. C'est par ailleurs un personnage controversé, à cause de ses relations avec les intellectuels et activistes des droits humains chinois. En effet, son implication dans la fuite de l'activiste [anglais] des droits humains Chen Guangcheng en 2012 a suscité la colère des autorités chinoises. Pourtant, il continue de rencontrer des dissidents, comme il l'a souligné [anglais] dans une déclaration revenant son parcours et ses réalisations en matière de relations sino-américaines :

Nous avons fait avancer les valeurs américaines en rencontrant des leaders religieux et des avocats spécialistes des droits humains, et en allant à la rencontre des minorités ethniques tibétaines et ouïghoures au Tibet et au Xinjiang.

Par ailleurs, le contrôle de la qualité de l'air à Pékin que l'ambassade rend public via Twitter a également été considéré comme une insulte aux autorités chinoises.

Sur Sina Weibo, de nombreux internautes félicitent encore Locke pour son train de vie plein d'humilité. Pan Shiyi, à la tête de Soho China, parle des réalisations de Locke sur son Weibo :

骆家辉同志在北京工作期间,克服各种困难和阻力,聘中国人办理签证,大大加快了签证速度。坚持每天公布PM2.5,引起了有关部门的重视。

Le camarade Gary Locke a dû faire face à de nombreuses difficultés et résistances durant sa mission à Pékin. Il a embauché des Chinois pour s'occuper des visas et accélérer les procédures. Il a insisté pour rendre public de l'indicateur des particules fines PM2.5, ce qui a attiré l'attention des autorités.

Liu Guojie, un professeur de journalisme, remarque la transformation de l'opinon des médias sur Gary Locke sur les deux dernières années :

骆家辉刚来中国的时候,中国媒体很感兴趣,过几天就是他的新闻。后来却悄无声息了,骆家辉的言行是不是对中国人内心冲击太大,对统治者造成威胁,后来就把他封杀了?

Lorsque Gary Locke est arrivé en Chine, les médias chinois s'y sont fortement intéressés et en faisaient volontiers leur Une. Depuis, on a pourtant arrêté d'entendre parler de lui. Son comportement aurait-il trop choqué les Chinois et commencé à représenter une menace pour les élites au pouvoir ? 

Simon Zhou, rédacteur d'un journal basé à Hong Kong, élabore une théorie autour du comportement rigoureux de Gary Locke :

【别了,骆家辉】中国的平民突然明白:原来美国官员是骆家辉这样的,原来中国官员那样做是不对的;中国的官僚们也突然感觉:原来当官要像骆家辉那样奉公、廉洁和克己,原来当官不可以有特权,原来当官真的就要当人民的公仆。骆家辉的行为语言,都是对中国官员无声且有力的鞭打。

[Adieu, Gary Locke] Le peuple chinois a soudain réalisé : Voici comment font les fonctionnaires américains, la méthode des fonctionnaires chinois n'est pas la bonne. Les fonctionnaires chinois ont soudain réalisé : les fonctionnaires devraient offrir un service public, restreindre leurs pouvoirs, résister à la corruption et refuser les privilèges. Le comportement de Gary Locke s'est avéré représenter la plus forte pression exercée sur les fonctionnaires chinois.

“Mon coeur a quelque chose à dire” fournit une description de la vertu de Gary Locke teintée d'humour noir : 

【别了,骆家辉】骆家辉你错了:你出行不该背双肩包,更不该出行乘机坐经济舱;你也不该出行乘公交车;你不该把孩子送去普通学校去上学;你不该擅自检测PM2.5,你更不该擅自公布出去;你不该陪一个残疾人去看病;你不该把自己混同于一个普通群众……你的这些行为连一个县长都不如!

[Adieu, Gary Locke] Gary Locke, tu t'es trompé : tu n'aurais pas dû porter ton propre sac à dos ; tu n'aurais pas dû voyager en classe économique, ni utiliser les transports publics ; tu n'aurais pas dû scolariser tes enfants dans une école ordinaire ; tu n'aurais pas dû contrôler les niveaux de particules PM2.5 dans l'air, ni rendre publics tes résultats ; tu n'aurais pas dû accompagner un handicapé à l'hôpital [en faisant référence à la fuite de Chen Guangcheng] ; tu n'aurais pas dû te mélanger aux gens du peuple… Tout ce que tu as fait, même un gouverneur de province ne le fait pas !

Sur Twitter, de nombreux internautes s'interrogent sur les raisons qui ont poussé Gary Locke à démissionner. @wenyunchao, un dissident de Chine continentale vivant aux Etats-Unis, a publié une dépêche satirique :

Reuters : L'ambassadeur des Etats-Unis en Chine Gary Locke démissionne à cause de la qualité désastreuse de l'air à Pékin, Obama ne peut qu'approuver sa requête. 

La parodie de @yueyexiake va plus loin :

Trois raisons derrière la démission de Gary Locke : Le smog est trop épais, et il finira avec un cancer des poumons s'il reste plus longtemps. Il ne peut plus supporter le stress psychologique : un des fonctionnaires du village a un meilleur swing au golf que lui. La valeur du dollar US est sur le point d'augmenter, il ferait mieux de changer ses yuan en dollars et de décamper.

100 projets numériques source d’inspiration

lundi 25 novembre 2013 à 23:30

Au Royaume-Uni, le Nominet Trust a dressé une liste des 100 meilleurs projets utilisant la technologie numérique au service du progrès social (#NT100). [lien en anglais]

La communauté scientifique internationale se réunit au Brésil

lundi 25 novembre 2013 à 23:30
World Science Forum

Forum mondial de la science

Cette semaine, le Forum mondial de la science (WSF) réunira des centaines de membres de la communauté scientifique internationale au Brésil où ils discuteront de leur rôle au 21e siècle et souligneront qu’il est essentiel de tenir compte des conseils de leur secteur à l’heure de prendre des décisions politiques et économiques.

Le Brésil a déjà accueilli diverses rencontres internationales, telles que le Rio +20, le People's Summit et le Forum social mondial, visant à débattre de l’éradication de la pauvreté et du développement durable, entre différents groupes sociaux, parfois antagonistes. Sachant que la nature ne reconnaît pas les frontières délimitant les États, les scientifiques considèrent les questions qu‘ils traitent d’un point de vue mondial. C’est pourquoi ils utilisent leurs connaissances afin que la science puisse intégrer la construction de sociétés équitables, garantissant la qualité de vie des populations sans épuiser les ressources naturelles nécessaires aux générations futures.

La 6e édition du WSF se tient du 24 au 27 novembre à Rio de Janeiro. C’est la première fois que cette rencontre est organisée hors de Hongrie. Cette année, l’académie brésilienne des sciences s’est associée avec les plus importantes organisations scientifiques mondiales. L’événement est retransmis en ligne en anglais, la langue officielle du forum, et sera couvert sur les réseaux sociaux via le mot-clic #WSFBRAZIL.

[liens en anglais]

Collaboration avec le NACLA pour couvrir les questions liées aux femmes et au genre en Amérique latine et aux Caraïbes

lundi 25 novembre 2013 à 23:27
Women of Latin America and the Caribbean took to the Streets of Bogota on the the 12th International Feminist Meeting in 2011 to demand an end to violence against women and girls. Photo from Flickr user Say NO - UNiTE  (CC BY-NC-ND 2.0)

Les femmes d’Amérique latine et des Caraïbes investissent les rues de Bogota lors de la 12e rencontre féministe internationale en 2011 pour réclamer la fin des violences à l’encontre des femmes et des filles.  Photo de l’utilisateur Flickr Say NO – UNiTE, publiée sous licence Creative Commons (CC BY-NC-ND 2.0)

Dans le cadre d’un partenariat [anglais] entre Global Voices et le North American Congress on Latin America (NACLA), cinq rédacteurs de Global Voices originaires d’Amérique latine et des Caraïbes écriront chaque semaine des articles pour une série consacrée aux femmes, aux questions de genre et aux problématiques rencontrées par les membres de la communauté LGBT. Nous essayerons de tirer des leçons des échecs et des succès remportés dans la région à ce sujet, tout en étudiant quelle est la situation en matière d’égalité et la lutte menée par et pour les femmes et les membres LGBT dans le monde entier.

Nous avons demandé aux rédactrices de cette série de nous indiquer pourquoi elles considèrent important de couvrir de manière spécifique ces thèmes dans la région et de partager avec les lecteurs des projets en ligne qui traitent des questions de genre et des problématiques relatives aux LGBT.

Sandra

Sandra Abd'Allah-Alvarez Ramírez [espagnol, comme les liens suivants] est cubaine. Elle se décrit comme « une femme bisexuelle qui aime une femme avec laquelle elle est formellement mariée »

«  Je suis cubaine et c’est la principale raison pour laquelle je traite de manière insistante les questions de sexualité non hétéronormative. Parce qu’à Cuba, il reste beaucoup à accomplir à ce sujet » explique Sandra qui a déménagé en Allemagne pour pouvoir épouser sa conjointe. Elle fait partie du projet Arcoiris qui lutte contre la discrimination basée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre à Cuba.

Sandra nous présente Pikara Magazine, un site web pour lequel elle rédige des articles et des interviews. Pikara Magazine traite l’actualité en tenant compte du facteur genre et propose des portraits et des histoires qui apparaissent rarement dans les médias traditionnels.

Elle recommande aussi la lecture du blog Feminist Network Project [anglais], qui cherche à « connecter les activiste féministes des quatre coins du monde ».

Sandra, @negracubana, est l’auteur du blog Negra cubana tenía que ser [espagnol].

Ángel

« Je suis le fils d’une mère célibataire. Une personne avec un caractère indomptable, un esprit indépendant et une force enviable. Voilà pourquoi je suis intéressé par les questions d’égalité entre les genres. », explique Ángel Carrión [espagnol, comme les liens suivants], musicien et blogueur portoricain.

Il indique qu’il a toujours été intéressé par les histoires des personnes marginalisées par la société. Il considère que des connaissances et des opinions précieuses sont perdues lorsque des personnes sont exclues. En outre, Angel considère qu’il est de son devoir d’attirer l’attention sur ce qui est invisible et d‘aider à faire changer les mentalités à propos des questions de genre et LGBT.

Il recommande plusieurs projets à Porto Rico : Proyecto Matria, une organisation qui vient en aide aux victimes de violence domestique et sexuelle ; le comité contre l’homophobie et la discrimination, un groupe fondé à l’Université de Porto Rico ; et le centre communautaire LGBT de Porto Rico, qui offre une palette de services (juridiques et psychologiques).

Vous pouvez suivre Angel sur Twitter @angel15amc et lire son blog Diálogo Libre.

2013 pride and equality march in Santiago, Chile. Photo by Felipe Longoni, uploaded to Flickr by Movilh Chile under a Creative Commons license (CC BY-NC-ND 2.0)

Marche de la fierté et de l’égalité 2013, Santiago, Chili. Photo de Felipe Longoni, publiée sur Flickr par Movilh Chile sous licence Creative Commons (CC BY-NC-ND 2.0)

Laura

Laura Vidal, d’origine vénézuélienne vivant en France, étudie les sociétés, leur culture et leurs histoires.

Selon elle, « l’égalité entre les genres et le portrait des mouvements de défense des libertés des communautés LGBT sont des sujets marqués par l’incompréhension, souvent intentionnelle ». Elle ajoute qu’en Amérique latine, « le concept de genre est férocement attaqué par les idées conservatrices qui ont peu changé au cours des années ».

Laura pense que le débat relatif aux questions de genre et LGBT dans la région doit s’améliorer et trouve dérangeant de voir comment différentes parties de la société déshumanisent les femmes et les membres de la communauté LGBT.

Elle mentionne le travail de Coral Herrera Gómez [espagnol], un spécialiste de la théorie des genres avec lequel elle s’entretiendra dans le cadre de cette série de publications. Elle mentionne également l’ONG Aliadas en Cadena [espagnol] qui organise des ateliers pour les femmes touchées par la pauvreté au Venezuela.

Vous pouvez suivre Laura sur Twitter : @lenguaraz.

Pamela

Pamela Martínez Achecar [espagnol, comme les liens suivants], chercheuse et économiste dominicaine, reconnaît que, si les pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont bénéficié d’un développement économique rapide et d’avancées législatives concernant les libertés accordées aux citoyens, les femmes et les membres de la communauté LGBT doivent continuer à se battre pour bénéficier du même traitement que leurs pairs masculins et souvent hétérosexuels.

Elle considère donc « essentiel d’attirer l’attention du public sur ces luttes, dont beaucoup se font en silence, afin de sensibiliser le public et de souligner les importants efforts déployés par ceux qui se battent contre les inégalités ».

Elle recommande de suivre les travaux du Centre pour les études de genres de l’Institut de technologie de Saint-Domingue, un centre consacré « à l’éducation, à la recherche et à la sensibilisation en matière de politiques publiques relatives aux perspectives de genre ». Elle nous indique aussi l’organisation dominicaine féministe Colectiva Mujer y Salud.

Andrea

Pour la journaliste mexicaine Andrea Arzaba « l’égalité entre les genres n’existe pas en Amérique latine, notamment dans les communautés rurales ».

Dans le sud du Mexique, Andrea a rencontré des femmes qui ne peuvent pas étudier au-delà de l’école secondaire, « pour la seule raison qu’elles sont nées femmes ». Elle a aussi été témoin de cas de femmes qui continuent à endurer des violences physiques et psychologiques car elles dépendent économiquement d’un homme. « Voilà certaines des raisons qui m’ont inspirée à écrire sur ce sujet et à débattre de ces questions en ligne ».

Andrea suit les travaux de World Pulse [anglais], une société à but non lucratif qui utilise les médias sociaux pour offrir aux femmes des quatre coins du monde un espace de rencontre et de discussion. Elle recommande aussi de suivre le blog Mujeres Viajeras [espagnol].

Andrea a lancé The Sunflower Post [anglias], un blog consacré aux informations mondiales qui traitent des questions de genre. Elle écrit pour plusieurs sites, notamment Future ChallengesAnimal Político [espagnol] et IJNET. Vous pouvez lire son blog personnel One Lucky Life [anglais] et la suivre sur Twitter (@andrea_arzaba).

*

La mission de Global Voices consiste à mettre en lumière des histoires passées sous silence par les médias traditionnels. Les questions liées aux femmes, au genre et aux membres de la communauté LGBT sont généralement absentes ou biaisées dans le discours public. C’est une des raisons pour lesquelles couvrir ces sujets importants est l’une de nos priorités que nous concrétisons dans cette collaboration avec le NACLA.

Revenez lire les billets que Sandra, Angel, Laura, Pamela et Andrea écriront au cours des semaines à venir.

Firuzeh Shokooh Valle a participé à la rédaction de ce billet.