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Iran : la prochaine étape de la censure ?

dimanche 5 janvier 2014 à 08:39

Milad a tweeté [en farsi] avec ironie que la prochaine étape du filtrage du Web en Iran pourrait être de couper l’électricité, pour que personne ne puisse utiliser les nouvelles technologies.

154 députés élus au Bangladesh…sans un seul bulletin de vote

samedi 4 janvier 2014 à 23:12

[Liens en anglais et en bangla] Sans qu'un seul bulletin ne soit déposé dans l'urne, le parti au pouvoir bangladais Awami League et ses alliés ont gagné plus de la moitié des sièges au Parlement car le boycott de l'élection par l'opposition a laissé une multitude de candidats sans concurrents.

Parmi les 39 partis politiques enregistrés seulement 12 environ participent aux élections législatives du 5 janvier 2014. Par conséquent, 154 des 300 sièges ont été automatiquement attribués.

Une coalition de 18 partis menée par le Parti nationaliste bangladais (BNP) boycotte les élections, réclamant la démission du Premier Ministre Sheikh Hasina, pour permettre qu'un gouvernement intérimaire neutre supervise le scrutin, comme cela a été prévu dans la Constitution.

Durant des mois, les soutiens de l'opposition se sont impliqués dans de violentes contestations à travers le pays pour appuyer leurs demandes. Cela a entraîné d'importants et coûteux dommages et pénalisé la vie quotidienne des citoyens.

Three persons, including a woman, have been burned as miscreants lobbed a petrol bomb onto a bus at Paribagh in Dhaka, on the third day of the Opposition's nonstop blockade of the city protesting the election. Image by Khurshed Alam Rinku. Copyright Demotix (3/1/2014)

Trois personnes, dont une femme, ont été brûlées lorsque des scélérats ont jeté un cocktail Molotov à l'intérieur d'un bus à Paribagh, à Dhaka, au cours du troisième jour de blocus de la ville par l'opposition, pour protester contre l'élection. Image de Khurshed Alam Rinku. Copyright Demotix (3/01/2014)

Sajeeb Wajed Joy, le fils du Premier Ministre, admet sur Facebook [bn] que le boycott de l'opposition remet en question la validité des élections, mais qu'elles doivent avoir lieu pour faire respecter la Constitution (la Constitution requiert que l'élection législative ait lieu avant le 24 janvier) :

[...] সাংবিধানিক শুন্যতা তৈরি যেন না হয় তাতে, নিখুঁত না হলেও এই নির্বাচনের কোন বিকল্প নাই। আমাদের মহান সংবিধানকে সমুন্নত রাখার দায়িত্ব এখন সম্পূর্ণ আপনাদের উপর। আপনি যদি অসাংবিধানিক উপায়ে ক্ষমতা দখলের কোন সুযোগ দিতে না চান তবে, ভোটকেন্দ্রে যান এবং ভোট দিন।

[..] Nous devons nous assurer qu'un vide constitutionnel ne survienne pas, nous n'avons pas d'autre option que cette élection, même si elle ne sera pas parfaite. A charge pour nous de faire respecter la Constitution. Si vous ne voulez pas que les autres obtiennent le pouvoir par des moyens inconstitutionnels, alors, allez dans le bureau de vote le plus proche et votez s'il vous plaît.

Cependant le blog Kathakata pense [bn] que les actions du gouvernement découragent les électeurs :

[...] এই উপসংহারে পৌঁছালে কি ভুল হবে যে ভোটাধিকারের প্রশ্নটি, জনগণের দ্বারা নির্বাচিত হওয়ার প্রশ্নটি এখন আর মূল্য বহন করে না? ইতিমধ্যে জানা ফলাফলের মাধ্যমে বাংলাদেশের ভোটাররা যেহেতু জানেন, তাঁদের ভোটের মূল্য নেই, সে ক্ষেত্রে নির্বাচনের দিনে ভোটকেন্দ্রে যাওয়ার জন্য বিরোধী দল নয়, সরকারই আসলে ভোটারদের অনুৎসাহী করতে সক্ষম হয়েছে। তাতে করে বিরোধীদের ডাকা ‘বর্জন’ বা ‘প্রতিরোধের’ চেয়ে আরও বেশি কারণ তৈরি হয়েছে ভোটারদের ভোট না দেওয়ার।

[..] Serait-il faux de conclure qu'exercer notre droit de vote, que le peuple participe à l'élection, ne signifie rien aujourd'hui ? Puisque de nombreux électeurs du pays sont informés des résultats, déjà annoncés, leur vote n'a aucune valeur. Dans ce cas, le gouvernement, et non l'opposition qui boycotte, a découragé les électeurs de se rendre à leur bureau de vote le jour de l'élection. Il a  donné plus de raison ainsi de ne pas déposer son bulletin que l'opposition qui appelle à “ignorer” ou “occuper”.

Le blogueur et militant Rasel Pervez (qui est actuellement en liberté provisoire après avoir été détenu pour ses écrits) cite [bn] le ministre Obaidul Quader et dit que l'élection n'est pas démocratique :

[...] আজকে যেমন ওবায়দুল কাদের বললেন সংবাদ সম্মেলনে ৫ই জানুয়ারীর নির্বাচনটা হয়ে যাওয়ার পর তারা সকল দলের অংশগ্রহনে, স্বচ্ছ নিরপেক্ষ এবং গণতান্ত্রিক নির্বাচনের জন্যে সংলাপ করবেন। তিনিও জানেন ৫ই জানুয়ারীর নির্বাচন গণতান্ত্রিক হচ্ছে না।

[...] Comme l'a dit Obaidul Quader lors d'une conférence de presse, ils tiendront une réunion pour organiser une élection démocratique multi-partis, libre et équitable après les élections du 5 janvier. Il sait lui-même que le scrutin du 5 janvier ne sera pas démocratique.

Sur Twitter, Mahbubul Karim a surnommé cette 10ème élection législative une “sélection” :

Ce ne pas une élection, mais une sélection honteuse http://t.co/em0sLJDSIz

Police fire water cannon, tear shell to stopped a procession by lawyers supporting the opposition BNP and its ally Jamaat-e-Islami near the Supreme Court in Dhaka, Bangladesh. Image by  Zakir Hossain Chowdhury. Copyright Demotix (29/12/2013)

La police tire au canon à eau et au gaz lacrymogène sur une manifestation  d'avocats soutenant le parti d'opposition BNP et son allié Jamaat-e-Islami près de la Cour Suprême à Dhaka, au Bangladesh.Photo Zakir Hossain Chowdhury. Copyright Demotix (29/12/2013)

Le blogueur Shaman Shattik écrit [bn] sur Aamar Bandhu qu'il veut quel’ Awami League soit de nouveau au pouvoir pour voir l'achèvement du procès en cours des criminels de guerre.

কথা উঠেছে, সবদলের অংশগ্রহণে নির্বাচন না হওয়ায় গণতন্ত্রের গতি ব্যাহত হবে ৫ই জানুয়ারীর একতরফা নির্বাচনে। কথাটার মধ্যে যতটুকু সত্য লুকিয়ে আছে, তার চেয়ে বেশি সত্য বোধ হয় জনগণের কাছেই সুবিধৃত হয়ে আছে। সরকারগুলোর জনগণের নিজস্ব মৌলিক সমস্যাগুলো সমাধানের সম্পূর্ণ আন্তরিকতার পরিবর্তে দূর্নীতি থেকে অধিকতর দুর্নীতির দিকে আরো ৫ বছরের জন্য যাত্রা করাটা নিশ্চিত করবে। কেননা, এই দুই দলই দুর্নীতিতে “কেউ কারে নাহি ছাড়ে সমানে সমান।” সেক্ষেত্রে ৫ই জানুয়ারির নির্বাচনে এই মূহুর্তে পুনরায় নির্বাচিত হতে যাওয়া আওয়ামী সরকারকে আমি ততদিন পর্যন্ত ক্ষমতায় দেখতে চাই, যতদিনে বেশিরভাগ চিহ্নিত যুদ্ধাপরাধীদের বিচারের রায় সম্পূর্ণভাবে কার্যকর হয়ে যাবে।

Le sujet de conversation en ville est que la démocratie va être entravée, puisque tous les partis ne participent pas au scrutin du 5 janvier 2014. Autant il y a du vrai dans ce constat, une vérité plus grande encore est exposée devant les citoyens. Au lieu d'être franc pour résoudre les problèmes élémentaires des citoyens, ces gouvernements sont impatients de prolonger leurs mandats/de s'emparer du pouvoir pour les cinq prochaines années. Parce que l'ensemble des partis majoritaires sont au coude à coude quand il s'agit de corruption et d'abus de pouvoir. Dans cette situation, je veux réellement voir les gagnants désignés d'avance du scrutin du 5 janvier 2014, Awami League, je veux les voir au pouvoir aussi longtemps qu'il le faudra pour poursuivre le procès en cours des criminels de guerre.

Le Premier Ministre estime [bn] que le parti d'opposition, par son boycott, doit endosser la responsabilité d'offrir des sièges de députés à des gagnants incontestés dans plus de la moitié des circonscriptions 

Lire aussi : Why the Opposition is Boycotting the Election in Bangladesh 

Le pillage d'un camion de bière provoque un mème de solidarité au Vietnam

samedi 4 janvier 2014 à 22:28
One of the companies which pledged assistance to the truck driver: “Let’s join hands to help the beer looting victim and save the Vietnamese people’s honor.” Photo from Facebook page of Wegreen Vietnam.

Illustration d'un des groupes qui ont exprimé leur solidarité en ligne avec le chauffeur du camion : “Unissons-nous pour porter secours à la victime du vol de bière et pour sauver l'honneur du peuple vietnamien.” Photo du compte Facebook de Wegreen Vietnam.

Le pillage par les passants d'un camion de caisses de bière qui s'était renversé, au Vietnam, au début du mois de décembre, a déclenché l'indignation générale et un mème sur la blogosphère vietnamienne. Les internautes reprochent aux pilleurs d'avoir volé les caisses de bière au lieu de porter secours au chauffeur du camion.  

Sherlock de retour chez les Russes

samedi 4 janvier 2014 à 18:34
Still from the BBC's trailer for Sherlock's series three premiere. YouTube screenshot.

Photo de la bande-annonce du premier épisode de la saison 3 de ‘Sherlock'. Capture d'écran YouTube.

[Sauf indication contraire les liens dirigent vers des pages en anglais]

L'anglophilie en Russie est une longue histoire qui remonte à l'ère victorienne. Les relations tendues entre le Royaume-Uni et la Russie de ces dernières années n'ont malgré tout pas de grandes répercutions sur l'opinion de l'homme de la rue. Les Russes sont d'ardents défenseurs de l'Angleterre Premier League de football, et Roman Abramovich est allé jusqu'à acheter le club de football Chelsea Football Club. Les Russes ont tellement investi dans l'immobilier du West End londonien que ceux-ci surnomment ironiquement ce quartier “Londongrad” ou “Moscow-on-Thames.” Alors que les réactions des Britanniques au décès de Margaret Thatcher étaient très ambivalentes, les Russes ont eux accueilli la nouvelle de la disparition de la “Zheleznaya Ledi” ou “Dame de Fer” avec une commisération unanime.

La littérature anglaise n'est jamais passée de mode. L'élégant détective de Doyle, rationaliste par excellence et autodidacte incorruptible, a été adapté de nombreuses fois pour les écrans soviétiques et russes. La dernière adaptation en date remonte à 2013, où une série télévisée à gros budget a été diffusée à grand bruit (avec une critique plutôt désastreuse).

Il n'est alors pas surprenant que de nombreux Russes aient attendu avec impatience le 1er janvier pour voir le premier épisode de la 3ème saison de Sherlock, l'adaptation très populaire de la BBC qui transpose au XXIème siècle les aventures de Sherlock Holmes et de son assistant, le Dr John Watson. Le nom de la série en cyrillique, “Шерлок”, a fait le buzz sur Twitter à mesure que les russes se branchaient sur Channel 1 pour regarder la série. Le premier épisode raconte le retour à Londres du héros en titre, après une absence de deux ans, au cours desquels il a simulé sa propre mort afin de démanteler l'empire criminel de son ennemi juré Jim Moriarty. 

British Dreams, un abonné russe de Twitter qui suit les fans russes de la télévision britannique, raille un peu [ru] l'ébullition en ligne.

On est en 2023. – “Maman, pourquoi je m'appelle Sherlock?” – “C'était une période un peu trouble pour moi, ma fille.”

L'épisode tant attendu, qui a  déchaîné les spéculations chez les fanatiques enragés de la série sur internet, a divisé les spectateurs. Certains sont très satisfaits [ru] du retour de la série.

Sherlock est la meilleure série policière au monde. La saison 3 ne le dément pas. Du bon travail.

D'autres ont été moins impressionnés. Un blogueur, qui signe du nom de plume “have gods love“[ru], énumère les nombreuses raisons [ru] pour lesquelles ses amis ont moins apprécié le premier épisode de la saison 3, dont une impression d'exagération des thèmes gay (dans une des blagues courantes de la série, Watsons et Holmes, deux hommes adultes qui vivent ensemble dans l'ouest de Londres, sont souvent pris pour un couple gay).

Стон катится по френдленте: новый Шерлок не так хорош.
Слишком много кривляний, слишком много стеба, слишком много внимания фанатам, слишком много отношений, слишком много гомосексуальной темы, слишком мало сюжета… Андерсон не тот, Мэри никакая…
И главное – “Что-то не так. Вроде как те же и там же, но не так”.

Il y a un grognement qui se répand sur mes flux RSS : le nouveau Sherlock n'est pas aussi bon.

C'est sur joué, il y a trop de plaisanteries, trop de complaisance envers les fans, trop de relations, trop de place donnée au thème de l'homosexualité, trop peu d'intrigue… Anderson [l'un des petits rivaux de Sherlock] n'est pas très bon. D'où vient Mary [la nouvelle fiancée de Watson]?

Mais surtout  “Quelque chose ne va pas. Cela ressemble à la série mais ce n'est pas cela”.

Des internautes russes ont annoncé leur intention de ne plus regarder la série cette saison, parce qu'ils n'ont pas aimé le premier épisode. Néanmoins, l'intérêt pour le premier épisode démontre la popularité constante des exportations culturelles Britanniques en Russie. La rapidité avec laquelle la chaîne Channel 1 a réussi à faire traduire en russe la série (avec, selon un blog dédié, une qualité bien supérieure [russe] aux deux dernières saisons) montre aussi que la demande de la Russie pour des programme britanniques reste grande, malgré la tendance de Moscou à se moquer du Royaume-Uni. Quelles que soient les déclarations que les officiels du Kremlin feront lors de prochaines conférences internationales, on peut être sûr que le russe moyen restera pendu aux lèvres de Benedict Cumberbatch.

PHOTOS : 2013, rude année pour la Tunisie

samedi 4 janvier 2014 à 16:46

L'année 2013 a été rude pour la Tunisie : deux assassinats polittiques, des manifestations, des attaques de rebelles contre l'armée et la police, et une interminable crise politique.

Le 6 février, l'éminent opposant Chokri Belaïd, critique virulent des islamistes tunisiens, était abattu devant chez lui. Sa famille a accusé le parti islamiste Ennahdha au pouvoir, tandis que le gouvernement mettait en cause Ansar al-Sharia.

Thousands Attended Funeral of Belaid on February 8 in Tunis. Photo Credit: Elyes Jaziri

Des milliers de personnes suivent le cortège funèbre de Chokri Belaïd le 8 février à Tunis. Crédit photo : Elyes Jaziri (avec sa permission)

Protester Holding Tunisian Flag at Belaid Funeral. Photo Credit: Elyes Jaziri (used with permission)

Un manifestant brandit le drapeau tunisien aux funérailles de Belaïd. Crédit photo : Elyes Jaziri (avec sa permission)

A l'annonce de l'assassinat de Belaïd, des manifestants sont descendus dans les rues à travers la Tunisie, se sont affrontés à la police et ont incendié de bureaux d'Ennahdha.

Police Fired Tear Gas to Disperse an Anti Government Protest on February 6. Photo Credit: Amine Ghrabi

La police disperse à coup de lacrymogènes une manifestation anti-gouvernementale le 6 février. Crédit photo : Amine Ghrabi

Lors de la Fête de la République [le 25 juillet], des manifestations anti-gouvernementales ont de nouveau secoué le pays à la suite d'un deuxième assassinat en moins de six mois. Mohamed Brahmi, un député d'opposition à l'Assemblée Nationale Constituante (ANC) a été abattu devant chez lui en plein jour. La famille de Brahmi et l'opposition ont également mis en cause Ennahdha, qui a nié toute implication.

Mohamed Brahmi Laid to Rest on July 27. Photo Credit: Lilia Blaise

Mohamed Brahmi mis en terre le 27 juillet. Crédit photo : Lilia Blaise

Après l'assassinat de Brahmi, il y a eu des manifestations rivales et la Tunisie a plongé dans une crise politique qui a duré des mois.

Pro Government Protesters Gathered Outside PM's Office on August 6. Photo Credit: Ennahdha's Facebook Page

Rassemblement pro-gouvernmental devant les bureaux du Premier Ministre le 6 août. Crédit photo : page Facebook d'Ennahdha

Protesters Calling for the Departure of the Government and the Dissolving of the Constituent Assembly (NCA)  Form a Human Chain Bewteen the PM's Office and NCA Headquarters on August 31. Photo Credit: Amine Ghrabi

Chaîne humaine entre les bureaux du Premier Ministre et le siège de l'ANC pour réclamer la démission du gouvernement et la dissolution de l'Assemblée Nationale Constituante, le 31 août. Crédit photo : Amine Ghrabi

En 2013, la Tunisie a aussi connu une recrudescence d'attaques rebelles armées contre militaires et forces de l'ordre. Tout au long de l'année, les autorités tunisiennes ont pourchassé des groupes armés dans la région montagneuse de Chaambi, à 290 kilomètres de la capitale Tunis, où des explosions de mines ont fait des morts et des blessés parmi les militaires et policiers.

Le 30 juillet, ce sont huit soldats qui ont été tués dans une embuscade dans le djebel Chaambi, et tout le pays a été sous le choc.

Candles Lit to Pay Homage to Soldiers Killed in Chaambi. Photo Credit: Seif Allah Bouneb

Bougies allumées en hommage aux soldats tués à Chaambi. Crédit photo : Seif Allah Bouneb

Fin août, le gouvernement tunisien a inscrit Ansar al-Sharia Tunisie (AST) sur la liste des organisations terroristes, lui attribuant les assassinats de Belaïd et Brahmi et les groupes armés du mont Mont Chaambi. AST est un mouvement islamiste radical qui exige l'application de la loi islamique en Tunisie.

Police Implementing a Government Ban on AST Congress on May 19 in Kairouan. Photo Credit Nawaat

Des policiers appliquent l'interdiction par le gouvernement du congrès d'Ansar al-Sharia Tunisie le 19 mai à Kairouan. Crédit photo : Nawaat

En octobre également, huit agents des forces de l'ordre ont été tués lors d'affrontements avec des hommes armés à Sidi Ali Ben Aoun (province de Sidi Bouzid) et Gboullat (province de Beja). Ce même mois, un homme s'est fait exploser sur une plage de la ville balnéaire de Sousse. Il n'a tué que lui-même sans faire de morts ni de blessés.

L'année 2013 tirait à sa fin lorsque Mehdi Jomma, le ministre de l'Industrie de l'actuelle coalition tripartite au pouvoir, a été désigné nouveau Premier Ministre, à la suite des pourparlers entre l'opposition et le gouvernement.

Pendant ce temps, l'Assemblée Nationale Constituante (ANC) est chargée d'adopter une constitution et d'instituer une commission électorale qui organisera les élections présidentielle et législatives à la mi-janvier. 2014 va-t-il mettre fin à la crise politique tunisienne et couronner trois années de transition démocratique par des élections libres et équitables ? Seul l'avenir le dira.

In this Cartoon by Le Bulle de Dlog, 2013 is Wishing 2014 "Good Luck.

Dessin de La Bulle de Dlog.