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L'amitié Inde-Bhoutan : une entente de façade ?

vendredi 30 août 2013 à 20:55

Le blogueur Yeshey Dorji de Thimphu, au Bhoutan, donne son avis sur les relations cordiales actuelles entre  Inde et Bhoutan.

Les honteuses ingérences de l'Inde dans les affaires domestiques de notre pays démontrent bien qu'en dépit d'une entente mutuelle, lorsque deux partenaires sont inégaux, il y a peu de raison de croire qu'un accord écrit ou non quel qu'il soit sera respecté, en particulier par la plus puissante des deux partie.

Les Murs Parlent à Porto Rico et New York City

vendredi 30 août 2013 à 17:28

Le lieu de musique alternative La Respuesta, à Santurce, Puerto Rico, présente “Los Muros Hablan NYC” (Les Murs Parlent NYC), l'édition new-yorkaise du festival d'art urbain qui a mis le district de Santurce sur la carte mondiale des artistes du graffiti. Le projet artistique vise à renforcer les liens entre Santurce et El Barrio, importante enclave portoricaine à New York City pendant des décennies.

La conseillère Melissa Mark-Viverito District 8 Manhattan/Bronx a commenté :

Nous nous réjouissons qu'un tel groupe d'artistes extrêmement talentueux apporte plus de vie à nos murs vides. Les peintures murales serviront de testament à la longue tradition artistique d'El Barrio et aux fortes relations avec Porto Rico. Dès le moment où j'ai entendu parler de Los Muros Hablan à Porto Rico, j'ai su que nous devions apporter cet événement unique et dynamique à El Barrio. Cet événement est la première étape d'un véritable partenariat à long terme dont bénéficiera notre communauté durant les années à venir [...]

Les artistes participant incluent Axel Void (Espagne), Betsy Casañas (Philadelphie), Celso González (Porto Rico), Don Rim X (Porto Rico), Elian & Pastel (Argentine), Jufe (La Pandilla) (Porto Rico), L NY (Équateur), Manny Vega (New York City) et Viajero (New York City).

Ci-dessous, quelques photos des peintures murales en cours (toutes utilisées avec permission) :

Los Muros Hablan NYC. Photo José Jiménez Tirado.

Los Muros Hablan NYC. Photo : José Jiménez Tirado.

Los Muros Hablan NYC. Photo JP Eaglin.

Los Muros Hablan NYC. Photo : JP Eaglin.

Los Muros Hablan NYC. Photo Axel Void.

Los Muros Hablan NYC. Photo : Axel Void.

Vidéo du projet par José Jiménez Tirado :

Un juge saoudien : “Avez-vous besoin d'un avocat ? N'êtes-vous pas un homme ?”

jeudi 29 août 2013 à 15:39

Ce billet fait partie de notre dossier spécial: Les réformistes jugés en Arabie Saoudite

La troisième audience du procès d'Omar Al-Saeed a eu lieu hier [18 Août] à Buraydah, Arabie Saoudite. Umar Al-Saeed, un membre de l’Association pour les droits civiques et politiques (ACPRA), a été arrêté le 28 avril pour avoir refusé de subir un interrogatoire sans son avocat.

Comme lors de la deuxième audience, Omar Al-Saeed a été maintenu menotté. Il s'est plaint de la douleur causée par les menottes, mais le juge, Eisa Al-Matroudi, a refusé de les lui faire enlever.

Lorsque le public a commencé à entrer dans la salle d'audience, le juge a ordonné aux agents d'entourer Al-Saeed et a refusé que ses défenseur, Abdullah Al-Saeed et Eisa Al-Hamed, s'assoient à côté de lui. En outre, il a refusé que ses avocats s'assoient l'un à côté de l'autre.

Le juge a interrogé à Al-Saeed, le plus jeune membre de ACPRA arrêté à ce jour, à propos d'une des accusations, “critiquer les dirigeants”, Omar Al-Saeed a essayé de s'entretenir avec ses défenseurs.”Pourquoi avez-vous besoin de l'aide de vos avocats pour répondre ? N’êtes-vous pas un homme? ” le juge lui a demandé de manière provocante. Umar a alors refusé de répondre, exigeant la fin des mauvais traitements. Umar Al-Saeed s'était plaint auparavant de mauvais traitements lors de son interrogatoire.

Au cours du procès, quelqu'un du public, Mohammad Al-Rabiah [@mohad_f], a rappelé au juge qu'il était illégal d'empecher l'accusé et ses défenseurs de conférer. Le juge a invité Al-Rabiah à aller s'asseoir près de lui et lui a donné le code des procédures pénales lui demandant de repérer les articles qui empêcheraient le juge de le faire.

Un autre participant, Muhammad Al-Ahmad, a été expulsé:

Dans le procès d'Omar Al-Saeed, le juge m'a chassé à cause d'un chewing-gum! Étrangement, il ne me l'a pas dit directement, mais un agent m'a dit que c'était l'ordre du juge.

image

Mesdames Bayan Al-Bjadi [@Urooobh_] et Jinan Al-Ghaith [@JMNG6] n'ont pas été autorisées à assister au procès. Les policiers leur ont dit que les juges n'autorisaient pas les femmes dans la salle d'audience et ont essayé de les convaincre de rentrer chez elles. Les femmes ont refusé et ont attendu à l'extérieur jusqu'à la fin du procès.

Bayan a tweeté:

Même si nous ne pouvions pas entrer dans la salle, c'est comme si nous l'avions fait. Et je participerai encore et encore tant qu'ils nous le permetteront.

Ce n'est pas la première fois que les juges interdisent aux femmes d'assister aux procès. Certains utilisateurs de Twitter considèrent cette attitude comme une discrimination systématique contre les femmes par le système judiciaire:

Persister; c'est quand les femmes de mon pays vont aux procès, sachant qu'elles ne seront pas autorisées à entrer à cause de la discrimination de la magistrature contre elles.

Selon un membre du public, le juge a demandé aux avocats d'exiger son remplacement en disant qu'il voulait abandonner cette affaire. Il était tellement irrité qu'il n'a pas fixé de date pour la prochaine audience. Aucun procès-verbal n'a été signé par l'accusé et ses défenseurs.

Six autres membres de l'Association des droits civiques et politiques sont en prison en Arabie Saoudite. L'un d'eux, Mohammad Al-Bjadi, a été libéré le 6 août puis arrêté le 14 août sans aucune raison apparente.

Ce billet fait partie de notre dossier central en anglais : Les réformistes jugés en Arabie Saoudite

Colombie : la grève des agriculteurs se généralise

jeudi 29 août 2013 à 15:31

“La grève nationale en Colombie qui avait débuté par une grève du monde rural le 19 août a pris beaucoup d'ampleur du fait d'un soutien populaire croissant “. C'est ce qu'écrit  Steven Cohen dans le Colombia Reports :

Plus de 10 000 personnes ont participé à des “cacerolazos” — manifestations dans lesquels les participants frappent sur des casseroles ou autres ustensiles de cuisine -organisées à travers toute la Colombie dans les grands centres urbains le lundi 19 août au soir pour soutenir le mouvement de protestation des agriculteurs. De nouveaux groupes socio professionnels comme les mineurs, les travailleurs du domaine de la santé et les routiers se sont joints à la grève des agriculteurs.(note du traducteur : les manifestants sont opposés à un accord commercial de libre échange envisagé entre le gouvernement colombien et les USA)

[...]

Dans ce pays, un nombre croissant de citoyens, manifestants ou non, interpellent le gouvernement et lui demande de prendre en compte l'inquiétude croissante des grévistes et d'éviter au pays l'extension d'une paralysie économique catastrophique déjà effective dans plusieurs régions.

PHOTOS : La carte de l'art mural à Buenos Aires et ailleurs

mercredi 28 août 2013 à 23:01

Le graffiti, qui a peut être commencé comme une mode ou un hobby, est désormais un art exposé sur les murs des villes du monde entier.

En Argentine, Alejandro Güerri, Fernando Aíta et Tomy Lucadamo nous invitent à regarder, partager et construire avec leur blog  Escritosenlacalle [espagnol, comme tous les liens] (Ecrit dans la rue) :

Mirar la ciudad con otros ojos, pensar y charlar sobre lo que nos dicen las paredes.
Compartir fotos de graffiti, ubicarlos en un mapa, trazar relaciones.
Recorrer el paisaje urbano prestando atención a lo que las personas
escriben y pintan en los espacios comunes.
Construir un archivo visual, lingüístico, de tipografías, de las ideas y
sentimientos que se expresan en la calle.

Voir la ville à travers différents yeux, penser et parler à travers ce que les murs nous disent.
Partager des photos de graffiti, les placer sur une carte, tracer des liens entre elles.
Explorer la ville en prêtant attention à ce que les gens écrivent et peignent en commun.
Construire des archives visuelles et linguistiques, avec des polices de caractères, des idées et des sentiments exprimés dans la rue.

Le projet GraFiTi permet aux artistes – et à tous les citoyens – d'envoyer des photos de graffiti et de les cartographier [espagnol] pour voir où le graffiti se trouve.

Ce projet a commencé par rassembler les graffiti de Buenos Aires, mais déormais vous pouvez aussi voir des photos d'art urbain d'autres villes argentines, comme  Neuquén, Córdoba ou Rosario.  Vous pouvez même trouver des photos de graffiti de villes d’autres pays, comme  Santiago (Chili), Santa Cruz (Bolivie), et Montevideo (Uruguay).

Alejandra Inzunza a commenté ce projet sur  Yoroboku [es] :

En 2010, tres colegas argentinos (Alejandro Güerri, Fernando Aíta y Tomy Lucadamo) montaron una página web para registrar todos los grafitis interesantes que había en las paredes. Empezaron por fotografiarlos y publicarlos en Escritosenlacalle para construir un archivo visual y lingüístico de tipografías, ideas y sentimientos expresados en la calle.

Desde entonces, el proyecto no para de crecer. Los lectores envían por mail escritos que se encuentran en los muros y dejan su dirección exacta para construir un mapa digital del grafiti y la poesía que se esconde en él.

En 2010, trois collègues argentins (Alejandro Güerri, Fernando Aíta et Tomy Lucadamo) ont lancé un site pour rassembler tous les graffiti muraux intéressants [de la ville]. Ils ont commencé par photographier les graffiti et à les poster sur Escritosenlacalle pour constituer des archives visuelles et linguistiques de polices de caractères, d'idée et de sentiments exprimés dans la rue.

Si Depuis, le projet n'a pas cessé de grandir. Des lecteur envoient des photos de messages écrits sur les murs par email, avec l'adresse exacte, pour élaborer une carte numérique des graffiti et de la poésie qu'ils contiennent.

Le blog [es] classe les photos par catégories.

Dans la catégorie “Delirios” [es] (delirium)nous pouvons trouver ceci :

imagen de Alejandro Guerri, fotografiada en el barrio de Chacarita, Buenos Aires

Chacarita, Buenos Aires, Argentine. Photo envoyée par Alejandro Guerri.

Voici un graffiti sous la catégorie “Preguntas” [es] (questions) :

Graffit en Venezuela 2000, San Cristóbal, Buenos Aires Imagen de Fernando Aita

“Pourquoi ?” Graffiti à Venezuela 2000, San Cristóbal, Buenos Aires, Argentine.
Photo envoyée par Fernando Aita

Comme on peut s'y attendre d'un blog argentin, une catégorie est dédiée au  football [es] :

Graffiti en Av. Belgrano 1550, Avellaneda, Buenos Aires Imagen de Fernando Aita

Graffiti dans l’ Av. Belgrano 1550, Avellaneda, Buenos Aires, Argentine.
Photo envoyée par Fernando Aita

Balvanera 300, Vieja Terminal, Ciudad de Salta, Salta, Argentina

Balvanera 300, Vieux Terminal, Salta, Argentine. Photo envoyée par un anonyme

L projet a reçu le soutien de plusieurs institutions, comme la Bourse nationale pour les projets collectifs du Fonds national pour les arts d'Argentine, et la “Bourse pour les créateurs en lettres et pensées” du Fond métropolitain pour la culture, l'art et les sciences de la ville de Buenos Aires.

Av. Montes de Oca 6, Barracas Mandado por: GRaFiTi

Av. Montes de Oca 6, Barracas, Buenos Aires, Argentine. Photo partagée par GRaFiTi

Dorrego 1800, Colegiales, Ciudad Autonoma de Buenos Aires, Buenos Aires, Argentina Mandado por: Leandro Giovinazzi

Dorrego 1800, Colegiales, Buenos Aires, Argentine Photo envoyée par Leandro Giovinazzi

Sargento Cabral 300, Rosario, Santa Fe Mandado por: GRaFiTi

Sargento Cabral 300, Rosario, Santa Fe, Argentine.
Photo partagée par GRaFiTi

Vous pouvez envoyer vos photos de graffiti en cliquant sur ‘Mandar graffiti‘ [es] .

Vous pouvez également suivre le projet sur la page Facebook [es] Twitter [es], et Flickr [es].