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Le site “Films for Actions” publie le top 100 des documentaires “qui peuvent changer le monde”

jeudi 13 août 2015 à 11:19

Après des années de promotions et de critiques de documentaires dévoués au changement social, le site Films for Action a publié une liste de ce qu'ils considèrent être les 100 documentaires les plus influents et provocateurs. Des critiques aux médias grand public, en passant par le monde des affaires, avec des idées et des solutions proposées pour et par le “monde majoritaire” [les pays en développement], cette liste de films présente un grand nombre d'idées considérées comme cruciales à débattre.

La liste comprend des documentaires comme L'économie du bonheur (2011), disponible gratuitement dès le mois d'août, et La crise des civilisations (2011), basé sur le livre de Nafeez Mosaddeq Ahmed.

Les documentaires ont ce pouvoir incroyable de sensibiliser et de créer des prises de conscience à la fois au niveau personnel et global. […] Tous les films sélectionnés sont soit accessibles gratuitement en ligne, soit disponibles à la location en ligne également. Il y a plusieurs films que nous aurions aimé ajouter à cette liste, mais ils ne sont pas à ce jour facilement accessibles. Lorsque cela changera, nous actualiserons cette liste au fur et à mesure. Profitez-en !

Le coordinateur des recherches des étudiants d'Ayotzinapa tué par balle

mercredi 12 août 2015 à 19:09

Au Mexique, le coordinateur des recherches de 43 étudiants normaliens de Ayotzinapa Miguel Ángel Jiménez Blanco a été assassiné. [Selon le Ministère public, le corps du leader a été retrouvé par la police au volant d'un taxi]

Miguel Ángel Jiménez Blanco, 45 ans, a été retrouvé mort dans son taxi le week-end dernier, tué d'une balle dans la tête.

L'inaction de la part des autorités face à la criminalité organisée, dans l'Etat mexicain de Guerrero, l'avait mené à créer une association d'auto-défense en 2013. L'année suivante, une délégation de ce groupe entamait les recherches des 43 étudiants de l'école rurale de formation des maîtres de la communauté d'Ayotzinapa, disparus le 26 septembre 2014.

Il avait été interviewé par la BBC à ce sujet :

Le drame des ceux qui recherchent les disparus de l'Etat de Guerrero. L'affaire des 43 étudiants disparus a permis de mettre en évidence le drame que vivent des dizaines de familles à la recherche d'êtres chers disparus ces dernières années dans le sud du pays.

L'activiste n'a pas retrouvé les étudiants, mais grâce à son travail de recherche, 129 corps ont pu être remis aux autorités en vue de leur identification.

Les origines du sentiment anti-haïtien en République Dominicaine

mercredi 12 août 2015 à 19:03
The border between Haiti and the Dominican Republic. Photo by Alex Proimos, republished under Creative Commons License, and taken from original NACLA post.

La frontière entre Haïti et la République Dominicaine. Photo de Alex Proimos, sous licence Creative Commons, reprise de l'article original de NACLA.

Cet article de Amelia Hintzen a d'abord été publié sur le site internet de NACLA, il est republié ici dans le cadre d'un accord de partage de contenu.

Mercredi 17 juin 2015  était la date limite pour la présentation par les immigrants haïtiens et les personnes d'ascendance haïtienne de leurs papiers aux autorités dominicaines pour que soient étudiés leurs droits à résider dans le pays. Ceci concerne ceux qui ont immigrés il y a peu de temps mais aussi les Dominicains qui ne peuvent  pas prouver qu'ils sont nés en République Dominicaine et que leurs parents étaient des résidents légaux.

Mauvais présage, le Service de l'immigration aurait formé des fonctionnaires pour effectuer des expulsions, et beaucoup de Dominicains d'origine haïtiennecraignent qu'on leur fasse quitter le seul pays qu'ils connaissent. Bien que le gouvernement affirme qu'il ne se lancera pas dans des expulsions massives, les Dominicains descendants de Haïtiens dépourvus de citoyenneté, estimés à plusieurs dizaines de milliers, affrontent un avenir incertain. De peur de la critique internationale, le gouvernement dominicain a soutenu à plusieurs reprises qu'il avait  parfaitement le doit de déterminer qui était qualifié pour obtenir la citoyenneté.

Bien qu'il puisse paraître simpliste de lier ces décisions à la culmination d'une haine ancestrale, résultat inévitable d'une histoire de frères ennemis entre les deux pays remontant à l'occupation haïtienne de la République Dominicaine entre 1822 et 1844, l'histoire est en réalité bien plus complexe. En effet, raisonner ainsi, c'est perpétuer un récit créé par Rafael Trujillo, un des dictateurs les plus brutaux de ce pays. Il a gouverné la République Dominicaine de 1930 jusqu'à son assassinat en1961, il s'est servi de l'idéologie anti-haïtienne pour rassembler les Dominicains autour de lui, il affirmait que son autoritarisme strict était nécessaire pour protéger le pays de la menace d'une invasion “passive” des immigrants haïtiens. En 1937 il a ordonné le massacre d'un nombre estimé entre 10 et 20 000 de Haïtiens qui vivaient sur la frontière entre les deux pays.

Bien que cette tragédie soit souvent citée comme preuve du conflit ingérable entre les deux pays, il faut constater que le souhait de Trujillo de réaliser des expulsions de masse avant le massacre fut un échec car les différentes communautés locales s'opposèrent au harcèlement illégal des immigrants haïtiens. Dans la réalité, les Haïtiens et les Dominicains ont toujours vécu ensemble dans le pays et ils furent souvent ouvertement hostiles aux efforts du gouvernement pour intervenir dans leur vie commune. Les deux pays ayant  bien peu de chemins carrossables et de moyens de communication, les paysans haïtiens et dominicains avaient bien plus de points communs entre eux qu'avec une lointaine élite. Loin d'être l'expression d'un sentiment anti-haïtien, le massacre orchestré par Trujillo fut une tentative de destruction des liens anciens entre Haïtiens et Dominicais qui limitaient son pouvoir sur le pays.

Et pourtant le despote n'a jamais réussi à éliminer la population haïtienne de son pays. Le sucre était une des exportations les plus importantes du pays et les Haïtiens, la main-d'œuvre indispensable à cette industrie. Face a cette contradiction le gouvernement de Trujillo a décidé d'isoler les immigrants haïtiens dans le pays en les obligeant à se concentrer sur les plantations sucrières. Le pouvoir s'est retrouvé face à une confusion totale du fait de la résistance des membres de la communauté à un déplacement forcé de leurs voisins. Mais les fonctionnaires du gouvernement firent pression sur les propriétaires terriens pour déloger les Haïtiens en les menaçant de confisquer leurs documents d'immigration allant jusqu'au déplacement forcé des Haïtiens. Ayant isolé ceux-ci dans les plantations, le régime de Trujillo commença à effacer la longue histoire commune de ces deux communautés dans l'île d'Hispaniola.

Le projet du pouvoir d'isoler les immigrants et leurs enfants se renforça quand un des promoteurs de cette idéologie, Joaquín Balaguer, fut élu à la présidence en 1966. Balaguer mit en place une politique qui n'autorisait aux Haïtiens que la vie dans les plantations et la coupe de la canne comme seul travail. Au début de chaque récolte de canne à sucre, l'armée et la police nationale se mettaient à la recherche d'Haïtiens dans tout le pays pour les déplacer autoritairement dans les plantations, qu'ils aient ou non des papiers en règle. De plus, les immigrants qui n'avaient aucun papier étaient souvent obligés d'aller dans une plantation sans aucune régularisation. De cette façon, la situation légale des immigrants aux yeux de l'Etat n'a plus été liée aux documents présentés mais uniquement à leur situation et leur travail. Aussi bien Trujillo que Balaguer ont cru que si l'on pouvait maintenir les Haïtiens dans les plantations, ceux-ci contribueraient à l'enrichissement de la nation sans avoir à les reconnaître comme partie de cette nation.

Bien que la grande majorité des Dominicains soit constituée de descendants d'Africains, Balaguer soutenait qu'après l'annihilation de la population indigène, la république Dominicaine avait été peuplée d'immigrants espagnols blancs. Selon lui, les traits africains de la population dominicaine ont été le résultat d'une infiltration haïtienne. A cause de sa peur d'une contamination raciale, Balaguer a commencé à “s'occuper ” des Dominicains enfants de parents haïtiens. Dans les années 70 il a fait réaliser plusieurs enquêtes à ce sujet et de nombreux fonctionnaires de son gouvernement lui avait signalé qu'il ne pouvait pas déporter les Dominicains d'ascendance haïtienne parce qu'ils étaient nés en République Dominicaine et devaient être considérés selon la constitution comme des citoyens dominicains. En réalité ceux qui était nés dans les plantations loin de tous réseaux médicaux n'avaient jamais reçu de certificats officiels de naissance.

Dans les années 90, avec le déclin de l'activité sucrière, la population haïtienne n'a plus pu être isolée aussi facilement, et le gouvernement à cherché une base légale pour spolier rétroactivement de leurs droits les Dominicains d'origine haïtienne.

En 2013 le tribunal constitutionnel dominicain à fini par établir que tout ceux qui étaient nés de parents haïtiens depuis 1929 étaient susceptibles de perdre leur citoyenneté, en violation ouverte du principe de non rétroactivité inscrit dans la constitution dominicaine. Selon une mesure mise en place après cette déclaration, les habitants avaient jusqu'au 17 juin 2015 pour fournir la preuve de leur résidence légale. Outre les difficultés que beaucoup de Dominicains affrontèrent pour pouvoir présenter leurs documents aux bureau officiels du gouvernement parfois éloignés, on a vu surgir de nombreuses plaintes pour de longues attentes et des demandes incohérentes.

La démarche du gouvernement dominicain n'est pas simplement de protéger comme il l'affirme sa souveraineté. En réalité les expulsions envisagées sont la suite logique de décennies d'une politique clandestine du pouvoir qui n'a jamais basé le domicile légal sur les papiers présentés mais uniquement sur le lieu où vivaient et travaillaient ces migrants. Ces affirmations sur l'impossibilité d'une coexistence entre Dominicains et Haïtiens cachent la réalité d'une politique qui servait les objectifs d'un dictateur. Pourtant, comme aujourd'hui, il y a toujours eu des Dominicains pour se défendre contre ces injustices et des communautés où les identités haïtiennes et dominicaines coexistent  et se mêlent.

Amelia Hintzen est doctorante à l'université de Miami. Sa thèse porte sur l'histoire des communautés haïtiennes migrantes des plantations sucrières en République Dominicaine, et s'appuie sur des archives, des recherches ethnographiques et la transmission orale.

Un arc-en-ciel géant transforme un quartier pauvre d'une ville du Mexique

mercredi 12 août 2015 à 18:11

a low-income neighborhood in mexico is now the talk of the town. @germencrew have transformed the village of #palmitas into a vibrant rainbow, connecting the community of more than 200 homes through an array of colorful hues. see more on #designboom

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Un quartier pauvre du Mexique fait beaucoup parler de lui. @germencrew ont transformé le quartier de #palmitas en un vif arc-en-ciel, connectant la communauté de plus de 200 foyers à travers une palette de couleurs. Plus d'images sur #designboom.

Un quartier pauvre du Mexique a été transformé en un arc en ciel géant par le collectif Germen Crew – une jeune organisation regroupant 15 peintres muralistes et artistes de rues, sous la direction de Mibe (Luis Enrique Gómez Guzmán), qui a fait équipe avec le gouvernement Mexicain.

Les 200 maisons du quartier de Palmitas, dans la ville de Pachuca (Etat d'Hidalgo), sont maintenant liées par les couleurs.

Le gouvernement du Mexique a laissé les artistes de rues peindre 200 maisons pour unifier la communauté

Un autre exemple de cette nouvelle tendance de “peinture murale urbaine” est le fameux marché de Jamaïque à Mexico, qui comprend plus de 1000 étals vendant des fleurs, des arrangements floraux, des plantes ornementales, et des accessoires de jardinage. L'année dernière, l'équipe a crée une peinture murale représentant le rituel symbolique de la “Terre Mère” (Tonantzin) donnant naissance à une forme vivante se transformant en fleurs sur la façade sud du célèbre marché aux fleurs.

Vol MH 370 : La découverte d'un débris laisse toujours dans l'expectative les familles des disparus

mardi 11 août 2015 à 18:15

Familles de victimes du vol MH370 devant l'ambassade de Malaisie à Pékin, le 7 août. Photo sur Twitter de Tom Philips

Après l'examen pendant une semaine par des enquêteurs internationaux de débris échoués sur le rivage de l'île française de la Réunion, dans l'océan Indien, le Premier Ministre de Malaisie a “conclu de façon probante” que le flaperon de l'aile provenait du vol 370 pour Pékin de la Malaysia Airlines.

Les participants français à l'enquête se sont montrés moins catégoriques lors de leur conférence de presse, et ont préféré parler de très “fortes présomptions” que le débris provienne du Boeing 777 disparu au petit matin du 8 mars 2014 après avoir quitté Kuala Lumpur.

Le 6 août, Malaysia Airlines a même envoyé un courriel aux familles des passagers disparus, affirmant que le débris découvert avait été conjointement confirmé comme provenant du vol 370 par “les autorités françaises, le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses pour la Sécurité de I'Aviation Civile (BEA), l'équipe d'enquêteurs malaisiens, le représentant technique de la République populaire de Chine et le Bureau australien de Sécurité des Transports (ATSB).”

Des incohérences qui ont rallumé la colère des familles des passagers de l'avion disparu.

Les familles chinoises, toujours en deuil de leurs proches disparus, ont convergé dès le 6 août devant les bureaux de Malaysian Airlines, pour exiger une information complète sur le crash aérien. Quelques dizaines de policiers leur ont fait barrage. La Malaysia Airlines a rejeté la requête des familles de facilités de voyage vers l'île de la Réunion pour voir de leurs propres yeux les débris.

Le comité de défense des familles a publié en ligne une lettre ouverte qui mitraille Malaysia Airlines de leurs multiples doutes autour du débris d'aile :

对于这样草率并且不透明的认定,家属们很难认同,试问一个如此孤立的残骸,怎能证明飞机的确坠海?又如何能证明该部件是事故中脱落损坏的?若真坠海,为何当初调动了若干卫星扫测南印度洋,连122只海鸥都清晰识别,却无法看到一架由高空坠下的大型波音飞机?!至于曾断言飞机整体入海的“砖家”们,想必也太高估了驾驶员的水平。我们并不是阴谋论者,只是事件如此蹊跷,官方在明知飞机折返的情况下,还坚持诱导多国搜索部队在南海搜索!经家属亲自验证的马尔代夫居民称看到的大型客机直到今日也没有告知到底是哪个航班,来自哪家航空公司!为何飞机的折返点会在整个航行过程最容易产生混乱的空管区交界处?类似的未解答案还有太多太多……

Les familles ont du mal à accepter cette confirmation hâtive et opaque. Comment quelques débris peuvent-ils prouver que l'avion s'est abîmé en mer ? Comment avez-vous établi que ce composant s'est rompu dans l'accident ? Si [le vol] s'est sans doute achevé dans l'océan, pourquoi les multiples satellites mobilisés pour scruter l'Océan Indien, et qui ont reconnu avec précision 122 mouettes, ont-ils été incapables de voir un méga-Boeing tombé du ciel ? Quant aux experts affirmant que l'avion a été englouti par la mer, ils sur-estiment peut-être les aptitudes du pilote. Je ne suis pas de ceux qui voient un complot [dans l'accident], mais ça sent l'embrouille quand le gouvernement malaisien sait que le vol a fait demi-tour à mi-chemin tout en insistant pour l'inclusion d'équipes pluri-nationales [de recherche de l'avion] dans la Mer du Sud ! Les familles [des passagers] ont eu confirmation des Maldives qui ont vu un très grand avion, mais son numéro de vol reste inconnu, ou à quelle compagnie aérienne il appartenait ? Pourquoi le point où l'avion a rebroussé chemin apparaît-il à la limite de l'espace aérien sur l'itinéraire de vol ? Tant de questions qui restent toujours sans réponse…

Dans un entretien ultérieur avec le portail chinois Tencent, le comité des familles a pétitionné pour plus de transparence dans l'enquête sur la destination ultime de l'avion :

首先这片孤立残骸的鉴定过程并不足够公开透明,我们曾要求官方提供更多的详细照片和数据,分享给公众,由民间人士共同帮助鉴定残骸身份,但官方置之不理。其次,仅仅凭一个所谓残骸就断定飞机坠海,太过牵强,如果真的坠海,一定会有更多的碎片等物证,目前这样的残骸数量,对于飞机最后的下落并不具有任何说服力。

Premièrement, la procédure d'identification du débris isolé est opaque pour le public : nos exigences — ignorées par le gouvernement [malaisien] — étaient que le gouvenerment [malaisien] fournisse et rende publiques des photos et données plus détaillées, et inclue les gens des associations [indépendantes] pour l'identification de l'origine du débris. Deuxièmement, que ce soi-disant débris puisse prouver la chute de l'avion dans l'océan est trop tiré par les cheveux. Pour cela il faut davantage de fragments pour constituer une preuve matérielle. Le morceau actuel d'épave ne peut pas convaincre totalement de la destination du vol.

A widely circulated sticker highlighting the 515 sleepless nights of the families of passengers in the missing flight.

Cet auto-collant très répandu illustre les 515 nuits d'insomnie des familles des passengers du vol disparu.

Comme l'a rapporté le 7 août l'organe du parti communiste chinois the Paper, la majorité des familles des disparus sont empoisonnées par les litiges d'endettement laissés par les passagers. Elles refusent pourtant l'indemnisation officielle jusqu'à ce que l'enquête atteigne une conclusion plausible.

Les familles restent plongées dans un chagrin qui les ronge, psychologiquement et physiquement. Sur Weibo, l'équivalent chinois de Twitter — une utilisatrice qui se surnomme “Poisson vagabond”—montre la capture d'écran du courriel de confirmation de Malaysia Airlines le 6 août, qui l’a fait presque défaillir d'émotion :

515天,我吃不下饭,睡不着觉,在外还要还要装的像正常人一样。几天前查血,血红蛋白已掉到62了。依然强打着精神等你回家。可我等到了什么?凌晨两点马航电邮我说,残骸确定是370的。为什么?我不明白为什么…为什么…

Depuis 515 jours, je ne peux ni manger ni dormir, mais je dois faire semblant d'être normale quand je sors. Il y a quelques jours, j'ai eu un examen sanguin de routine, le chiffre de l'hémoglobine est tombé à 62 mais je me suis quand même accrochée pour attendre des nouvelles. Et j'ai attendu quoi ? L'e-mail de Malaysia Airlines à 2 h du matin confirmant que le morceau [d'aile] fait partie du vol 370. Mais pourquoi ? Pourquoi…