vendredi 1 février 2019 à 09:28
Lors de la 4e édition de la Nuit des idées, jeunes, philosophes, artistes et militants ont débattu dans la nuit de jeudi à vendredi 1er février, à Londres, comme dans 70 autres pays, pour prendre de nouvelles orientations concernant l'égalité femme-homme, l'environnement ou encore l'architecture en Europe. "On a envie de voir de l'unité avec le Royaume-Uni, mais aussi de l'unité dans tous les dossiers importants traités par les grandes puissances européennes », estime une participante interrogée par France 24. Cette nuit se déroule dans plus de 120 villes et 70 pays à travers le monde. En France, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et de l’Institut français ont mis en place cet événement pour que chacun "prenne à bras-le-corps les grands enjeux de notre temps" et ainsi "donner un large écho aux voix qui s’élèvent contre la résurgence des populismes."
vendredi 1 février 2019 à 08:31
Le Cameroun assiste à une vague de répression, depuis le début du soulèvement populaire contre la réélection de Paul Biya à la tête du pays. Les manifestations sont interdites dans les rues de Yaoundé. Un journaliste a été agressé dans la rue par trois inconnus. Auteur d'articles critiques contre le pouvoir en place, ce reporter témoigne à visage découvert pour France 24. De son côté, le directeur du journal Le Jour est toujours sans nouvelles de deux journalistes, interpellés alors qu'ils couvraient l'arrestation de l'opposant Maurice Kamto, "ce sont des journalistes de grande qualité", rappelle-t-il. Quant au représentant du syndicat de journalisme SNJC, il se voit refuser l'accès au Groupement spécial d'opérations, les forces de l'ordre qui sont susceptibles d'avoir des informations sur les journalistes en détention. "Je me demande si nous sommes encore dans un État de droit", s'interroge-t-il dans ce reportage, signé Marcel Amoko et Stéphane Noah.
vendredi 1 février 2019 à 08:06
Une cinquantaine de réfugiés ivoiriens, dont certains proches de l'ex-président Laurent Gbagbo, sont rentrés en Côte d'Ivoire. Ils ont été rapatriés du Ghana voisin le 31 janvier par le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) et le ministère ivoirien des Affaires étrangères, après huit ans d'exil. Certains ont connu les camps de l'ONU. Parmi les 54 réfugiés de retour d’exil, six ministres de l'ex-président. Leur décision a été motivée par l'amnistie de 800 détenus accordée par le président Alassane Ouattara en août 2018, puis par l'acquittement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale. Mohamed Touré, représentant du HCR, espère "que ce sera un signal assez fort pour inciter les autres réfugiés qui sont encore dans les pays d'asile à rentrer en Côte d'Ivoire". Quelque 23 000 réfugiés sont toujours exilés dans les pays voisins. Près de la moitié d'entre eux devrait rentrer d'ici l'année prochaine.