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Thuban : Wallabag : pourquoi pas plus tôt?

samedi 18 juin 2016 à 15:14

Je fais partie de la catégorie de personne qui ouvre tout un tas d'onglets dans firefox, en me disant : «Je me le garde pour le lire plus tard» .
Et puisque je fais souvent un tas de choses à la fois, on retrouve pêle-mêle dans mes onglets des morceaux de code, un reportage vidéo à regarder pour plus tard, une liste d'appartement possibles à louer, puis une série de campings qui ont l'air bien sympas pour les vacances, avec du framagit et des forums ci et là.

Le bordel quoi.

Et le pire, c'est qu'à force d'avoir autant d'onglets ouverts, j'en oublie la raison de leur présence après plusieurs semaines à être mis de côté.
De plus, impossible de consulter ces onglets quand je suis au boulot ou sur un autre ordinateur que le mien.
Pour couronner le tout, quand je cherche une page avec the info qui m'intéresse, je passe des heures à la retrouver en fouillant dans l'historique, parce que bien sûr, j'ai supprimé l'onglet il y a longtemps.

C'est là qu'intervient wallabag. Mais pourquoi ne l'ai-je pas utilisé plus tôt?

Pour ceux qui auraient été absents du web ces dernières années, wallabag permet d'enregistrer des pages web pour les lire plus tard. J'y vois aussi un avantage pour le cas où la page source aurait disparue, ainsi que pour consulter la même information quelle que soit l'ordinateur utilisé. En effet, peu importe le navigateur : on se connecte sur son wallabag, et hop, on a tous les articles dont on a besoin.
Wallabag est vraiment pratique. Hop, une page m'intéresse, je clique sur le "bookmarklet" et paf! Elle est enregistrée! Je veux retrouver une info particulière? Je tape une recherche par mot clé dans mon wallabag, et zou, il me propose des résultats pertinents.

Je l'ai bien évidemment auto-hébergé. Les explications sont exhaustives, on utilise l'archive proposée. Sous OpenBSD avec httpd, ça donne ça (il faut sqlite et php correctement configurés bien sûr):

#On va dans /var/www/htdocs
cd /var/www/htdocs
# On télécharge l'archive
curl -O wallabag.tgz http://wllbg.org/latest-v2-package
tar xvzf wallabag.tgz
# on renomme le dossier
mv release* wallabag
# On change les droits
chown -R www:daemon wallabag

Ensuite, dans /etc/httpd.conf, on peut mettre ceci. Vous verrez que j'ai nettement simplifié par rapport à ce qui est proposé pour apache ou nginx.

server "oualabag.yeuxdelibad.net" { 
        listen on * tls port 443 
        root "/htdocs/wallabag/web" 
        no log

        hsts 
        tls {
                certificate "/etc/letsencrypt/live/yeuxdelibad.net/fullchain.pem"
                key         "/etc/letsencrypt/live/yeuxdelibad.net/privkey.pem"
        }

        location "/" {
                block return 301 "https://$SERVER_NAME/app.php/$REQUEST_URI"
        }
                

        location "/app.php*" {
                fastcgi socket "/run/php-fpm.sock"
        }
        
}

Relancez httpd et zou, vous pouvez utiliser wallabag. L'utilisateur par défaut est "wallabag", et son mot de passe est... "wallabag". À changer au plus vite donc ;).

Pour ceux qui ne veulent pas entendre parler d'auto-hébergement, vous pouvez utiliser le service proposé par framasoft : framabag https://framabag.org/.

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Yannic Arnoux : Histoire d'hébergement

samedi 18 juin 2016 à 12:00

Dans la continuité de mon article précédent je continue à mettre de l'ordre dans mon informatique. Après le renoncement de confier à Hubic mes 70 Go de photos familiales j'ai recherché une solution classique : un hébergement de serveur avec suffisamment d'espace disque qui puisse à la fois accueillir mes photos (synchronisées en rsync) et mes services (blog, cloud) pour ne pas exploser ma facture d'hébergement.

L'hébergement c'est une belle jungle avec :

Tout d'abord il n'y a pas d'hébergeur miracle qui possède la meilleure offre du marché. En fonction du type d'hébergement (serveur physique ou virtuel) et de la gamme, on va trouver des offres plus intéressantes chez l'un ou chez l'autre.

Moi je cherchais un serveur virtuel VPS (pour sa flexibilité et son faible taux de pannel) avec une assurance de sauvegarde des données (snapshot ou espace FTP) pour rapidement tout restaurer en cas de panne. J'ai écarté les grossistes, ça ne m'intéresse pas d'avoir un hébergeur qui dépend d'un autre pour résoudre les incidents techniques. J'ai d'abord exploré le monde des petits hébergeurs où on trouve quelques perles (des hébergeurs à fond sur le Green IT) et des gens qui ne tiennent pas la route malgré un site Web alléchant.

Après deux expériences foireuses chez des petits hébergeurs, j'ai failli opter pour une Dedibox de Online : du serveur physique à un prix plancher ; le pendant chez OVH est la gamme Kimsufi. Du serveur physique, pas très cher donc, mais avec souvent un service minimum (pas de RAID, pas de sauvegarde). Dedibox propose 100 Go de FTP et ça me semblait pas mal, sans surprise. je connais l'offre à titre professionnel : le taux de dispo est impressionnant et la bande passante très bonne. Seul hic, c'est un peu en dessus de mon buget de 9 euros HT par rapport aux 8 euros TTC d'aujourd'hui chez FirstHeberg. Par contre, avec une Dedibox j'avais un gros disque de 1 To.

J'allais me lancer quand j'ai aperçu les offres Scaleway sur le site Online. C'est quoi Scaleway ? C'est une filiale de Online avec un positionnement Cloud. Le problème du terme Cloud, c'est qu'on l'a tellement usé et absusé (hein les marketeux) qu'on ne sait plus de quoi on parle là. Scaleway se positionne sur le créneau de Amazon AWS et de Google App Engine avec une offre tarifée à l'heure qui permet de faire du pilotage / de l'orchestration pour par exemple automatiser des déploiements de nouveaux serveurs dans le cadre d'une intégration continue d'un logiciel en cours de développement, ou démarrer une grappe de serveurs supplémentaire pour absorber une charge Web dans le cas d'un architecture balancée. Pour cela, ils proposent des API et un matériel original puisqu'il s'agit d'un serveur physique peu performant basé sur une architecture ARM. Je parle ici du serveur C1, leur premier modèle. L'offre est originale car ce genre d'orchestration se fait généralement sur du virtuel pour sa souplesse à stopper, démarrer, reconfigurer des VMs et eux proposent un micro serveur qui ne consomme pas grand chose avec l'argument que sur du physique il n'y a pas d'inconnu sur la performance comparé au virtuel où votre voisin (que vous ne connaissez pas) a mangé la CPU de l'hyperviseur. C'est donc un peu comme si on avait un Raspberry chez un hébergeur avec une grosse bande passante. Ils arrivent à mettre plus de 900 serveurs dans un rack 1U. Le côté green IT m'a séduit.

Et l'espace disque ? C'est l'autre grosse particularité de l'offre. L'espace disque est attribué par tranche de 50 Go (1 euros la tranche) et géré dynamiquement puisque la vocation du Scaleway est d'offir la même souplesse que les VPS : stopper, déplacer, redéployer... Donc en fait, les données sont centralisées (dans un gros NAS). Et au démarrage d'un serveur, elles sont rapatriées pour être attachées au boot. Quand le serveur est stoppé, elles sont réécrites dans le central. Pour quelques centimes, on peut conserver un snapshot de notre disque.

Ce qui m'a plus dans cette offre ce sont les points suivants :

Est-ce que c'est une offre adaptée à un hébergement classique ? Clairement, ce n'est pas la cible et le Scaleway n'a pas été conçu pour héberger un blog et quelques services Cloud mais il peut le faire avec un bémol sur l'arrêt / relance du serveur : le temps de rapatriement des données vers l'espace central est très long. Surtout qu'aux 50 Go de base, j'ai souscrit un volume supplémentaire de 100 Go pour stocker mes fameuses photos. J'ai tout stoppé pour réaliser un snapshot du disque système (pas de snapshot à chaud) mais on ne stoppe pas un serveur régulièrement donc c'est gérable. Autre point à prendre en considération : l'architecture ARM est supportée par peu de distributions. Sans surprise, j'ai choisi Debian. Tout ajout de logiciel qui ne ferait pas partie du système de paquets nécessite une compilation pour la plateforme ARM.

J'ai achevé ma migration vers Scaleway depuis un mois et jusqu'ici tout va bien :-)

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alterlibriste : 'SetLocale failed' et Optimus sur Steam

vendredi 17 juin 2016 à 22:43

Sur Debian (et probablement tous ses descendants) Steam s’installe très facilement grâce au package dédié sans oublier que Steam OS est basé sur Debian.

Il peut cependant apparaître une erreur au chargement de certains jeux (Valve notamment) :
SetLocale('en_US.UTF-8') failed

Qui se termine par :
Please install 'en_US.UTF-8' locale

Rien de bien compliqué donc mais comme je n’ai trouvé le tuto pour le régler que sur des vidéos et pas en français pour deux malheureuses lignes de commande, je relaie la solution pour vous éviter de mater 5 min de vidéo en espagnol.

Dans un terminal, éditer le fichier locale.gen (avec nano, mousepad, gedit ou l’éditeur de votre choix) :
sudo nano /etc/locale.gen

descendre jusqu’à la ligne :
# en_US.UTF-8
enlever le # pour décommenter la ligne et enregistrer (’Ctrl+O’ puis ’Entrée’ dans nano) puis quitter l’éditeur (Ctrl+X dans nano)

Regénérer les locales :
sudo locale-gen

Le en_US.UTF-8 devrait apparaître en plus de la locale déjà installée (fr_FR.UTF-8 par exemple)
Epicétou

Relancer le jeu et le message ne devrait plus apparaître.

Pendant que j’y suis, au cas où vous seriez sur un laptop avec optimus (voir mon article dédié pour l’installation de Debian et le wiki Debian pour l’installation des cartes graphiques), il suffit de lancer :
optirun steam
pour tourner avec la carte nvidia. On peut vérifier que l’on tourne bien dessus dans le menu : Aide > Informations Système.

Ensuite, pour faciliter les choses, on peut aller modifier le lanceur de Steam : sudo nano /usr/share/applications/steam.desktop

Remplacer la ligne :
Exec=/usr/games/steam %U

Par :
Exec=optirun /usr/games/steam %U

Et Steam se lancera à chaque fois avec optirun (l’astuce est valable pour tous les jeux afin d’éviter de les lancer en ligne de commande).

Amusez-vous bien !

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Okki : Deux nouveaux PC hybrides vendus directement sous GNOME

vendredi 17 juin 2016 à 21:21

Fin 2014, l’entreprise américaine Purism lançait une campagne de financement participatif dans le but de pouvoir produire un ordinateur portable entièrement libre. Sans aller jusqu’à de l’open hardware, toute la partie logiciel se devait d’être libre. Ceci incluait aussi bien le logiciel d’amorçage (coreboot), le système d’exploitation, les pilotes de périphériques et bien évidemment les applications.

Des 250 000 dollars initialement demandés, ils réussirent à récolter près de 610 000 dollars, ce qui leur permit de sortir non pas un mais deux ordinateurs portables, Librem 13 et Librem 15, équipés de processeurs i5 et i7 de cinquième génération (Haswell), de 16 ou 32 GB de RAM, d’un SSD… classique, mais néanmoins onéreux, puisque commercialisés 1499 et 1899 dollars.

L’histoire aurait donc pu s’arrêter là, mais voilà que Purism vient de lancer la prévente sur Indiegogo de deux nouveaux ordinateurs portables hybrides, dont l’écran sera détachable pour faire office de tablette. Et c’est là que ça devient intéressant, puisque la nouvelle version de PureOS, le système d’exploitation maison autrefois basé sur Trisquel (un dérivé entièrement libre d’Ubuntu) et Cinnamon (un environnement de bureau dérivé de GNOME), fait un retour aux sources en se basant désormais sur Debian et GNOME. Les deux tablettes utiliseront donc bien GNOME Shell par défaut.

La Librem 10 en mode tablette

Depuis le temps qu’on entend les trolls se plaindre que GNOME Shell est entièrement pensé pour le tactile alors qu’aucune tablette ne semblait l’exploiter, entre ces deux nouveaux produits commercialisés directement sous GNOME ou le succès grandissant des PC hybrides (Microsoft Surface, Lenovo Yoga, HP Spectre…), c’est une bonne chose de constater que parmi tous les environnements de bureau libres disponibles, il en existe au moins un parfaitement adapté à ce type de configuration.

Pour en revenir à Purism, nous avons donc le modèle Librem 10, équipé d’un processeur Atom x5-Z8300, de 4 GB de RAM, de 64 GB d’espace disque et d’un écran 10.1″. Le tout vendu 599 dollars.

Vient ensuite la Librem 11, qui aura droit à deux déclinaisons. Une première, équipée d’un processeur Intel Core M-5Y10c, de 8 GB de RAM, d’un SSD de 256 GB et d’un écran 11.6″. Ainsi qu’une seconde, dont la RAM et le SSD passent respectivement à 16 GB et 512 GB. En ce qui concerne le prix, si vous précommandez dès maintenant, ça se fera à 999 ou 1567 dollars. Mais une fois la prévente terminée, ça grimpera ensuite à 1299 ou 1867 dollars.

Précommandes oblige, les livraisons devraient débuter en octobre 2016.

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RaspbianFrance : Se connecter au WiFi avec la Raspberry Pi 3

vendredi 17 juin 2016 à 15:58

Avec l’arrivée de la Raspberry Pi 3 et du Wi-Fi intégré, il maintenant possible de se connecter au réseau sans fil sans passer par un dongle externe. Malheureusement, nous avons reçu beaucoup de mails ou de commentaires indiquant des difficultés à utiliser cette nouvelle puce WiFi ! Nous avons donc retrousser nos manches afin de vous proposer la solution idéale pour régler ce petit problème !

Notez que les dernières versions de Raspbian embarquent par défaut les drivers nécessaires au bon fonctionnement de la puce WiFi.
Si vous n’êtes pas à jour, vous devrez alors mettre à jour votre Pi, pour cela il vous suffit d’exécuter les commandes suivantes :

sudo apt update
sudo apt dist-upgrade

Lorsque l’opération sera terminée, redémarrez votre Pi.

Connecter la Raspberry au WiFi via la version bureautique

Si vous utilisez la Raspberry Pi sous sa forme bureautique, cette partie est faites pour vous.
L’icône réseau se situe en haut à droite de l’écran, à côté de l’horloge. Si vous passez par une connexion filaire, débranchez le câble Ethernet avant de continuer l’opération. Une fois l’icône trouvé, cliquez sur celui-ci, une liste de box (plus précisément, leur SSID) va alors apparaître, il vous faudra trouver la votre, par exemple « Liverbox 4B5R ».
Par défaut, les box demande un mot de passe ou une clé de chiffrement, ainsi lorsque vous aurez sélectionné votre box, une popup vous demandera alors cette information, si besoin !
Une fois le mot de passe rentré, cliquez sur le bouton OK ; La Raspberry va alors tenter d’établir la connexion, l’icône va alors changer au bleu ! Si la connexion est un succès, l’icône affichera la puissance du réseau !

Vous voilà maintenant avec une Raspberry Pi 3 connecté au réseau via le WiFi intégré !

Utiliser la ligne de commande pour connecter sa Raspberry Pi 3 au Wi-Fi

Toutefois, si vous ne vous servez pas de l’affichage graphique, ou que vous utilisez Raspbian Lite, il y a aussi une solution pour vous (nous) ! Nous allons donc utiliser la bonne vieille ligne de commande pour connecter la Raspberry Pi 3 au WiFi !
Tout d’abord, nous allons éditer le fichier wpa_supplicant.conf

sudo nano /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf

Rendez-vous à la fin du fichier et ajoutez la définition de votre box en suivant ce template :

network={
    ssid=””
    psk=””
    key_mgmt=WPA-PSK
}

Ici, nomDeLaBox correspond au nom de la box internet et cléDeSécurité fait référence au mot de passe de votre box internet. Si votre box utilise une clé de type WEP plutôt que du WPA/WPA2, insérez la valeur NONE dans key_mgmt, tel que

key_mgmt=NONE

Enfin, si vous vous connectez à une box ouverte, non protégé par un mot de passe, vous n’aurez besoin que de renseigner le SSID.
Une fois fait, sauvegarder le fichier avec CTRL+O, puis quittez-le avec CTRL+X !
Votre Raspberry Pi 3 est maintenant connecté à internet via sa puce WIFI. Vous pouvez tester la connexion via la commande ifconfig

ifconfig wlan0

 

Grâce à ces deux méthodes, vous êtes désormais apte à vous connecter sur votre réseau que ce soit via l’interface graphique ou via la ligne de commande. Avec cette puce WiFi il sera maintenant plus simple de faire de la vidéo-surveillance !

Si vous rencontrez des problèmes pour mettre en place le WiFi sur la Raspberry Pi 3, rendez-vous sur notre forum pour en parler !

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