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La vache libre : En bref – PhotoQt passe en version 1.1 et à Qt5

lundi 13 octobre 2014 à 22:37

photoqt-5

PhotoQt est une visionneuse d’images un peu particulière, dont j’ai déjà parlé dans l’étable et dont je suis l’évolution depuis un bail. Son interface de style « Lightbox » est assez étrange, mais elle dispose de pas mal d’options vous permettant de la paramétrer aux petits oignons et au final, on s’y fait très vite. Outre son interface PhotoQt supporte à l’heure actuelle plus de 80 formats différents et dispose de presque toutes les fonctions courantes pour ce genre de logiciel. Vous pourrez entre autres faire pivoter vos images, effectuer des zooms, copier, renommer, déplacer ou supprimer vos fichiers et lancer un diaporama. Vous pourrez aussi accéder aux métadonnées (EXIF) de vos fichiers et s’il le faut, paramétrer comme bon vous semble les raccourcis clavier/souris. Une nouvelle version de PhotoQt a été publiée récemment, embarquant son lot d’améliorations et de corrections de bugs. C’était une très bonne occasion de vous parler à nouveau de cette visionneuse sympa, qui comme je le dis souvent dans ces cas là, roxe du poney.

Au niveau des changement et comme le titre l’indique, on notera que PhotoQt repose désormais sur Qt5 et que Phonon a été remplacé par QMultimedia. On notera également que les rotations d’images ne sont plus enregistrées par défaut et ne durent désormais que le temps d’une session. On notera enfin que l’application s’ouvre désormais par défaut en plein écran, bien qu’un mode fenêtré reste disponible pour ceux qui le désirent.

Si vous voulez tout savoir sur cette *nouvelle version de PhotoQt, vous pouvez consulter l’annonce de sortie officielle.

*Notez qu’une version estampillée 1.1.0.1 a été publiée entre temps, dans le but de corriger un bug pouvant provoquer des crashs sur les systèmes 32 bit.

Installation :

PhotoQt est disponible sur la plupart des distributions GNU/Linux et MS Windows, depuis la page de téléchargement du site officiel.

Si vous tournez sous Linux Mint 17 ou Ubuntu, il suffit de vous procurer le .deb ou d’entrer ceci dans votre terminal :

sudo add-apt-repository ppa:samrog131/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install photoqt

Sous Arch ou Manjaro passez par AUR à l’aide de la commande suivante :

yaourt -S photoqt

Amusez-vous bien.

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alterlibriste : Depuis une semaine sous Firefox OS 2.2

lundi 13 octobre 2014 à 15:37

Lors de mon billet sur la v2.x, j’ai été un peu critique sur les changements par rapport à la v1.4, à savoir que les améliorations étaient très cosmétiques et peu fonctionnelles, ou même que la disparition des bureaux virtuels et de la barre de raccourcis était une régression.

Depuis, je suis passé en v2.2 et si ce constat n’est pas si faux, il y a quand même un confort d’utilisation que je ne boude pas. Je vais donc revenir sur ma position et quitter définitivement la branche 1.x et vous faire une description des changements majeurs sans oublier ce qu’on attend toujours.

Sur mon passage en v2.2, comme je l’avait annoncé, les précédentes versions n’apportant pas grand chose de plus, j’attendais quand même qu’il y ait des fonctionnalités supplémentaires et notamment que la v2.2 soit suffisamment stable pour être utilisable au quotidien avant de la compiler suivant la méthode précédemment décrite.

Pour la petite histoire, le disque dur qui m’avait servi à mes premières compilations ayant rendu l’âme, j’ai dû me faire une nouvelle partition dédiée. Pour l’occasion, j’ai installé Debian Jessie en version Beta pour la tester en même temps.
Pour que cela fonctionne, la liste des paquets à installer pour Ubuntu/Debian permet de faire la compilation excepté le fait que Jessie est en Make 4 alors qu’il faut une version antérieure pour compiler Android (contrairement à la version stable souvent critiquée pour son obsolescence).
Pour régler ça, il suffit de désinstaller Make 4 et d’aller chercher le deb de Make pour wheezy (c’est un peu sale comme méthode mais je ne suis pas sur la distro que j’utilise au quotidien).
Comme mon pauvre ventilateur encrassé avait un peu de mal à suivre le rythme et laissait un peu trop chauffer mon processeur à la compilation, je me suis offert un ventilateur CoolerMaster qui pour une bonne quinzaine d’Euros permet de ne pas dépasser les 45°C au lieu des 70 voire 90°C lors des précédentes compilations.

Me voilà donc avec une version de Firefox OS qui date de fin septembre et qui est très stable. Quelques petits bugs mais pas trop gênants (comme l’écran de veille qui se décale parfois vers le haut).

VeilleVeille décalée

A savoir que le flashage de cette version (et peut-être d’autres 2.x) donne une police complètement à l’ouest avec des caractères complètement ésotériques. Si cela vous arrive, pas de panique, le bug est connu et la page Mozilla Developper pour Open C donne un lien vers un zip à télécharger et un script à faire tourner pour régler le problème.

Alors quoi de neuf ?

Bien sûr on remarque le nouveau bureau. Si on n’est pas bigleux avec des gros doigts boudinés, on s’empresse de repasser à 4 icônes par ligne, histoire d’avoir un peu de place pour plus de 9 applis par page.
Contrairement à ce que je pensais, la perte des bureaux virtuels et la barre de raccourcis ne me gène pas tant que cela car je n’utilise finalement qu’une quarantaine d’applis et que mes upgrades successifs tous les mois permettent d’éviter d’accumuler des tas de trucs dont on pense pouvoir avoir besoin un jour mais qui ne servent jamais.
Par contre pour ceux qui accumulent, cela risque de commencer à poser problème à un moment d’autant que les favoris se placent maintenant uniquement sur la page d’accueil, j’y reviendrai.
Il faut donc maintenant prendre l’habitude de scroller verticalement au lieu d’horizontalement pour trouver ses applis, apprendre à les classer des plus utiles en haut aux plus futiles en bas et si possible par groupes de catégories similaires grâce aux séparations ; cela se fait très intuitivement. Par contre, encore une fois, lorsque vous aurez atteint la centaine d’applis et que vous en installerez une nouvelle qui se place automatiquement à la fin, pour la remonter dans le peloton de tête, cela va être un peu sportif. De même lorsque l’on commence à vouloir déplacer plusieurs applis pour remonter ou descendre un groupe cela peut devenir fastidieux, heureusement, se profile dans les options développeur l’app grouping qui va un peu faciliter la tâche. Cela étant encore en développement, je ne vais pas m’étendre mais les quelques tests effectués sont plutôt concluants ; je vous laisse regarder cette vidéo pour une petite démonstration en images.
Pour les collections virtuelles, pas de changement, cela reste et devient même un moyen privilégié de concentrer des applis par centre d’intérêt sans occuper d’espace sur votre bureau et sans installer celles qui ne vous servent qu’occasionnellement.

Par contre, chose qui était en développement dans les v1.x et qui est maintenant pleinement exploitable, le glissement entre applis (flows) que j’utilisais déjà mais posait régulièrement problème pour sélectionner les choses en bordure d’écran (ex : dans la liste des contacts, il était impossible de sélectionner une lettre en bordure d’écran pour y accéder rapidement et bon nombre d’applis posaient aussi problème lorsqu’il fallait sélectionner un bouton sur le bord) et bien cela fonctionne beaucoup mieux.
Quand on arrive sur une autre appli, elle est éclaircie avec l’icône de son nom pour savoir de quoi il s’agit ; un effet plaisant mais pas vraiment utile qui, je trouve, affecte un peu la fluidité.

Sinon, comme je le précisais dans un billet précédent, toute l’interface a changé de thème, la bande orange qui faisait l’identité de Firefox OS premier du nom a quasiment disparue et je dois dire que c’est plutôt une bonne chose car si cela rendait l’environnement accessible aux moins technophiles, cela donne quand même un look un peu vieillot à la longue et que cette lassitude m’a un peu poussé à changer de version. L’aspect est maintenant beaucoup plus épuré avec des fonds blancs et des couleurs pastel pas trop agressives à l’œil. La police employée fait aussi plus moderne et épuré. Bref, c’est beaucoup plus agréable et design.
Nouveauté également, lorsque l’on arrive en fin de scrolling, les polices s’étirent comme des élastiques pour signifier que l’on ne peut pas aller plus loin. Un effet que l’on aime ou pas. Cela n’apporte pas grand chose, c’est pour faire des effets visuels.

Passons maintenant à la navigation.
Les bases sont restées les mêmes : appui simple pour revenir à l’écran d’accueil et long pour avoir la liste des applis ouvertes. Celles-ci sont maintenant disposées sur le même plan au lieu d’un effet 3D et cela facilite la navigation entre les miniatures et la fermeture de ce qui peut l’être (toujours soit avec la croix plus grosse et en bas soit en scrollant vers le haut).
A noter que cela fonctionne aussi en mode paysage.

Concernant les fonctionnalités, faisons le tour des différentes applications du système.

L’appli Contacts est mieux finie sans être très différente mais également plus agréable à l’œil avec notamment la possibilité d’avoir la photo des contacts en miniatures.
Toujours pas d’affectation d’une sonnerie particulière pour les différents contacts.

Les SMS sont mieux finis également avec l’heure de réception et une présentation des échanges bien plus belle.
Pour les MMS Free mobile, c’est toujours assez aléatoire, il faut désactiver le wi-fi et activer la 3G voire rebooter pour pouvoir les recevoir mais si on ne l’utilise pas trop souvent ça reste acceptable.
Toujours pas de fonction paysage pour cette appli.

Pour les Photos/Videos, c’est exactement la même chose qu’en v1.4 donc beaucoup mieux qu’en v1.3 mais rien de plus, je n’y reviens donc pas.

La gestion des e-mail a été bien revue au niveau de la navigation laissant de côté le menu latéral pour un menu déroulant permettant de choisir les différentes boîtes et dossiers. Aspect encore une fois plus moderne mais sans fonctionnalité nouvelle (à part un pré-remplissage du champ user bien pratique lors du paramétrage des comptes).
mail

Le plus gros changement vient du navigateur qui au lieu de devenir plus étoffé en fonctionnalités se simplifie de plus en plus et prend la place de l’ancien navigateur et du navigateur allégé pour les applis issues de pages web (avec la petite barre en bas pour aller en arrière/en avant, recharger). Par contre, il en perd même ses onglets et favoris. En fait à défaut d’onglets, on accède par contre aux différentes pages par des miniatures (comme pour les applis ouvertes). Pour les favoris, il faut les placer sur la page d’accueil ce qui risque de surcharger si on a un réflexe de favoris un peu trop développé. Fini donc aussi les onglets plus visités, favoris et historique : sur une nouvelle page, il y a une miniature des sites les plus visités et à la suite la liste de l’historique. Le vidage du cache, des cookies et de l’historique est relégué dans les paramètres et toujours pas paramétrable (donc fastidieux à faire régulièrement). C’est pour moi un manque et une potentielle atteinte à la vie privée pour qui aurait accès à votre téléphone. Inutile de compter non plus sur les add-on et autres bloqueurs de pub. Ça ne semble pas encore à l’ordre du jour.
A noter quand même que dès que l’on descend la barre d’adresse se miniaturise dans la rocket bar et dès que l’on remonte, elle réapparaît. C’est plus ergonomique.

Navigateur barreNavigateur rocket barre

La rocket bar justement, je n’ai pas grand chose à en dire puisque je ne l’utilise pas mais vous pouvez de n’importe quelle application y lancer une recherche par l’intermédiaire d’un des trois moteurs de recherche les plus respectueux de la vie privée.
Et toujours pas la possibilité d’ajouter un moteur de recherche qui vous conviendrait mieux. Grrr!!!

Le clavier virtuel a un tout petit peu changé.
Lors des appuis longs sur les caractères accentués, les cases sont carrées au lieu d’arrondies, j’aime moins.
Un appui long sur la barre d’espace permet de rétracter le clavier. Très bon point car si le champ de saisie prenait tout l’espace c’était galère d’en sortir.
Le copier-coller est imminent mais semble-t-il suite à encore quelques problèmes, ma version en est encore dépourvue (il est apparu puis disparu successivement) donc pas encore tout à fait au point. Par contre, l’appli Copy/Paste qui n’a rien de très ergonomique est disponible à partir de la v2 et permet quand même à l’aide d’un changement de clavier virtuel de copier/coller des liens d’un navigateur vers une zone de saisie. C’est quand même plus que nécessaire.

Aucun changement majeur pour les galeries photos et vidéos ni pour la musique ou l’horloge. Je ne me sers pas de l’agenda mais encore une fois, l’aspect semble avoir été modernisé tout comme les notifications. Notifications

A noter l’apparition des thèmes dans les paramètres mais pour le moment, il n’y a que le thème par défaut. Je suppose que l’on va bientôt voir apparaître des thèmes plus dark à l’image d’Android et préférés par certains (comme en témoigne le ModUI dispo sur XDA).

Je pense avoir fait à peu près le tour. Comme on peut le voir, les changements sont majoritairement esthétiques mais plutôt réussis et offrant une meilleure ergonomie.
Je n’oublierai pas de préciser que beaucoup ont constaté une meilleure autonomie et je confirme également que l’on doit économiser à vue de nez un quart à un tiers de consommation des batteries. Une utilisation intensive ne nécessite plus de recharger plus d’une fois par jour et une utilisation régulière mais raisonnable permet de tenir deux jours.

Alors en guise de conclusion, que conseiller aux différents utilisateurs ?
Aux non bidouilleurs restés sur la v1.3 d’origine, laissez encore quelques semaines à ZTE qui promet un passage en v2 par l’intermédiaire du canal de mise à jour.
Pour ceux qui en ont marre d’attendre ou sont en v1.4 et commencent à ronger leur frein, je ne peux que vous conseiller de passer en 2.1 au minimum. Même sans compiler, les images commencent à fleurir en cherchant un peu. Le passage par la 2.0 est un peu superflu puisque ce n’est qu’une 1.4 relookée.
Pour les aventuriers, prenez votre machine par les cornes et compilez la dernière Master et vous serez au jus des dernières nouveautés (avec les risques que cela comporte).

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Philippe Scoffoni : Roadmap ouverte et crowfunding pour Enalean et son logiciel libre Tuleap

lundi 13 octobre 2014 à 08:16

Je ne me prive pas de dire que le modèle du logiciel libre porté par une unique entreprise est dangereux. Il est souvent porteur d’instabilité à long terme pour le logiciel libre qui se trouve à la merci d’un rachat, changement de stratégie, etc..

C’est un modèle qui est complexe, car fortement ouvert à la concurrence sur ces sources de revenus. Rien n’empêche d’autres sociétés de proposer des prestations identiques à celles de l’éditeur sans forcément contribuer ou rétribuer ce dernier. Cependant, à ce jour c’est l’un des rares modèles qui soit compris des investisseurs « traditionnels ». Il permet de rapidement obtenir des fonds pour financer le développement d’une offre complète et aboutie.

TuleapVoici le cas d’un éditeur, la société Enalean qui développe le logiciel d’ALM (Application Lifecycle Management) Tuleap. Vous remarquerez au passage que nous avons là ce que je qualifierais de bonne pratique avec un logiciel libre et un éditeur qui ne porte pas le même nom. Une façon de jouer le jeu de l’ouverture pour ceux qui souhaiteraient s’investir dans le développement du logiciel. Il n’est pas rare que l’auteur du projet conserve le nom du logiciel pour sa société de façon à garder un avantage par rapport à d’éventuels concurrents. Un client aura forcément plus confiance dans la société qui porte le nom du logiciel que dans une où le lien semble moins évident.

EnaleanC’est au cours d’un échange sur le salon Solutions Libres & Open source de cette année que j’ai découvert la pratique mis en œuvre par Enalean pour la gestion du développement du logiciel Tuleap. Il me semblait intéressant d’en parler, car elle va dans le sens d’une plus grande maîtrise des utilisateurs sur le logiciel. Sachant que c’est eux qui ont les capacités de financement, il serait temps (y compris et surtout dans la sphère non marchande) qu’on leur laisse plus de place, voir le contrôle des projets. Quoi de mieux pour les impliquer !

Manon Midy en charge du marketing a bien voulu répondre à quelques questions.

Philippe : Peux-tu nous présenter ce qu’est un logiciel « d’ALM » ?

Manon : ALM signifie Application Lifecycle Management en anglais, soit Gestion du cycle de vie des Applications en français. Une solution d’ALM permet aux équipes de développement d’avoir les outils nécessaires pour produire des applications plus rapidement, de meilleure qualité et de façon plus automatisée. Un ALM comme Tuleap par exemple, s’adresse certes aux développeurs, mais pas seulement. L’idée est de rassembler autour d’un même outil tous les acteurs qui vont être impliqués dans les projets logiciels de près ou de loin.

Les commerciaux par exemple ont souvent des remontées d’informations intéressantes sur les nouveaux produits livrés puisqu’ils sont en contact direct avec les utilisateurs. Ils ont également besoin de connaître l’état des incidents soumis par un client avant d’aller le rencontrer. Ou encore, vos clients ont besoin d’une plateforme pour soumettre leurs bugs. L’outil ALM va donc fournir des outils à la fois pour la gestion de projet (cycle en V, agile…), des outils pour le suivi des éléments (tracker de tâches, bugs, demandes de support, exigences, spécifications, stories…), une chaîne de développement automatisée (gestionnaire de code source, intégration continue, revue de code), un gestionnaire de document et des outils de communication.

Philippe : Qui sont les utilisateurs de ce logiciel aujourd’hui ?

Manon : Tuleap est utilisé par les développeurs, les directeurs techniques, directeurs de projets, testeurs, product owners, scrum masters, responsables support ou encore acheteurs et commerciaux. Tuleap est déployé dans de grands groupes du type Orange, Ericsson, STMicroelectronics où des milliers d’utilisateurs travaillent avec Tuleap au quotidien.

On le trouve aussi chez Jtekt-Groupe Toyota, Renault ou Delphi. De nombreuses PME et start-ups innovantes ont également vu la productivité qu’ils gagnaient avec Tuleap : Ecrin Systems, Mesulog, Capsys, AceAxis ou encore des instituts de recherche du type B-Com ou des projets libres comme Dolibarr.

Philippe : Comment sont décidées les évolutions du logiciel et qui les finance ?

Manon : Tuleap est un logiciel libre. Enalean, l’éditeur de Tuleap, est une entreprise agile. Enalean décline l’agilité jusque dans son business. Elle a donc créé un service innovant qui combine les avantages du logiciel libre et les valeurs de l’agilité (réactivité, transparence, versions incrémentales).

Il s’agit de l’Open Roadmap. C’est un service qui permet aux entreprises qui le souhaitent de décider de la feuille de route de Tuleap. Elles rejoignent un club de crowfunding (financement participatif) qui leur permet de choisir les développements des futures fonctionnalités et améliorations de Tuleap en fonction des besoins réels de leurs utilisateurs finaux. Tous les développements restent libres, mais l’avantage c’est que Tuleap avance plus vite dans le sens qui les intéressent. Les évolutions de Tuleap sont donc un équilibre entre « demandes clients », « demandes communautaires » et « stratégie de l’éditeur ».

Philippe : L’Open roadmap a-t-elle apporté à Enalean plus de « sérénité » sur le plan du financement des évolutions du logiciel ?  L’idée est juste de savoir si ce modèle est plus « stable » et pérenne par rapport au modèle traditionnel de la vente de prestations de service ou d’offre SaaS.

Manon : Depuis la création de la société, Enalean a souhaité que Tuleap soit au maximum un projet ouvert à la communauté. L’Open Roadmap a été créé, car nous ressentions une demande forte des grands groupes industriels de mutualisation des développements open source et que nous souhaitions limiter autant que possible les forks, le travers des projets libres. Actuellement, les grands groupes souhaitent beaucoup plus être « écoutés », qu’on prenne beaucoup plus en considération leurs « vrais besoins utilisateurs », avec un processus de livraison plus agile et que les politiques des éditeurs propriétaires semblent assez loin de cela.

Là où le modèle est plus « stable » c’est dans la mesure où l’éditeur que nous sommes est assuré que les développements que nous réalisons répondent bien aux demandes du marché puisque notre R&D est « validée » par les utilisateurs finaux, en direct. Qui dit « logiciel qui répond aux besoins utilisateurs » dit « meilleur usage naturel » donc c’est mieux pour tout le monde. Chez un de nos clients par exemple, la propagation de l’usage de Tuleap s’est fait (et continue à se faire) naturellement et bien plus rapidement que prévu, car les utilisateurs se sont rendu compte tout seuls que le logiciel répondait à leurs besoins.

Pour finir une intervention de Manon Midy lors des premières rencontres des décideurs informatiques de Grenoble à laquelle j’avais également participé sur le thème « L’ALM, le nouveau défi des DSI ou comment gérer encore plus efficacement ses projets logiciels ? ». Tous mes remerciements pour le temps consacré à répondre à mes questions.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 13/10/2014. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Planet Libre : Brèves du Planet Libre - lundi 13, octobre 2014

lundi 13 octobre 2014 à 00:00

[EN] i965/gen6: Enable GL 3.3 and GLSL 3.30 - Mesa 3D mailing list

Linux Intel pilote


antistress : Derrière ces codes abscons se cache la nouvelle de la prise en charge d'OpenGL 3.3 sous Linux par les cœurs graphiques équipant les processeurs Intel Sandy Bridge. Il est courant d'entendre dire que le matériel est mieux supporté sous MS Windows, et bien voici un contre exemple : sous Windows comme sous Linux, Intel a développé un pilote exposant OpenGL jusqu'à la version 3.1. Mais le pilote Linux étant libre, la communauté a pu le compléter pour lui permettre de prendre en charge OpenGL 3.2 et maintenant 3.3...


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elementary OS : Indicator USB pour elementary OS

dimanche 12 octobre 2014 à 20:56

Après l'indicator workspace, le site espagnol entornos GNU/LINUX présente un nouvel indicator pour les périphériques USB qui fonctionne très bien sur elementary OS (Luna et Freya) et aussi sur Ubuntu.

Indicator-USB-en-elementary-OS-y-ubuntu

Pour l'installer:

$ sudo add-apt-repository ppa:yunnxx/gnome3
$ sudo apt-get update
$ sudo apt-get install indicator-usb

Relancez votre session Pantheon et si vous ne voyez pas l'indicator c'est normal, il n’apparaît que si un périphérique USB est branché. Il sert à démonter et éjecter en tout sécurité vos périphériques USB (pour éviter la perte de données) facilement depuis wingpanel sans passer par l'icône d’éjection dans Files.

Notificacion

Source: http://entornosgnulinux.com/2014/10/12/indicator-usb-en-elementary-os-y-ubuntu/

Le billet Indicator USB pour elementary OS a été publié sur elementary OS Fr - Communauté francophone d'elementaryOS

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