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Okki : Sortie de gThumb 3.4.0

mercredi 15 avril 2015 à 05:10
gThumb 3.4.0

Après deux ans de développement, et bien que certaines distributions proposaient déjà la version instable comme visionneur d’images par défaut, la nouvelle version de gThumb est enfin disponible.

Les grosses nouveautés, ce sont la modernisation de l’interface, qui s’intègre bien mieux à GNOME 3, le thème sombre par défaut, ainsi que la possibilité d’appliquer facilement de nombreux filtres à vos images.

Ajout d’un filtre rétro dans gThumb 3.4.0

Pour le reste des changements :

Ils ont vraiment fait de l’excellent boulot.

Maintenant, adepte du release early, release often, j’espère qu’il ne faudra pas attendre deux ans de plus pour la prochaine version ;)

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fgallaire : Neil McGovern élu DPL pour 2015

mercredi 15 avril 2015 à 03:09

C’est Neil McGovern qui vient d’être élu Debian Project Leader (DPL) pour l’année 2015, succédant ainsi au double mandat de Lucas Nussbaum, contre qui il avait perdu en 2014.

Neil McGovern

Neil devance Mehdi Dogguy, qui recueille un nombre de voix très intéressant pour l’avenir, et Gergely Nagy (déjà candidat malheureux en 2004, 2012 et 2013). Voici une représentation du résultat du scrutin qui utilise la méthode Condorcet :

Vote DPL 2015

Bravo à toi Neil, et bonne chance dans la mise en œuvre de ton programme !

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Okki : Sortie de l’ordinateur Endless

mardi 14 avril 2015 à 23:04
L’ordinateur Endless

Après deux années de mystère, Endless Mobile vient d’annoncer la disponibilité de l’ordinateur Endless, dont le but est de fournir une machine aux 4,5 milliards de personnes qui en sont toujours dépourvues.

Une campagne Kickstarter a également été lancée, dans le but de récolter 100 000 dollars et d’aider à lancer le produit dans les deux marchés initiaux que sont le Mexique et le Guatemala. Par la suite, ils comptent s’étendre dans le reste de l’Amérique du Sud, suivi de l’Asie, du Moyen-Orient et de l’Afrique.

Endless Mobile n’est pas un organisme caritatif mais une entreprise qui compte vendre un produit. Et puisque le public cible se situe principalement dans les pays émergents, il fallait une machine la moins chère possible, la plus simple d’utilisation qui soit, et qui puisse éventuellement se passer d’une connexion Internet, ou dont la connexion serait de mauvaise qualité.

Pour les premiers prototypes, ils étaient partis d’Android, avant de se rendre compte des trop nombreuses limitations qui empêchaient d’en faire un environnement de bureau à part entière, capable de faire fonctionner également des applications traditionnelles. Ils se sont donc tournés vers GNU/Linux et GNOME 3, qu’ils ont modifié pour répondre à leurs besoins.

Dans le but de baisser les coûts, ils sont partis sur du matériel que l’on retrouve dans les smartphones : processeur Intel Bay Trail-M N2807, 2 Go de RAM, SSD de 32 ou 500 Go selon les modèles, ports RJ-45, USB 2 et 3, HDMI, puis éventuellement WiFi et Bluetooth 4.0 pour le modèle le plus cher. La machine devant également pouvoir être reliée à un téléviseur, pour que les utilisateurs ne soient pas obligés d’acheter un écran supplémentaire.

Niveau applicatif, on retrouve de nombreux logiciels libres, comme Chromium (qui offre donc un accès au Chrome Web Store), des applications de base pour regarder des photos ou des vidéos, écouter de la musique, une suite bureautique, des jeux éducatifs…

Une version hors ligne de Wikipédia est également fournie

De nombreux contenus sont également pré-installés, tels que des versions hors-ligne de Wikipédia et l’Académie Khan, ainsi que d’autres contenus relatifs à la santé, la cuisine, l’agriculture ou la maternité.

Maintenant, reste à savoir si le public concerné sera intéressé par des ordinateurs à 169 et 229 dollars, quand les gens ne jurent plus que par leur smartphone ;)

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Dimitri Robert : Carnet d’adresses partagé avec Thunderbird

mardi 14 avril 2015 à 16:30

Un carnet d’adresses partagé permet à tout un groupe d’avoir les mêmes contacts, à tout moment. Le carnet d’adresses doit être centralisé sur un serveur de référence. Nous utiliserons un serveur ownCloud, logiciel libre de services en ligne.

Voici comment créer un carnet d’adresses partagé sur ownCloud et le gérer depuis Thunderbird, logiciel libre de gestion de courrier électronique (également appelé client mail).

Le protocole de communication utilisé est carddav qui n’est pas géré par défaut par Thunderbird. Il faudra donc ajouter l’extension Sogo Connector qui n’est malheureusement pas disponible dans le centre de modules de Mozilla. Il faut commencer par le télécharger sur le site de Sogo (qui est en réalité une solution complète de travail en ligne).

Voici le lien direct pour le télécharger : http://www.sogo.nu/files/downloads/extensions/sogo-connector-31.0.1.xpi Il s’agit d’une archive au format XPI. Attention pour la télécharger, faites un clic-droit sur le lien et choisissez Enregistrer la cible du lien sous…, sinon Firefox vous proposera de l’installer dans ses modules à lui !

Sogo Connector a besoin de Lightning pour fonctionner. Lightning est l’extension de Thunderbird permettant de gérer les agendas.

Voici maintenant comment connecter Thunderbird à ownCloud.

La photo The Good, Bad, or Ugly Address Book illustrant cet article est l’œuvre de gigijin diffusée sous licence CC By-SA 2.0.

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Okki : Test d’Antergos 2015.04.12

mardi 14 avril 2015 à 01:52

Antergos est une distribution de type rolling release, basée sur Arch Linux, qui se différencie de cette dernière en proposant une installation simplifiée, un environnement de bureau et des applications pré-installés, ainsi que tout le nécessaire pour obtenir un système pleinement fonctionnel dès le départ.

À l’inverse de Manjaro, qui possède ses propres dépôts logiciels, qui font tampon avant de proposer les mises à jour en provenance d’Arch, histoire d’éviter de potentiels problèmes causés par des programmes trop récents et pas encore suffisamment testés, Antergos utilise directement les dépôts d’Arch. Vous vous retrouverez donc bel et bien avec Arch, et bénéficierez des mêmes mises à jour, au même moment.

Installation

Antergos démarre tout d’abord en mode live CD, ce qui permet de tester la compatibilité du matériel, et de se faire un premier avis avant de lancer l’installation.

La distribution utilise l’installeur Cnchi dans sa version 0.8.16 et, hormis quelques menus détails, comme les textes qui n’ont pas été entièrement traduits (même sans parler anglais, l’utilisateur ne devrait pas avoir trop de problèmes à s’en sortir), est finalement plutôt bien conçu. Il propose quelques fonctionnalités intéressantes, et ne m’a pas posé le moindre souci.

Sélection de l’emplacement

Bien que GNOME soit l’environnement de prédilection d’Antergos, d’autres environnements de bureau, tels que Cinnamon, KDE 4, MATE, Openbox ou Xfce, sont également proposés.

Choix de l’environnement de bureau

L’installeur propose ensuite de choisir éventuellement Firefox comme navigateur par défaut (dans le cas contraire, ça sera Chromium qui sera installé), d’installer ou non la suite bureautique LibreOffice et des polices additionnelles, un pare-feu, ainsi que le support de l’impression, du Bluetooth et des partages Windows.

Nous pouvons également choisir d’activer le dépôt communautaire AUR. Néanmoins, même sans avoir été activé durant l’installation, il l’était tout de même dans le gestionnaire de paquets une fois la distribution installée.

Sélection des fonctionnalités

Nous avons ensuite droit aux traditionnelles demandes concernant la langue, le fuseau horaire ou la disposition du clavier. En ce qui concerne le partitionnement du disque (automatique ou manuel), nous pouvons en profiter pour chiffrer la partition et utiliser LVM, ce qui permet de créer des instantanés ou de pouvoir modifier plus facilement la taille des partitions. Nous pouvons également placer le répertoire /home dans une partition ou un volume différent, ce qui permet de séparer nos données personnelles du reste du système.

Type d’installation

Il ne reste plus qu’à définir notre nom d’utilisateur, mot de passe, choisir si l’on souhaite se connecter automatiquement sans demande d’identification, et l’installation peut commencer. Les éventuelles mises à jour étant effectuées directement au moment de l’installation, une fois cette dernière terminée, vous aurez le système le plus à jour qui soit ;)

Système

À l’inverse d’une Manjaro qui préfère jouer la carte de la sécurité en proposant un noyau Linux avec support long (LTS), Antergos propose la même version que Arch, à savoir le 3.19.3 au moment d’écrire ces lignes. Il n’y a pas non plus de driver propriétaire pour les cartes graphiques nVidia, et pas non plus d’outil pour faciliter leur installation.

Je n’ai pas non plus remarqué la présence de logiciels propriétaires, tels que le plugin Flash ou Steam, ce qui n’est pas plus mal.

Pour l’installation des logiciels, c’est le gestionnaire de paquets Pamac qui est proposé.

Environnement

GNOME 3.16 avec les thèmes Numix Frost Light et Numix-Square

Antergos utilise par défaut le thème Numix Frost Light, ainsi que les icônes Numix-Square. C’est très coloré, mais faut aimer.

Si vous préférez le thème officiel de GNOME, Adwaita, ce dernier étant également installé, vous pourrez facilement basculer dessus depuis l’Outil de personnalisation.

L’extension Dash to Dock est également installée, et permet d’avoir le dock continuellement visible sur le côté gauche de l’écran, et plus uniquement dans le mode activités. Dock qui se cache néanmoins quand une application se rapproche du côté gauche, ou que l’on passerait en plein écran.

Au niveau des logiciels, on retrouve la plupart des applications GNOME, même si un certain nombre d’entre elles n’ont malheureusement pas été pré-installées (Agenda, Caractères, Horloges, Logiciels, Machines… et pas non plus de client mail). Par contre, nous avons bien Photos et Musique, même s’il m’a été impossible de démarrer cette dernière, toutes mes tentatives se soldant inlassablement par une Erreur de segmentation. Je ne saurais donc que trop vous conseiller de remplacer ces deux logiciels par gThumb et Lollypop.

Plus ennuyeux, l’aide en ligne des différents logiciels n’a pas non plus été installée. Et à ce niveau, je pense que le mieux à faire, c’est de compléter l’installation de GNOME, en installant les deux paquets gnome et gnome-extra, qui installeront tous les programmes manquants, ainsi que la documentation.

sudo pacman -Sy gnome gnome-extra

Et pour finir, même si ça peut paraître anecdotique, le gestionnaire de connexion de GNOME, GDM, a été remplacé par LightDM. Le bouton pour verrouiller l’écran n’est donc plus accessible dans le menu GNOME, mais à l’aide d’une extension dans la barre supérieure.

Conclusion

Hormis le thème qui ne plaira pas à tout le monde, ou le fait que l’installation de GNOME ne soit pas des plus complètes, ces deux inconvénients se règlent finalement assez rapidement.

À l’arrivée, nous obtenons tout de même une distribution Arch que l’on peut qualifier d’authentique, et qui se trouve être désormais à la portée du plus grand nombre.

Arch étant pour moi, dans le cas d’une utilisation personnelle, l’une des meilleures distributions qui soit, je peux aisément conseiller cette Antergos à tous ceux qui seraient rebutés par l’installation d’Arch en ligne de commande.

Et contrairement à nombre de distributions dérivées, dont on se demande si elles existeront encore le mois prochain, en ayant les dépôts d’une distribution majeure, dont le développement se fait en continu, vous n’avez rien à craindre de ce côté :)

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